OCCURRENCE: | 101260 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut chante le lai de Guiron, tué par le mari de sa dame, qui donne à celle-ci le coeur de son amant à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | En la chambre se set un jor E fait un lai pitus d'amur : Coment dan Guirun fu supris, Pur l'amur de la dame ocis Qu'il sur tute rïen ama, E coment li cuns puis li dona Le cuer Guirun a sa moillier Par engin un jor a mangier, E la dolur que la dame out Quant la mort de sun ami sout. Un jour, la reine était assise dans sa chambre et chantait un lai d'amour émouvant : il racontait comment le seigneur Guiron fut surpris et mis à mort pour avoir aimé une dame à la folie et comment ensuite le comte donna perfidement le coeur de Guiron à manger à sa femme ; le lai évoquait aussi la douleur qu'éprouva cette dame quand elle apprit la mort de son ami. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 376-377, vv. 782-791. Le Tristan de Thomas résume le thème du Lai de Guiron le Courtois, dont le texte a été perdu. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200153 accreditee |
CONTEXTE: | À Gauvain qui est surpris de la haine de Greorreas qu’il vient de sauver de la mort, ce dernier rappelle les circonstances de leur première rencontre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne te sovient il de celui Cui tu feïs si grant henui Que li feïs contre son pois Avec les chiens mangier un mois, Les mains liées tres le dos ? Saiches que tu feïs que fox, Car orendroit grant honte i as. –Iés tu donc ce Greorreas, Qui la damoisele preïs Par force et ton bon en feïs ? As-tu oublié celui contre lequel tu t’acharnas et que tu contraignis, tout un mois, à manger avec les chiens, les mains liées derrière le dos ? Sache-le, tu as agi en sot, car maintenant te voilà dans la honte ! – Est-ce donc toi, Greorreas, toi qui avais pris de force la demoiselle, pour en faire ton plaisir ? (496) |
NOTES: | P. 496, vv. 7025-7034 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Paris: Lettres Gothiques, 1990.Edition et trad. Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200187 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan somatise fortement son amour avec Blonde impossible à cause de la mésalliance qui la rend inaccessible pour lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Amors li fait faire tor maint. Petit menguë, petit dort, Petit espoire de confort, Petit mais son afaire prise, Petit cuide avoir de s’emprise, Petit prise mais son afaire, Petit cuide mais son bon faire. Ne peut mangier vin ne viande Fors quant sa dame li commande. C’est Amour qui est cause de ces perpétuelles sautes d’humeur. Sans appétit, sans sommeil, sans espoir de réconfort, il se fait désormais peu d’illusions, il a peu d’espoir d’obtenir quoi que ce soit, et peu de chance d’avoir ce qu’il désire. Il ne peut plus boire de vin ni s’alimenter si ce n’est quand la dame le lui commande. |
NOTES: | P. 45, v. 651-662 ; trad. p. 39. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305471 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur explique d’où vient l’histoire qu’il va raconter. |
COTEXTE ET CITATION: | En une cambre entrai l’autrier, un venredi aprés mangier, por deporter as damoiseles dont en la cambre avoit de beles. ... Illoec m’assis por escouter .ii. dames que j’oï parler. Eles estoient .ii. serours ; ensamble parloient d’amors. Les dames erent et bele et sage. L’aisnee d’une amor parloit a sa seror, que molt amoit, qui fu ja entre .ii. enfans, bien avoit passé .ii. cens ans, mais uns boins clers li avoit dit, qui l’avoit leü en escrit. |
NOTES: | P. 20, v. 33-54. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305476 accreditee |
CONTEXTE: | Séparé de Blanchefleur et envoyé chez sa tante Sébille, Floire se rend bien compte qu’il a été berné par ses parents et tombe malade d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Atant laist le mangier ester et tot le rire et le jüer, le boire laist et le dormir. Cil se criement de son morir. |
NOTES: | P. 29, v. 397-400. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305482 accreditee |
CONTEXTE: | L’hôtesse de Floire se rend bien compte, à son apparence et à son comportement, qu’il n’est pas le marchand qu’il prétend être. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait-ele, avés veü com cius enfes s’a contenu ? Son mangier laist por le penser, sovent le voi molt souspirer. Par mon cief, n’est par marceans, gentix hom est, el va querans. |
NOTES: | P. 51, v. 1283-1288. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305603 accreditee |
CONTEXTE: | Landri s’est mis au service de l’empereur de Constantinople et vient d’être victorieux contre les païens. Salmandrine, la fille de l’empereur de Constantinople, est amoureuse de Landri au point d’en devenir malade. |
COTEXTE ET CITATION: | Li roi[s] ot.i. fille qui ot le cors gentil Cui Salmadrine apelent li baron du païs Sor tote rien sor terre ama cele Landri Qu'el ne pooit mangier, reposer ne dormir. Li rois la voit malmetre, empirier et morir; Le roi avait une fille au beau corps noble, que les barons du pays appellent Salmandrine. Celle-ci aimait tellement Landri, au-dessus de toute chose sur la terre, qu'elle ne pouvait ni manger, se reposer ou dormir. Le roi la voit dépérir et, son état s'aggravant, en danger de mourir. |
NOTES: | P. 56, vers1440-1444. |
SOURCE: | Anonyme, Doon de la Roche. Paris: H.Champion, 1921.Edition de Paul Meyer et Gédéon Huet. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |