OCCURRENCE: | 103866 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin et Nicolette séjournent heureux au pays de Torelore lorsqu'ils subissent l'attaque de Sarrasins venant de la mer. Ils s'emparent d'eux et les capturent, les emportant chacun sur une nef différente. |
COTEXTE ET CITATION: | " En ço qu'il estoit en tel aise et en tel deduit, et uns estores de Sarrasins vinrent par mer, s'asalirent au castel, si le prissent par force ; ils prissent l'avoir, s'en menerent caitis et kaitives ; <CITATION> ils prissent Nicolete et Aucassin, et si loierent Aucassin les mains et les piés, et si le jeterent en une nef et Aucassin en une autre CITATION>; si leva une tourmente par mer que les espartist. |
NOTES: | [(Page) P. 142. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101436 accreditee |
CONTEXTE: | La mère attache au bras de l'enfant (fille) qu'elle abandonne, un anneau qui servira de signe de reconnaissance. |
COTEXTE ET CITATION: | A une pice de sun laz Un gros anel li lie al braz. De fin or i aveit un' unce ; El chestun out une jagunce ; La verge entur esteit lettree : La u la meschine ert trovee, Bien sachent tuit vereiement Que ele est nee de bone gent. "Oiant tuz, dist, ne ceil mie : "Tu es ma fille, bele amie!" De la pité k'ele en a Ariere cheit, si se pauma. E quant de paumeisun leva, Pur sun seignur tost enveia ; E il vient tut effreez. |
NOTES: | [(Vers & Page) 127-34,449-55, 94-5,110-1] Le Fraisne/Le Frêne |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100806 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur tombe amoureux de Léonore au premier regard. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle n'eut pas plus tôt achevé de parler que sa fille leva son voile, ou plutot m'éblouit. Je n'ai jamais rien vu de plus beau. Je m'en retournai chez mon apothicaire flamand tout autre que je n'en étais sorti, c'est-à-dire fort amoureux. |
NOTES: | [(Partie & Page) P.1, Ch. 13, 123-4] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103868 accreditee |
CONTEXTE: | Nicolette qui est détenue dans une chambre sous la garde d'une vieille femme, profite du sommeil de cette dernière pour nouer ses draps et s'évader par la fenêtre. |
COTEXTE ET CITATION: | S'EVADER_DE_PRISON " Ele senti que li vielle dormoit qui aveuc li estoit : <CITATION> ele se leva, si vesti un bliaut de drap de soie que ele avoit molt bon, si prist dras de lit et touailles, si noua l'un a l'autre, si fist une corde si longue conme ele pot, si le noua au piler de le fenestre ; si s'avala contreval le gardin, et prist se vesture a l'une main devant et a l'autre deriere, si s'escorça por le rousee qu'ele vit grande sor l'erbe, si s'en ala aval le gardinCITATION>." |
NOTES: | [(Page) 78] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305969 accreditee |
CONTEXTE: | Énée qui fuit la destruction de Troie est victime d'une tempête déclenchée par Junon hostile aux Troyens à cause du jugement de Pâris. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant vit en mer ses anemis, soudeement lor fist moleste : en mer leva une tempeste qui jusqu’à fons commut la mer. Voyant en mer ses ennemis, elle résolut de leur nuire : elle déclencha une tempête qui bouleversa la mer jusque dans ses profondeurs. |
NOTES: | P. 56, v. 88-91. La description de la tempête se poursuit jusqu'au vers 171. C'est ainsi qu'Énée échouera aux rives de Carthage où il sera accueilli par Didon. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101418 accreditee |
CONTEXTE: | La mère reconnaît sa fille à l'anneau et au tissu de soie avec lesquels elle l'avait abandonnée. |
COTEXTE ET CITATION: | "Bele, pois jeo veer l'anel?" "Oïl, dame, ceo m'est bel." L'anel li ad dunc aporté,E ele l'ad mut esgardé ;El l'ad tresbien reconeüE le paile ke ele ad veü. Ne dute mes, bien seit e creit Que ele memes sa fille esteit ;Oiant tuz, dist, ne ceil mie:/'Tu es ma fille, bele amie!'/De la pité k'ele en a Ariere cheit, si se pauma.E quant de paumeisun leva,Pur sun seignur tost enveia ;E il vient tut effreez.Quant il est en chambr entrez,La dame li cheï as piez,Estreitement l[i]ad baisiez,Pardun li quert de sun mesfait.Il ne feseit nïent del plait. |
NOTES: | [(Vers & Page) 441-60, 110-111] Le bébé a été entouré dans cette étoffe de soie qui servira de couverture pour un lit nuptial, à la fin du récit, au cours de la scène de reconnaissance. |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100178 accreditee |
CONTEXTE: | Confession de Doguin, le valet de la Rappinière, qui demande à parler à Destin avant de mourir. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [Destin] se leva pourtant plus matin qu'il ne pensait, parce que la servante de Rappinière le vint quérir à la hâte pour venir voir Doguin qui se mourait et qui demandait à le voir devant que de mourir. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, IV, 81]; P 19 Classiques Garnier |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100580 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme habille un homme en guenilles et lui donne à manger parce qu'il lui a exposé sa misère. Cette femme, limonadière, a souvent aidé des jeunes gens dans cette situation. |
COTEXTE ET CITATION: | "La limonadière l'appercut: elle se leva lestement, et vint à lui. J'entendit qu'elle lui disait.- Que demandez-vous? Il répondit probablemnt , en exposant sa misère. La limonadière sortit, en faisant signe à un garcon de la suivre.[...]Environ un demi-quart d'heure après, la limonadière rentra, suivie d'un jeune homme d'assez bonne mine, habillé décemment. C'était le meme que je venais de voir, je le reconnus. On lui servit une jatte de lait , et un pain d'une demie-livre." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 250-51 (232e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 103874 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin et Nicolette qui ont été capturés par des Sarrasins voyagent sur des bateaux différents. Une tempête les sépare. |
COTEXTE ET CITATION: | Il prissent Nicolete et Aucassin, et si loierent Aucassin les mains et les piés, et si le jeterent en une nef et Aucassin en une autre ; <CITATION> si leva une tormente par mer que les espartist CITATION>. |
NOTES: | [(Page) p. 142. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200116 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | sur le munt vint, <citation>tant se greva, iluec cheï, puis ne leva: li quers del ventre s'en particitation>. [...]parvient au sommet mais l'épreuve a été trop dure: il tombe pour ne pas se relever. Il a rendu l'âme. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi a annoncé l'épreuve qui est de porter sa fille jusqu'au sommet de la montagne avant de pouvoir l'épouser. Le jeune homme qui réussit l'épreuve meurt en la réalisant. La jeune femme meurt de chagrin (v. 237). |
NOTES: | Les Deux Amants, vv. 213-215. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305935 accreditee |
CONTEXTE: | Gérard a perdu son comté de Nevers à cause de la trahison de Lisiart. Après avoir été hébergé par dame Marche, femme d’un jongleur, il se déguise en jongleur pour voir comment se comporte le traître sans être reconnu. |
COTEXTE ET CITATION: | Gerars mie ne sejourna, Ains se leva isnielement Et vesti un viés garnement Et pent a son col la vïele, Que Gerars bien et biel vïele, Quant de chou se velt entremetre. N'i a fors c'a la voie metre, Que Gerars s'est bien desconnus. |
NOTES: | Page 57, v. 1349-1356. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 303843 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin et Nicolette ont fui parce que leurs parents s'opposent à leur mariage. Ils ont pris un bateau que la tempête a dirigée vers Torelore. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant il furent en haute mer, une tormente leva, grande et mervelleuse, qui les mena de tere en tere, tant qu'il ariverent en une tere estragne et entrerent el port du castel de Torelore. |
NOTES: | [(Page) 128] Il ne s'agit pas à proprement parler d'une île, mais d'un pays inconnu. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305454 accreditee |
CONTEXTE: | C’est le héros du roman, ici le Bel Inconnu, qui se porte volontaire pour répondre à la requête de la messagère et aller au secours de la maîtresse de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il s’en est aperceüs, Isnelement en pié leva Et devant le roi s’en ala. “Sire, fait il, mon don vos quier : Je vel aler ma dame aidier ; Mon don vel ore demander, Au secors faire veul aler.” Voyant cela, [il] s’empressa de se lever et alla se placer devant le roi : “Sire, je vous réclame le don que vous m’avez promis, je veux aller porter secours à cette dame : c’est maintenant que je veux mon don car je veux aller la secourir.” |
NOTES: | P. 7, v. 206-212 ; trad. p. 26. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305571 accreditee |
CONTEXTE: | Naria fuit la présence de son amant infidèle et met sur pied un plan qui lui permettra de s'assurer de son malheur. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui manda qu'elle était malade et qu'elle ne pourrait aller, pendant la fête, à aucun des divertissements publics. Alamir la vint voir; il l'assura qu'il abandonnerait aussi tous ces divertissements, puisqu'elle ne s'y trouverait pas...........Néanmoins, sitôt qu'il fut sorti, elle se leva et se déguisa d'une sorte qu'il ne pouvait la reconnaître. Elle alla dans les lieux où elle crut le pouvoir trouver et le premier objet qui s'offrit à sa vue fut Alamir déguisé......elle le reconnut qui suivait Zoromade..... |
NOTES: | P.179 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Zaide. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |