OCCURRENCE: | 100688 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On était à l'entrée de l'hiver, et nous nous promenions un jour, ma mère et moi, le long d'une forêt avec ces deux messieurs; je m'étais un peu écartée, je ne sais pour quelle bagatelle à laquelle je m'amusais dans cette compagne, quand un loup furieux, sorti de la forêt, vint à moi en me poursuivant. Jugez de ma frayeur; je me sauvai vers ma compagnie en jetant de hauts cris. Ma mère, épouvantée, voulut se sauver aussi, et tomba de précipitation; le bourgeois s'enfuit, quoiqu'il eût une épée à son côté. Le gentilhomme seul, tirant la sienne, resta, accourut à moi, fit face au loup et l'attaqua dans le moment qu'il allait se jeter sur moi et me dévorer. Il le tua, non sans courir risque de la vie, car il fut blessé en plusieurs endroits, et même renversé par le loup, avec qui il se roula longtemps sur la terre sans quitter son épée, dont enfin il acheva ce furieux animal. |
NOTES: | [(Page) 214] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104004 chantier |
CONTEXTE: | Gaultier "compositeur distingué qui dirigeait un opéra nomade" est pris pour un loup-garou Il est alors battu par des paysans. |
NOTES: | [(Page) 127] Dans Dassoucy, Aventures burlesques, Paris Adolphe Delahaye, 1858, p. 127. |
SOURCE: | Dassoucy, Aventures burlesques. Delahays: Paris, 1858.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 101252 accreditee |
CONTEXTE: | Pour satisfaire sa jeune femme qui veut absolument manger d'un cerf qu'il lui a montré, Mélion lui revèle le secret qui le transforme en loup (se mettre tout nu, toucher sa tête de la pierre blanche de son anneau). Après transformation, il est capable de tuer le cerf, mais sa femme l'abandonne et s'en va avec son écuyer. |
COTEXTE ET CITATION: | De la blance me toucerés e sor mon chief le meterés, qant jo serai despoilliés nus, leus devenrai, grans e corsus Por vostre amor le cerf prendrai e del lart vos aporterai. |
NOTES: | [(Page&Vers) P. 302, vv. 161-166. Vous me toucherez de la pierre blanche, en la mettant sur ma tête, lorsque je serai dévêtu et nu, et je deviendrai un loup grand et robuste! Pour l'amour de vous, je prendrai le cerf et vous apporterai de la viande (Traduction: Danielle Régnier-Bolher: Le Coeur mangé. Récits érotiques et courtois des 12e et 13e siècles. Paris: Stock/Moyen Age, 1994, p. 138-9). |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Mélion (Le). O'Hara Tobin /Droz: Genève, 1976. |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 102476 accreditee |
CONTEXTE: | Le loup contrefait sa voix en frappant à la porte pour pouvoir entrer et manger la grand-mère. Il s'habille ensuite en grand-mère pour manger le Petit Chaperon Rouge. |
COTEXTE ET CITATION: | Toc, toc. 'Qui est là?---C'est votre fille le petit chaperon rouge (dit le loup en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie.' [...] Le loup tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien; car il y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé. |
NOTES: | p.113 J.P. Collinet Folio, Gallimard, 1981 p.196-7 Livre de Poche, 1990. Vérifier l'édition. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Henry A., Souche V. |
OCCURRENCE: | 100542 chantier |
CONTEXTE: | Secourue par le jeune et beau chasseur, la cousine du jeune mari éprouve une forte émotion à la suite d'une attacque par un loup (que le chasseur tue) et est bientôt prise d'une fièvre. |
NOTES: | [(Page) 14] Voir aussi Les Illustres Françaises de Challe. Histoire 2 et 6. Weil M. - Rodriguez P. |
SOURCE: | Anonyme, Avantures du mont Griffon (Les), ou la baguette enchantée. Pierre Garnier: Troyes, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305874 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que l'oncle de Guillaume et les nourrices de l'enfant complotent pour le tuer, un loup-garou qui connaît leur intention, l'enlève pour lui sauver la vie. |
COTEXTE ET CITATION: | Saut uns grans leus, goule baee, Afendant vient comme tempeste ; Tuit se destornent pour la beste ; Devant ke roi demainement Son fil travers sa goule prent. Atant s’en va, mais la criee Fu après lui molt tost levee. |
NOTES: | Page 41, v. 86-92. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305532 accreditee |
CONTEXTE: | Le vacher qui a trouvé Guillaume abandonné dans la forêt par le loup-garou qui l'a enlevé pour lui sauver la vie, l'emmène chez lui. Sa femme et lui décident de l'élever. |
COTEXTE ET CITATION: | La preude femme et li preudom En sont molt lié, molt le conjoent, Molt forment le prisent et loent La biauté dont il avoit tant. N’orent onques eü enfant, Dient c’or en feront lor oir, S’avra lor terre et lor manoir. |
NOTES: | P. 45, v. 220-226. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305533 accreditee |
CONTEXTE: | Alphonse était le fils du roi d’Espagne et de sa première femme qui est morte. Son père se remaria avec la fille du roi du Portugal, une méchante sorcière. Elle eut un fils nommé Brandin avec le roi d’Espagne. Pour qu'il succède à son père, la marâtre passe un onguent sur le corps de son beau-fils et le transforme en loup-garou. |
COTEXTE ET CITATION: | Dun oingnement li oint le cors Qui tant estoit poissans et fors ; Tant par estoit de grant vertu, Si tost com l’enfes oins en fu, Son estre et sa samblance mue, Que leus devint et beste mue, Leus warox de maintenant. |
NOTES: | P. 47-48, v. 301-307.
Grâce à un anneau magique et à des formules, la reine Brande défait le sortilège et restitue son humanité à Alphonse (p. 269). |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305638 accreditee |
CONTEXTE: | Des marchands sauvent le premier jumeau du roi Guillaume de la gueule d'un loup. L'un d'entre eux l'adopte comme son fils. Ils passent près du bateau, où le roi avait déposé le second jumeau pendant qu'il allait rechercher le premier dans l'intention de partir avec eux. Les marchands s'emparent du deuxième enfant et, de nouveau, l'un d'eux décide de l'adopter. Ils s'en vont avec les deux enfants sans se rendre compte qu'ils n'ont pas été abandonnés. |
COTEXTE ET CITATION: | «-Seignor, et je an feré mon fil.» A tant li marcheans l'a pris. Au batel, ou li rois ot mis L'autre anfant, sont venu tout droit. Li prumiers, qui lou treuve et voit, A touz les autres quiert et prie Que nus n'i demant ja partie, Que mont buen gré leur an savra;[...] Tuit li dient:«Vostre soit dons [...]». Seigneurs, et j'en ferai mon fils». Alors, le marchand l'a pris. Ils sont allés tout droit au bateau où le roi avait mis l'autre enfant. Le premier qui le trouve et le voit demande à tous les autres et les prie qu'aucun ne le demande en partage. Il leur en sera reconnaissant [...]. Tous lui disent: «qu'il soit donc vôtre [..]» |
NOTES: | P. 81, vers 818-825; 829. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |