OCCURRENCE: | 105116 accreditee |
CONTEXTE: | Un provincial se montre vaniteux et ridicule. |
COTEXTE ET CITATION: | Obsédée de provinciaux la plus incommode nation du mode, tous grands parleurs, quelques-uns très impertinents, et entre lesquels il s'en trouvait de nouvellement sortis du collège. |
NOTES: | [(Partie & Page) I-8, 85] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104804 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la maison d'Hortensius, il y a une galerie avec des tableaux représentant les plus célèbres d'entre les Grecs. Il y a un tableau qui représente le triomphe d'Ulysse sur Ajax. Ulysse a l'air tout à fait heureux, tandis que l'image d'Ajax montre sa rage. |
COTEXTE ET CITATION: | Son visage sembloit boufi de fureur, sa phisionomie étoit sombre, ses regards étoient mal assurez ; et dans un éloignement du même tableau on voïoit cette fureur s'essaïer sur une innocente brebis : on eût dit qu'elle jettoit un accent plaintif ; elle sembloit implorer l'assistance des spectateurs pendant que le furieux Ajax lui déchirant les entrailles, vengeoit sur cet animal sans défense un outrage qu'il n'avoit pas causé. |
NOTES: | [(Page & Tome) 424, II] Cie des Libraires p. 85 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105114 accreditee |
CONTEXTE: | Un comédien vaniteux et méchant est montré sous un jour ridicule. |
COTEXTE ET CITATION: | Je cessai donc de regarder les comédiens comme d'excellents juges, et je devins un juste appréciateur de leur mérite. Ils justifiaient parfaitement tous les ridicules qu'on leur donnait dans le monde. Je voyais des actrices et des acteurs que les applaudissements avaient gâtés, et qui, se considérant comme des objets d'admiration, s'imaginaient faire grâce au public lorsqu'ils jouaient. |
NOTES: | [(Partie & Page) chap. XII t. I, 189] Ce topos se retrouve dans tous les chapitres sur les comédiennes |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103644 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Concernant ce roi qui marqua si bien son éqpoque qu'on parle de lui dans tous les pays. Ainsi je partage cette opinion des Bretons que son nom survivra jusqu'à la fin des temps. C'est grâce à lui, de même, que s'est maintenue le souvenir des nobles chevaliers élus qui se consacrèrent à l'amour. " |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agit de l'exaltation de la figure imaginaire du roi Arthur pris comme personnage reférentiel. La renommée toujours vivace d'Arthur montre bien que son monde et ses compagnons ont existé. |
NOTES: | [(Vers & Page) 35-41, 51] Lettres gothiques Livre de Poche, no 4539 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
OCCURRENCE: | 104208 chantier |
CONTEXTE: | Un mari qui veut se venger d'un homme qui a tenté de violer sa femme, lui fait couper les parties. Il coupe aussi le nez de la servante qui avait aidé l'homme à pénétrer dans la maison. Il dispose ensuite ces parties sur un plat et le montre aux deux complices avant de les livrer à la justice. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 428-439, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
OCCURRENCE: | TT101422 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | La nourrice des jumeaux remarque "que cet amant (Montrose) avait une rose sur la main [...] le frère qui avait été enlevé à Mathilde incontinent après sa naissance avait précisément cette même marque". |
COTEXTE ET CITATION: | La nourrice des jumeaux remarque que Mathilde a la même marque que Montrose, son époux futur. |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 225-6, "Mathilde"] Voir les pages 359-360 dans l'édition STFM . L'identité est encore confirmée par un cristal de bébé montré par un des soldats qui avait aidé à enlever le bébé. Le mariage qu'on voulait obliger Mathilde à faire ne peut avoir lieu avec un frère. Elle est sauvée et peut épouser son amant. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 101252 accreditee |
CONTEXTE: | Pour satisfaire sa jeune femme qui veut absolument manger d'un cerf qu'il lui a montré, Mélion lui revèle le secret qui le transforme en loup (se mettre tout nu, toucher sa tête de la pierre blanche de son anneau). Après transformation, il est capable de tuer le cerf, mais sa femme l'abandonne et s'en va avec son écuyer. |
COTEXTE ET CITATION: | De la blance me toucerés e sor mon chief le meterés, qant jo serai despoilliés nus, leus devenrai, grans e corsus Por vostre amor le cerf prendrai e del lart vos aporterai. |
NOTES: | [(Page&Vers) P. 302, vv. 161-166. Vous me toucherez de la pierre blanche, en la mettant sur ma tête, lorsque je serai dévêtu et nu, et je deviendrai un loup grand et robuste! Pour l'amour de vous, je prendrai le cerf et vous apporterai de la viande (Traduction: Danielle Régnier-Bolher: Le Coeur mangé. Récits érotiques et courtois des 12e et 13e siècles. Paris: Stock/Moyen Age, 1994, p. 138-9). |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Mélion (Le). O'Hara Tobin /Droz: Genève, 1976. |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 102946 accreditee |
CONTEXTE: | Téréus emnène Philoména dans une étable cachée dans la forêt. |
COTEXTE ET CITATION: | Loing de chemins et de sentiers [...], par traïson, L'an a mené an sa maison". [...] Mes de tant fait viaux que cortois Que s'amour li requiert ançois Qu'il li forface nulle rien. "Bele, fet il, or saciez bien Que je vous aim et si vous pri Que de moi faciez vostre ami, Et ceste chose soit celee Se vous volez qu'ele air duree. La maison ... se trouvait dans un bois éloigné de tout, ... des chemins comme des sentiers. ... Et pourtant, avant de la prendre de force, il fait montre d'un peu de courtoisie en la priant d'amour. "Belle, lui dit-il, je vous aime, sachez-le, et vous prie de m'accepter pour votre ami. Mais si vous voulez que cette relation dure, il faut la garder secrète". |
NOTES: | Page 208-210, v. 737-740 et 763-770. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104494 accreditee |
CONTEXTE: | Un cavalier inconnu poursuit Misrie, et semble la reconnaître. Elle lui montre son erreur. Il ne l'écoute pas. |
COTEXTE ET CITATION: | "Là-dessus il la relève, et, malgré sa résistance, remonte à cheval, et l'enlève." |
NOTES: | [(Page& Partie) 211, IV] Il y a erreur sur la personne enlevée, mais l'acte de violence demeure. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101280 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Celle qui a le plus envie de se rendre, montre, dans le premier entretien, quelque sorte de vertu. ... Elle semblait avoir oublié ce que je lui avais dit. |
NOTES: | [(Page) 66 & 67 Folio] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102396 accreditee |
CONTEXTE: | Un seigneur se débarrasse de sa compagne (de naissance inconnue) à l'instigation de ses vassaux. Le lai montre le dévouement de la jeune femme qui prépare la chambre pour les noces du seigneur. C'est ce dévouement meme qui débouchera sur un happy end. |
COTEXTE ET CITATION: | "Fresne reste dans les appartements; <CITATION> à tout ce qu'elle voit, elle n'oppose pas la moindre marque de chagrin, ni de colère. Ellle sert la jeune épousée avec grâce et bonté CITATION>, à l'admiration de tous les spectateurs." |
NOTES: | [(Vers & Page) 385-92, 106-107 p115] Deux topoi sont corrélés ici : 1) origine_révélée 2) topos de pression de vassaux ou courtisans sur leur seigneur ou leur roi pour qu'il se marie. |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT101822 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Main sur épaule. Bras autour du corps. La jeune fille presse le bras de sa mère. Un étranger se montre ami dans l'épreuve. |
NOTES: | [(Page) lett.XVIII] Ces variantes peuvent constituer des topos distincts si elles se révèlent en nombre suffisant. Manquent la page, le co-texte. Le résumé est confus. |
SOURCE: | Charrière (Isabelle de), Caliste ou Lettres écrites de Lausanne. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Moser M., Verdier G., Boursier N. |
OCCURRENCE: | 100470 accreditee |
CONTEXTE: | L'Histoire de Mme de La Pommeraye et du marquis des Arcis montre la vengeance d'une femme qui a amené son amant à admettre qu'il ne l'aimait plus. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je vous ai dit que cette femme avait de la fierté; mais elle était bien autrement vindicative. Lorsque les premières fureurs furent calmées, et qu'elle jouit de toute la tranquillité de son indignation, elle songea à se venger, mais à se venger d'une manière cruelle, d'une manière à effrayer tous ceux qui seraient tentés à l'avenir de séduire et de tromper une honnête femme. Elle s'est vengée, elle s'est cruellement vengée [...]" |
NOTES: | P. 147. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 102028 chantier |
CONTEXTE: | La Mère Superieure refuse de secourir la Soeur Ursule qui avait montré de la compassion pour les souffrances infligées à Soeur Suzanne (la narratrice et victime principale). Victime secondaire dédoublant la première et se relayant dans le malheur (Soeur Suzanne guérit, Soeur Ursule, contaminée par elle, meurt). |
NOTES: | [(Page) 322-24] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100382 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | A mesure qu'elle s'avançait vers moi, je sentais mon trouble augmenter et ma timidité renaître. |
NOTES: | [(Page) 101 Folio] Voir aussi: amour rend femme timide muet, Les Egarements (En parlant de Mme de Lursay) "Les conquêtes les plus méprisables sont quelquefois celles qui coûtent le plus de soin; et l'hypocrisie montre souvent plus de scrupules que la vertu même". Cette sentence du narrateur vient juste après l'aveu d'amour que vient de faire Mme de Lursay: "le premier de cette nature que j'aie fait de ma vie". Folio p. 111 (Weil M.) |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 200154 accreditee |
CONTEXTE: | Constatant l’ignorance de Perceval, un gentilhomme entreprend de lui enseigner le maniement des armes, pour lequel le jeune homme se montre doué. |
COTEXTE ET CITATION: | Et cil comança a porter Si a droit la lence et l’escu Con s’il aüst toz jorz vescu En tornoiemanz et en guerres, Et alé par totes les terres Querrant bataille et aventure, Car il li venoit de Nature. Et lui, dès le début se montra Si adroit dans le port de la lance et de l’écu qu’on l’eût dit homme à avoir passé sa vie entière dans les tournois et dans les guerres et dans l’errance par toutes les terres en quête de batailles et d’aventures. Car tout cela lui venait de sa nature. (121) |
NOTES: | P. 120, vv. 1424-1430. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Paris: Lettres Gothiques, 1990.Edition et trad. Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305385 accreditee |
CONTEXTE: | Bernardin relate le tour de l’île qu’il fait à pied avec un esclave, et se montre très préoccupé de la blessure que ce dernier s’est fait à un pied. |
COTEXTE ET CITATION: | Duval, mon nouveau noir, se coupa le pied profondément, en marchant sur leurs écailles (d’huîtres collées aux rochers). |
NOTES: | P. 214-215. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |