OCCURRENCE: | 102330 accreditee |
CONTEXTE: | De la pièce du château où il est dissimulé, Yvain regarde les funérailles d'Esclados le Roux, le mari de Laudine dont il est en train de tomber amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Monseigneur Yvain est encore à la fenêtre d'où il la regarde ; Et plus il l'observe, plus il l'aime et plus elle lui plaît. |
NOTES: | Manuscrit B.N. 1433 . P. 163, vv. 1420-1423. Le voyeurisme d'Yvain est doublement souligné puisqu'Yvain est invisible grâce à l'anneau magique de Lunete. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103546 accreditee |
CONTEXTE: | Néadarné, sous l'effet d'une malédiction, est privée de la possibilité de s'unir sexuellement à son époux, en dépit de nombreux efforts. |
COTEXTE ET CITATION: | La porte des plaisirs est murée. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 178-181, 1] Cet épisode ressemble à celui vécu par le mari, Tanzaï (castration et implantation magique d'une écumoire au lieu de son pénis). |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 305484 accreditee |
CONTEXTE: | Guigemar a été transporté de façon magique dans un château isolé où un mari jaloux retient sa femme prisonnière. |
COTEXTE ET CITATION: | Li sires, ki la mainteneit, mult fu vielz huem e femme aveit, une dame de halt parage, franche, curteise, bele e sage. Gelus esteit a desmesure ; car ceo purporte la nature que tuit il vieil seient gelus ; ... Il ne la gardout mie a gas. En un vergier suz le donjun la out un clos tut envirun. ... Li sire out fait dedenz le mur, pur metre i sa femme a seür". |
NOTES: | P. 36, v. 209-260. |
SOURCE: | Marie de France, Guigemar. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Traduction par Laurence Harf-Lancner, Lettres gothiques, 1990 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102436 accreditee |
CONTEXTE: | La lance donnée par Urzande à Amadis est magique. |
COTEXTE ET CITATION: | La damoyselle qui vous donna la lance, me dit qu'elle la portoit au meilleur chevalier du monde. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 67, 6] La citation indique le caractère extraordinaire du héros et non pas de l'arme. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 305448 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier apparaît à Amadas écroulé de douleur au pied du tombeau d’Ydoine. Il lui révèle qu’il ne s’agit que d’une fausse mort induite par l’anneau magique qui a été mis à son doigt à la place de l’anneau donné par Amadas. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant m’en parti, si li sachai L’anel dou doi dont ains vous dis. Un autre anel faé li mis Ou petit doit qui d’or fin fu Et si par a si grant vertu Que nus hom ne le puet veoir ; Et si vous di encor pour voir, Qu’il a si grant vertu en soi Que ja nus ne l’avra ou doi Que il ne muire sans resort Maintenant d’une fainte mort, Mais de droite mort n’est ce mie. Lorsque je me séparai d’elle, je lui arrachai du doigt l’anneau dont je vous ai parlé tantôt. Et je lui passai au petit doigt un autre anneau magique en or pur qui est doué d’un pouvoir si extraordinaire que personne ne peut le voir ; et je peux encore vous dire qu’en vérité il a en lui une telle vertu que jamais personne ne l’aura à son doigt sans mourir irrémédiablement sur l’heure d’une fausse mort mais non d’une mort véritable. |
NOTES: | P. 237, v. 6404-6415 ; trad. p. 94. Voir page 241 et 96 où Amadas retire l’anneau enchanté du doigt d’Ydoine et la ramène à la vie. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305533 accreditee |
CONTEXTE: | Alphonse était le fils du roi d’Espagne et de sa première femme qui est morte. Son père se remaria avec la fille du roi du Portugal, une méchante sorcière. Elle eut un fils nommé Brandin avec le roi d’Espagne. Pour qu'il succède à son père, la marâtre passe un onguent sur le corps de son beau-fils et le transforme en loup-garou. |
COTEXTE ET CITATION: | Dun oingnement li oint le cors Qui tant estoit poissans et fors ; Tant par estoit de grant vertu, Si tost com l’enfes oins en fu, Son estre et sa samblance mue, Que leus devint et beste mue, Leus warox de maintenant. |
NOTES: | P. 47-48, v. 301-307.
Grâce à un anneau magique et à des formules, la reine Brande défait le sortilège et restitue son humanité à Alphonse (p. 269). |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305681 accreditee |
CONTEXTE: | Aceline, duchesse de Beauvais, est forcée au mariage avec Hugues, le traître qui lui fait croire qu'Orson, son mari, est mort alors qu'il l'a vendu à un roi sarrasin. Sa servante lui donne une herbe magique qui rend Hugues impuissant. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors dit la chanberiere : "Jai ne lou redotez ! Je vous donrai teil herbe, bien le puis afïer, Que j'achetai l'autrier d'un marcheant d'Escler ; Par art de nigromance la fis ci conjurer : Onquies Dex ne fit fame an cest sicle mortel, S'en avoit son mari touchié ne adesei, Que ja mais la poüst de son cors violer, Ne avec li gesir, ne a li converser. |
NOTES: | Page 86, v. 576-583. L'impuissance d'Hugues est un motif récurrent tout au long du texte et justifie la violence qu'il exerce contre Aceline qui lui résiste au risque de faire face à la mort. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305904 accreditee |
CONTEXTE: | Au château des Pucelles, Perceval est accueilli par la dame et les jeunes filles vêtues de blanc. La dame lui donne un onguent destiné à guérir ses éventuelles blessures. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais en tel liu est assenez
Que dusque a poi sera sanez, Car la dame ot un oignement Dont elle l'oint molt dolcement, Lués furent ses plaies garies : C'est l'onguement as trois Maries Qui porterent Nostre Seignor. |
NOTES: | Tome I, page 98, v. 3159-3165. On peut voir dans cette occurrence une variante christianisée de l'onguent magique de la fée. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |