OCCURRENCE: | 305712 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval arrive à Cothoatre, dans la terre de Lac, où réside le roi Frolac. Au moment du coucher, la demoiselle propose de dormir avec lui, ce qui tente Perceval : « Li cors li fremist et li membre » (v. 631). Mais il se souvient de la quête du Graal. Il refuse donc de pécher et de porter atteinte à leur pucelage. La demoiselle fut honteuse et prétend avoir fait son offre pour le tester. |
COTEXTE ET CITATION: | Bele, dist il de tel mestier N’ai jou ore mie mestier, Ne je voir ne vous refus mie Se por che non, ma dolce amie, Que trop feroie grant pechié Se je avoie despechié Vo pucelage ne le mien. |
NOTES: | P. 21, v. 647-653. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102882 accreditee |
CONTEXTE: | Téréus met Philoména sous la garde d'une vieille femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Mes Thereüs folie fist, Qui aveux Philomena mist pour lui garder une vilaine Qui vivoit de sa propre paine, Quar filer et tistre savoit, Et une soie fille avoit Qu'ele aprenoit a son mestier. Térée cependant commit une erreur : il plaça auprès de Philomena, pour la tenir sous bonne garde, une femme de la compagne qui vivait de son travail, car elle savait filer et tisser ; elle vivait avec sa fille à qui elle transmettait ce savoir. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 216-217, vv. 867-873. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100762 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain est unaniment reconnu comme le défenseur des opprimées. Il se conforme ainsi à l'idéal du parfait chevalier (Cf Le Conte du Graal : exposé des règles du chevalier) |
COTEXTE ET CITATION: | Tantost le roy a Dieu commande, Si s'est de le court departie ; Si pense qu'en toute sa vie Ne finera par toute terre Du chevalier au leon querre, Qui met sa paine en conseillier Cheles qui d'aÿe ont mestier. Sur ce, elle recommande le roi à Dieu, et elle quitte la cour en se disant qu'elle ne cessera de toute sa vie de chercher par toutes les terres le Chevalier au Lion qui fait tous ses efforts pour secourir celles qui ont besoin d'aide. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 346-347, vv. 4808-4814. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103754 accreditee |
CONTEXTE: | Un mari se désole parce que sa femme est à l'article de la mort. Il la guérit grâce au remède qu'elle lui indique. |
COTEXTE ET CITATION: | Pensez vous qu'en ce monde cy soit medicine qui plus puisse aider et susciter la maladie d'entre nous femmes que la doulce et amoureuse compaignie des hommes ? Me voiez vous bien deffaicte et seche par grefté de mal ? Aultre chose ne m'est mestier que compaignie de vous. Ho! dit l'aultre, je vous gariray prestement." <CITATION>Il sault sur le lit, et besoigna le mieulx qu'il peut ; et tantost qu'il eut rompu deux lances, elle se leve et se mist sur ses piez CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 516-17] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200150 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval interprète de travers les recommandations de sa mère de ne pas profiter d’un baiser accordé par une dame et prend les baisers de force. |
COTEXTE ET CITATION: | Li vallez avoit les bras fors, Si l’enbraça molt nicemant, Qu’il ne le sot faire autremant, Mist la soz lui tote estandue Et cele s’et bien desfandue Et gandilla quant qu’ele pot, Mais desfanse mestier n’i ot, Que li vallez tot de randon La baissa, vosist ele o non, Vint foiz, si com li contes dit. Le jeune homme avait les bras solides, il l’a prise dans ses bras non sans gaucherie, car il ne savait pas s’y prendre autrement. Il l’a renversée sous lui, elle s’est bien défendue, elle s’est dégagée tant qu’elle a pu, mais c’était peine perdue ! Le jeune homme lui prit d’affilée, bon gré, mal gré, vingt fois des baisers, suivant l’histoire. (71) |
NOTES: | P. 70, vv. 664-673 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305934 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc de Metz est tombé amoureux d'Euriaut à la vue de sa beauté. Il lui offre de l’emmener chez lui et de l’épouser. Pour le dissuader, elle invente une histoire : qu’elle s’est prostituée, fille d’un charretier, qu’elle a vécu avec un brigand qui l’habillait des étoffes fines qu’il volait. |
COTEXTE ET CITATION: | Il ot trois ans en cest esté Que je devinc femme legiere, Et sui apielee ligiere, Et sui fille a un caretier ; Encor servi d'autre mestier, Car un larron fossier sivoie, Qui de vair, de gris et de soie Me vestoit, k'il aloit enblant. |
NOTES: | Page 51, v. 1198-1205. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |