OCCURRENCE: | 100112 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse se déguise en souillon pour échapper aux désirs incestueux de son père.. |
COTEXTE ET CITATION: | "Pour vous rendre méconnaissable, La dépouille de l'Ane est un masque admirable. Cachez-vous bien dans cette peau, On ne croira jamais, tant elle est effroyable, Qu'elle renferme rien de beau. (...) L'Infante cependant poursuivait son chemin, Le visage couvert d'une vilaine crasse; A tous Passants elle tendait la main, Et tâchait pour servir de trouver une place. Mais les moins délicats et les plus malheureux La voyant si maussade et si pleine d'ordure, Ne voulaient écouter ni retirer chez eux Une si sale créature." |
NOTES: | Le Livre de Poche, Librairie Générale Française, 1990, pp. 137 et 138 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Larroucau E., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 102552 accreditee |
CONTEXTE: | [Guirlane] est enlevée au bord du rivage anglais par les hommes de main d'un marchand Turc. |
COTEXTE ET CITATION: | Je résistai en criant mais ils méprisèrent des cris qui ne pouvaient être entendus de personne ; et ils me forcèrent de marcher jusqu'au rivage où je fus livrée entre les mains de leur maître qui était justement le Turc que j'ai épousé depuis. |
NOTES: | [(Page& Partie) 252, IV] Enlèvement par personne interposée (par le Turc) mais sans ses ordres. Elle épousera le Turc. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104106 accreditee |
CONTEXTE: | Perslide/Amélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Hermocrate et Antenor entroient dans ma chambre lorsque nous fîmes naufrage, et m'atteignant par mes habits comme je tombois dans la mer, ils me pousserent en nageant vers le rivage qui n'étoit pas fort éloigné de cet endroit. Il fut secondé en ce dessein par Antenor, qui me secourut avec un zele que je pouvais assez admirer, et le Ciel aïant permis que la courageuse Ariante se saisit d'un morceau de bois qui se trouva sous sa main, elle fut portée sur le sable aussi-bien que nous. |
NOTES: | [(Page & Tome) 370, 1] Cie des Libraires p. 428 Topos à diviser par la suite: Sauver de noyade |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104798 accreditee |
CONTEXTE: | Suite de la chasse au sanglier où d'Andelot vient au secours de Mme d'Aumale. |
COTEXTE ET CITATION: | Les hommes] entrerent dans l'enceinte et prirent des dards pour en tuer des Sangliers. Le cheval de d'Andelot ayant été blessé par un des plus grands, il descendit et l'attaqua. Le Duc d'Aumale craignant pour lui, quoi qu'il fût aimé de sa femme, et le Rival dangereux qui l'empêchoit d'être le maître du coeur de l'Admirale, s'approcha du Sanglier et lui lança son dard, dans le même moment que d'Andelot lui enfonça le sien dans l'épaule. Son coup fut malheureux, il perça la main de d'Andelot et l'attacha encore au flanc du Sanglier qui mourut aussi-tôt. |
NOTES: | [(Page) 217] Slatkine tome 2, p. 60. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103110 accreditee |
CONTEXTE: | Comme dans la première histoire du recueil (qui en compte trois) le duel représente ici la punition finale de la passion, et des actions qu'elle a inspirées --Ici pourtant le personnage puni n'est pas la femme (une courtisane), mais son amant passionné et naïf. |
COTEXTE ET CITATION: | Après plusieurs delais ils se rencontrent finalement hors la ville, où sans autre deffy, ils mettent la main à l'espée, et monstrent par leur coups le peu de bien qu'ils se veulent -- quelques estocades tirees, ils tomberent tous deux d'un coup entrefourré, qui ouvre le passage de la mort à leurs vies, et les renvoyé par devant Pluton, pour les accorder de leurs differents. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 144, III. |
SOURCE: | Du Pont (Jean-Baptiste), Enfer d'amour (L') ou par trois histoires est monstré .... Thibaut Ancelin: Lyon, 1603.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Poli S. |
OCCURRENCE: | 101218 accreditee |
CONTEXTE: | Le chef des eunuques noirs raconte à Usbek ce que lui a dit le premier eunuque lorsqu'il est venu au sérail d'un autre maître. |
COTEXTE ET CITATION: | J'use du pouvoir qu'il [notre maître] m'a donné sur vous: c'est lui qui vous châtie, et non pas moi, qui ne fais que prêter ma main. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 133, 64] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | 101742 chantier |
CONTEXTE: | Agnès, faussement accusée d'infidélité par son amant, se cache et fait savoir qu'elle est morte. On offre la main de sa soeur à l'amant, qui la refuse, donnant ainsi preuve de son amour. Agnès est disculpée et le mariage a lieu. |
NOTES: | p.442-457 Associé à la catégorie d'amour mis à l'épreuve. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). STFM: Paris, 1990-92.1. Texte de l'édition originale. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 101694 chantier |
CONTEXTE: | Ayant rendu de signalés services au roi (ex-duc de Calabre, successeur de Roger), Silvio lui déclare son amour pour sa fille, Diane (qui l'aime de retour). Le roi lui refuse sa main avec hauteur. Silvio est profondément humilié. |
NOTES: | [(Page) 3.243-5] |
SOURCE: | Anonyme, Prédiction accomplie (La), nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305967 accreditee |
CONTEXTE: | Ataïn, messager du roi auprès de Berthe, la comtesse de Roussillon, tente de la violer. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant la vit colchade el lit sovine, E fu en sa chemise doljat de line, - E a gente façon et color fine ; Et tan blanche la car cun flor d’espine,- Li gars poset se man sor sa poitrine, E vol baillar son cors e sa tetine E baisar en la boche, quant l’agratine : « Mar ou vos ou pensastes, gars de cuisine ! -Eu me gabave, donne qu’es pelegrine ; Aqui romeu de loin jaz sor l’eschine. » Ele apela Garsent e Aibeline : « Ostaz mei is gloton qui m’ataïne.» Et quand il la vit allongée dans le lit, vêtue de sa seule chemise de fine toile de lin, -avec son beau visage, son teint délicat, sa peau blanche comme fleur d’aubépine- il porta la main sur elle, tout prêt à lui caresser les seins, le corps, à embrasser sa bouche, mais elle se défendit à coups d’ongles. –À quoi pensez-vous, maudit rustre ! -C’était pour plaisanter, madame le pèlerine : le pèlerin lui aussi est couché, mais pas ici. - Garsent, Aibeline, débarrassez-moi de ce malotru ! » dit-elle avec colère. |
NOTES: | Page 706-07, v. 9617-28. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102450 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "L'infante cependant poursuivait son chemin, Le visage couvert d'une vilaine crasse; A tous passants elle tendait la main, Et tâchait pour servir de trouver une place." |
NOTES: | Garnier Flammarion, 1991 p.228 Livre de poche, 1990, p. 138 "servir" au sens d'entrer au service de quelqu'un comme domestique. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 305931 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Carlos, amoureux de Porcia, rencontre une dame invisible qui essaye de le séduire. Mais il ne veut pas rompre sa promesse de fidélité faite à Porcia. |
COTEXTE ET CITATION: | Enfin, plusieurs demoiselles richement paréees les étant venues recevoir, chacune un flambeau à la main, l'invisible ne le fut plus, et, ôtant son masque, fit voir à dom Carlos que la dame de la grille et la princesse Porcia n'étaient qu'une même personne. Je ne vous présenterai point l'agréable surprise de dom Carlos. |
NOTES: | Page 101. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B. |
OCCURRENCE: | 104234 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | J'aperçus, dans celui de Manon, une lettre cachetée qui était sur sa table. L'adresse était à moi et l'écriture de sa main. Je l'ouvris avec un frisson mortel." |
NOTES: | [( Page & Partie) 66-67, I] Livre de poche 1972 |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Planes S. |
OCCURRENCE: | 102496 accreditee |
CONTEXTE: | Le Prince de Léon sépare deux combattants. |
COTEXTE ET CITATION: | [Le Prince de Léon] "mit l'Epée à la main, et ne se trouvant pas en état de faire de cette rencontre, une occasion de Guerre, <CITATION>il se contenta de séparer les combatansCITATION>. Cela ne lui fut pas difficle, il y en avoit un qui ne combattoit que par complaisance pour la fureur de l'autre ; et legere, lui remplissoit les yeux de sang, et l'incommodoit beaucoup. |
NOTES: | [(Page& Tome) 546, 1] Cie des Libraires p. 554 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT101420 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | des bébés jumeaux "ayant eu part au butin que ses camarades firent en pillant la maison [...] entre plusieurs meubles qui lui échurent pour sa part, [...] dit qu'il lui était toujours demeuré un de ses cristaux qu'on donne aux enfants pour se jouer, quand les dents commencent à leur percer. [...] comme il y avait des armes gravées dessus, Mathilde les reconnut pour les siennes et Clémence (la nourrice) ajouta que ce cristal avait été destiné pour cet enfant qui leur avait été enlevé [...]" |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 228-9, "Mathilde"] Voir pp. 360-1 dans l'édition Société des textes français modernes. L'identité est encore confirmée par une marque a la main du frère jumeau, et le mariage qu'on voulait obliger Mathilde à faire ne peut avoir lieu avec un frère---elle est sauvée et peut épouser son amant. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 101302 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Ferval laisse voir ses charmes lors de la visite du narrateur chez elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Une de ses femmes, qui se présenta d'abord, me dit qu'elle allait avertir sa maîtresse; elle revint un moment après, et me fit entrer dans la chambre de cette dame. Je la trouvai qui lisait couchée sur un sopha, la tête appuyée sur une main, et dans un deshabillé très propre, mais assez négligemment arrangé. Figurez-vous une jupe qui n'est pas tout à fait rabattue jusqu'aux pieds et qui laisse voir un peu de la plus belle jambe du monde; [...] De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce. Je ne perdis rien de cette touchante posture. |
NOTES: | [(Page) 161, liv 4] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105342 accreditee |
CONTEXTE: | Deux amants de la marquise de Banneville se battent. On apprendra à la fin du récit que le marquis de Bercour est une femme travestie. La marquise de Banneville, pour sa part, est un homme travesti. |
COTEXTE ET CITATION: | Le comte D... [...] résolut de lui [au marquis de Bercour] faire un querelle et par là le déshonorer, le croyant trop beau et trop effeminé pour oser mesurer son épée contre la sienne ; il fut bien surpris quand, au premier mot qu'il lui dit à la porte des Tuileries, il vit le marquis l'épée à la main qui le poussait avec vigueur. Ils se battirent fort bien et furent séparés par leurs amis communs. Cette aventure fit plaisir à la petite marquise. Elle donnait un air de guerre à son amant, pour qui cependant elle crut devoir trembler. |
NOTES: | [(Page) Pp. 982-983. Voir aussi femme_travestir_sexe. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 104990 accreditee |
CONTEXTE: | Cléonice vient de donner sa foi à Célidor. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! ingrate, il ne la recevra jamais, s'écria le furieux Artambare, en se faisant voir et en se jettant dans le cabinet l'épée à la main. Je vais vous épargner cette injustice, et il mourra, le traître, avant que de m'arracher la foi de Cleonice. Artambare prononçoit ces parolles avec tant de vehemence, et la rage qui le transportoit les lui avoit fait dire si long-tems avant qu'il fût en état de les executer, qu'il n'avoit pas esté difficile à Celidor d'éviter l'effet de cette menace. Il s'estoit jetté à quartier, derriere un des pilliers de verdure qui formoient le cabinet, il se saisit de l'aviron d'une Gondole peinte et dorée qui voguoit sur le Canal, et dont l'Equipage étoit par hazard dans cet endroit, et ne voulant pas se mettre dans le danger de tuer le General du parti de Cleonice en tirant l'épée, il déchargea un si grand coup de cet aviron sur l'épée d'Artambare qu'il la brisa en mille pieces. |
NOTES: | [(Page & Tome) 137, 1] Cie des Libraires p.523-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104144 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de l'assassin engagé par Lindarache pour tuer Rustan. |
COTEXTE ET CITATION: | L'ennemi particulier de Rustan crut qu'il lui seroit facile de s'en défaire dans ce moment, sans qu'on pût discerner la main qui le frapperoit : il l'observa donc avec soin, et comme il tournoit la tête de son cheval, pour courir dans un endroit de la bataille où il croïoit sa presence necessaire ; il choisit le deffaut de ses armes, et lui enfonça son cimeterre jusqu'à la garde dans le corps. Rustan tomba de ce coup, et ceux qui le virent tomber le crurent mort. |
NOTES: | [(Page & Tome) 103] Slatkine p. 433, tome 1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104090 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Le duc de Guise à Sylvie] Je crois que c'est pour vous ramener à Bruxelles auprés de vôtre Mari [...] Il me donna la main jusqu'à cette Carosse, que je vis escorté de trente Cavaliers Flamands. |
NOTES: | [(Page) 113-4] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104632 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan dialogue avec l'image d'Yseut figurée dans la sène de séparation en train de lui donner son anneau. |
COTEXTE ET CITATION: | Quanqu'il pense a l'image dit ; Poi s'en dessevre un petit, Regarde en la main Ysodt, L'anel d'or doner li volt, Vait la chere e le senblant Qu'au departir fait son amant ; Menbre lui de la covenance Qu'il ot a la desevrance ; Hidonc plure e merci crie De ce que pensa folie, E siet bien que il est deceü De la fole irur que il a eü. Il dit tout ce qu'il pense à l'image puis s'en éloigne un peu. Il regarde la main d'Yseut qui veut lui donner un anneau d'or. Il voit l'expression de son visage au moment où son amant s'en va. Il se souvient du serment prononcé lors de cette séparation. Il pleure donc et lui demande pardon pour ses pensées ineptes. Il sait bien qu'il a été égaré par une colère qui l'a rendu fou. |
NOTES: | [(Page & Vers) 33-40] manuscrit de Turin |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100020 accreditee |
CONTEXTE: | Au souper qu'offre le vieux de G...M..., des Grieux se fait passer pour le jeune frère un peu niais de Manon. Scène de comédie assez trouble où l'on se moque du vieil amant et où on l'escroque. Jeu sur l'ambiguïté de "nos deux chairs se touchent de bien proche". |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut donc réglé que nous nous trouverions tous à souper avec M. de G... M..., et cela pour deux raisons : l'une , pour nous donner le plaisir d'une scène agréable en me faisant passer pour un écolier, frère de Manon ; l'autre, pour empêcher ce vieux libertin de s'émanciper trop avec ma maîtresse, par le droit qu'il croyait s'être acquis en payant si libéralement d'avance." (75-76) "Je lui trouve de l'air de Manon, reprit le vieillard en me haussant le menton avec la main. Je répondis d'un air niais : <CITATION>Monsieur, c'est que nos deux chairs se touchent de bien proche ; aussi, j'aime ma soeur Manon comme un autre moi-même.CITATION> [...] (77) |
NOTES: | [(Partie Page) 75-77] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103570 accreditee |
CONTEXTE: | Une dame envoie sa servante dans le lit de son mari pour jouir d'un moment d'intimité avec son ami, un chevalier de retour de guerre et venu en visite. Se retournant dans son sommeil, le mari tête le sein de la personne qui dort auprès de lui et se rend compte qu'il ne s'agit pas de sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Monseigneur, comme il avoit de coutume, une heure environ devant le jour, se réveilla, et vers sa chambrière se vira, cuidant estre sa femme, et <CITATION>au taster qu'il fist hurta sa main d'aventure à son tétin, qu'il sentit très dur et poignant ; et tantost cogneut que ce n'estoit point celuy de sa femme, car il n'estoit pas si bien troussé CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) p. 250. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102286 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je vous donne encore ma Baguette En la tenant en votre main, La cassette suivra votre même chemin... A peine mon bâton la terre aura touchée Qu'aussitôt à vos yeux elle viendra s'offrir. |
NOTES: | [(Page) 227] GF 1991 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104328 accreditee |
CONTEXTE: | En portant secours à sa fille, victime d'un enlèvement, Adislas, père de Parménie, se blesse mortellement. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>De pareils ordres ne seront exécutés qu'après ma mortCITATION>, s'écria mon père, transporté de colère. Après ces mots, il se jeta sur ces ravisseurs l'épée à la main." "Il mourut de sa blessure." (p.163) |
NOTES: | [(Page& Partie) 162, III] La blessure est un accident, les ravisseurs ayant essayé de minimiser le combat. [possible aussi sous AIDER EVITER ENLEVEMENT ?] Voir aussi: MOURIR EN AIDANT AUTRUI |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104986 accreditee |
CONTEXTE: | Lors d'un rendez-vous avec Zaïde, Gazul se voit attaqué par un jaloux, qui avait cru que le rendez-vous était avec sa maîtresse à lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Je commençois à peine de raconter à Zaïde, comme j'avois mieux aimé me priver de sa vûe, que de l'abandonner aux soupçons jaloux d'Alasire, quand je m'entendis appeler par mon nom, et inviter à mettre l'épée à la main. Je l'y mis avec une rage, que vôtre Majesté peut aisément se representer. Quelques Archers externes de la garde du Roy, qui logeoient en ce quartier, sortirent au bruit que nous faisions, et vinrent nous separer. Mais ce ne pût être si promptement, que nous ne fussions tous deux dangereusement blessez. |
NOTES: | [(Page& Tome) 541] Slatkine p. 1,542 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102664 accreditee |
CONTEXTE: | Lysandre, le mari, à Sylvie, l'épouse infidèle. |
COTEXTE ET CITATION: | [Lysandre] tenant de la main gauche le poison et de la main droite un poignard tout nu [...]: "Vous boirez tout présentement ce poison ou mourrez de ma main". |
NOTES: | [(Page & Histoire) 453, XXI] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 104658 accreditee |
CONTEXTE: | Alphonse trouve Dom Pèdre avec sa soeur. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [Alphonse] mit d'abord l'épée à la main, et me criant d'en faire autant : C'est aujourd'huy, ajoûta-t'il, que tu me feras raison des injures que tu fais à nôtre famille. Je ne voulois point tirer l'épée contre le frere d'Isabelle ; et dans la fureur où il étoit, ce respect m'eut peut-être été funeste, si la courageuse Isabelle se jettant à son frere, et la fille qui l'accompagnoit ayant suivi son exemple, ne l'eussent arrêté. Il me faisoit mille reproches à cette pauvre fille, et j'avois une peine extrême à les souffrir ; mais elle me faisoit signe de me retirer, et me le commanda enfin si absolument, que je fus contraint d'obéïr. |
NOTES: | [(Page & Tome) 260, 2] Cie des Libraires p. 528 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103868 accreditee |
CONTEXTE: | Nicolette qui est détenue dans une chambre sous la garde d'une vieille femme, profite du sommeil de cette dernière pour nouer ses draps et s'évader par la fenêtre. |
COTEXTE ET CITATION: | S'EVADER_DE_PRISON " Ele senti que li vielle dormoit qui aveuc li estoit : <CITATION> ele se leva, si vesti un bliaut de drap de soie que ele avoit molt bon, si prist dras de lit et touailles, si noua l'un a l'autre, si fist une corde si longue conme ele pot, si le noua au piler de le fenestre ; si s'avala contreval le gardin, et prist se vesture a l'une main devant et a l'autre deriere, si s'escorça por le rousee qu'ele vit grande sor l'erbe, si s'en ala aval le gardinCITATION>." |
NOTES: | [(Page) 78] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104056 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Andret est abattu au cours du tournoi préalable au serment judiciaire de Tristan. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Andrez vint Sor son destrier, ses armes tint ; Lance levee, l'escu pris, A Tristran saut en mié le vis. Nu connoisoit de nule rien, Et Tristran le connoissoit bien. Fiert l'en l'escu, en mié la voie L'abat et le braz li peçoie. Devant les piez a la roïne Cil jut sanz lever sus l'eschine. Andret arrive sur son destrier en tenant ses armes. La lance levée et l'écu en main, il assaille Tristan de face. Il ne le reconnaît pas, mais Tristan, lui, l'a dévisagé. Il le frappe sur l'écu et l'abat au milieu de la piste en lui brisant le bras. L'homme s'écroule aux pieds de la reine sans relever l'échine. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 206-207, vv. 4035-4044. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104430 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de l'assassin engagé par Lindarache pour tuer Rustan. |
COTEXTE ET CITATION: | L'ennemi particulier de Rustan crut qu'il lui seroit facile de s'en défaire dans ce moment, sans qu'on pût discerner la main qui le frapperoit : il l'observa donc avec soin, et comme il tournoit la tête de son cheval, pour courir dans un endroit de la bataille où il croïoit sa presence necessaire ; il choisit le deffaut de ses armes, et lui enfonça son cimeterre jusqu'à la garde dans le corps. Rustan tomba de ce coup, et ceux qui le virent tomber le crurent mort. |
NOTES: | [(Page & Tome) 433, 1] Cie des Libraires p. 103 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104988 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Givry et Bellegarde] : "Je vais vous en rafraîchir la memoire, interrompit Givri, en mettant l'épée à la main, et c'est pour avoit été trop bons amis que nous devons être ennemis irreconciliables. Alors les deux Rivaux oubliant les ordres de Roi, se lancerent l'un sur l'autre avec une fureur sans égale. |
NOTES: | [(Page & Tome) 57, 1] Cie des Libraires p.201 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT101422 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | La nourrice des jumeaux remarque "que cet amant (Montrose) avait une rose sur la main [...] le frère qui avait été enlevé à Mathilde incontinent après sa naissance avait précisément cette même marque". |
COTEXTE ET CITATION: | La nourrice des jumeaux remarque que Mathilde a la même marque que Montrose, son époux futur. |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 225-6, "Mathilde"] Voir les pages 359-360 dans l'édition STFM . L'identité est encore confirmée par un cristal de bébé montré par un des soldats qui avait aidé à enlever le bébé. Le mariage qu'on voulait obliger Mathilde à faire ne peut avoir lieu avec un frère. Elle est sauvée et peut épouser son amant. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 305729 accreditee |
CONTEXTE: | Flodoard se venge de la trahison de Cédrine qui a rompu leur engagement pour se fiancer à Artaban. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme Cédrine reconduisait Flodoard, il prend son temps à propos, et en un instant il lui passa un rasoir qu'il avait expressément dans la main tout au travers du visage, et met une barre rouge et sanglante au travers des lys qui le blanchissaient et qui furent soudain changés en roses vermeilles. |
NOTES: | Page 124. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102138 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. Elle étoit presque nue, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit negligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïot quelques fois, la moitié d'une gorge incomparable ; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en desordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû resister à sa langueur. |
NOTES: | [(Page & Tome) 233-322] Slatkine vol.1, p.321 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103066 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur décrit une journée de révolte civile. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>sanglante et pitoyable journé où les amis meurent de la main leurs amis et leurs proches parents de celle de leurs plus prochesCITATION>." "[...] <CITATION> ayant vu que le plupart de ces libellés ne tendent qu'à la sédition CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 392 et 482, XVIII] Le topos de la révolte politique est celle de Catilina. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 104968 accreditee |
CONTEXTE: | Marcel découvre une intrigue entre Julie et Tibère et est pris de jalousie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [Marcel] s'en plaignit à Tibere, qui receut son explication en homme flaté par les astres : Marcel transporté de colere et de jalousie, lui fit mettre l'épée à la main... et ne respecta pas même l'appartement de l'Imperatrice. |
NOTES: | [(Page & Tome) 527, 2] Cie des Libraires p. 496 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT104966 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'ils se dirent tant de paroles piquantes sur la différence de leurs qualitez, qu'enfin ils se quérellerent; ils sortirent par un dégré dérobé, et gagnant la forêt comme s'ils avoient voulu se promener, ils mirent l'épée à la main. Leur combat étoit commencé d'une force à devoir en faire craindre les suites» |
COTEXTE ET CITATION: | Il y a de la rivalité entre le comte Stuart et le duc de Parme; en apparence politique, mais en réalité amoureuse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 169, 3] Cie des Libraires p. 79 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101452 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ils mettaient l'épée à la main et se battaient. S'il arrivait que l'un des deux fût blessé, l'autre se précipitait sur son camarade, pleurait, se désespérait, l'accompagnait chez lui et s'établissait à côté de son lit jusqu'à ce qu'il fût guéri. |
NOTES: | [(Page) 82] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Ferrand N., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 103688 accreditee |
CONTEXTE: | Nephize, prince marocain, ambitieux et débauché, tente d'assassiner son père pour s'emparer d'une jeune fille, sa captive. |
COTEXTE ET CITATION: | Il "vint le cimeterre à la main, jusqu'au lit de ce déplorable Prince". |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) II, I, 163] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 104896 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Le Prince de Maroc] s'engagea si avant dans les détours de ces montagnes, dont les chemins lui étoient inconnus; qu'il fut tué d'un coup de flêche dans les reins; et ce qu'il y eut de deplorable, c'est qu'on n'a jamais pû sçavoir si cette mortelle flêche avoit été décrochée par quelques-uns des ennemis, qui se fût mis e embuscade dans le lieu où le Prince passa, ou si elle étoit partie de la main d'un des soldats qui l'eût lâchée par imprudence. |
NOTES: | [(Page) 50] Slatkine tome 1, p. 420 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104378 accreditee |
CONTEXTE: | En danger d'être enlevée, Parménide est secourue par un groupe de chevaliers dont l'un est son père depuis longtemps perdu. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma mère alors me prenant par la main m'approcha de l'individu que j'appellerai maintenant mon père et qui s'était levé avec un transport inexprimable. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, V] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE - commentaire] EG Vérifier et s'assurer que le père et la fille se sont reconnus en ce moment-là. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100584 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur, un de ses amis et un chien sauvent un homme d'un suicide par noyade. Ensuite, l'ami lui donne de l'argent pour payer ses dettes. Celles-ci l'avaient poussé à ce geste; il lui en promet même davantage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous apperçumes un homme, qui tenait un sac, d'une main, et de l'autre un chien an laisse. Il allait sur le bord de l'eau, qu'il sondait avec une canne. Enfin, il y descendit, et marcha en s'avançant.Quand nous lui vimes de l'eau jusqu'aux aisselles, nous ne doutames pas qu'il ne voulut périr, et nous courumes à lui....J'ai suffisament d'argent pour acheter des outils, avoir de l'ouvrage, et payer ce que je dois...Mais j'étais sans ressource...O mon père!... Je respecterai votre don, et ne dissiperai plus-!". |
NOTES: | [(Page & Nuit) p.292-293 (349e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104096 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit ;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | [(Page) 518-9] Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101066 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune marquis donne une promesse de mariage écrite à Lucrèce dans sa tentative de la séduire. Sa passion refroidie, il utilise un stratagème pour reprendre la promesse et manquer à sa foi donnée. |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut donc enfin contraint, vaincu de sa passion, de luy faire une promesse de l'épouser, signée de sa main, et écrite de son sang, pour la rendre authentique. |
NOTES: | [(Page) Pléiade 937] Commentaire : la jeune fille n'est pas satisfaite des promesses orales et pousse le jeune homme à se déclarer par écrit. |
SOURCE: | Furetière, Roman bourgeois (Le). Barbin Claude: Paris, 1666.1. GEGOU (F.), Antoine Furetière, abbé de Cholivoy ou la Chute d'un immortel, Paris, Nizet, 1962: bibliographie copieuse. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 100462 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune marquis donne une promesse de mariage écrite à Lucrèce dans sa tentative de la séduire. Sa passion refroidie, il utilise un stratagème pour reprendre la promesse et manquer à sa foi donnée. |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut donc enfin contraint, vaincu de sa passion, de luy faire une promesse de l'épouser, signée de sa main, et écrite de son sang, pour la rendre authentique. |
NOTES: | [(Page) 937] |
SOURCE: | Furetière, Roman bourgeois (Le). Barbin Claude: Paris, 1666.1. GEGOU (F.), Antoine Furetière, abbé de Cholivoy ou la Chute d'un immortel, Paris, Nizet, 1962: bibliographie copieuse. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 104384 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie, qui fuit Tormez, vient d'être trouvée par deux ouvriers. Tormez arrive : elle les implore de l'aider. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ils s'avancèrent, leur bêche à la main." |
NOTES: | [(Page& Partie) 179, III] Comme les paysans pour Dorine, les ouvriers portent secours de façon instinctive. Mais ce secours reste suffisant. [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] EG |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT101822 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | main sur épaule. Bras autour du corps. La jeune fille presse le bras de sa mère. Un étranger se montre ami dans l'épreuve. |
NOTES: | [(Page) lett.XVIII] Ces variantes peuvent constituer des topos distincts si elles se révèlent en nombre suffisant. Manquent la page, le co-texte. Le résumé est confus. |
SOURCE: | Charrière (Isabelle de), Caliste ou Lettres écrites de Lausanne. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Moser M., Verdier G., Boursier N. |
OCCURRENCE: | 100008 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. CITATION>Elle étoit presque nu, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit négligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïoit quelques-fois, la moitié d'une gorge incomparable; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en désordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû résister à sa langueur. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 102680 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de Quito, vaincu, tue sa femme préférée avant de se suicider. |
COTEXTE ET CITATION: | "de sa propre main" |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) I, II, 244] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 105222 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc d'Aumale blesse accidentellement l'homme dont sa femme est amoureuse. |
COTEXTE ET CITATION: | [Les hommes] entrèrent dans l'enceinte et prirent des dards pour en tuer des Sangliers. Le cheval d'Andelot ayant éte blessé par un des plus grands, il descendit et l'attaqua. Le Duc d'Aumale craignant pour lui, quoiqu'il fut aimé de sa femme, et le Rival dangereux qui l'empêchoit d'être le maître du coeur de l'Admirale, s'approcha du Sanglier et lui lanca le dard, dans le même moment que d'Andelot lui enfonca le sien dans l'épaule. <CITATION> Son coup fut malheureux, il perça la main d'Andelot et l'attacha contre le flanc du Sanglier qui mourut aussitôt CITATION>. |
NOTES: | [(Page&volume&chapitre) 2, 60/217] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT103394 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Ce même soir, on présente Narcisse aux orgies [...] on lui enfonce une aiguille brûlante dans le canal de l'urêtre[...] Pendant la nuit, le duc et Curval[...] descendent Augustine au caveau[...] On l'ouvrit, on lui brûla les entrailles dans le ventre même, et on passa une main armée d'un scalpel qui fut lui piquer le coeur en dedans, à différentes places. Ce fut là qu'elle rendit l'âme. Ainsi périt à quinze ans et huit mois une des plus célestes créatures qu'ait formée la nature, etc. Son éloge". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 289-91, 2, 4] Le 24 février. Permier assassinat détaillé des Cent vingt journées: il commence donc par une orgie où le premier sujet subit le travail de l'aiguille, et se termine avec une figure précédemment dérivée de la première (cf. passion 43, quatrième partie). Quatre victimes sont torturées avant le massacre d'Augustine, dont le catalogue des mutilations semble avoir remplacé la liste de ses qualités. Son éloge, quoiqu'annoncé, n'est pas fait. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 305808 accreditee |
CONTEXTE: | L'actrice Lavivia explique à son gendre, un Napolitain de bonne famile, comment elle a échangé sa fille contre celle du seigneur Dom Antonio Fiori. |
COTEXTE ET CITATION: | Il me vint lors une fantaisie bien estrange en la teste, m'en voyant l'occasion en main, qui fut, de mettre ma fille en la place de celle de ce Seigneur, qui dormoit dans un berceau, sa nourrisse estant empeschée à ces nopces, & de prendre la sienne, qui n'est autre que la Lisabetta que j'ay depuis eslevée comme ma fille, & qui est maintenant vostre femme. |
NOTES: | Page 142. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104620 accreditee |
CONTEXTE: | Branguain, la servante qui est vierge, se laisse convaincre de prendre la place d'Yseut pour la nuit de noces avec Marc. |
COTEXTE ET CITATION: | Yseut était une femme des plus [avisées ; à l'approche du soir], elle fait son entrée dans la chambre ; messire Tristan la tient [par la main]. Ils appellent Branguain pour parler en tête-à-tête. Pleurant à chaudes larmes, [Yseut la supplie] de lui porter [secours] pendant la nuit en prenant sa place [comme reine] auprès du roi, parce qu'elle sait que Branguain est [jeune fille], mais d'elle-même elle sait qu'elle n'est pas [vierge]. Ils réussissent à [la] convaincre, en usant de paroles séduisantes, de prières et de [serments], si bien qu'elle [accède à]leurs prières. |
NOTES: | P. 336-337, v. 122-130. La citation renvoie à la traduction car le texte original est très lacunaire. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104186 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte de Bourges se déguise en serf pour aller à la recherche de sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors a sa bonne robe ostee, Celle a un serf a endossee ; D'uns soulers a lïenz se chauce ; Un chaperon ot deschiré ; Con povres s'est bien atiré ; Et en sa main prist un baston. |
NOTES: | [(Page&vers) 161, 5293] |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101144 accreditee |
CONTEXTE: | Dupuis a piégé son frère et sa mère qui le lui donne toujours en exemple de conduite à suivre. |
COTEXTE ET CITATION: | Un moment après ma mère entra toute bouffie, et mon frère qui la suivait, était dans une telle confusion que je n'en eus aucun doute. En effet elle l'avait trouvé sur les genoux d'une dona, dont il tenait le sein d'une main et un verre de l'autre. |
NOTES: | P. 449. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100162 accreditee |
CONTEXTE: | Un patricide est commis. |
COTEXTE ET CITATION: | On ne put douter que le gouverneur ne fut mort de la main de son fils [...] Son père, furieux [...] avait voulu lui ôter la vie de son poignard. |
NOTES: | [(Page) P. 76. Pas de bagarre dans cette occurrence, mais rivalité. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103286 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari découvrant les lettres de Cynenelic déclare être "déliberé de (te) priver de vie." |
COTEXTE ET CITATION: | Et ce disant, tenant son espée en main, venant vers moy avecques ferme propos d'executer son voloir, quand par ses serviteurs domestiques à force fut retenu. |
NOTES: | [(Page) 142-3] |
SOURCE: | Hélisenne de Crenne, Angoysses douloureuses qui procèdent d. Denis Janot: Paris, 1538.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100724 chantier |
CONTEXTE: | Ayant rendu de signales services au roi (ex-duc de Calabre, successeur de Roger) Silvio lui déclare son amour pour sa fille, Diane (qui l'aime de retour). Le roi lui refuse sa main avec hauteur. Silvio est profondément humilié. |
NOTES: | [(Page) 3.243-5] |
SOURCE: | Anonyme, Prédiction accomplie (La), nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102548 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse, devant les maux causés par sa passion pardonne à Parménie de lui avoir résister. |
COTEXTE ET CITATION: | Vivez, vivez, me dit-elle, en me serrant la main ; oubliez les maux que vous a fait une jalousie dont je n'ai pas été la maîtresse. |
NOTES: | [(Page& Partie) 166-7, III] La vengeance ici se portait sur l'objet de l'amour de l'infidèle plutôt que sur lui-même. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104972 accreditee |
CONTEXTE: | Crassus, jaloux d'Ovide, qu'il croit amoureux de Terentia, surprend Ovide qui va vers un rendez-vous avec Julie. Crassus croit qu'Ovide sort plutôt d'un rendez-vous avec Terentia. |
COTEXTE ET CITATION: | Arrête, Ovide, me cria-t-il, mettant l'épée à la main, les biens dont la fortune te favorise, valent bien la peine d'être disputez par un combat. Je reconnus la voix de Crassus, et je me doutai de son erreur ; mais il me fut impossible de l'en tirer ; il m'attaquoit avec une furie qui ne me laissoit pas le loisir de lui parler. |
NOTES: | [(Page & Tome) 411-12, 2] Cie des Libraires : p. 33-34 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102482 accreditee |
CONTEXTE: | Les frères de la jeune femme de Barbe Bleue la sauvent du courroux de son mari dû au fait qu'elle lui a désobéi. |
COTEXTE ET CITATION: | Aussitôt on vit entrer deux Cavaliers, qui mettant l'épée à la main, coururent droit à la Barbe bleue. Il reconnut que c'était les frères de sa femme, l'un Dragon et l'autre Mousquetaire, de sorte qu'il s'enfuit aussitôt pour se sauver ; mais les deux frères le poursuivirent de si près, qu'ils l'attrapèrent avant qu'il pût gagner le perron. Ils lui passèrent leur épée au travers du corps, et le laissèrent mort. |
NOTES: | p. 212 Livre de poche 1990 p. 128 Folio Gallimard, 1981 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Henry A., Souche V. |
OCCURRENCE: | 305985 accreditee |
CONTEXTE: | Médée la magicienne donne des protections magiques à Jason parti à la conquête de la Toison d'or : une figurine pour le protéger, un onguent contre les brûlures et un anneau contre les enchantements. |
COTEXTE ET CITATION: | Or te baillerai mon anel – Si n’en recevras ja mais de plus bel – E si saches bien que la piere Ne puet estre en niul sens plus chiere. Soz ciel n’a home qui seit vis, Des qu’il l’avra en son doit mis, Qui ja puis crienge enchantement. […] Encor a il autres vertuz : Se tu ne vueus estre veüz, La pierre met de hors ta main ; De ce te vueil faire certain Que ja riens d’oilz ne te verra. E quant ce riert qu’il te plaira E tu ravras d’ice soing, Clou la pierre dedenz ton poing : Veüz sera cum un autre home. Enfin, je vais te donner mon anneau –tu n’en verras jamais de plus beau- et sache qu’il n’est rien de plus précieux que la pierre qui l’orne. Tout homme qui l’aura passé à son doigt, n’aura plus à redouter les enchantements. […] Mais il a encore d’autres vertus : si tu ne veux pas être vu, tourne la pierre à l’extérieur de la main ; je peux t’assurer que personne alors ne pourra te voir. Et, quand tu désireras ou que tu n’auras plus de raison de te cacher, referme tes doigts sur la pierre : tu redeviendras aussitôt visible, comme tout un chacun. |
NOTES: | P. 90, v. 1677-83 ; 1689-97. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101286 accreditee |
CONTEXTE: | L`héroïne métamorphosée se rend au bal au cours duquel le fils du roi tombe amoureux d`elle. |
COTEXTE ET CITATION: | P. 249 Livre de Poche Le Fils du Roi, qu`on alla avertir qu`il venait d`arriver une grande princesse qu`on ne connaissait pas, courut la recevoir; il lui donna la main à la descente du carrosse (...) Le Fils du Roi la mit à la place la plus honorable, et ensuite la prit pour la mener danser (...) On apporta une fort belle collation dont le jeune Prince ne mangea point, tant il était occupé à la considérer. |
NOTES: | "Le lendemain les deux soeurs furent au Bal, et Cendrillon aussi, mais encore plus parée que la première fois. Le fils du Roi fut toujours auprès d'elle, et ne cesse de lui conter des douceurs" (GF, 1991, p. 281). |
SOURCE: | Perrault (Charles), Cendrillon. Histoires ou Contes du Temps passé: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 101450 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ce fut le cloué de reconnaître son cloueur. Celui-ci présente la main, l'embrasse et lui témoigne combien il est enchanté d'une si heureuse rencontre; à l'instant ils passent derrière une grange, mettent l'épée a la main, l'un en redingote, l'autre en domino. |
NOTES: | [(Page) 144] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Ferrand N., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 103656 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob tire parti de l'intérêt que lui démontre Mme de Ferval. |
COTEXTE ET CITATION: | De vous dire que cette dame me fût indifférente, non ; de vous dire que je l'aimais, je ne crois pas non plus. Ce que je sentais pour elle ne pouvait guère s'appeler de l'amour, car je n'aurais pas pris garde à elle, si elle n'avait pas pris garde à moi ; et de ses attentions même, je ne m'en serais point soucié si elle n'avait pas été une personne de distinction. Ce n'était donc point elle que j'aimais, c'était son rang, qui était très grand par rapport à moi. Je voyais une femme de condition d'un certain air, qui avait apparemment des valets, un équipage, et qui me trouvait aimable ; qui me permettait de lui baiser la main, et qui ne voulait pa qu'on le sût ; une femme enfin qui nous tirait, mon orgueil et moi, du néant où nous étions encore ; car avant ce temps-là m'étais-je estimé quelque chose ? avais-je senti ce que c'était qu'amour propre ?" |
NOTES: | [(Page) 135] Animé par la même volonté d'arriver, Jacob épouse Mlle Habert (voir le topos AIMER_PAR_RECONNAISSANCE). |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 102896 accreditee |
CONTEXTE: | Tucamène tente de retenir Claire. Celle-ci résiste. |
COTEXTE ET CITATION: | "Tu as la force en main, tu peux m'empêcher de partir" et le tyran réplique Je ne pensais jamais à vous retenir [...], <CITATION>Cet vous me faites ressouvenir que je puis le faire; je profiterai de l'avis CITATION>..." |
NOTES: | [(Page& Partie) 66, I] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102374 accreditee |
CONTEXTE: | Un ermite révèle à Mordret le secret de sa naissance à mots couverts, et lui prédit qu'il tuera son père. Furieux et incrédule, Mordret le tue. Lancelot qui l'accompagnait prend la lettre qui se trouvait dans la main de l'ermite et la lit en cachette de Mordret. La lettre dévoile le secret en termes clairs. |
COTEXTE ET CITATION: | "Certes, fait li prodons, no fist, ainz t'engendra uns autres rois qui mielz vaut et qui plus fist de toutes choses que cil ne fist que tu tiens a ton pere. [...] Si resgarde les lestres et voit qu'els disoient : "Os tu, Mordrez, par cui main je doi morir, saches vraiement que li rois Artus qui t'engendra en la fame le roi Loth d'Orcanie, ne fera mie mains de oit que tu as fet de moi." "Oh non, dit le prudhomme. C'est un autre roi qui t'engendra, de plus grande valeur et qui a accompli plus d'exploits que celui que tu considères comme ton père. [...] "Déchiffrant l'écrit, il en lut le contenu : "Téméraire Mordret, de la main de qui je dois mourir, sache que le roi Arthur qui t'engendra dans la femme du roi Loth d'Orcanie ne te traitera pas avec moins de rigueur que tu m'as traité". |
NOTES: | Tome II, p. 332-334, chap. XCVI ; t. V, p. 221-223. Traduction d' Alexandre Micha, Paris, UGD, Collection 10/18, 1984. |
SOURCE: | Anonyme, Lancelot en prose. Genève: Droz, 1980.Edition A.Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 102488 accreditee |
CONTEXTE: | Informé par la médisance de Frosie, le mari d'Halila voit celle-ci en compagnie de Frédelingue. Fou de jalousie, il blesse Frédelingue d'un coup de sabre. |
COTEXTE ET CITATION: | L'époux de Halila poussa la porte avec fureur et entra le sabre à la main. Halila fit un cri effrayant et se déroba à la fureur de son mari en passant avec précipîtation dans l'autre chambre. Je n'eus pas la même précaution ; la surprise où je me trouvai glaça mes sens et je songeai à me retirer aussi, quand il me déchargea un coup de sabre sur la tête. |
NOTES: | [(Page& Partie) 225, IV] La jalousie est mal fondée. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103728 accreditee |
CONTEXTE: | ... Le frère attentait à la vie du frère et que le propre fils poussé d'un zèle inconsidéré de religion n'avait point horreur d'enfoncer sa main exécrable dans le sein de celui qui l'avait engendré et le père de couper la gorge à celui qui l'avait fait naître. |
COTEXTE ET CITATION: | Allusion prudente (topos du silence) à la fameuse journée des barricades, le 12 mai 1588, lorsque Henri III, suspect aux catholiques, est obligé de quitter Paris. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 74, II] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vaucher A. |
OCCURRENCE: | 100472 accreditee |
CONTEXTE: | Le Destin sauve La Rappinière attaqué par "sept ou huit braves". |
COTEXTE ET CITATION: | Comme ils passaient du tripot sous les halles, ils furent investis par sept ou huit braves, l'épée à la main. La Rappinière, selon sa coutume, eut grande peur et pensa bien avoir quelque chose de pis, <CITATION> si Destin ne se fût généreusement jeté au-devant d'un coup d'épée qui lui allait passer au travers du corps ; il ne put pourtant si bien parer qu'il ne reçût une légère blessure dans le bras.CITATION>" |
NOTES: | [(Partie & Page) 9] 43-44 Folio Autres occurrences à vérifier Scarron Roman comique 103-104 Folio Weil M - Pauvert Le Destin est attaqué par hasard par ses valets, et sauvé par hasard par des religieux passant par là. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Weil M. |
OCCURRENCE: | 104132 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "On entendit raisonner tout le Palais de murmures et de cris épouvantables: les Gardes de la Reine, les Pasteurs et les Soldats courans tous ensemble vers l'appartement de la Reine, prononçoient confusément les mots de Tu, Tu, à moi, à moi; et plusieurs paroles semblables...Ô Dieux! quelle fut sa surprise, quand elle vit le Prince d'Arcadie lui-même, qui l'épée à la main, et le bras gauche chargé d'un écu, s'opposoit aux efforts d'une troupe de gens armez, qui tachoient de l'empêcher d'avancer vers la porte de la chambre de Carmante. Il y parvint toutefois malgré leur résistance; et la voïant en personne, qui toute épouvantée de ce spectacle, le contemploit avec un étonnement extrême, il jetta aux pieds de la belle Reine l'épée et l'écu qu'il tenoit, et le regardant avec une action toute heroïque, il lui dit Le zele de mes amis a trahi le respect que je dois aux ordres de Vôtre Majesté, Madame. Ils viennent de m'arracher du lieu où l'on me gardoit, et ils prétendent me dérober à ma destinée. Mais, Madame, je ne veux pas me prévaloir de cet effet de leur générosité; me voici encore vôtre prisonnier". |
NOTES: | [(Page & Tome) 395, 1] Cie des Libraires p. 527-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103298 accreditee |
CONTEXTE: | Intervention finale du narrateur pour minimiser la vengeance et souligner la fatalité. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [Polydor] la fit mourir de la même mort que son adultère avait soufferte. Toutefois il ne voulut point assister à sa fin tragique, encore qu'il eut fait dessein au commencement de la tuer de sa main propre. [...] Si l'on voulait dire que la fin malheureuse de Polydor procède de la sévère vengeance qu'il exerça contre sa femme [...] ce serait une grande témérité. " [p.282] |
NOTES: | [(Page & Histoire) P. 273 et 282. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vaucher A. |
OCCURRENCE: | 200112 accreditee |
CONTEXTE: | La mère d'Iseut, avec l'aide d' Iseut, guérit Tristan après l'incident du dragon. |
COTEXTE ET CITATION: | Et vos, raine, encor un poi. Car de la plaie que ge oi Que il me fist parmi l'espaule - Si issi je de cestë aule - <citation>Me randistes et sauf et sain.citation> Autres de vos n'i mist la main. Del velin del cruiel sarpent... Panduz soie, se je en mant! <citation>Me Garesistes sanz mehain.citation> Vous m'avez totalement guéri de la plaie que je reçus à l'épaule; grâce à vous je me suis sorti de cette affaire. Vous avez été la seule à me guérir. Vous m'avez permis d'échapper au venin du cruel dragon. Qu'on me pende si je mens! |
NOTES: | Folie Tristan de Berne, vv. 410-417. |
SOURCE: | Anonyme, Folie de Berne. Le Livre de poche. Librairie Générale Française: Paris, 1989.Edition et traduction de Philippe Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200222 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Thémines a écrit une lettre au vidame de Chartres lui expliquant pourquoi elle ne l'aimait plus. Chartres essaye de cacher la lettre à la reine qui en serait furieuse si elle la voyait. Elle saurait que Chartres l'a trompée et qu'en même temps il trompait Mme Thémines. Chartres a perdu la lettre. Ensuite Mme de Clèves l'a eue en sa possession. Chartres demande à Nemours de dire que la lettre est à lui. Il accepte et Mme de Clèves la lui donne. La reine demande à voir la lettre. Pour ne pas qu'elle reconnaisse la main de Mme de Thémines, et par conséquent le vrai destinataire de la lettre, Mme la Dauphine demande à Mme de Clèves de faire reécrire la lettre d'une main inconnue pour la rendre à la reine. Mme de Clèves redemande alors la lettre à Nemours. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves lui dit tout ce qu'elle avait déjà appris à son mari et lui demanda la lettre; mais M. de Nemours répondit qu'il l'avait déjà rendue au vidame de Chartres [...] Mme de Clèves se retrouva dans un nouvel embarras; et enfin, après avoir bien consulté, <citation> ils résolurent de faire la lettre de mémoire.citation> Ils s'enfermèrent pour y travailler [...] |
NOTES: | La Princesse de Clèves, p. 345. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200141 accreditee |
CONTEXTE: | Le valet d'un muletier tente de violer la femme de son maître mais elle se défend jusqu'à la mort, ce qui n'empêche pas le méchant d'outrager le cadavre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi que la pauvre femme était à son premier sommeil, entra le valet par l'ais qu'il avait rompu dedans son lit, tout en chemise, l'épée nue en sa main. Mais, aussitôt qu'elle le sentit près d'elle, saillit dehors du lit, en lui faisant toutes les remontrances qu'il fut possible à femme de bien. Et lui, [...] en voyant qu'elle courait si tôt à l'entour d'une table et qu'il ne la pouvait prendre, et qu'elle était si forte que, par deux fois, elle s'était défaite de lui, désespéré de jamais ne la pouvoir ravoir vive, lui donna si grand coup d'épée par les reins, pensant que, si la peur et la force ne l'avait pu faire rendre, la douleur le ferait. |
NOTES: | Nouvelle 2, pp. 57-58. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202659 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>Il n'estoit pas mal-aisé de me mettre en sa place dés qu'elle seroit mortecitation>, et de faire accroire, en la changeant de main auparavant, qu'on l'avoit depuis guerie à force de bons remedes. |
COTEXTE ET CITATION: | Sylvie est placée chez M. et Mme de Molière et passe pour leur fille. Elle ignore cette supercherie jusqu'à ce que M. de Molière la lui révèle. |
NOTES: | 11 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB200107 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>Il prit avec précipitation un volume de l'Emile qu'il trouva sous sa main, et sortit du salon et du château.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Théobald, à l'issue de sa première différence d'opinion avec Emilie, est ainsi décrit. L'influence de Rousseau sur Charrière est bien connue. |
NOTES: | Dans Oeuvres complètes, vol. 9, Amsterdam, G.A. van Oorschot/Genève, Slatkine, 1981, p. 57. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Charrière (Isabelle de), Trois femmes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB202685 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Enfin l'intrigue dura jusqu'à ce que <citation>le Mari de la Dame ayant surpris, je ne sçai comment de ses Lettres avec les réponses que je lui faisois de ma propre maincitation>, il entra en une extréme jalousie, et donna ordre de nous épier. |
COTEXTE ET CITATION: | Le mari de la Marquise, trompée par Englesac et Sylvie, intercepte des lettres compromettantes. |
NOTES: | 107 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305325 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis de Bercour et la marquise de Banneville en sont à leur nuit de noces. |
COTEXTE ET CITATION: | Il lui prit la main en même temps et la mit sur la plus belle gorge du monde. "Vous voyez, ajouta-t-il en fondant en larmes, "vous voyez que je ne puis rien pour vous, puisque je suis femme aussi bien que vous". Qui pourrait exprimer ici la surprise et la joie de la petite marquise? Elle ne douta plus dans ce moment qu'elle ne fût un garçon et, se jetant entre les bras de son cher marquis, elle lui causa la même surprise et la même joie. |
NOTES: | [(Page) P. 988. Bien que le double travestissement soit révélé à l'intérieur du couple, chacun gardera le sexe présumé en public. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 305110 accreditee |
CONTEXTE: | Le prévôt présente au roi d'Écosse la jeune fille à la main coupée qui vient d'accoster sur le rivage. Il s'agit de la fille du roi de Hongrie qui s'est mutilé la main et s'est enfuie pour échapper au mariage incestueux auquel veut la forcer son père. |
COTEXTE ET CITATION: | Vos sujets et moi-même étions hier au bord de la mer, en train de nous divertir, quand arriva une embarcation dans laquelle se trouvait, toute seule, cette jeune fille. Je crois, d'après ses belles manières, qu'elle est de noble extraction. |
NOTES: | [(Page ) P. 61. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305116 accreditee |
CONTEXTE: | La reine mère apprend le mariage secret de son fils, le roi d'Écosse avec la Manekine. Son hostilité à l'égard de cette dernière aura pour conséquence de forcer la jeune femme à s'enfuir pour échapper à la menace de mort qu'elle a fait peser sur elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce fut bien vite rapporté à la reine mère qui en conçut une telle fureur que par la suite, dès que l'occasion se présenta, elle ne manqua de faire tout ce qui était en son pouvoir pour flétrir la réputation de la Manekine. ... Il a commis une grave faute en prenant pour épouse une inconnue, une malheureuse, une étrangère, une femme avec une seule main. |
NOTES: | [(Page & Vers) 82, na] |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102594 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme est poursuivie [par les brigands?]. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous vîmes deux hommes de mauvaise mine qui tenaient chacun un poignard à la main, et qui la poursuivaient. |
NOTES: | [(Page& Partie) 95, II] |
SOURCE: | Pure (Abbé Michel de), Pretieuse (La) ou le mystere des ruelles. Paris: Droz, 1938.Édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305343 accreditee |
CONTEXTE: | À Paris où il s’est éloigné de Julie, St. Preux vient de recevoir un portrait d’elle qu’elle lui a envoyé. |
COTEXTE ET CITATION: | J’arrive enfin, je vole, je m’enferme dans ma chambre, je m’asseye hors d’haleine, je porte une main tremblante sur le cachet. O première influence du talisman ! J’ai senti palpiter mon cœur à chaque papier mon cœur à chaque papier que j’ôtais, et je me suis bientôt trouvé tellement oppressé, que j’ai été forcé de respirer un moment sur la dernière enveloppe … Julie ! … Ô ma Julie ! le voile est déchiré …. je te vois …. je vois tes divins attraits ! |
NOTES: | t. I, p. 341 ; voir aussi p. 353 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305358 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux qui a dû renoncer à Julie mariée à M. de Wolmar cherche à être contaminé par l’attaque de petite vérole dont elle souffre en espérant en mourir. |
COTEXTE ET CITATION: | L’infortuné avait gagné la petite vérole. Il m’avait caché qu’il ne l’avait point eue, et je te l’avais mené sans précaution. Ne pouvant guérir ton mal, il le voulut partager. En me rappelant la manière dont il baisait ta main, je ne puis douter qu’il ne se soit inoculé volontairement. |
NOTES: | T. I, p. 399 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305374 accreditee |
CONTEXTE: | Bernardin de Saint-Pierre relate que faisant un tour de l’île à pied durant plusieurs jours en compagnie d’un esclave, il va loin dans les montagnes et se perd. |
COTEXTE ET CITATION: | « Je ne saurais vous dire ce que je souffris de la soif et de la fatigue. [...] Ayant senti de l’herbe sous ma main, je trouvai, pour surcroît de bonheur, que c’était du cresson, dont je dévorai plusieurs poignées. » |
NOTES: | P. 205-206. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305388 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de son voyage autour de l’île, l’auteur s’intéresse beaucoup à l’agilité des esclaves, en marchant notamment; il essaie comme d’ailleurs de marcher pieds-nus ; ceci le conduit à des observations sur la création du corps humain. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette façon d’aller est non seulement la plus naturelle, mais la plus sûre ; le pied saisit comme une main les angles de rochers. Les noirs ont cette partie si exercée qu’ils s’en servent pour ramasser une épingle à terre. Ce n’est donc pas en vain que la nature divisa ces membres en doigts, et les doigts en articulations. [...] En mettant mon pied dans l’eau, j’éprouvai à mes blessures une douleur fort vive. Je renonçai à mon projet, fâché d’avoir perdu un des avantages de la constitution humaine, faute d’exercice. |
NOTES: | P. 227-228. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305426 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | Page 518-9 ; Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305587 accreditee |
CONTEXTE: | Beuve fait merveille dans la bataille contre les sarrasins et fait prisonnier le roi Brandimont. Josianne qui le regarde du haut d’une tour, décide de le prendre comme ami et se met à l’aimer. |
COTEXTE ET CITATION: | Puis mist la main a l’espee et en ferit deça et dela en ganchissant puis avant puis arrier, ainsi comme Arondel le vouloit porter, et tant feist d’armes que chascun le fuyt par ou il passa. La belle Josienne prioit souvent pour luy, disant : “S’il revient sain et sauf a celle fois, que jamais autre amy que luy je n’auray et que bien est a la value de belle dame avoir.” |
NOTES: | P. 32, lignes 38-43. Voir aussi p. 35, lignes 15-16 : Si fut le cueur de Josienne plus esprins d’ardeur et d’amours que par avant[…] |
SOURCE: | Anonyme, Roman en prose de Beufves de Hantonne. Aix-en-Provence: CUER MA, Université de Provence, 1984.Edition M.M.Ival |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305592 accreditee |
CONTEXTE: | Méléagant qui retient prisonniers plusieurs chevaliers et dames de la cour d'Arthur vient enlever la reine. Il ne libèrera les prisonniers qu'à celui qui sera capable de la lui conquérir. |
COTEXTE ET CITATION: | La reïne au palefroi vient, Qui n'estoit braidis ne tiranz, Mate et dolante et sospiranz monte la reïne, et si dist An bas por ce qu'an ne l'oïst : "Ha ! amis, se le seüssiez, Ja, ce croi, ne me lessissiez Sanz chalonge mener un pas !" La reine vient au palefroi : la bête n'était pas rétive, elle ne tirait pas non plus à la main. Morne et triste, tout en soupirant, la reine monte, et elle a dit tout bas pour qu'on ne l'entendît : "Ami, vous, si vous le saviez jamais, j'en suis sûre, vous ne me laisseriez, sans vous y opposer, emmener d'un seul pas !" |
NOTES: | P. 56-58, v. 204-211. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305668 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la première histoire, le vieux Dupuis s’est marié avec sa maîtresse sous injonction religieuse. |
COTEXTE ET CITATION: | « Je ne l’aurais jamais épousée, malgré les serments que j’avais faits et la promesse qu’elle avait de moi ; Je ne l’épousai qu’à cause de l’enfant qu’elle portait ; encore fut-ce par un cas de conscience qu’on me fit. […] Je la pris (sa main), non pas pour l’amour d’elle mais pour légitimer son fruit, et me mettre en paradis». |
NOTES: | Pages 89-90. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305713 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval voit arriver une dame éplorée sur une mule, se plaignant d’avoir été trahie par celui qui prétendait l’aimer. Elle explique qu’elle n’a pas pu trouver celui qu’elle cherche, un chevalier qui l’a requise d’amour si bien qu’elle lui a cédé. Il lui avait promit de l’épouser le lendemain et elle se livra à lui dans la nuit. Ce fut une erreur. En effet, il ne s’acquitta pas de sa promesse. |
COTEXTE ET CITATION: | Li fols, plains de desloiauté, Me fïancha lués de sa main Qu’il m’espouseroit l’endemain. Sor sa fïance l’en creï Et il a moi tant acreï Qu’il prist cele nuit tant del mien Qu’il ne me puet rendre por rien. Son bon fis, si fis que fole, C’onques fïance ne parole N’en regarda, se Dieus me salt. |
NOTES: | P. 56, v. 1782-1791. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305719 accreditee |
CONTEXTE: | Rigobert prend sur le fait sa femme avec son amant Adalbéron dont la relation lui a été révélée par un serviteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce capitaine qui était en embuscade en lieu où il pouvait apercevoir tout ce ménage, ayant heurté en maître à sa maison comme revenant à l'imprévu, il ne faut pas demander si les malfaiteurs furent surpris de cette nouvelle. Sans consulter davantage, Adalbéron qui était tout nu voulut sortir, ses habits à la main par la même fenêtre par où il était entré. |
NOTES: | Page 66. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305730 accreditee |
CONTEXTE: | Flodoard et Artaban sont rivaux car Cédrine a rompu son engagement avec le premier pour se fiancer avec le second. Flodoard s'est vengé en la mutilant au visage. |
COTEXTE ET CITATION: | Il dépêche soudain un gentilhomme vers Flodoard avec un billet par où il le sommait de lui faire raison de l'épée à la main du tort qu'il vait fait à Cédrine. |
NOTES: | Page 125. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305740 accreditee |
CONTEXTE: | Atis et Solocan veulent tous deux obtenir la main de Cassiane. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces discours rapportés à Atis l'obligèrent à tenter si ce galand jouait aussi bien de la main que de la langue : il lui envoie un billet pour le prier de le voir l'épée à la main, afin de décider entr'eux à qui appartiendrait Cassiane. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305767 accreditee |
CONTEXTE: | Le père de Paulin arrange un mariage pour son fils afin de le détourner de celle qu'il aime, Lucrèce, la fille de son ennemi. |
COTEXTE ET CITATION: | Il avoit une fille que de longue main il destinoit pour femme à son fils, luy semblant que ce party estoit fort convenable : elle estoit belle & vertueuse, & dont les commoditez n'estoient point à mespriser. Il pensa qu'il estoit temps de conclurre ce mariage. |
NOTES: | Page 282. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305798 accreditee |
CONTEXTE: | Deux rivaux se battent en duel pour la main de Theodosia. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous jugez bien qu'à la mode de la France de semblables differents se decident par les couteaux. Il en fallut venir là, & le Comtin avec toute son addresse & sa valeur n'eut pas du bon. Sainct Pancrace le vainquant, lui ostant ses armes, & le laissant sur le champ percé de blessures, dont il mourut trois jours apres. |
NOTES: | Page 89. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305828 accreditee |
CONTEXTE: | Gordian s'imagine avoir été trahi par sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Lui ayant apporté de la poison dans une tasse, & tenant une dague de l'autre main, il luy fit une longue reproche des faveurs qu'il lui avoit faites, de l'amour qu'il lui avoit portée , & de ses desloyautez, ingratitudes & perfidies, dont il se disoit estre asseuré par le témoignage de ses propres yeux, à raison de quoi, sans vouloir, ny recevoir, ny entendre les excuses de cette éplorée , il lui commanda de choisir promptement l'un ou l'autre genre de mort, du fer ou du venin. |
NOTES: | Page 196. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305858 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieux Maturian qui doit demander la main d'Ethelunolde pour son fils, tombe amoureux d'elle et la demande pour lui-même. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais s'il y porta ses yeux pour un suject, ils le servirent pour un autre, & sans y penser, de beau pere qu'il pensoit estre, il devint amoureux , & en un instant toute sa glace devint une grande flamme. |
NOTES: | Page 542. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305863 accreditee |
CONTEXTE: | Malgré son âge avancé, Ligorio obtient la main de Nymphodore car il est très riche. |
COTEXTE ET CITATION: | A Lecque, ville de la terre d'Otranto, proche de la Calabre, Ligorio, gentil-homme fort avancé en l'aage, fit ceste folie qui saisit quelquefois les vieillards, qui fut de se remarier. Estant pris par les yeux & épris dans le coeur des graces que la nature avoit liberalement semées sur le front & les jouës de Nymphodore, jeune damoiselle de la mesme ville. |
NOTES: | Page 199. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305864 accreditee |
CONTEXTE: | Malgré son grand âge, Aemilian obtient la main de Caralippe car il est très riche. |
COTEXTE ET CITATION: | Un vieil chevalier Albanois, nommé Aemilian, ayant veu ceste esmerveillable beauté de Caralippe en devint tellement embrasé que sans songer à son aage, qui l'avoisinoit du tombeau plutost que d'un lict de nopces, & à ceste fleur de jeunesse, qui paroissoit sur ce visage d'ange, il desira finir ses jours dans ce sepulchre de roses. |
NOTES: | Page 414. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305870 accreditee |
CONTEXTE: | Rogat qui est tombé amoureux de Crisele en dépit de son âge avancé, demande sa main, bien qu'elle soit fiancée à Memnon. |
COTEXTE ET CITATION: | Rogat, vieil gentil-homme des plus riches & authorisez de la contree, ayant veu en une compagnie la beauté de Crisele, capable d'esbloüir de meilleurs yeux que les siens, en devint tellement esperdu, que sans songer qu'il avoit assez d'enfans de son premier mariage, & que son aage avancé lui rendoit Venus irreconciablement irritee, il croit ne pouvoir continuer sa vie que par la possession de cette beauté, qui le ravissoit. |
NOTES: | Page 30. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305876 accreditee |
CONTEXTE: | Les deux frères d’Irece qui a été enlevée avec son consentement par Arteme, décident de venger cet affront. Mais il y a méprise sur le coupable et ils tuent Procle qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. |
COTEXTE ET CITATION: | Il les sentit fondre tout à coup sur luy comme un tourbillon, & se sentit percé de bande en bande de deux espees par derriere sans avoir el loisir de mettre la main à la sienne pour se deffendre, & ces coups redoublez luy tirerent sur le champ l’ame du corps qui s’en alla en son lieu |
NOTES: | Page 76. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305887 accreditee |
CONTEXTE: | Une jeune fille, Euguevine, éprouve de l'attirance pour le maître de musique. |
COTEXTE ET CITATION: | Il avoit deux qualitez extremement advantageuses en l’Amour, la poësie & la musique tat de la voix que de la main, car il touchoit du luth à merveilles. Toute ces conditions jointes ensemble firent un comble de perfections devant les yeux de ceste imprudente damoiselle, & servirent de charmes à son inconsideration pour la porter à l’amour de ce Medor. |
NOTES: | Page 252. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305891 accreditee |
CONTEXTE: | Deux jeunes romains, Lucrèce et Paulin s’aiment alors que leurs parents sont ennemis. |
COTEXTE ET CITATION: | Une fille romaine, nomée Lucrece, mais beaucoup moins chaste que l’ancienne, encor que sa fin soit aucunement semblable, fut aimee d’un jeune romain, nommé Paulin. Leurs parens se meslans de mesme traffic avoient de longue main conceu une haine l’un contre l’autre procedante de ceste envie qui s’engendre ordinairement parmy ceux de mesme condition. […] Cette inclination devint complaisance, cette complaisance bienveillance, cette bienveillance amour. |
NOTES: | Page 277. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305926 accreditee |
CONTEXTE: | Meliatir, un chevalier traître à cause de qui Euriaut eut bien des malheurs, lui fait des avances. Elle le repousse et il tente de la violer. Mais elle se défend, le frappe à la bouche et lui brise plusieurs dents. Elle parvient à s’enfuir de la chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | Cil la prist par la main senestre, Porter le volt desour un lit, Que faire en cuide son delit ; Mais la puciele s'esforcha, Le pié encontremont haucha, Si la feru en mi les dens, Que en la bouche la dedens L'en abati ou trois ou quatre. Des puins le commenche a debatre ; Donné li a molt grant souspape. Tant a fait qu'ele li eschape. |
NOTES: | Page 159, vers 3974-3984. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305927 accreditee |
CONTEXTE: | Méliatir veut tuer Euriaut pour se venger car elle a résisté à sa tentative de viol. Dans la nuit, il va vers le lit qu'elle partage avec Ysmène, la fille du duc et il tue celle-ci par erreur. Il met le manche du couteau dans la main d’Euriaut, pensant qu’il s’agit d’Ysmène, puis il quitte la chambre. Au matin, on trouve Ysmène morte et Euriaut tenant le couteau. Elle est accusée du meurtre et le duc veut qu’elle soit jugée. |
COTEXTE ET CITATION: | Li dus l'a par le braç tiree, Sa reube li a fait vestir, Puis le baille Melïatir, Puis li a dit : "Desloiaus fole, Priés va que je ne vous afole, Mais je ne voel sans jugement. Molt avés ouvré malement, Qui ma serour avés mourdrie." |
NOTES: | Page 162, vers 4064-4071. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |