OCCURRENCE: | 105306 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le lai de "Guiguemar", aux vers 316-336, Guiguemar rencontre la dame destin�e � �tre son amante et � le gu�rir. Il lui fait le r�cit de ce qui pr�c�de. A quoi suscc�dent les soins de la dame et de sa suivante. |
COTEXTE ET CITATION: | La dame en sa chambre le meine; Desur le lit a la meschine, Triers un dossal ki pur cortirne Fu en la chambre apareillez, la est li dameisels cuchez. En bacins d'or ewe aporterent, Sa plaie e sa quisse laverent; A un bel drap de cheisil blanc Li osterent entur le sanc; Puis l'unt estreitement bend." La dame le m�ne dans sa chambre, le couche sur le lit de la jeune fille, derri�re un panneau dispose dans la chambre en guise de courtine. Elles lui apportent de l'eau dans des bassins d'or, lavent la plaie de sa cuisse en essuyant tout autour le sang avec un beau tissu de lin blanc; puis elle la pansent en serrant fort et entourent le jeune homme de soins attentifs (p 53)] |
NOTES: | [(Vers & Page) Guigemar, vv. 364-73 |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101436 accreditee |
CONTEXTE: | La mère attache au bras de l'enfant (fille) qu'elle abandonne, un anneau qui servira de signe de reconnaissance. |
COTEXTE ET CITATION: | A une pice de sun laz Un gros anel li lie al braz. De fin or i aveit un' unce ; El chestun out une jagunce ; La verge entur esteit lettree : La u la meschine ert trovee, Bien sachent tuit vereiement Que ele est nee de bone gent. "Oiant tuz, dist, ne ceil mie : "Tu es ma fille, bele amie!" De la pité k'ele en a Ariere cheit, si se pauma. E quant de paumeisun leva, Pur sun seignur tost enveia ; E il vient tut effreez. |
NOTES: | [(Vers & Page) 127-34,449-55, 94-5,110-1] Le Fraisne/Le Frêne |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305977 accreditee |
CONTEXTE: | Énéas vient d'aborder en Lombardie dont le roi, Latinus, lui accorde sa fille et la souveraineté sur ses terres selon l'ordre des Dieux. Le topos est récurrent dans la suite du texte car il scande le récit de la guerre qui opposera Énéas au prétendant déchu, Turnus. |
COTEXTE ET CITATION: | Moult par sui viex, si n’ay nul hoir ne mais que sole une meschine, une fille qu’a non Lavine ; je l’ay proumisse estre mon gré et encontre ma volenté a .i. prince de cest paÿs, il a non Turnuz li marchiz. Ma mouillier veult qu’il ait mon regne et ma fille Lavine a femme, mais sortiz est et destiné, et tuit li dieu ont esgardé qu’.i. estranges hom l’avra de cui roial lignie istra. Je suis très âgé et sans héritier, si ce n’est une fille unique, appelée Lavine ; je l’ai promise contre mon gré et contre ma volonté à un prince de ce pays, il s’appelle Turnus, le marquis. Mon épouse veut qu’il reçoive mon royaume et ma fille Lavine pour femme, mais le sort, le destin et tous les dieux ont décidé que les obtiendra un étranger, souche d’une lignée de rois. |
NOTES: | P. 232, v. 3311-23. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101932 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan déchiré de désir impossible à satisfaire pour Yseut, souffre de l'idée du plaisir qu'elle prend avec Marc et décide de connaître aussi l'expérience du mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | Jo voil espuser la meschine Pur saveir l'estre a la reïne, Si l'espusaille e l'assembler Me pureient li faire oblier, Si cum ele pur sun seignur Ad entroblïé nostre amur. Je veux épouser la jeune fille pour connaître les sentiments de la reine, afin de savoir si les épousailles et l'amour charnel pourront me la faire oublier, tout comme elle a oublié notre amour à cause de son mari. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 348-349, vv. 174-179. Le débat intérieur de Tristan s'étend des vers 6, p. 340 à 348, v. 83. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305537 accreditee |
CONTEXTE: | Dans son sommeil, Guillaume a la vision d’une belle jeune fille en larmes. C’est Melior qui s’abandonne à lui. Or ce n’est pas elle qu’il baise, mais son oreiller. Il finit par se réveiller. Déception à son réveil que ce n’ait été qu’un rêve. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rebaisoit la soie face, Son col le blanc et sa poitrine. Sauve l’onor a la meschine, Souvent embrace l’orillier, Quant Melior cuide baisier. |
NOTES: | P. 73, v. 1150-1154. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |