OCCURRENCE: | 101218 accreditee |
CONTEXTE: | Le chef des eunuques noirs raconte à Usbek ce que lui a dit le premier eunuque lorsqu'il est venu au sérail d'un autre maître. |
COTEXTE ET CITATION: | J'use du pouvoir qu'il [notre maître] m'a donné sur vous: c'est lui qui vous châtie, et non pas moi, qui ne fais que prêter ma main. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 133, 64] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | TT102254 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Pour m'épargner mon Epoux me tourmente Dit-elle et je vois bien qu'il me fait souffrir Qu'afin de réveiller ma vertue languissante Qu'un doux et long repos pourrait faire peur". |
NOTES: | Vérifier citation. La femme marié qui subit une épreuve pour prouver sa fidélité a déjà été démontré avec l'exemple de Penelope, femme d'Ulysse, le héros grec de l'Odysée. Son mari absent pour un long moment, Penelope repousse les prétendents, qui s'empressaient autour d'elle, en leur promettant d'épouser l'un d'entre eux, lorsqu'elle achevera sa tapisserie. Le travail qu'elle avait fait le jour, elle le défaisait la nuit. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Griseldis. France, 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101288 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | lorsqu`il fut proche d`elle (...) il ne put s`empêcher de donner des marques de son admiration. Quand il commencèrent à danser, il s`éleva dans la salle un murmure de louanges. |
NOTES: | [(Vol/Tome & Page) édition?, 39] |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Bordas, 1990.dans Roman et Nouvelles, édition Alain Niderst |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104118 accreditee |
CONTEXTE: | Herennius et Agarithe sont fiancés ; Agarithe va à la rencontre d'Herrenius. |
COTEXTE ET CITATION: | Sa petite navigation fut heureuse, j'étois avancé à sa rencontre, et j'esperois la joindre dans peu de jours, lorsqu'elle fut rencontrée d'un parti de l'Armée Romaine qui l'enleva, et la mit au nombre de plusieurs prionniers de guerre qu'on deshonoroit du titre d'Esclaves. |
NOTES: | [(Page & Tome) 440-1, 2] Cie des Libraires p. 149-50 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105114 accreditee |
CONTEXTE: | Un comédien vaniteux et méchant est montré sous un jour ridicule. |
COTEXTE ET CITATION: | Je cessai donc de regarder les comédiens comme d'excellents juges, et je devins un juste appréciateur de leur mérite. Ils justifiaient parfaitement tous les ridicules qu'on leur donnait dans le monde. Je voyais des actrices et des acteurs que les applaudissements avaient gâtés, et qui, se considérant comme des objets d'admiration, s'imaginaient faire grâce au public lorsqu'ils jouaient. |
NOTES: | [(Partie & Page) chap. XII t. I, 189] Ce topos se retrouve dans tous les chapitres sur les comédiennes |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103866 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin et Nicolette séjournent heureux au pays de Torelore lorsqu'ils subissent l'attaque de Sarrasins venant de la mer. Ils s'emparent d'eux et les capturent, les emportant chacun sur une nef différente. |
COTEXTE ET CITATION: | " En ço qu'il estoit en tel aise et en tel deduit, et uns estores de Sarrasins vinrent par mer, s'asalirent au castel, si le prissent par force ; ils prissent l'avoir, s'en menerent caitis et kaitives ; <CITATION> ils prissent Nicolete et Aucassin, et si loierent Aucassin les mains et les piés, et si le jeterent en une nef et Aucassin en une autre CITATION>; si leva une tourmente par mer que les espartist. |
NOTES: | [(Page) P. 142. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105032 accreditee |
CONTEXTE: | Artémis est en proie à une jalousie violente; Simas raconte. |
COTEXTE ET CITATION: | [Artémis] retourna chez lui tout furieux, et il dit tant de choses cruelles et offensantes à la pauvre Iphise lorsqu'il a revit, qu'il pensa la desesperer. Plus elle faisoit d'efforts pour remettre la raison dans sa tête, et moins elle y reüssissoit : et comme la reconnoissance lui dictoit mille choses en ma défense, qu'elle ne pouvoit s'empêcher de dire ; Artemis devint enfin si forcené qu'Iphise apprenhenda qu'il ne se portât à quelque resolution violente contre ma vie. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326, I] Cie des Libraires p. 250 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102592 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante se dirige vers Londres pour venger son père lorsqu'il est attaqué en traversant un bois. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il était en chemin depuis deux jours, quand, traversant un bois, il se vit tout d'un coup attaqué par trois hommes." [Clorante] |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [s'il s'agit de Clorante, voir aussi : RECEVOIR_BLESSURE_AU_COMBAT] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105250 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Lisandre étoit donc auprés du char de Lisidore, et il lui sembloit qu'elle l'écoutoit avec plus de tendresse qu'à son ordinaire ; lorsqu'en traversant un petit bois qui étoit sur leur passage, ils trouverent deux Cavaliers qui se battoient avec une fureur inconcevable, tout le monde courut à eux pour les separer ; mais à peine Lisidore eût-elle tourné les yeux sur l'un de ces inconnus, qu'elle se jetta brusquement de son char en bas, et courant elle-même vers l'endroit de leur combat, elle lui cria de s'arrêter ; il demeura comme immobile à cette voix, et aïant tourné sa tête du costé qu'il l'avoit entendu, il descendit brusquement de cheval, et il vint se jetter aux pieds de Lisidore. |
NOTES: | [(Page & Tome) 120, 2] Cie des Libraires p.455-56 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Lisandre, nouvelle. Slatkine Reprints: Genève, .Vol. 2 |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT104108 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | "il regardoit son prochain bonheur, comme une chose infaillible, lorsqu'il se senti envelopper par une espece de filet qui, non seulement, l'arrêta au milieu de sa course; mais qui le mit même dans le danger de se noïer. Il se débâtit avec violence; et comme il étoit vigoureux, il auroit sans doute rompu le filet, si l'on lui en avoit donné le temps; mais le bruit qu'il faisoit en se débattant aïant attiré des sentinelles au bord de la riviere, on le pêcha le plûtôt et le plus adroitement qu'on pût, et on le mena au Corps de-garde". |
COTEXTE ET CITATION: | Chaque soir le duc de Parme rejoint Diane en traversant une petite rivière à la nage pour arriver au pavillon où elle se trouve. Le comte Stuart découvre ces rendez-vous et réussit à prendre la place du duc. Mais le roi avait aussi été averti des bruits qui se faisaient tous les soirs dans l'eau. |
NOTES: | [(Page & Tome) 171, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102744 chantier |
CONTEXTE: | Josebeth se désespère lorsqu'elle compare sa vie monotone à celle des héros de ses lectures romanesques. |
NOTES: | [(Page) 151-2] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103160 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende se trouve dans une crise de pleurs après avoir appris la mort du prince de Navarre, son amant et père de l'enfant qu'elle porte. |
COTEXTE ET CITATION: | Un reste de honte l'obligea à dire qu'elle sentait des douleurs excessives, <CITATION>pour donner prétexte à ses cris et à ses larmes.CITATION>" Celle [l'affliction] de <CITATION>Mme de Tende ne put résister à ce discours; ses larmes redoublèrent d'une telle sorte que le comte de Tende en fut surpris et presque éclairéCITATION>; il sortit de la chambre plein de trouble et d'agitation; il lui sembla que sa femme n'était pas dans l'état que causent les douleurs du corps; ce redoublement de larmes, lorsqu'il lui avait parlé de la mort du prince de Navarre, l'avait frappé et, d'un coup, l'aventure de l'avoir trouvé à genoux devant son lit se présenta à son esprit. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428-429 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 100302 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur est aux Tuileries et surprend une conversation entre deux femmes. L'une d'elle est l'inconnue dont il est amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quelque cruelle que fût ma mélancolie, elle m'était chère, et je craignais tout ce qui pouvait y faire diversion. Je descendais pour aller l'entretenir ailleurs, lorsqu'une exclamation, que fit une de ces deux femmes m'obligea de me retourner. La palissade, qui était entre nous, me dérobait leur vue, et cet obstacle me détermina à voir qui ce pouvait être. J'écartai la charmille le plus doucement que je pus et ma surprise et ma joie furent sans égales, en reconnaissant mon inconnue. |
NOTES: | [(Page) 1,96 Folio ; p.104-106 GF 1971 |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102736 accreditee |
CONTEXTE: | Josebeth reçoit Villeneuve chaussée de brodequins à la romaine, pour ressembler à ses héroïnes préférées: Eudoxe et Cléopatre. Le texte rapporte que l'amant (en puissance) sourit lorsqu'il voit cet accoutrement , ce qui offense la belle Juive, car elle prend ce sourire pour un indice qu'il croit être sur le point d'arriver à ses fins. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils étaient de peau d'Espagne couleur de musc, piqués d'or et lacés depuis le bout du pied d'un double ruban incarnat, qui faisait plusieurs boucles vers le milieu de la jambe, où commençait à paraître un bas de soie de même couleur. |
NOTES: | [(Page) 154-5] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305423 accreditee |
CONTEXTE: | Une servante est en train de tamiser de la farine et son patron essaie de la violer. Elle trouve un subterfuge pour déjouer cette tentative; elle lui demande de prendre le tamis et de tamiser pour lui pour que le silence n'éveille pas les soupons de sa femme. La servante va alors chercher sa patronne pour lui montrer le spectacle de son mari. |
COTEXTE ET CITATION: | La servante a demandé au maître de retirer ses housseaux (bottes) Et lorsqu'il les a à mi-jambes, elle s'enfuit jusqu'à chez elle. |
NOTES: | P. 117-118. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 102140 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Timoléon: "nous touchions presque à nôtre proie, lorsqu'il survint une tempête, qui non seulement nous fit perdre la route de nos ravisseurs, mais qui aprés nous avoir battus deux jours entiers avec une violence épouvantable, jetta le vaisseau dans lequel nous étions, en I'Isle de Crete, si brisé de la mer, qu'il falut nous arrêter au premier Port pour le faire radouber. |
NOTES: | [(Page & Tome) 356, 1] Cie des Libraires p. 372-3 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100238 accreditee |
CONTEXTE: | M. de G...M... s'est aperçu qu'il a été dupé par Manon et des Grieux. Il se venge en les faisant enlever de force. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous étions encore au lit, lorsqu'un exempt de police entra dans notre chambre avec une demi-douzaine de gardes [..] Il nous conduisirent à la porte, où nous trouvâmes deux carosses, dans l'un desquels la pauvre Manon fut enlevée sans explication, et moi traîné dans l'autre à Saint-Lazarre [...] Ma malheureuse maîtresse fut donc enlevée à mes yeux." |
NOTES: | Dans les Classiques Garnier 78-79 [1965] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103590 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Je suis plus malade que jamais quoique je n'aie point habité depuis ce temps avec mon mari [...] Qu'il est cruel lorsqu'on est honnête de porter sur soi la punition du vice ." |
COTEXTE ET CITATION: | L'épouse trahit dénonce cette double injustice. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 440, XVI] |
SOURCE: | Epinay (Louise d, Histoire de Madame de Montbrillant. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 101926 accreditee |
CONTEXTE: | Meilcour identifie le marquis de Germeuil comme son rival pour l'amour d'Hortense de Théville lorsqu'il voit Germeuil dans la loge d'Hortense à l'Opéra. |
COTEXTE ET CITATION: | Le marquis de Giverneuil [...] vint dans la loge de mon inconnue. Nous étions amis, mais je ne sais quel mouvement à sa vue s'éleva dans mon âme. |
NOTES: | [(Partie & Page) P. 91 ; p. 77, éd. Folio. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104700 chantier |
CONTEXTE: | Lerme se passe l'épée à travers le corps lorsqu'il apprend le mariage de sa bien-aimée mais il n'en mourra pas.Il mourra de chagrin. |
NOTES: | [(Page) 389] |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. Chez Martin & Georges Jouvenal: Paris, 1696. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102746 accreditee |
CONTEXTE: | Cendrillon oublie les avertissements et recommandations de sa Marraine. Elle se trouve toujours au bal lorsque sonne le premier coup de minuit. |
COTEXTE ET CITATION: | [...Cendrillon,] la jeune Demoiselle ne s'ennuyait point, et oublia ce que sa Marraine lui avait recommandé; de sorte qu'elle entendit sonner le premier coup de minuit, lorsqu'elle ne croyait pas qu'il fût encore onze heures. |
NOTES: | [(Page) 162] |
SOURCE: | Perrault (Charles), Cendrillon. Histoires ou Contes du Temps passé: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100366 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur, le fils du comte de Comminge, qui avait dit aux femmes plus qu'il ne pensait, reste muet lorsqu'il éprouve un vrai coup de foudre (pour Adélaïde). |
COTEXTE ET CITATION: | Le fils du comte de Comminge: "j'avois dit jusque-là à toutes les femmes même plus que je ne sentois, <CITATION>je ne sus plus que me taire aussitôt que je fus véritablement touchéCITATION>" (134 Garnier Frères, 1864). |
NOTES: | [(Page) 25] Garnier Frères, Paris, 1864. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103506 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux rend visite à Manon à la Salpetrière. M. de T... fils qui a introduit des Grieux dans la prison est témoin de la scène de rencontre des amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | J'entrai, lorsqu'elle y accourait avec précipitation. Nous nous embrassâmes avec cette effusion de tendresse qu'une absence de trois mois fait trouver si charmante à de parfaits amants. Nos soupirs, nos exclamations interrompues, mille noms d'amour répétés languissamment de part et d'autre, formèrent, pendant un quart d'heure, une scène qui attendrissait M. de T... . |
NOTES: | [( Page & Partie) 106 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101806 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | J'ordonnai qu'on en prît soin, et je remis à le voir lorsqu'il commencerait à se retablir. |
NOTES: | [( Page & Partie) 182 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100164 accreditee |
CONTEXTE: | Des amants (Manon et Des Grieux) sont surpris prêts à se mettre au lit. Cependant, ce n'est pas le hasard qui a fait venir le vieux G...M... : il veut savoir ce qu'est devenu son fils. |
COTEXTE ET CITATION: | J'allais me mettre au lit, lorsqu'il arriva. La porte de la chambre étant ferméee, je n'entendis point frapper à celle de la rue; mais il entra suivi de deux archers, et s'étant informé de ce qu'était devenu son fils, il lui prit envie de voir sa maîtresse, pour tirer d'elle quelque lumière. Il monte à l'appartement, toujours accompagné de ses archers. Nous étions prêts à nous mettre au lit. Il ouvre la porte et il nous glace le sang par sa vue. " Oh! Dieu c'est le vieux G...M..., dis-je à Manon." |
NOTES: | [( Page & Partie) II, 152] Cette arrestation a été précédée d'une autre, dans la première partie (p. 78). G...M... avait alors pris la résolution de faire arrêter Manon et Des Grieux et de les traiter "moins comme des criminels que comme des fieffés libertins." (p. 78 GF) |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104836 accreditee |
CONTEXTE: | Monsieur Keil, dont mademioselle *** avait jusqu'à ce jour refusé les empressements, se substitue à son amant, le chevalier de ***, à la faveur d'un "heureux stratagème". |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'assoupis un peu, mais les idées délicieuses dont j'étois remplie ne me permettoient pas un long sommeil. L'amour qui ne m'avoit pas quitté dans le sein même du repos, me réveilla, que le jour commençoit à peine à paroître. Mon amant dormoit encore ; j'écartai un des rideaux pour le contempler ; mais quel prodige! Je reculai d'effroi, en reconnoissant Keil, c'étoit lui qui m'avoit écrit sous le nom du Chevalier; c'étoit lui qui venoit de passer la nuit avec moi, & à qui j'avois prodigué les plus tendres caresses, en croyant ne le faire que pour un amant favorisé. Mon premier mouvement fut la colère & le dêpi d'avoir été trompée. J'allois éclater, lorsqu'une réflexion m'arrêta. J'étois outrée du tour qu'il m'avoit joué ; mais le dirais-je ? Le ressouvenir de la nuit me demandoit grâce pour lui. |
NOTES: | p 98-99 dans édition de 1792 |
SOURCE: | Villaret (Claude), Antipamela, ou mémoires de M. D***.. [édition inconnu].. |
OCCURRENCE: | 105060 accreditee |
CONTEXTE: | Théocrite va au secours d'Evandre. |
COTEXTE ET CITATION: | lorsqu'en passant auprés d'un écueil fameux que les Mariniers appellent l'écueil Stivale, il entendit des cris et des gemissemens, qui sortant de cette roche fatale, faisoient retentir l'air de plaintes confuses, et de sons pitoïables. Ces voix plaintives faisant juger au sçavant Siracusain qu'il se passoit quelque chose d'extraordinaire dans cet endroit, il fit mettre des gens dans sa chaloupe pour lui apporter des nouvelles plus certaines de ce qu'il entendoit ; et ces gens lui aïant confirmé qu'on entendoit un bruit d'armes et de voix, comme s'il se fût fait quelque grand combat sur cette roche ; son ame tendre et genereuse ne pût resister au desir de secourir ceux qui pourroient avoir besoin de son secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 358, I] Cie des Libraires p. 380-1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101894 chantier |
CONTEXTE: | Philippe II, qui commence à être jaloux (à tort) de sa femme et du marquis de Posa, favori de son fils don Carlos, se confirme dans son sentiment lorsqu'il voit ce dernier participer à un tournoi sous les couleurs de la reine. |
NOTES: | [(Page) 331] Ce texte, présenté comme anonyme dans HTG, est en fait le Dom Carlos de Saint-Réal. |
SOURCE: | Anonyme, Dom Carlos, nouvelle historique. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104198 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Bourges fait des cadeaux à la mairesse d'Étampes et à la maîtresse de l'Hôtel-Dieu pour les remercier de l'avoir secourue lorsqu'elle errait avec son enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | Ses coffres fet tantost venir, Quer pas ne vouloit retenir Lez bien fes et les courtoisiez Que li orent fez sez amiez, Ainz leur voudra largement rendre, Se de ses jouaus veulent prendre. Assez leur a fet de biaus offres De jouaus qui furent es cofres ... |
NOTES: | [(Page&vers) P. 204, vv. 6709-6758. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102358 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le Dit de la Pastoure, la Bergère, (la pastoure) raconte sa peur lorsqu'elle voit arriver à la lisière de la forêt où elle garde ses moutons, une troupe de chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | Vv 490-496 Mais moy qui fus seule en crainte Des chevaulx ouy la frainte Qui par le bois se hastoient Et ja pres de moy estoient, Tout neme veissent ilz mie. Adonc la char me fremie De paour, si me tins coye Et du tout mon chant acoye. Le passage suivant précise que les craintes de la bergère sont celles d'être violée (honnie). vv 835-37 Quand je les vi m'esbahy, car cuiday estre honnie Et de toute honneur bannie. |
NOTES: | [(Partie & Page) Pp. 239 et 249, vv 490-496. |
SOURCE: | Pizan (Christine de), Cité des Dames (La). Stock Moyen-Age: Paris, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT104838 CHANTIER |
CONTEXTE: | pp 98-99 "Je m'assoupis un peu, mais les idées délicieuses dont j'étois remplie ne me permettoient pas un long sommeil. L'amour qui ne m'avoit pas quitté dans le sein même du repos, me réveilla, que le jour commençoit à peine à paroître. Mon amant dormoit encore; j'écartai un des rideaux pour le contempler; mais quel prodige! Je reculai d'effroi, en reconnoissant Keil, c'étoit lui qui m'avoit écrit sous le nom du Chevalier; c'étoit lui qui [99] venoit de passer la nuit avec moi, & à qui j'avois prodigué les plus tendres caresses, en croyant ne le faire que pour un amant favorisé . Mon premier mouvement fut la colère & le dêpi d'avoir été trompée. J'allois éclater, lorsqu'une réflexion m'arrêta. J'étois outrée du tour qu'il m'avoit joué; mais le dirais-je? le ressouvenir de la nuit me demandoit grâce pour lui." |
COTEXTE ET CITATION: | Monsieur Kiel, dont Mademoiselle *** avoit jusqu'à ce jour refusé les empressements, se substitue à son amant, le chevalier de ***, à la faveur d'un "heureux stratagème". |
NOTES: | 98-99 |
SOURCE: | Villaret (Claude), Antipamela, ou mémoires de M. D***.. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 305965 accreditee |
CONTEXTE: | La reine reconnaîtra l’anneau qu’elle avait donné à Girart en gage d’amour et lorsqu’il le lui montrera lorsqu’elle se rendra à l’église pour la procession du Vendredi saint, elle comprendra qu’il s’agit de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Baille li ist anel qu’eu te dirai, Qu[e] ele vos donet de cor verai A tot sa druerie, veient Gervai El gonfanon de France e Bertelai. Tu lui montreras l’anneau que je vais te remettre : c’est celui qu’elle t’avait donné d’un cœur sincère, avec son amour, en présence de Gervais, le gonfalonier de France, et de Bertolais. |
NOTES: | Page 584-85, v. 7806-09. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101460 accreditee |
CONTEXTE: | Kaherdin, l'ami de Tristan, tue Cariado qui l'avait accusé de lâcheté. |
COTEXTE ET CITATION: | En grant aventure se mistrent. Deus baruns en la place occirent : L'un fud Karïado li beals, Kaherdin l'occist as cembeals pur tant que il dit qu'il s'en fui A l'altre feiz qu'il s'en parti. Ils avaient couru de gros risques en tuant sur place deux barons: l'un était le beau Cariado. Kaherdin le massacra lors des joutes parce que celui-ci avait déclaré que Kaherdin avait fui lorsqu'il était parti autrefois en exil. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 432-433, vv. 817-822. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103476 chantier |
CONTEXTE: | Silvie aime passionnément Des Frans, son époux secret. lorsqu'il se venge de son incompréhensible adultère et que Silvie (en fait innocente) enfermée dans son cachot comprend que Des Frans sait ce qui s'est passé, elle s'évanouit et reste prostrée "seize heures'. |
NOTES: | [(Page & Partie) H 6] manque le co-texte |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | SB200168 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>Le transport de Nogaret fut si grand, lorsqu'il se vit seul dans une Chambre avec moi, qu'il ne s'avisa pas d'abord de faire apporter la lumière proche de mon lit.citation> Il se mit à genoux, et prenant une de mes mains, il la baisait avec tant d'amour et tant de joie, que je craignis qu'il n'y succombât. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand Nogaret arrive pour son rendez-vous avec l'Inconnu du Jardin, il n'y a pas de lumière et d'abord il ne reconnaît donc pas sa femme. |
NOTES: | Vol. 3, p. 72. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.OEuvres complètes. 12 tomes. Paris: Compagnie des |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305498 accreditee |
CONTEXTE: | A la recherche d’Ille, Galeron est arrivée à Rome où elle loge chez un haut personnage et où il lui faut gagner sa vie. |
COTEXTE ET CITATION: | Bien se garist de sa costure ; et se riens nule li sofraint, li sire li peçoie et fraint de son bel pain qu’il li envoie. Elle vit convenablement de travaux de couture et, lorsqu’elle se trouve dans le besoin, le seigneur lui envoie un morceau de bon pain. |
NOTES: | P. 122, v.3140-3143 ; trad. p. 59. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200109 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan est à la poursuite d'un sanglier lorsqu'il reçoit la blessure qui s'ouvrira plus tard pendant une rencontre amoureuse avec Iseut. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jor devant, Tristran, el bois, En la janbe nafrez estoit D'un grant sengler, molt se doloit. |
NOTES: | Thomas, Tristan et Iseut. Les poèmes francais, éd. et trad. Philippe Walter, Paris, Le Livre de poche, 1989. Béroul, Tristan, vv. 716-178. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200066 accreditee |
CONTEXTE: | Amadas séjourne chez son hôte bourgeois pendant qu’Ydoine est en pélerinage, lorsqu’un messager arrive pour annoncer la tenue d’un tournois. |
COTEXTE ET CITATION: | Si tost com Amadas le voit, A son atour bien aperçoit Et as letres qu’il voit porter Qu’il est de court et a l’aler. [...] Li vallés fu preus et cortois : Bien voit que il n’est pas borjois, Ains set bien qu’il est chevaliers. Dès qu’Amadas l’a vu, il s’est tout de suite rendu compte à sa tenue et aux messages qu’il lui voit porter qu’il appartient à une cour et qu’il est en mission. [...] Le jeune homme était noble et courtois ; il voit bien qu’Amadas n’est pas un bourgeois et comprend fort bien qu’il est chevalier. |
NOTES: | P. 166, vv. 4059-4073 |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305566 accreditee |
CONTEXTE: | La jeune dame, future mère du narrateur, fuit les attentions de son vieil amant pour être avec le futur père du narrateur. |
COTEXTE ET CITATION: | lorsqu'ils furent à quatre ou cinq cents pas de la maison de plaisance de mon pere, devant laquelle il fallait passer, il prit tout-à-coup à la jeune Dame une colique de commande si violente, qu'elle pria le vieillard d'ordonner qu'on fit halte là, s'il ne vouloit la voir mourir. |
NOTES: | P. 19. Voir aussi p. 21. ...Comme elle achevoit ces paroles, la prétendue malade, que les deux valets apportoient, arriva. |
SOURCE: | Le Sage (Alain-René), Histoire de Guzman d Alfarache. Maestricht: J.E. Dufour et Ph. Roux, 1787. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305901 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieil Aemilian, pris d’une jalousie incontrôlable à l’égard de la jeune femme qu’il vient d’épouser, la tue car il redoute qu’elle n’épouse Pollio, qu’elle a fréquenté avant son mariage et qu’elle aime, lorsqu’il sera mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Une nuict donc, après avoir caressé la femme, & estre tombé en de grandes defaillances par son intemperance, changeant tout à coup son amour en fureur, il tire un poignard qu’il avoit caché pour ce tragique effect, & sans aucun discours le plonge dans le beau sein de Caralippe tant de fois qu’il en tire l’ame. |
NOTES: | Page 422. L'infidélité est redoutée par le vieux mari jaloux. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |