OCCURRENCE: | 103420 accreditee |
CONTEXTE: | L'épreuve imposée à Néadarné (coucher avec un autre homme que son époux adoré) est une torture morale pour le couple princier. |
COTEXTE ET CITATION: | Tanzaï, qui adorait Néadarné, ne supportait qu'avec douleur extrême l'idée de la voir entre les bras d'un autre; et Néadarné qui n'avait pas pour le prince des sentiments moins vifs ne pouvait imaginer qu'elle ne devait son changement qu'à une chose, dont son amour et sa délicatesse lui faisaient une image affreuse. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 185, III] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 100112 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse se déguise en souillon pour échapper aux désirs incestueux de son père.. |
COTEXTE ET CITATION: | "Pour vous rendre méconnaissable, La dépouille de l'Ane est un masque admirable. Cachez-vous bien dans cette peau, On ne croira jamais, tant elle est effroyable, Qu'elle renferme rien de beau. (...) L'Infante cependant poursuivait son chemin, Le visage couvert d'une vilaine crasse; A tous Passants elle tendait la main, Et tâchait pour servir de trouver une place. Mais les moins délicats et les plus malheureux La voyant si maussade et si pleine d'ordure, Ne voulaient écouter ni retirer chez eux Une si sale créature." |
NOTES: | Le Livre de Poche, Librairie Générale Française, 1990, pp. 137 et 138 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Larroucau E., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 100448 chantier |
CONTEXTE: | Les deux filles du roi de Kufeh, Modeh et Gulpenhe, sont une métaphore de la femme dans ce qu'elle a de moins rationnel et de plus dangeureux (pour l'homme): Modir est capricieuse et changeante à un point tel qu'elle en devient une menace. Gulpenhe prend au piège les hommes en les faisant conduire à travers un labyrinthe dans un site appelé la Plaine de Satieté, qui fait perdre le goût des plaisirs. |
NOTES: | [(Page) 2.91] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 105248 accreditee |
CONTEXTE: | La Sultane habituée à être aimée éprouve de la honte à devoir faire les avances. Bajazet s'en rend compte et sait qu'''elle voudrait sans doute qu'il réparât par une ardente poursuite le petit reproche qu' elle sentait infailliblement en son coeur d'avoir prié la première". |
COTEXTE ET CITATION: | [Elle] n eut pas peu de joie <CITATION>quand elle s'apercut que du moins l'obscurité qui était, aidait à couvrir la confusion qu'elle sentait sur son visage, touchée au dernier point du déplaisir qui ne peut manquer de frapper au vif une personne accoutumée aux offrandes et aux adorations quand elle se trouve dans la nécessité de faire non seulement des avances, mais de supplier à son tour CITATION>. |
NOTES: | [(Page) P. 493. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). Sommaville (Antoine de): Paris, 1656-7.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100310 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques qui couche à côté de ses hôtes paysans et n'en est séparé que par une mince cloison surprend leurs ébats. |
COTEXTE ET CITATION: | "Me voilà pansé, un peu soulagé, le chirurgien parti, et mes hotes retirés et couchés.Leur chambre n'était separée de la mienne que par des planches à claire-voie sur lesquelles on avait collé du papier gris, et sur ce papier quelques images enluminées.Je ne dormais pas, et j'entendis la femme qui disait à son mari:"Laissez-moi, je n'en ai pas envie de rire.Un pauvre malheureux qui se meurt à notre porte!..."[...]"cependant les réflexions de cet homme n'en étaient pas moins justes.Tandis que je me disais cela à moi-meme, je ressentis une douleur violente au genou, et je m'écriai:"Ah! le genou!"et le mari s'écria:"Ah, femme!..." Et la femme s'écria:"Ah! mon homme! mais...cet homme qui est là!". |
NOTES: | [(Page) 42-44 GF [1970]] Scène amusante. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104292 accreditee |
CONTEXTE: | L'Amant de Julie brave les menaces du Baron d'Etange, et lui reproche sa barbarie. |
COTEXTE ET CITATION: | Allez, père barbare et peu digne d'un nom si doux, méditez d'affreux parricides, tandis qu'une fille tendre et soumise immole son bonheur à vos préjugés. Vos regrets me vengeront un jour des maux que vous me faites, et vous sentirez trop tard que votre haine aveugle et dénaturée ne vous fut pas moins funeste qu'à moi. |
NOTES: | Tome I, page 392 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 103498 accreditee |
CONTEXTE: | Ildegerte constate que l'amour amène le désordre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Si je crains le trouble de l'ambition, répondit Ildegerte, pensez-vous que l'amour excite moins de tumulte dans un coeur?" |
NOTES: | [(Page) 114] |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 105032 accreditee |
CONTEXTE: | Artémis est en proie à une jalousie violente; Simas raconte. |
COTEXTE ET CITATION: | [Artémis] retourna chez lui tout furieux, et il dit tant de choses cruelles et offensantes à la pauvre Iphise lorsqu'il a revit, qu'il pensa la desesperer. Plus elle faisoit d'efforts pour remettre la raison dans sa tête, et moins elle y reüssissoit : et comme la reconnoissance lui dictoit mille choses en ma défense, qu'elle ne pouvoit s'empêcher de dire ; Artemis devint enfin si forcené qu'Iphise apprenhenda qu'il ne se portât à quelque resolution violente contre ma vie. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326, I] Cie des Libraires p. 250 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305550 accreditee |
CONTEXTE: | Dorinde, désespérée par la fausse nouvelle du mariage de son amant avec une autre, veut s'enfermer chez les druides des Carnutes. |
COTEXTE ET CITATION: | Dorinde feignit de se trouver un peu mal, et pria la Nymphe de luy laisser son chariot, afin qu'en cas qu'elle se remist un peu, elle pust la suivre avec moins d'incommodité. ........ Nous n'avons pas esté plustost arrivez ceans, qu'elle a feint de se trouver mal, pour avoir un prétexte de vous demander vostre chariot, et puis de prendre une autre brisée que celle que vous deviez tenir. |
NOTES: | Astrée, V,11. 466. Astrée, V,11. 503. |
SOURCE: | Urfé Honoré d, Astrée. Lyon: Masson, 1925-1928.Réédition Hugues Vaganay |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 104904 accreditee |
CONTEXTE: | Résistance d'Evandre après le suicide de Nicostrate. |
COTEXTE ET CITATION: | Evandre] s'efforça d'arrêter la fureur des soldats victorieux. Mais sa pitié fut inutile, car soit par les derniers ordres de Nicostrate, ou par quelqu'autre malheur imprevû, le feu prit dans la Ville soûmise, et la consuma avec tant de promptitude, malgré les soins qu'on prit pour l'éteindre, qu'en moins de trois jours elle fur réduite en cendres. |
NOTES: | [(Page & Tome) 404, I] Cie des Libraires p. 564-5 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104766 accreditee |
CONTEXTE: | Allusion à la Saint Barthélémy. |
COTEXTE ET CITATION: | [Le duc de Guise] se persuadoit qu'il [le roi de Navarre] avoit voulu le braver en la personne de Mademoiselle d'Elboeuf, et que son action étoit moins un effet d'amour qu'un reste de haine pour ce qui s'étoit passé à la S. Barthélemy. |
NOTES: | [(Page & Tome) 12, I] Cie des Libraires p. 21 Autres allusions à la S-Barthélemy: Slatkine 1,14/Cie des Libraires p.28; Slatkine 1,19/Cie des Libraires p.48 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104284 accreditee |
CONTEXTE: | L'Amant de Julie est conduit, sans le savoir, chez des femmes de petite vertu. Après l'aveu de son crime, il exprime des regrets. |
COTEXTE ET CITATION: | J'ai fini ce récit affreux ; qu'il ne souille plus tes regards ni ma mémoire. Ô toi dont j'attends mon jugemnt, j'implore ta rigueur, je la mérite. Quel que soit mon châtiment, il me sera moins cruel que le souvenir de mon crime. |
NOTES: | Tome I, page 360. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 105058 accreditee |
CONTEXTE: | Arcaste a appris qu'elle a tout perdu, amant, couronne. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme elle étoit bien moins sensible à ce qui regardoit le coeur de son Amant qu'à ce qui regardoit la couronne, elle s'abandonna à une rage si violente, qu'elle ne pût en supporter les effets sans mourir. |
NOTES: | [(Page & Tome) 403, I] Cie des Libraires p. 560 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT103392 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il aimait à piquer avec une alène, et il perfectionne en enfermant une femme grosse dans un tonneau rempli de pointes, puis il fait rouler le tonneau fortement dans un jardin". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 292, 2, 4] Le 25 février, Passion 133. Sade poursuit: "Constance a eu autant de chagrin à ces récits de supplices de femmes grosses que Curval en a eu de plaisir. Elle ne voit que trop son sort. Comme il approche, on croit pouvoir commencer à la vexer." Tout l'intérêt de cette occurrence est donc d'enchaîner sur la mise en pratique des travaux d'aiguille sur Constance, la première femme (enceinte et pour l'instant plus ou moins épargnée) du duc de Blangis. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 102722 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Garnier/Deloffre, 1959, p. 128: "Eh! madame, reprit Mlle Habert l'aînée d'un ton piqué, je sais l'âge de ma soeur, je suis son aînée, et j'ai près de deux ans plus qu'elle. Oui, madame, elle a cinquante ans moins deux mois, et je pense qu'à cet âge-là on peut passer pour vieille; pour moi, je vous avoue que je me regarde comme telle [...]" Garnier/Deloffre, 1959, p. 135/6: "[...] mais entre nous, l'aimez-vous un peu aussi? avez-vous de l'amour pour elle? là, ce que l'on appelle de l'amour, ce n'est pas de l'amitié que j'entends, car de cela elle en mérite beaucoup de votre part, et vous n'êtes pas obligé au reste; mais a-t-elle quelques charmes à vos yeux, toute âgée qu'elle est?" Garnier/Deloffre, 1959, p. 136/7: 'Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa soeur, elle a bien cinquante ans. |
NOTES: | [(Page) III, 128-37] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V. |
OCCURRENCE: | 104582 accreditee |
CONTEXTE: | Pour l'amour de Palmire, Claudiane aide celui-ci à s'échapper de prison au prix de sa propre liberté. |
COTEXTE ET CITATION: | Claudiane raconte en peu de mots à Palmire, qu'elle était venue là pour lui donner ses habits et prendre les siens [...] Palmire non moins ravi de la fidélité que de la beauté de sa maîtresse, refuse à l'abord ce parti, comme étant une espèce de lâcheté à un homme, de mettre pour soi une fille en peine [...] Mais ce fut en vain [...] Les habits étant changés, <CITATION> Claudiane demeure dans le fonds de sa prison sous ceux de Palmire, et Palmire sous ces harnais féminins, le masque sur le visage, et une grande écharpe noire sur la tête, s'avance pour sortir CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 135-136, 8, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 102626 accreditee |
CONTEXTE: | Sa première tentative de vengeance ayant échoué, Tisienus trouve une autre solution. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés diverses reflexions inutiles, et autant de projets qui ne faisoient qu'irriter le mal qu'il cherchoit à soulager, il s'avisa d'écrire à Cesar ce qu'il appeloit les desordres de sa Fille, et de l'avertir de l'assistance qu'elle recevoit de Sulpicie. Il esperoit par cet avis livrer Sulpicie au courroux de Cesar, et c'étoit une vengeance plus délicate que celle qu'il pouvoit prendre lui-même. Elle devoit encore s'étendre sur Ovide, ou du moins rendre suspects tous les avis qu'il donneroit contre Tisienus. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 505, t. 2. Cie des Libraires p. 409. La lettre ne sera pas portée à César et Crassus en divulguera le contenu à Ovide. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104668 accreditee |
CONTEXTE: | Sa première tentative de vengeance ayant échoué, Tisienus trouve une autre solution. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés diverses reflexions inutiles, et autant de projets qui ne faisoient qu'irriter le mal qu'il cherhoit à soulager, il s'avisa d'écrire à Cesar ce qu'il appeloit les desordres de sa Fille, et de l'avertir de l'assistance qu'elle recevoit de Sulpicie. Il esperoit par cet avis livrer Sulpicie au courroux de Cesar, et c'étoit une vengeance plus délicate que celle qu'il pouvoit prendre par lui-même. Elle devoit encore s'étendre sur Ovide, ou du moins rendre suspects tous les avis qu'il donneroit contre Tisienus. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 505, t. 2. Cie des Libraires p. 409. La lettre ne sera pas portée à César et Crassus en divulguera le contenu à Ovide. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102134 accreditee |
CONTEXTE: | D'Andelot trouve Madame d'Aumale qui est tombée de son cheval. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle étoit presque évanouïe, et dans un désordre qui laissoit voir une partie de son beau corps. Il n'est gueres d'amour et de constance qui résiste contre tant de beautez, et si dans ce moment la passion d'Andelot ne changea point entièrement d'objet, du moins dut-il sensible à une avanture qu'il trouvoit si touchante. Mais enfin l'interest de Madame d'Aumale ceda au plaisir qu'il recevoit de ses yeux. |
NOTES: | [(Page) 216] Slatkine vol.2, p. 60 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104458 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Turnus] 'je découvrois déja cette pointe de la Poüille qui borne le Latium du côté de Siracuse, lorsque nôtre vaisseau fut attaqué par trois navires de Pirates, qui l'aïant entouré de toutes parts, l'acrocherent en moins de deux heures, et nous vainquirent malgré toute nôtre resistance.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 339, 1] Cie des Libraires p. 303-304 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102708 accreditee |
CONTEXTE: | Un accident de cheval révèle l'amour de la Princesse de Clèves pour M. de Nemours. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux ; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher ; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves ; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>." |
NOTES: | [(Page) 321-22] |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 102624 accreditee |
CONTEXTE: | Tisienus est jaloux de sa femme Sulpicie et d'Ovide. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'est pas extraordinaire qu'un Epoux naturellement bizarre et soupçonneux, et qui trouve ses soupçons bien fondez, entre en fureur contre son Rival et contre son Epouse. Tisienus n'avoit pû moins faire aprés la Lettre qu'il avoit leue, que de tâcher à poignarder Ovide, et d'ensevelir s'il lui avoit été possible, Sulpicie sous le même tombeau. Tous ces mouvemens sont naturels; et ceux de Tisienus avoient eu quelque chose de singulier, c'étoit sa méprise. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 505, t. 2. Cie des Libraires pp. 406-407. Voir également les topoi sur la jalousie. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102706 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours est blessé sous les yeux de Mme de Clèves qui ne peut cacher son émoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>. |
NOTES: | Page 321-322 |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 104360 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice a failli se noyer. |
COTEXTE ET CITATION: | Un cerf que poursuit un chasseur s'élance dans les eaux qu'il rencontre avec moins de vitesse que n'en eut Clarice à se jeter dans la rivière pour secourir son amant qui périt. [...] Une funeste mort allait terminer leurs jours si deux de ces hommes qui étaient accourus, ne s'étaient eux-mêmes exposés pour les tirer hors de l'eau |
NOTES: | [(Page& Partie) 35, I] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105278 chantier |
CONTEXTE: | Angélique expose à Edouard les règles de l'amour idéal : le but n'est pas d'être heureux mais de bâtir un rapport courtois -au sens médiéval du terme. |
NOTES: | [(Page) 313] Dans cette nouvelle, l'idée moderne qu le but de l'amour est le bonheur est constamment rejetée. Angélique met à son amour avec Edouard des obstacles d'autant moins incompréhensibles qu'elle est en exil et risque à tout moment la mort si sa belle-mère en a le caprice. Ce à quoi elle peut s'attendre de mieux dans sa situation, c'est de finir sur cette île avec pour compagnons les soldats qui la gardent et Céline qui a un amant, Rosimond. |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103812 accreditee |
CONTEXTE: | Réplique de la marquise de Merteuil. |
COTEXTE ET CITATION: | "Hé bien la guerre !" |
NOTES: | [(Page & Lettre) 351, CLIII] Dans la Pléiade, 1979. Il s'agit moins d'un passage précis, que de l'argument même de l'oeuvre. On pourrait citer plusieurs lettres. celle-ci est la plus évidente. |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Gallimard (Pléiade), 1979.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Calas F. |
OCCURRENCE: | 104918 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cet exploit du Duc de Parme aïant assuré aux Parisiens la liberté de la riviere de Marne, dégaga entierement leur ville ; mais ce soulagement leur vint si tard, qu'ils ne la sentirent que mediocrement, la disette avoit si fort desseiché les corps, qu'ils n'estoient plus capables de soutenir l'abondance des vivres, ils mouroient du changement de nourriture, somme ils seroient morts d'en manquer, et l'Armée du Roi n'estoit gueres moins necessiteuse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 47, I] Cie des Libraires p. 161 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104532 accreditee |
CONTEXTE: | Un homme projette d'enlever une femme au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce Valet de chambre estoit le Marquis de Birague lui-même, qui avoit fait secrettement cette partie avec Fouquet, et qui me menoit à une de ses maisons. Je pensai ne leur jamais pardonner cette tromperie...Mais quoi! me dit ce pauvre Gentilhomme, que ma façon d'agir affligeoit; en bonne foi, aimeriez-vous mieux estre encore dans le Couvent, exposée à tout ce que la vengeance de Madame d'Englesac seroit capable de faire contre vous, que de me sçavoir quelque gré de vôtre liberté? Fouquet et la Dame lui aidèrent à obtenir que je ferois moins l'effarouchée, et que je ne lui voudrois pas de mal. |
NOTES: | [(Page) 47-8] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103478 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la cour de l'hôtellerie d'Amiens, des Grieux, âgé de dix-sept ans, rencontre Manon Lescaut encore plus jeune que lui. Bientôt, il connaîtra avec elle les premiers plaisirs de l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ainsi j'eus le plaisir, en arivant à l'auberge, d'entretenir seul la souveraine de mon coeur. Je reconnus bientôt que j'étais moins enfant que je ne le croyais. Mon coeur s'ouvrit à mille sentiments de plaisir dont je n'avais jamais eu idée. Une douce chaleur se répandit dans toutes mes veines. J'étais dans une espèce de transport, qui m'ôta pour quelque temps la liberté de la voix et qui ne s'exprimait que par mes yeux." |
NOTES: | [( Page & Partie) 41 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105274 accreditee |
CONTEXTE: | Agarithe est livrée par Marc-Sévère à Nimphidius. |
COTEXTE ET CITATION: | J'esperay même d'être moins observée par Nimphidius que par Severe, et de pouvoir plus aisément me dérober par ma mort aux malheurs dont j'étois menacée....je n'avois plus d'esperance qu'en la mort, et me disposois à me le donner la nuit prochaine avec mes propres cheveux, si je manquois d'autres moyens. |
NOTES: | [(Page & Tome) 492-3, II] Cie des Libraires p. 357-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102156 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; un inconnu (Tessandre) retrouve Ardélie sur le rivage après la tempête. |
COTEXTE ET CITATION: | Seigneur...j'ai besoin de secours de plus d'une maniere : Le naufrage que je viens de faire, et le moindre de mes malheurs ; et toutes impitoïables que sont les ondes, j'ai reçû moins d'outrage d'elles, que de cet homme que vous voïez...qui m'aïant arrachée d'une retraite où j'étois, se préparoit à me faire éprouver ce que la tyrannie et l'oppression ont de plus cruel, si le juste Ciel n'eût apporté un obstacle à ses desseins par la tempête dont vous voïez les effets. |
NOTES: | [(Page & Tome) 429, 1] Slatkine p.370 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105192 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Timoléon] 'Mais, ô Dieux! quel fut mon étonnement, lorsque je trouai cette fille [Ardélie] dans la resolution de mourir, ou de retourner dans la maison de Praxoras....Je me jettai à ses pieds, je la conjurai par les paroles les plus tendres que je pûs inventer, de songer qu'il faloit me resoudre à la perdre pour jamais, si je la rendois à Praxoras dans l'état où étoient les choses; et enfin voïant que je n'obtenois rien par les prieres, je protestai si fortement que je me tuerois à ses yeux, si elle persistoit dans son dessein, qu'elle commença à me paroître moins resolu qu'elle ne l'avoit été.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 353, I] Cie des Libraires p. 358-61 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100338 chantier |
CONTEXTE: | Titres des divers chapitres. |
COTEXTE ET CITATION: | Chapitre XXVII,"Qui fera bâiller plus d'un lecteur" ; ch.XVIII "Le moins amusant du livre" ; ch. XXXI "Qui ne sert qu'à allonger l'ouvrage" ; ch. XXXIX "Plus nécessaire qu'agréable". |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K. |
OCCURRENCE: | 102476 accreditee |
CONTEXTE: | Le Loup contrefait sa voix en frappant à la porte pour pouvoir entrer et manger la grand-mère. Il s'habille ensuite en grand-mère pour manger le Petit Chaperon Rouge. |
COTEXTE ET CITATION: | Toc, toc. 'Qui est là?---C'est votre fille le petit chaperon rouge (dit le Loup en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie.' [...] Le Loup tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien; car il y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé. |
NOTES: | p.113 J.P. Collinet Folio, Gallimard, 1981 p.196-7 Livre de Poche, 1990. Vérifier l'édition. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Henry A., Souche V. |
OCCURRENCE: | 102198 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir promis sa fille, Sophie, à l'homme qu'elle aime, dom Carlos change d'avis et offre sa fille à un homme plus riche. Les deux amants décident de s'enfuir. En fait, c'est un piège tendu aux deux amants. |
COTEXTE ET CITATION: | M'ayant fait comprendre qu'à moins que je me laisser enlever il m'était impossible de n'obéir pas à mon père, je consentis à tout ce qu'il me proposa et je lui promis que la nuit du jour suivant je me tiendrais prête à le suivre partout où il voudrait me mener. Tout est facile à un amant. |
NOTES: | [(Partie & Page) 229] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102842 accreditee |
CONTEXTE: | Un aristocrate au sujet des révolutionnaires. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous parlez du peuple, autrefois je désirais plus que personne de le voir moins chargé de travaux et d'impôts ; mais comment s'intéresser désormais à des cannibales. |
NOTES: | [(Page& Tome& Lettre) P. 437, 8, VII] |
SOURCE: | Charrière, Isabelle de, Oeuvres complètes. Amsterdam/Genève: G.A. Van Oorschot/Slatkine, 1979-1980.Éds. Simone et Pierre H. Dubois |
CHERCHEUR/E: | Chabut M. |
OCCURRENCE: | 100012 accreditee |
CONTEXTE: | D'Andelot trouve Madame d'Aumale qui est tombée de son cheval. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Elle étoit presque évanoüie, et dans un desordre qui laissoit voir une partie de son beau corps. Il n'est gueres d'amour et de constance qui resiste contre tant de beautez,CITATION> et si dans ce moment la passion d'Andelot ne changea point entierement d'objet, du moins fut-il sensible à une avanture qu'il trouvoit si touchante. Mais enfin l'interest de Madame d'Aumale ceda au plaisir qu'il recevoit de ses yeux. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 103098 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur apporte une révélation nouvelle qui motive le récit. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme les inscriptions conservent etc. (...) qui lui en a fait prendre la résolution. |
NOTES: | Page 463. La vertu malheureuse, in Le Mercure galant : cette dénomination recoupe celle que nous avons dénommée "événement_réel_motivation_incipit. Dans ce dernier cas, l'accent est mis sur la référence, supposée commune et faisant le "fonds" du savoir des narrataires. Ici, l'accent est mis sur l'action de la voix narratrice : elle raconte en apportant un supplément de savoir , une révélation qui déclenche et motive le récit. Ce distinguo semble important et à retenir, au moins expérimentalement. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 100456 accreditee |
CONTEXTE: | Le fracas de l'entrée annonce la fin brutale des illusions qu'a le narrateur au sujet de Mme de Lursay. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Il entra avec fracas, fit à Madame de Meilcour une révérence distraite, à moi, une moins ménagée encoreCITATION>. |
NOTES: | [(Page) 134 Folio] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100922 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de la douleur de Des Prez dont la femme Marie-Madeleine vient de mourir en couches dans des conditions pathétiques. |
COTEXTE ET CITATION: | "Pendant tout le chemin <CITATION> à peine ouvrit-il la bouche, du moins je ne l'entendis que soupirer; et proférer quelques paroles mal articulées CITATION>". |
NOTES: | [(Partie & Page) histoire 5, 283 (Poche)] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100514 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse de Clèves avoue à son mari ses sentiments pour un autre mais aussi sa loyauté vis-à-vis de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je n'ai jamais donné nulle marque de faiblesse et je ne craindrais pas d'en laisser paraître si vous me laissiez la liberté de me retirer de la cour ou si j'avais encore Mme de Chartres pour aider à me conduire. Quelque dangereux que soit le parti que je prends, je le prends avec joie pour me conserver digne d'être à vous. <CITATION>Je vous demande mille pardon, si j'ai des sentiments qui vous déplaisent, du moins je ne vous déplairai jamais par mes actions CITATION>. Songez que pour faire ce que je fais, il faut avoir plus d'estime pour un mari que l'on en a jamais eu ; conduisez-moi, ayez pitié de moi, et aimez-moi encore, si vous pouvez." |
NOTES: | Page 351. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 101972 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi, qui commence à se lasser de Hattigé, surprend Roukia, femme du premier jardinier, dans une position "délicate". Il n'en tombe pas moins amoureux d'elle. Il la surprend en train de faire ses besoins. |
COTEXTE ET CITATION: | Je n'oserais presque vous dire le trait dont l'Amour se servit pour blesser le roi [...] Cette belle le charma par l'endroit de son corps dont elle prenait le moins de soin, et sur lequel elle n'avait assurément pas compté de faire une telle conquête : aussi n'avait-elle mis cette partie au jour que par une nécessité naturelle qui la pressait de près. |
NOTES: | [(Page) 52] |
SOURCE: | Anonyme, Hattigé, ou la belle Turque. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100972 accreditee |
CONTEXTE: | Discours cruel, mais tenu par une femme du même âge, jalouse, qui veut se flatter aux yeux de Jacob en rabaissant Mlle Habert. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa sœur, elle a bien cinquante ansCITATION>". Voir ausi GF p. 103 "Eh! pourquoi du bruit? A cause de votre âge? reprit notre hôtesse. Eh! pardi, voilà bien de quoi! La semaine passée, n'y eut-il pas une femme de soixante et dix ans pour le moins, qu'on fiança dans notre paroisse avec un cadet de vingt ans? L'âge n'y fait rien que pour ceux et celles qui l'ont ; c'est leur affaire." |
NOTES: | Ironie du narrateur donc. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104580 accreditee |
CONTEXTE: | Claudiane donne ses vêtements au prisonnier pour lui permettre de s'échapper. Elle prend alors sa place en prison. |
COTEXTE ET CITATION: | "Claudiane raconte en peu de mots à Palmire, <CITATION> qu'elle était venue là pour lui donner ses habits et prendre les siens CITATION>[...] Palmire non moins ravi de la fidélité que de la beauté de sa maîtresse, refuse à l'abord ce parti, comme étant une espèce de lâcheté à un homme, de mettre pour soi une fille en peine [...] Mais ce fut en vain [...] Les habits étant changés, Claudiane demeure dans le fonds de sa prison sous ceux de Palmire, et Palmire sous ces harnais féminins, le masque sur le visage, et une grande écharpe noire sur la tête, s'avance pour sortir." |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 135-136, 8, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 100164 accreditee |
CONTEXTE: | Des amants (Manon et Des Grieux) sont surpris prêts à se mettre au lit. Cependant, ce n'est pas le hasard qui a fait venir le vieux G...M... : il veut savoir ce qu'est devenu son fils. |
COTEXTE ET CITATION: | J'allais me mettre au lit, lorsqu'il arriva. La porte de la chambre étant ferméee, je n'entendis point frapper à celle de la rue; mais il entra suivi de deux archers, et s'étant informé de ce qu'était devenu son fils, il lui prit envie de voir sa maîtresse, pour tirer d'elle quelque lumière. Il monte à l'appartement, toujours accompagné de ses archers. Nous étions prêts à nous mettre au lit. Il ouvre la porte et il nous glace le sang par sa vue. " Oh! Dieu c'est le vieux G...M..., dis-je à Manon." |
NOTES: | [( Page & Partie) II, 152] Cette arrestation a été précédée d'une autre, dans la première partie (p. 78). G...M... avait alors pris la résolution de faire arrêter Manon et Des Grieux et de les traiter "moins comme des criminels que comme des fieffés libertins." (p. 78 GF) |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105244 accreditee |
CONTEXTE: | Celadon se retire dans une cabane aux fonds des bois après avoir lu une lettre (fausse) dans laquelle Astrée refusait son amour. |
COTEXTE ET CITATION: | En ceste resolution il courut toutes les montaignes de Forests, du costé de Cervieres, où en fin il choisit un lieu qui luy sembla le moins frequenté, avec dessein d'y parachever le reste de ses tristes jours. Le lieu s'appelloit Lapau, d'où sourdoit l'une des sources du desastreux Lignon, car l'autre vient des montaignes de Chalmasel. Or sur les bords de ceste fontaine, il bastit une petite cabane, où il vesquit retiré plus de six mois, durant lesquels sa plus ordinaire nourriture estoit les pleurs, et les plaintes. |
NOTES: | Dans ARTFL, p. 143. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 105056 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre réagit à la nouvelle du mariage projeté entre Carmante et Palans. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors que ce preimer accés de ma douleur fut passé, je dis et je fis des choses qui arracherent des larmes à tous ceux qui m'entendirent. Je voulois aller en Argos, poignarder Tessandre au milieu de son peuple, lui arracher Carmante, et faire cent autres actions toutes impossibles, et qui n'étoient pas si-tôt resolus, qu'un reste de bon sens les détruisoit; mais enfin ne sçachant à quoi me resoudre, et apprenant par l'Envoyé de Carmante qu'on precipitoit si fort son Hymenée, qu'il m'étoit impossible de rien entreprendre pour le rompre; je voulus du moins aller mourir aux pieds de ma Princesse, avant que cette alliance funeste fût conclu absolument. |
NOTES: | [(Page & Tome) 283, I] Cie des Libraires p. 81 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104666 accreditee |
CONTEXTE: | Tisienus est jaloux de sa femme Sulpicie et d'Ovide. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'est pas extraordinaire qu'un Epoux naturellement bizarre et soupçonneux, et qui trouve ses soupçons bien fondez, entre en fureur contre son Rival et contre son Epouse. Tisienus n'avoit pû moins faire aprés la Lettre qu'il avoit leue, que de tâcher à poignarder Ovide, et d'ensevelir s'il lui avoit été possible, Sulpicie sous le même tombeau. Tous ces mouvemens sont naturels ; et ceux de Tisienus avoient eu quelque chose de singulier, c'étoit sa méprise. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 505, t. 2. Cie des Libraires pp.406-407. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101362 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Nous nous imaginâmes comme des enfants sans expérience que cette somme ne finirait jamais, et nous ne comptâmes pas moins sur le succès de nos autres mesures. |
NOTES: | [( Page & Partie) 42 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305398 accreditee |
CONTEXTE: | Palmire s'évade de prison avec l'aide de sa maîtresse. |
COTEXTE ET CITATION: | Claudiane raconte en peu de mots à Palmire, qu'elle était venue là pour lui donner ses habits et prendre les siens [...] Palmire non moins ravi de la fidélité que de la beauté de sa maîtresse, refuse à l'abord ce parti, comme étant une espèce de lâcheté à un homme, de mettre pour soi une fille en peine [...] Mais ce fut en vain [...] Les habits étant changés, Claudiane demeure dans le fonds de sa prison sous ceux de Palmire, et Palmire sous ces harnais féminins, le masque sur le visage, et une grande écharpe noire sur la tête, s'avance pour sortir. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) P. 135-136, 8, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 102374 accreditee |
CONTEXTE: | Un ermite révèle à Mordret le secret de sa naissance à mots couverts, et lui prédit qu'il tuera son père. Furieux et incrédule, Mordret le tue. Lancelot qui l'accompagnait prend la lettre qui se trouvait dans la main de l'ermite et la lit en cachette de Mordret. La lettre dévoile le secret en termes clairs. |
COTEXTE ET CITATION: | "Certes, fait li prodons, no fist, ainz t'engendra uns autres rois qui mielz vaut et qui plus fist de toutes choses que cil ne fist que tu tiens a ton pere. [...] Si resgarde les lestres et voit qu'els disoient : "Os tu, Mordrez, par cui main je doi morir, saches vraiement que li rois Artus qui t'engendra en la fame le roi Loth d'Orcanie, ne fera mie mains de oit que tu as fet de moi." "Oh non, dit le prudhomme. C'est un autre roi qui t'engendra, de plus grande valeur et qui a accompli plus d'exploits que celui que tu considères comme ton père. [...] "Déchiffrant l'écrit, il en lut le contenu : "Téméraire Mordret, de la main de qui je dois mourir, sache que le roi Arthur qui t'engendra dans la femme du roi Loth d'Orcanie ne te traitera pas avec moins de rigueur que tu m'as traité". |
NOTES: | Tome II, p. 332-334, chap. XCVI ; t. V, p. 221-223. Traduction d' Alexandre Micha, Paris, UGD, Collection 10/18, 1984. |
SOURCE: | Anonyme, Lancelot en prose. Genève: Droz, 1980.Edition A.Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 105094 accreditee |
CONTEXTE: | Que mes sentiments soient assez violents! [...] Adieu, promettez-moi de me regretter tendrement, si je meurs de douleur, et qu'au moins la violence de ma passion nous donne du dégoût et de l'éloignement pour toutes choses. |
COTEXTE ET CITATION: | Chaque lettre de cette oeuvre contient des passages ou les sentiments de l'héroïne s'expriment avec violence. |
NOTES: | [(Page & Tome & Ch) 158, 1, III] |
SOURCE: | Guilleragues, Lettres portugaises traduites en français. Barbin: 1669.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Calas F. |
OCCURRENCE: | 100024 accreditee |
CONTEXTE: | Pour tromper le vieux serviteur qui la mène au couvent, Manon fait passer des Grieux pour son cousin. |
COTEXTE ET CITATION: | Son vieil Argus étant venu nous rejoindre, mes espérances allaient échouer si elle n'eût eu assez d'esprit pour suppléer à la stérilité du mien. Je fus surpris, à l'arrivée de son conducteur, qu'elle m'appelât son cousin et que, sans paraître déconcertée le moins du monde, elle me dît que, puisqu'elle était assez heureuse pour me rencontrer à Amiens, elle remettait au lendemain son entrée dans le couvent, afin de se procurer le plaisir de souper avec moi. J'entrai fort bien dans le sens de cette ruse. |
NOTES: | [(Partie Page) 21] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102904 accreditee |
CONTEXTE: | Devant la résistance de Parménie, Tormez la menace |
COTEXTE ET CITATION: | "Songez que mon coeur n'est pas moins vif que celui de la princesse; <CITATION> épargnez-vous les mouvements que peuvent m'inspirer vos mépris CITATION>." |
NOTES: | [(Page& Partie) 169, III] En rappelant les actions de la princesse,Tormez inscrit Parménie dans une situation sans recours et affirme le pouvoir qu'il détient sur elle |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104916 accreditee |
CONTEXTE: | Lentulus raconte sa campagne contre les Gètes. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant l'opiniâtreté presque invincible de cette nation m'a donné des peines que je n'avois pas prévûes et prolonge depuis deux années une guerre que j'avois esperé terminer en moins d'une campagne. |
NOTES: | [(Page & Tome) 415, II] Cie des Libraires p. 47 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104556 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le galant Rapporteur 'crût que je le l'aimerois jamais assez, si je n'étois persuadée qu'il fût brave, et dans cette imagination, un soir que nous devions courir le Bal, il aposta trois hommes pour attaquer nôtre Carosse, et pour fuïr aussi-tôt qu'il se mettroit en défense. La bravoure avoit réüssi, et même au-delà de ce qu'il esperoit; car avant que ces voleurs apostez fussent venu exorcer son courage, trois autres qui n'avoient pas promis de fuïr, nous avoient effectivement volez, et il s'étoit lancé sur eux avec toute l'audace d'un homme qui se méprenoit; c'étoit à la verité pour s'en faire battre, et même d'une maniere pitoyable, comme il arriva; mais n'importe, au moins sa hardiesse que je crus sans artifice m'avoit dupée, et un si bon effet consoloit des coups receus. |
NOTES: | [(Page) 150-1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200182 accreditee |
CONTEXTE: | Ne voulant pas courir de risque qui l’empêcherait de se blanchir de l’accusation de trahison que vient de lui lancer Guingambresil, Gauvain tâche d’éviter de participer au tournoi qui se prépare. Il se trouve en butte aux moqueries des dames. |
COTEXTE ET CITATION: | Dex ! Fait l’une des damoiselles, Cil chevaliers desoz cel charme, Que atant il quant il ne s’arme ?” Une autre plus desmesuree Li dist : “Il a la pais juree”. Et une autre li dist aprés : “Marcheanz est, no dites mes Qu’il doie a torneier entandre. Toz ces chevaus maine il por vandre. -- “Ainz est changierres, fait la quarte.” Mon Dieu ! fait l’une des demoiselles, mais qu’attend-il pour s’armer, ce chevalier, là-bas, sous le charme ? Une autre, moins réservée, lui a dit : “Sans doute a-t-il juré la paix !” Et une autre d’ajouter : “C’est un marchand ! N’allez plus dire qu’il doit avoir en tête de faire le tournoi ! Tous ces chevaux, il les mène vendre. -- Mais non ! C’est un changeur ! dit la quatrième.” (361) |
NOTES: | P. 360, vv. 4982-4992 Le passage va jusqu’au vers 5035 : Gauvain est affecté par ces moqueries mais justifie son attitude. Reprise des moqueries aux vers 5048-5081. Les moqueries font place à des accusations aux vers 5134-5163 d’être un marchand travesti en chevalier. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104218 accreditee |
CONTEXTE: | La Rancune et l'Olive s'amusent à dépecer le cadavre de l'aubergiste pour jouer un mauvais tour à Ragotin et à leur hôtesse. |
COTEXTE ET CITATION: | Ragotin fut effrayé par "la transmission d'un corps mort d'une chambre à une autre sans aucun secours humain, au moins dont on eût connaissance." |
NOTES: | [(Partie & Page) VII, 243] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
OCCURRENCE: | 101266 accreditee |
CONTEXTE: | Le lion, qui a été délivré d'un serpent par Yvain, met à son service ses talents de dépisteur et l'aide à trouver à manger. Il tue pour lui un chevreuil et le ramène à son bienfaiteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li lÿons maintenant mist le nes au vant qu'il ot santi; ne ne li ot de rien manti, qu'il n'ot pas une archiee alee quant il vit en une valee tot seul pasturer un chevrel. Celui penra il ja son vuel, si fist il au premier asaut, et si an but le sanc tot chaut. Qant ocis l'ot, si le gita sor son dos, et si l'en porta tant que devant son seignor vint, et puis an grant chierté le tint por la grant amor qu'an lui ot." Traduction moderne: "Le lion remis le nez au vent et il ne s'était pas trompé car à moins d'une archée de là il vit pâturer un chevreuil tout seul dans un vallon. Il le prit au premier assaut et il en but le sang tout chaud. Quand il l'eût occis, il le gîta sur son dos, l'emporta devant son seigneur qui l'en chérit davantage pour l'affection qu'il lui montrait." |
NOTES: | Jean-Pierre Foucher, Romans de la Table Ronde. Paris, Gallimard, 1970, pp. 302-303.) |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104610 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D’abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | P.230-231 |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 102906 accreditee |
CONTEXTE: | Tormez poursuit Parménie de ses assiduités alors qu'il la retient prisonnière. Sous un vernis poli, ni lui, ni elle ne se trompent sur la valeur réelle de ses actions. |
COTEXTE ET CITATION: | Tout cela m'était odieux ; et je n'en avais pas moins un tyran qui, malgré l'adoucissement qu'il joignait à mes fers, semblait au contraire vouloir les assurer davantage. |
NOTES: | [(Page& Partie) 175, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104278 accreditee |
CONTEXTE: | Julie se plaint de ce que son Amant le lui dit rien des Parisiennes. |
COTEXTE ET CITATION: | Toi qui me parlais des Valaisanes avec tant de plaisir, pourquoi ne me dis-tu rien des Parisiennes ? Ces femmes galantes et célèbres valent-elles moins la peine d'être dépeintes que quelques montagnardes simples et grossières ? |
NOTES: | Tome I, page 320 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305344 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours de son séjour à Paris, St. Preux se laisse entraîner par quelques officiers et d’autres jeunes gens, dans une maison de prostitution où il se laisse enivrer et s’abandonne dans les bras d’une de ces « créatures ». |
COTEXTE ET CITATION: | J’ai fini ce récit affreux ; qu’il ne souille plus tes regards ni ma mémoire. Ô toi dont j’attends mon jugement, j’implore ta rigueur, je la mérite. Quel que soit mon châtiment, il me sera moins cruel que le souvenir de mon crime. |
NOTES: | T. I, p. 359 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305353 chantier |
CONTEXTE: | Julie se résigne à épouser M. de Wolmar en dépit de son amour pour St. Preux. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jour qui devait m’ôter pour jamais à vous et à moi me parut le dernier de ma vie. J’aurais vu les apprêts de ma sépulture avec moins d’effroi que ceux de mon mariage. Plus j’approchais du moment fatal, moins je pouvais déraciner de mon cœur mes premières affections ; elles s’irritaient par mes efforts pour les éteindre. Enfin, je me lassai de combattre inutilement. Dans l’instant même où j’étais prête à jurer à un autre une éternelle fidélité, mon cœur vous jurait encore un amour éternel, et je fus menée au Temple comme une victime impure, qui souille le sacrifice où on va l’immoler. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305515 accreditee |
CONTEXTE: | Calogrenant a versé de l’eau sur le perron de la fontaine merveilleuse avec le bassin d’or et déclanché une tempête. Arrive Esclados le Roux qui lui lance un défi. |
COTEXTE ET CITATION: | De si haut comme il pot crïer, Me commancha a deffïer, Et dit : “Vassaus, mout m’avés fait Sans deffianche, honte et lait. Deffïer me deüssiez vous, S’il eüst querele entre nous, ou au mains droiture requerre, Ains que vous me meüssiés guerre. Aussi fort qu’il lui fut possible de crier, il commença par me lancer un défi, en disant : “Vassal, vous m’avez infligé sans m’avoir défié, une honte et un tort. Vous auriez dû me défier, s’il y avait entre nous un sujet de querelle ; ou au moins vous auriez dû exiger votre droit avant de commettre une agression contre moi. |
NOTES: | P. 78, vv. ; trad. p. 55. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305662 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la troisième histoire, le frère de Clémence de Bernay raconte à M. de Terny, le futur époux de Clémence, comment cette dernière a préféré entrer au couvent plutôt que d’accepter un mari que son père lui désignait. |
COTEXTE ET CITATION: | Mon père voulait les marier toutes les deux en même temps. Son aînée se rendit, mais elle, qui a une tête de diable, bien loin d’imiter sa cœur et d’obéir à mon père, le traita comme un tyran de ses enfants, et conclut par lui dire qu’elle voyait bien qu’elle était destinée à être malheureuse dans ce monde, soit en épousant un homme qui lui déplaisait, soit en restant dans le couvent malgré elle, et damnée par conséquent dans l’autre monde, n’ayant pas pu faire son salut dans celui-ci : mais que du moins, elle aurait la satisfaction de n’entrer pas toute vive dans les bras du démon. Ce fut ainsi qu’elle baptisa l’homme que mon père lui destinait. |
NOTES: | Pages 205-206. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305673 accreditee |
CONTEXTE: | Des Prez, fils d’un riche magistrat, aime Mlle. De l’Epine, de moins bonne maison que lui, et pense (à juste titre)que son père n’acceptera jamais leur mariage ; aussi vont-ils se marier secrètement. |
COTEXTE ET CITATION: | « […] il ne manquerait pas, puissant comme il est, de faire déclarer un tel mariage clandestin ». |
NOTES: | Page 292. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305674 accreditee |
CONTEXTE: | Mlle Fenouil, très riche, de bonne naissance, et très jeune, aime M. de Jussy, moins élevé qu’elle. Tous deux pensent que le tuteur de la jeune fille ne donnera pas (à juste titre) son assentiment à un mariage, aussi vont-ils se faire des promesses de présent et « vivre comme mari et femme ». |
COTEXTE ET CITATION: | « […] votre famille s’opposera toujours à mes vœux et aux vôtres ». |
NOTES: | Page 255. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305703 accreditee |
CONTEXTE: | Lucresse, mariée au vieux Menelaüs, va cependant tomber amoureuse de Eurialus. |
COTEXTE ET CITATION: | Encor vingt ans Lucresse pas n’avoit,/ Marïee lors a Menelaüs./ Riche, puissant de grant lignee estoit,/ D’amourettes moins garni que d’escus,/ Digne n’estoit, ains fut ung vray abus,/ Qu’on luy donnast si plaisant damoiselle./ Tel a des biens et assés de quibus,/ Qui n’est pas digne d’avoir jeune pucelle. |
NOTES: | Page 89. |
SOURCE: | Piccolomini Eneas Silvius, L’ystoire de Eurialus et Lucresse. Turnhout: Brepols, 2003.Trad. Octovien de Saint-Gelais, in Eneas Silvius Piccolomini, Œuvres érotiques, éd. Frédéric Duval. |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |
OCCURRENCE: | 305736 accreditee |
CONTEXTE: | L'infâme Macrobe manifeste ouvertement son attachement à Silvane qu'il fait vivre en concubinage dans la maision qu'il partage aevc sa femme légitime Gondène. |
COTEXTE ET CITATION: | Je laisse à dire, pour n'infecter l'esprit d'un lecteur d'imaginations moins honnêtes, les caresses impudiques qu'il faisait à Silvane en la présence de Gondène pour faire mourir celle-ci de dépit ; et quand elle pensait détourner ses yeux de ces spectacles qui lui crevaient le coeur, il la contraignait de les ouvrir afin que sa vue fût souillée de ses vilenies. |
NOTES: | Page 133. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305755 accreditee |
CONTEXTE: | Alphio accuse à tort l'étudiant Fidole d'être d'auteur d'un épigramme satirique contre lui et se venge. |
COTEXTE ET CITATION: | Alphio picqué de ces paroles, & ayant moins de force que de colere, se voulant vanger sur le champ, & ayant donné à ceux qui l'assistoient le signe de charger, ils se ruërent sur les escoliers comme des loups affamez, & les deux autres cherchans leur salut en leurs jambes, laisserent le pauvre Fidole à la mercy de ces braves, qui le depescherent aussi tost, & ne luy laisserent que deux heures de vie. |
NOTES: | Page 14. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305891 accreditee |
CONTEXTE: | Deux jeunes romains, Lucrèce et Paulin s’aiment alors que leurs parents sont ennemis. |
COTEXTE ET CITATION: | Une fille romaine, nomée Lucrece, mais beaucoup moins chaste que l’ancienne, encor que sa fin soit aucunement semblable, fut aimee d’un jeune romain, nommé Paulin. Leurs parens se meslans de mesme traffic avoient de longue main conceu une haine l’un contre l’autre procedante de ceste envie qui s’engendre ordinairement parmy ceux de mesme condition. […] Cette inclination devint complaisance, cette complaisance bienveillance, cette bienveillance amour. |
NOTES: | Page 277. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305949 accreditee |
CONTEXTE: | Cette remarque se situe dans une épître adressée aux dames par un ami du narrateur, dans le paratexte du recueil. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous estes si sottes et outrecuidées que vous estimez que les graves Dames ne soient rien à vostre respect, ou à tout le moins vous estimez-vous autant qu’elles. Et à tant, mes dames, je vous supplieray moymesme, si je me suis tant formalisé contre vous, et vous prie croire que, n’estoit le respect que je porte à de mes plus proches –qui ne sont de vostre cathegorie- j’eusse par ceste ici desploié toutes mes forces contre le sexe foeminin à cause des meschancetez que j’ay congneu en iceluy depuis trois ou quatre ans en çà. |
NOTES: | P. 50. |
SOURCE: | HABANC Vérité, Nouvelles histoires tant tragiques que comiques. Paris: Mathieu Guillemot, 1585.Éd. Jean-Claude Arnould et Richard A. Carr, Genève, Droz, 1989 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |