OCCURRENCE: | 104188 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte de Bourges qui vient de retrouver sa femme, raconte à l'évêque d'Orléans une histoire plausible pour expliquer leur situation d'errants. |
COTEXTE ET CITATION: | " Ma fame est et je sez maris. Si venïens de vers Paris Pour aler em pelerinage Tant qu'entrasmes en un bocage Ou lez larrons nous assaillirent Et tout le nostre nous tollirent. " |
NOTES: | [(Page & Vers) 185, 6064] |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102776 accreditee |
CONTEXTE: | Ignauré, l'amant de douze dames sera tué par les maris et ses parties génitales leur seront données à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | "Dame, il convient [vo] dru baignier; Et apriès le ferai saigner: Gardés ke blaus dras ait vos sire!" |
NOTES: | [(Page & Vers) 59, 505-7] Le meurtre n'est pas rendu dans son action, mais dans l'annonce qui en est faite à la dame. Evocation de sacrifice rituel : l'amant sera lavé, "les draps blancs lavés". Variante du topos du coeur mangé. |
SOURCE: | Renault de Beaujeu?, Lai d'Ignauré ou du prisonnier (Le). Rita Lejeune: Bruxelles, 1936. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103820 accreditee |
CONTEXTE: | Des frères mineurs d'un couvent de Catalogne réussissent à obtenir les faveurs des épouses des environs grâce à un type de substitution. Leurs partenaires ne sont pas les frères eux-mêmes, mais ce qu'ils représentent de divin. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils feirent entendre a toutes les femmes generalement de la ville qu'elles estoient tenues a Dieu de rendre la disme de tous leurs biens, " <CITATION>comme au seigneur de telle chose et telle ; et a nous vous devez rendre le disme du nombre des foiz que vous couchez charnellement avecques voz maris. ... Les pouvres simples femmes, qui mieulx cuidoient ces bons freres estre anges que hommes terriens, ne refuserent pas ce disme a paier CITATION>." |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) P. 216. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104372 accreditee |
CONTEXTE: | Une nourrice est poursuivie, un enfant dans les bras. La générosité des paysans prêts à se battre sauve l'enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | "[...] l'honneur que nos maris conçurent de leur barbarie [...] les fit avancer vers leurs ennemis [...] ils se virent chargés de tant de coups, qu'ils ne songeaient plus qu'à s'enfuir." |
NOTES: | [(Page& Partie) 95, II] L'aide ici est agressive. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103670 chantier |
CONTEXTE: | Une femme bien née aime honnêtement un homme, qu'elle épouse. Mais elle a un frère jaloux et soucieux de son honneur. Un jour, ignorant les liens de mariage et pris de fureur, il fait tuer le gentilhomme, maris de sa soeur. Quand il se calme et apprend la vérité, il regrette sa décision. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 274-77, 40] Au lieu de faire naître la pitié et la frayeur, cette histoire déclenche un débat. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rietrak W. |
OCCURRENCE: | 305599 accreditee |
CONTEXTE: | Floripas, la fille de l’amirant, proclame son amour pour Gui de Bourgogne qu'elle estime pour sa grande valeur. |
COTEXTE ET CITATION: | «Signeur», dist Floripas,« or dirai mon pensé». «.I. chevalier de France ai lontans enamé” «Guis a nom de Borgoigne, moult i a bel armé; «Parens est Karlemaine et Rollant l’aduré. «Dès que je fui à Romme, m’a tout mon cuer emblé; «Quant l’amirans mes peres fist gaster la cité, «Lucafer de Baudas abati ens ou pré, «Et lui et le ceval, d’un fort espiel quarré. «Se cis n’est mes maris, je n’arai homme né; «Pour lui voel je croire ou roi de sainte maïsté». «Seigneurs», dit Floripas, «je vous dirai ce que je pense. J’aime depuis longtemps un chevalier de France. Il s’appelle Gui de Bourgogne et il porte bien ses armes. Il est parent de Charlemagne et du vaillant Roland. Dès mon séjour à Rome, il m’a dérobé mon coeur. Quand mon père l’amiral fit ravager la cité, Gui a abattu d’un gros épieu carré Lucifer de Baudas et son cheval. S’il ne devient mon mari, je n’en épouserai aucun autre. Pour lui, je veux croire au Dieu de sainte majesté». (ma traduction). |
NOTES: | P.68, vers 2236-2245. |
SOURCE: | Anonyme, Fierabras. Paris: F. Didot, 1879.Edition de Gaston Raynaud |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305869 accreditee |
CONTEXTE: | Un vieillard époux d’une jeune femme se laisse convaincre par un ennemi du jeune homme que l’auteur d’une satire contre les maris âgés et trompés est le maître de musique Cecilian. Il va le tuer par vengeance. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour se deffaire de cet importun musicien, le diable luy mit dans le cœur de faire croire à Alpho qu’il cognoissoit que c’estoit Cecilian qui avoit composé la satyre, & sceut colorer cette calomnie de tant d’apparences que ce vieillard la prit pour verité. Aussi-tost braves en campagne, qui depescherent le pauvre Cecilian faisant serenade, & l’envoyerent chanter aux champs Elisees. |
NOTES: | Page 16. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |