OCCURRENCE: | 104502 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune seigneur "brutal, [...] rude et fier" (p. 136) aime Parménie qui ne l'aime pas : il tente de l'enlever aux abords d'un petit bois à l'aide de quatre hommes armés. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous vîmes quatre hommes armés qui se jettèrent sur moi ! Je me débattis longtemps entre leurs mains. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, II] [Réussit-il ? Sinon, DEJOUER_PROJET_ENLEVEMENT] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102960 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis, amoureux d'une comtesse mariée, entend par hasard, d'une pièce à côté, que son amour est partagé. |
COTEXTE ET CITATION: | "Après s'être lassé à se promener longtemps seul dans un bois voisin, [le marquis] s'était venu enfermer dans un cabinet où il y avait un lit de repos, le comte entra dans la chambre de sa femme qu'une seule cloison séparait [...]. <CITATION>Elle lui [le mari] avoue qu'avant qu'il l'eût jamais vue, ni qu'elle pût croire qu'il dût être un jour son mari, elle avait senti pour le marquis un penchant qui lui avait fait souhaiter que son père se voulût déclarer pour lui. [...]Qu'elle fut la joie du marquis d'entender une déclaration si favorable CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 467-68] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 100688 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On était à l'entrée de l'hiver, et nous nous promenions un jour, ma mère et moi, le long d'une forêt avec ces deux messieurs; je m'étais un peu écartée, je ne sais pour quelle bagatelle à laquelle je m'amusais dans cette compagne, quand un loup furieux, sorti de la forêt, vint à moi en me poursuivant. Jugez de ma frayeur; je me sauvai vers ma compagnie en jetant de hauts cris. Ma mère, épouvantée, voulut se sauver aussi, et tomba de précipitation; le bourgeois s'enfuit, quoiqu'il eût une épée à son côté. Le gentilhomme seul, tirant la sienne, resta, accourut à moi, fit face au loup et l'attaqua dans le moment qu'il allait se jeter sur moi et me dévorer. Il le tua, non sans courir risque de la vie, car il fut blessé en plusieurs endroits, et même renversé par le loup, avec qui il se roula longtemps sur la terre sans quitter son épée, dont enfin il acheva ce furieux animal. |
NOTES: | [(Page) 214] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103074 accreditee |
CONTEXTE: | La subervsion politique est ici liée au silence, la principale ruse employée. |
COTEXTE ET CITATION: | Une ruse si longtemps couvée sans être jamais découverte. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 382, XVIII] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 100964 accreditee |
CONTEXTE: | Meilcour attend six mois avant d'être initié à l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fus six mois dans cet embarras, et j'y serais sans doute reste plus longtemps, si une des dames qui m'avait le plus frappé n'eut bien voulu se charger de mon éducation. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 72] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Coulet H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102950 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis, amoureux du personnage principal féminin, est déçu de son mariage avec un autre. Il en tombe malade. |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut témoin de ce mariage et le fut avec une douleur d'autant plus cruelle que mille raisons l'obligeaient à la cacher. Aussi n'y put-il résister longtemps. Il tomba dangereusement malade. |
NOTES: | [(Page) P. 465. Pas dans Achille mais dans La vertu malheureuse, le Mercure galant, nouvelles du XVIIe siècle, Gallimard 1997. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 100718 accreditee |
CONTEXTE: | Un ours tue des serviteurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Car les pauvres dames, à demye lieue deçà Peyrehitte, avoient trouvé un ours descendant la montaigne, devant lequel avoient prins la course à si grande haste que leurs chevaux, à l'entrèe du logis tomberent morts soubz elles; et deux de leurs femmes, qui estoient venues longtemps apres, leur avoient compté que l'ours avaoit tué tous leurs serviteurs. |
NOTES: | [(Page) 4 prologue] Prologue Edition M. Francois (Garnier, 1967) |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rigolot F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102598 accreditee |
CONTEXTE: | Quatre navires pirates armés attaquent le bateau sur lequel se trouve Frédélingue. Malgré une résistance farouche, les défendants sont vaincus et faits prisonniers. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y avait déjà longtemps que nous étions sur mer et j'étais entièrement guéri de ma blessure, quand notre pilote nous avertit qu'il découvrait un nombre de vaisseaux qui venaient à nous. |
NOTES: | [(Page) Tome IV, 214] Il s'agit ici d'une bataille navale. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103308 chantier |
CONTEXTE: | Floriac se lève durant le nuit et détache le bateau par lequel il est venu, pour lui [se donner? -eg] donner un prétexte de rester plus longtemps au château, ce qui lui facilitera la séduction de Mlle de Benonville. |
NOTES: | [(Page) II, 314-16] |
SOURCE: | Anonyme, Mademoiselle de Benonville nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100304 accreditee |
CONTEXTE: | La scène se passe dans le Labyrinthe du jardin des Simples. |
COTEXTE ET CITATION: | Le comte d'Englesac, qui au travers d'une palissade entendait ces paroles, en fut si attendri, qu'il ne put se cacher plus longtemps. Il vint se jeter à mes pieds |
NOTES: | [(Page) 184-187] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | TT101918 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | La cadette Benonville ne met pas longtemps à deviner que Floriac et sa grande soeur sont amoureux. Elle en conçoit de la jalousie et décide de faire croire au marquis que sa soeur est fermement décidée à entrer en religion. |
NOTES: | [(Page) 2.326-327] |
SOURCE: | Anonyme, Mademoiselle de Benonville nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 306015 accreditee |
CONTEXTE: | L'oracle d'Apollon lui ayant appris que son fils OEdipe le tuerait, le roi de Thèbes, Laïus ordonne qu'on le tue. |
COTEXTE ET CITATION: | Li reis fu molt espoentez por le response qui fu donez ; oscire comanda l’enfant : qu’il ne vive mais avant. Le roi fut épouvanté par l’oracle qui lui avait été rendu ; il ordonna de tuer l’enfant : qu’il ne vive pas plus longtemps ! |
NOTES: | P. 46, v. 49-52. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT101920 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Après des péripéties où Coucy joue un rôle de premier plan, du Fayel lui ouvre sans réserve sa maison. Lui et Mme du Fayel font si peu preuve de retenue dans leurs entretiens amoureux, que du Fayel ne met pas longtemps à se rendre compte de son infortune conjugale. |
NOTES: | [(Page) 3.392-393] |
SOURCE: | Anonyme, Esprits (Les), ou le mari fourbe, nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.Le texte est accessible par Google Plus sous le titre Histoires tragiques et galantes. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT102342 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Loin de saluer celui qu'il ne reconnaissait pas, il le frappa si violemment d'une lance solide et bien trempée qu'il lui transperça l'écu et le haubert et lui enfonça dans le côté droit le fer de son arme, lui faisant une plaie large et profonde. Il arriva avec un tel élan, bien assuré sur ses arçons, qu'il heurta son adversaire avec une force incroyable, le jetant à terre de sa monture, tandis que dans la chute sa lance se brisait. Mais Lancelot ne resta pas longtemps dans cette posture, car il avait un cheval puissant, rapide et léger; en dépit de la plaie qu'il venait de recevoir, il se releva rapidement et remonta sur son cheval, en proie à une souffrance qui le mettait en sueur [...]". |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 57, 19] |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Lecoy/Champion: Paris, 1975. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102240 accreditee |
CONTEXTE: | Sophie sort la nuit pour retrouver son amant, dom Carlos. Le père de Sophie veut la forcer à épouser un napolitain, plus riche que dom Carlos. Pour éviter ce mariage sans amour, Sophie va se laisser enlever par dom Carlos et ils vont s'enfuir ensemble. Mais Amet, un esclave de dom Carlos, leur tend un piège. Il fait venir Sophie dans la chaloupe, la rassurant de l'arrivée prochaine de dom Carlos. Mais aussitôt entrée dans la chaloupe, Sophie comprend qu'on les a dupés. |
COTEXTE ET CITATION: | "Figurez-vous quel dût être mon désespoir, me voyant sans dom Carlos et avec des ennemis de ma loi, car je reconnus que j'étais au pouvoir des Maures, que l'esclave Amet avait toute sorte d'autorité sur eux et que son frère Zaïde était le maître du vaisseau. Cet insolent ne me vit pas plutôt en état d'entendre ce qu'il me dirait qu'il me déclara en peu de paroles qu'il y avait longtemps qu'il était amoureux de moi et que je ne fusse aussi heureuse que j'aurais été en Espagne, comme il ne tiendrait pas à lui que je n'eusse point à y regretter dom Carlos." |
NOTES: | CG, P.II, Ch. 14, pp. 227-31 (p. 230) |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Wood A. |
OCCURRENCE: | 103026 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le regret de n'estre pas en sa Patrie et de n'avoir plus d'esperance d'y retourner lui avoit causé une melancolie qui finit bien-tost par sa mort et sa femme n'avoit pas vescu longtemps après son mary. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 743] Chapitre 14. vérifier édition. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | 305752 accreditee |
CONTEXTE: | Début de la nouvelle intitulée "L'imprécation châtiée" dans le recueil des "Mémoriaux historiques". |
COTEXTE ET CITATION: | Un bon marchand, homme tout à la bonne foi, marié à une femme appelée Marciane, à qui nous ne pouvons pas donner le même éloge, était une fois allé en un voyage de longue traite dans le fond de la Poméranie, tant pour ses affaires, que pour quelque maladie qui le retint assez longtemps au lit et dont il eut de la peine à se remettre, demeura fort longtemps en son voyage ; à on retour il trouva sa femme en état d'augmenter sa famille d'un enfant. |
NOTES: | Page 248. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102976 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je n'y tiens plus, mon cher Alphonse; l'ennui, le chagrin, l'indignation triomphent de mon obéissance. Je ne me suis soumise que trop longtemps, car mon père. |
NOTES: | [(Page& Tome& Lettre) 417, VIII, I] |
SOURCE: | Charrière (Isabelle de) , Lettres trouvées dans des portefeuilles d'émigrés. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Chabut M. |
OCCURRENCE: | 104270 accreditee |
CONTEXTE: | Ennuyé de la vie, l'Amant de Julie cherche à justifier le suicide. |
COTEXTE ET CITATION: | Oui, Milord, il est vrai ; mon âme est oppressée du poids de la vie. Depuis longtemps elle m'est à charge : j'ai perdu tout ce qui pouvait me la rendre chère, il ne m'en reste que les ennuis. Mais on dit qu'il ne m'est pas permis d'en disposer dans l'ordre de celui qui me l'a donnée. |
NOTES: | Tome I, p. 447. Milord Edouard réfutera dans la lettre suivante, les arguments pour le suicide présentés dans cette lettre XXI. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305998 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux et ses amis aident Manon à s'enfuir de l'Hôpital. D'abord ils achètent un valet puis portent à Manon des vêtements d'homme pour qu'elle se déguise et sorte sans être remarquée. |
COTEXTE ET CITATION: | Enfin la nuit étant venue nous nous rendîmes un peu au-dessous de la porte de l'Hôpital, dans un carrosse. Nous n'y fûmes pas longtemps sans voir Manon paraître avec son conducteur. |
NOTES: | Page 106. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S. |
OCCURRENCE: | 103018 chantier |
CONTEXTE: | Silvie demande à Des Frans de ne pas l'obliger à révéler son secret. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous ne savez ni qui je suis ni qui je puis être. Peut-être que je suis tellement au-dessus de vous, que je vous tromperais si je souffrais vos assiduités plus longtemps: peut-être suis-je aussi tellement au-dessous de vous et de ce que vous devez prétendre, que vous auriez honte d'un attachement aussi bas que le mien [...]. Je fis longtemps tous mes efforts pour la faire expliquer davantage, mais je ne puis en venir à bout. |
NOTES: | [(Page & Partie) Histoire 6] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102694 accreditee |
CONTEXTE: | Les opposants à Yvain et au lion deviennent de plus en plus mauvais. Ici, il s'agit de deux démons. L'intervention du lion est de plus en plus indispensable. |
COTEXTE ET CITATION: | S'or ne sont li felon maté Donques ne le seront il mais ; Car au leon trive ne paiz N'aront il tant que vis les sache. Si maintenant les deux scélérats ne sont pas vaincus,eh bien, ils ne le seront jamais : car ils n'auront ni trêve, ni paix avec le lion aussi longtemps qu'il les saura en vie. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 398-399, vv. 5626-5629. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 104378 accreditee |
CONTEXTE: | En danger d'être enlevée, Parménide est secourue par un groupe de chevaliers dont l'un est son père depuis longtemps perdu. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma mère alors me prenant par la main m'approcha de l'individu que j'appellerai maintenant mon père et qui s'était levé avec un transport inexprimable. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, V] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE - commentaire] EG Vérifier et s'assurer que le père et la fille se sont reconnus en ce moment-là. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102006 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "J'ai longtemps aimé, je le confesse encore". "Aujourd'hui, en réfléchissant sur le passé, je juge peut-être beaucoup mieux qu'alors quelles étaient mes dispositions". |
NOTES: | [(Page) 55,168] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100978 accreditee |
CONTEXTE: | Misnie devient amoureux d'Eléonor à force de la voir souvent. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>...& le Duc de Misnie y alloit seulement faire visite à sa Mere, & à la Comtesse (...). Il vit Eleonor chez l'une & chez l'autre, & il ne fut pas longtemps sans remarquer qu'elle seroit d'une admirable beauté. (...) & il sentoit un commencement d'amour ...CITATION>" |
NOTES: | Edition Piva p. 183, Edition Pléiade p. 931 |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104376 accreditee |
CONTEXTE: | L'agression est un enlèvement. Le sauveur est le père (depuis longtemps perdu) de la victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Il m'allait enlever quand dix ou douze hommes, qui avaient entendu mes cris, et qui étaient au bout du bois à se reposer, parurent à cheval et fondirent sur mes ravisseurs. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, II] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] EG [Voir aussi: PERE_MOURIR et RETROUVAILLES_PARENT_FILLE] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104078 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ce qu'on appelle le point d'honneur, est un Tyran plus cruel pour les braves gens, que les passions les plus violentes. Alibirond étoit en vain attaché à la Cour de France par un amour aussi tendre que constant. Une rencontre en forme de duel l'en arracha, et il voyagea longtemps comme un Chevalier errant dans la plus belle et la plus grande partie de l'Europe. |
NOTES: | [(Page) 475] Slatkine vol 2, p. 247 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200161 accreditee |
CONTEXTE: | L'Orgueilleuse de Logres explique à Gauvain que son agressivité à l’égard des chevaliers qu’elle rencontrait venait de sa douleur à cause de la mort de son ami tué par Guiromelant. |
COTEXTE ET CITATION: | Onques ne me prenoie garde Cui j’alasse contralïant, Ainz lo faisoie a escïant, Por ce que trover en volsisse Un si ireus que jou feïsse A moi irier et corrocier Por moi trestote depecier Que pieça volsisse estre ocise. Peu m’importait de savoir qui je tourmentais, je le faisais au contraire à dessein dans l’espoir d’en trouver un de si prompt à irriter que je réussirais à provoquer sa fureur et sa colère pour qu’il me mît en pièces, car je voulais depuis longtemps être tuée. |
NOTES: | P. 618, v. 9792-9799 ; p. 619. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200214 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort de Mme de Chartres, Mme de Clèves refuse de paraître à la cour. Pour ne pas avoir à s'y rendre en son absence, M. de Nemours feint d'être malade. |
COTEXTE ET CITATION: | M. de Nemours était désespéré de ne la voir presque plus; et, sachant qu'il ne la trouverait dans aucune assemblée et dans aucun des divertissements où était toute la Cour, il ne pouvait se résoudre d'y paraitre; il feignit une grande passion pour la chasse et il en faisait des parties les mêmes jours qu'il y avait des assemblées chez les reines. <CITATION>Une légère maladie lui servit longtemps de prétexte pour demeurer chez lui et pour éviter d'aller dans tous les lieux où il savait bien que Mme de Clèves ne serait pasCITATION>. |
NOTES: | Page 295. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 200180 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui le duché de Bretagne à cause de l’infirmité, la perte de son oeil qui, pense-t-il le rend indigne de la femme Galeron, dissimule son identité à la cour de Rome où il a été engagé comme soldat. |
COTEXTE ET CITATION: | A Ille vint et se li dist : “Amis, se Dix vos beneïe, qui estes vous ? Nel celez mie ! -- Sire, je sui uns povres hom ; c’est mes drois nons, issi me nom. Des l’autre soir remés a vous et fu convenant entre nous que pain et vesteüre avroie itant com jo vos serviroie.” Il s’approche d’Ille et lui dit : “Mon ami, que Dieu vous bénisse. Qui êtes-vous ? Dites-nous la vérité. -- Seigneur, je suis un pauvre homme ; c’est le nom que je mérite et celui que je me donne. Vous m’avez engagé l’autre soir et nous sommes convenus que je recevrais pain et vêtement aussi longtemps que je vous servirai.” |
NOTES: | P. 94. v. 2164-2172 ; trad. p. 41. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200087 accreditee |
CONTEXTE: | Lord Chester tente de violer Lucie mais la femme chez qui elle loge vient au secours. |
COTEXTE ET CITATION: | Il était déterminé ou à se venger d'elle, ou à la décider par des caresses qui ne pouvaient être en cette occasion que les plus cruelles insultes; mais la vigoureuse résistance de Lucie, et les cris perçants qu'elle poussa, ne lui laissèrent pas longtemps l'espérance de la vaincre. D'ailleurs la Yielding [...] courut au secours de cette infortunée, et le força d'abandonner son infâme projet. |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 83. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200076 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui Galeron, se croyant indigne d'elle parce qu'il a perdu un oeil, est si désespéré de l'avoir perdue qu'il cherche la mort au combat. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, laissiés le dementer. Ce fait maufés por vos tenter, qui a maint home muet contraire quant il le veut a doel atraire. Mout se paine d'ome torbler et de son doel adés doubler. Quant il el grignor doel l'a mis, savés que fait li anemis ? Tant fait que cil s'ocist et pent u noie ou art. -- Or m'en repent, et si kerrai vostre casti. Bien croi que maufés m'a basti et mon damage et mon grant doel, k'ocist fuisse pieça mon voel : en maint liu me sui mis sovent, et si le fis par tel covent que je perdisse illoec la vie. Mon ami, cessez de vous désoler. C'est le diable qui vous y engage, pour vous tenter. Il sème le malheur dans la vie de bien des hommes, quand il veut les conduire au désespoir. Il déploie alors tous ses efforts pour les priver de leur sérénité, pour redoubler sans cesse leurs tourments ! Et quand il les a menés au faîte de la douleur, savez-vous ce que fait l'Ennemi ? Il les pousse à se tuer, à se pendre, à se noyer, à se brûler. -- Le repentir me gagne, votre leçon me convainc. C'est le diable, je n'en doute pas, qui s'est employé à me nuire, à me désespérér ; s'il ne tenait qu'à moi, je serais mort depuis longtemps : je me suis exposé à bien des périls dans le seul espoir de perdre la vie. (70-71) |
NOTES: | P. 139-40, v. 3720-3736 ; trad. p. 71. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100940 accreditee |
CONTEXTE: | Le jour de sa prise d'habit, l'héroïne déclare qu'elle entre en religion contre son gré. On interrompt son discours et on l'enferme dans sa cellule. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et me tournant ensuite vers les assistants, entre lesquels il s'était levé un assez grand murmure, je fis signe que je voulais parler; le murmure cessa et je dis : 'Messieurs, et vous surtout mon père et ma mère, je vous prends tous à témoin...' "A ces mots une des soeurs laissa tomber le voile de la grille, et je vis qu'il était inutile de continuer. Les religieuses m'entourèrent, m'accablèrent de reproches; je les écoutai sans mot dire. On me conduisit dans ma cellule, où l'on m'enferma sous la clef. Là, seule, livrée à mes réflexions, je commençai à rassurer mon âme ; je revins sur ma démarche, et je ne m'en repentis point. Je vis qu'après l'éclat que j'avais fait, il était impossible que je restasse ici longtemps..." |
NOTES: | CG/H.Bénac, 1959, pp. 246-7. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 305354 accreditee |
CONTEXTE: | Julie qui doit renoncer à St. Preux et qui se sent responsable à cause de sa passion pour lui, de la mort de sa mère avoue à son ami Claire avoir été tentée par la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est donc vrai, chère et cruelle amie, que tu me rappelles à la vie et à mes douleurs ? J’ai vu l’instant heureux où j’allais rejoindre la plus tendre des mères ; tes soins inhumains m’ont enchaînée pour la pleurer plus longtemps et quand le désir de la suivre m’arrache à la terre, le regret de te quitter m’y retient. |
NOTES: | T. I, p. 394 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305502 accreditee |
CONTEXTE: | Galeron vient de retrouver son mari Ille au moment où il va épouser Ganor, la fille de l’empereur. Galeron est prête à s’effacer et à entrer au couvent pour ne pas lui nuire. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, je voi benignement que je te tieng trop longement : espouser dois la fille au roi. Por Diu, soviegne vos de moi. Que l’apostoles tant me face, por Diu et por la soie grace, qu’il me mete en une abeïe. Seigneur, je vois bien que je te retiens trop longtemps : tu dois épouser la fille du roi. Au nom de Dieu, garde mon souvenir. Demande au pape d’avoir la bonté, au nom de Dieu et de sa Sainte Grâce de me placer en une abbaye. |
NOTES: | P. 151, v. 4145-4151 ; trad. p. 79. Il y a trois occurrences d’entrée au couvent dans ce roman, chacune dans un contexte différent (p. 72 et 185). |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305558 accreditee |
CONTEXTE: | Trompée par son père et le mariage de son amant, Blanche accepte d'épouser le connétable qu'elle n'aime pas. Elle cherche à l'éviter le soir de ses noces. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette question embarrassa Blanche qui feignit de se trouver mal. Son époux y fut d'abord trompé; mais il ne demeura pas longtemps dans son erreur. |
NOTES: | P. 708 |
SOURCE: | Le Sage (Alain René), Gil Blas de Santillane. Paris: La Pléiade, 1960.dans Romanciers du XVIIIe siècle, édition Etiemble. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305599 accreditee |
CONTEXTE: | Floripas, la fille de l’amirant, proclame son amour pour Gui de Bourgogne qu'elle estime pour sa grande valeur. |
COTEXTE ET CITATION: | «Signeur», dist Floripas,« or dirai mon pensé». «.I. chevalier de France ai lontans enamé” «Guis a nom de Borgoigne, moult i a bel armé; «Parens est Karlemaine et Rollant l’aduré. «Dès que je fui à Romme, m’a tout mon cuer emblé; «Quant l’amirans mes peres fist gaster la cité, «Lucafer de Baudas abati ens ou pré, «Et lui et le ceval, d’un fort espiel quarré. «Se cis n’est mes maris, je n’arai homme né; «Pour lui voel je croire ou roi de sainte maïsté». «Seigneurs», dit Floripas, «je vous dirai ce que je pense. J’aime depuis longtemps un chevalier de France. Il s’appelle Gui de Bourgogne et il porte bien ses armes. Il est parent de Charlemagne et du vaillant Roland. Dès mon séjour à Rome, il m’a dérobé mon coeur. Quand mon père l’amiral fit ravager la cité, Gui a abattu d’un gros épieu carré Lucifer de Baudas et son cheval. S’il ne devient mon mari, je n’en épouserai aucun autre. Pour lui, je veux croire au Dieu de sainte majesté». (ma traduction). |
NOTES: | P.68, vers 2236-2245. |
SOURCE: | Anonyme, Fierabras. Paris: F. Didot, 1879.Edition de Gaston Raynaud |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305651 chantier |
CONTEXTE: | Yder est déçu par l’attitude du roi Arthur qui ne respecte pas sa parole quand il a promis d’aider ses vassaux et oublie les services rendus (Yder a tué deux assaillants sauvant le roi de la mort). Il quitte la cour pour aller chercher d’autres aventures. |
COTEXTE ET CITATION: | «Ja Deus» dist il, «moi n’en ait, «Si jo por estre sanz seingnor «Od icesti plus ne demor. «En poi de tens l’ai bel servi, «Si m’at si tost mis en obli, «Ne il de moi ne li sovient «Ne il nul covenant ne tient.» «Que Dieu jamais ne m’assiste, dit-il, si je reste plus longtemps avec ce roi, même si cela veut dire que je reste sans seigneur. Je l’ai bien servi en peu de temps et il m’a si vite oublié qu’il ne se souvient pas de moi et ne tient aucune promesse.»(ma trad.). |
SOURCE: | ANONYME, Roman d" Yder. Cambridge: D.S. Brewer, 1983.Ed. et trad. Alison Adams |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |