OCCURRENCE: | 306003 accreditee |
CONTEXTE: | Diomède tombe amoureux de Briseida au moment où elle a été restituée par les Troyens aux Grecs. Elle répondra à cet amour et trahira donc celui qui la liait à Troïlus, le fils de Priam. C'est cet épisode, une invention de Benoît, qui sera au coeur de la pièce de Shakespeare, Troïlus et Cressida. |
COTEXTE ET CITATION: | Bele, fait sei Dïomedés. onques d’amer ne m’entremis, N’amie n’oi ne fui amis. Or sent qu’Amors vers vos me tire. Belle, poursuivit Diomède, jamais je n’ai aimé. Jamais je n’ai eu d’amie ni n’ai été aimée. Mais maintenant, Amour me pousse vers vous, je le sens. Qui peut contempler votre grande beauté, ce n’est pas merveille s’il s’éprend de vous. |
NOTES: | P. 292, v. 13556-59. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305974 accreditee |
CONTEXTE: | Enéas qui s’abandonne à l’amour avec Didon, reçoit un message des dieux : il faut qu'il la quitte pour se rendre en Lombardie afin de prendre possession du territoire et fonder un lignage. |
COTEXTE ET CITATION: | Puis que la roÿne le sot, onques puis cele heure repoz n’ot qu’elle oÿ la traïson desi qu’el l’a mis a raison. Dès que la reine le sut, après avoir appris cette trahison, la reine n’eut plus de repos jusqu’à ce qu’elle l’interpelle. |
NOTES: | P. 146, v. 1754-57. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306004 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur se prétend incapable de décrire la beauté de la tente de Calcha au moment où celui-ci accueille sa fille Briseida restituée par les Troyens. |
COTEXTE ET CITATION: | Car onques nus clerz tant ne sot Que la feiçon ne la emrveille Ne ce que li très apareille Poïst escrire en parchemin, Ne en romanz ne en latin. Jamais en effet il n’a encore existé de clerc assez savant pour décrire sur parchemin, en latin ou en langue française, l’aspect de la tente et les merveilles qu’elle offrait aux regards. Mais pour cette fois, je n’en veux rien dire. Taire m’en voil a ceste feiz. |
NOTES: | P. 304, v. 13830-35. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305499 accreditee |
CONTEXTE: | Arrivée à Rome au cours de sa quête de son mari, Ille, Galeron trouve un logement chez un hôte suffisamment respectable pour que sa réputation soit protégée. |
COTEXTE ET CITATION: | Puis le requierent itant maint, mais n’i vient onques nus si ber qui au partir s’en puist gaber. Li sire est de si haut afaire que nus n’i ose force faire. N’est pas ostex a peçoier ne lau on doie forçoier. Beaucoup la poursuivent de leurs assiduités, mais tous ceux qui se présentent, si hardis soient-ils, s’en retournent sans avoir le loisir de se moquer d’elle. Tel est le prestige du maître du logis que nul ne s’avise d’employer la force : ce n’est pas une demeure que l’on fracture ou que l’on force. |
NOTES: | P. 122, v. 3133-3136 ; trad. p. 59. : L’éventualité de l’agression ou de la subversion sexuelle d’une femme seule logeant en ville est récurrente. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305433 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours d’une fête, Amadas est invité à présenter un plat à la fille du duc de Bourgogne, Ydoine qui lui demande de trancher la viande pour elle. |
COTEXTE ET CITATION: | De cel dont onques mais n’ot cure Fu si souspris, estre son voel, Que mors en dut estre de doel. [...] Il saut au cuer une estincele Qui de fine amor l’a espris. Par celle dont jamais il ne s’était soucié, il fut tellement séduit que si son voeu avait été exaucé, il aurait dû en mourir de chagrin. [...] Alors qu’il contemple la jeune fille, une étincelle lui saute au coeur et l’enflamme d’une grande passion. |
NOTES: | P. 17, v. 234-36 et 18, v. 24-45 ; trad. p. 21. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305933 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir vengé la demoiselle aux Manches Petites, Gauvain prend congé de son père Thibaut de Tintagel qui lui demande son nom. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire,Gauvains sui apelez, onques mes nons ne fu celez An leu ou il me fust anquis, N’onques encore ne lo dis, S’avant demandez ne me fu.” Et quant li sire a entandu Que c’estoit mes sire Gauvains, Molt fu ses cuers de joie plains. “Monseigneur, on m’appelle Gauvain. Jamais je n’ai tenu mon nom caché, si quelque part on s’en est enquis. Jamais non plus je ne l’ai dit, avant qu’on ne me l’ait demandé.” Quand le seigneur a entendu que c’était monseigneur Gauvain, il en a eu le coeur rempli de joie. |
NOTES: | Pages 398, v. 5549-5556 ; trad. p. 399. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200161 accreditee |
CONTEXTE: | L'Orgueilleuse de Logres explique à Gauvain que son agressivité à l’égard des chevaliers qu’elle rencontrait venait de sa douleur à cause de la mort de son ami tué par Guiromelant. |
COTEXTE ET CITATION: | onques ne me prenoie garde Cui j’alasse contralïant, Ainz lo faisoie a escïant, Por ce que trover en volsisse Un si ireus que jou feïsse A moi irier et corrocier Por moi trestote depecier Que pieça volsisse estre ocise. Peu m’importait de savoir qui je tourmentais, je le faisais au contraire à dessein dans l’espoir d’en trouver un de si prompt à irriter que je réussirais à provoquer sa fureur et sa colère pour qu’il me mît en pièces, car je voulais depuis longtemps être tuée. |
NOTES: | P. 618, v. 9792-9799 ; p. 619. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200192 accreditee |
CONTEXTE: | En chemin vers Oxford où il va chercher Blonde, Jehan chemine avec le comte de Gloucester, le prétendant de la jeune fille. Il tient des propos absurdes que l’on tourne en dérision. |
COTEXTE ET CITATION: | Jehans entendi bien leur dis, Mais n’en fist onques sanlant. Tuit li Englés le vont moquant ; Dient : “Mout a en lui bon sot.” Jehans se taist, ne respont mot. Jehan entendit bien leurs propos, mais ne fit semblant de rien. Tous les Anglais se moquent de lui en le traitant de nigaud. Jehan se tait, ne répond mot. (65) |
NOTES: | P. 96, vv. 2706-2710 Voir p. 98-99. L’épisode évoque les Folies Tristan où Tristan se fait passer pour fou à la cour devant Marc et Iseut. Il parle un langage crypté dont le public comprend le double sens, ainsi à la p. 99, Jehan parle d’un épervier auquel il a tendu un piège et qu’il va chercher. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200152 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | -- Par foi, sire, il me baisa. -- Baisa ? -- Voire, jo vos di bien, Mais ce fu maleoit gré mien. -- Ançois vos sist et si vos plot, onques nul contredit n’i ot, Fait cil, cui jalosie engoise. -- Monseigneur, fait-elle, il m’a pris un baiser. -- Un baiser ? -- Oui, c’est bien ce que je dis, mais ce fut bien malgré moi. -- Dites plutôt avec votre accord et avec plaisir, sans qu’il y ait eu le moindre contredit, s’écrie-t-il soudain fou de jalousie. (77) |
COTEXTE ET CITATION: | La demoiselle agressée par Perceval doit avouer à son ami qu’après avoir mangé et bu, emporté son anneau, le rustre lui a dérobé un baiser. |
NOTES: | P. 76, vv. 768-773 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200077 accreditee |
CONTEXTE: | Ganor dont le mariage avec Ille n'a pas pu se faire à cause des retrouvailles de ce dernier avec sa femme Galeron, évoque sa douleur due à la honte qu'elle en a éprouvée. |
COTEXTE ET CITATION: | Biax sire ciers, que ferai donques ? Mais fu il fille a vilain onques que si grant honte eüst soferte, que ne se fust al vent oferte ou qui ne fust aprise en l'onde ou la riviere est plus parfonde, ou en un fu ne se fust arse ? Et que pourrais-je donc faire, mon cher seigneur ? Quelle fille de vilain, après avoir subi pareil affront, ne se fût offerte à la mort, en se jetant dans l'eau au plus profond de la rivière ou en se faisant brûler sur un bûcher ? (89) |
NOTES: | P. 167, v. 4688-4693 ; trad. p. 89. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305463 accreditee |
CONTEXTE: | Miriados, sénateur romain, et sa femme Cassine sont mariés depuis deux ans mais n’ont pas d’enfant. Ils prient Dieu de leur en accorder un. |
COTEXTE ET CITATION: | Il orent bien ensanle esté deus yvers plains et un esté c’onques la dame enfant n’en ot. Grans ert il deus qu’ele en menot et grignor duel en ot il sire que nus ne pot conter ne dire. Dieu en reclamoit doucement. |
NOTES: | P. 5, v. 129-135. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305491 accreditee |
CONTEXTE: | Dissimulé dans une corbeille de fleurs, Floire est parvenu à pénétrer dans la tour où est détenue Blanchefleur, et jusque dans sa chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | Flores a la parole oïe. Quant sot de voir que c’est s’amie, de la corbeille sali hors. Visage ot cler et gent le cors, onques nus plus biaus hom ne fu. Blanceflor l’a tot coneü, et il ra bien li coneüe ; el vit son dru et il sa drue. |
NOTES: | P. 82, v. 2405-2412. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305508 accreditee |
CONTEXTE: | Mais jamais il n’eut autant de peine à en détacher son regard car la grande beauté de sa demoiselle le fascinait. Il en était si préoccupé qu’il en oublia de trancher. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais onques mais a si grant paines Ses ex arriere ne saça, Car par force a li les sacha La grant biauté sa damoisele. Tant entendi a tel querele Que le trenchier en oublia. Mais jamais il n’eut autant de peine à en détacher son regard car la grande beauté de sa demoiselle le fascinait. Il en était si préoccupé qu’il en oublia de trancher. |
NOTES: | P. 39-40, v. 432-437 ; trad. p. 36. L’épisode est réitéré le lendemain lorsque dans sa distraction, il se coupe deux doigts (p. 40-41, vv.469-487). |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305532 accreditee |
CONTEXTE: | Le vacher qui a trouvé Guillaume abandonné dans la forêt par le loup-garou qui l'a enlevé pour lui sauver la vie, l'emmène chez lui. Sa femme et lui décident de l'élever. |
COTEXTE ET CITATION: | La preude femme et li preudom En sont molt lié, molt le conjoent, Molt forment le prisent et loent La biauté dont il avoit tant. N’orent onques eü enfant, Dient c’or en feront lor oir, S’avra lor terre et lor manoir. |
NOTES: | P. 45, v. 220-226. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305584 accreditee |
CONTEXTE: | L’amour de Galeron pour Ille se déploie. Elle ne se tient pas de joie quand à la suite des ses victoires, Ille redevient seigneur de ses terres, puis sénéchal de la Bretagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Bien a deservi qu’il soit sire; et qant li dus Conain l’ot dire, mout en a grant joie en son cuer, et Galerons, se bele suer en a tel joie, qant el l’ot, que onques mais si grant nen ot. Seigneurerie bien méritée, dont la nouvelle réjouit profondément le duc Conan et procure à la belle Galeron, sa soeur, la plus grande joie de sa vie. |
NOTES: | Vers 1185-1190. Voir aussi v.869-873 et 895-96 où il est clair que, même si le mot amour n’est pas prononcé, Galeron y est sensible par le biais des victoires d’Ille. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305594 accreditee |
CONTEXTE: | La rumeur parvient à Lancelot que la reine est morte. Il s’abandonne à la douleur et appelle la mort. Il tente de se pendre avec le nœud de sa ceinture en se glissant à bas de son cheval. Mais ses compagnons le relèvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Morz qui onques ne desirra Se cez non qui de li n'ont cure Ne vialt venir, mes ma ceinture La m'amanra trestote prise. […] Lors ne demore ne delaie, Einz met le laz antor sa teste, Tant qu'antor le col li areste, Et por ce que il mal se face Le chief de la ceinture lace A l'arçon de sa sele estroit, Ensi que nus ne l'aparçoit, Puis se let vers terre cliner. […]Cil qui avoec lui chevalchoient Si cuident que pasmez se soit Que nus del laz ne s'aparçoit Qu'antor son col avoit lacié. Tot maintenant l'ont enbracié, Sel relievent antre lor braz, Et si ont lors trové le laz Dont il estoit ses anemis, Qu'anviron son col avoit mis Sel tranchent molt isnelement. La Mort, qui a toujours cehrché ceux qui ne veulent pas d'elle, refuse de venir, mais avec ma ceinture je vais la saisir et elle sera là. […]Alors sans plus aucun retard, il passe sa tête par le noeud jusqu'à ce qu'il tienne autour de son cou, et, dans le but de se détruire, il attache par l'autre bout la ceinture étroitement à l'arçon de la selle, sans éveiller l'attention de personne, puis se laisse glisser au sol. […]En le voyant tombé à terre, ceux qui chevauchaient avec lui le croient d'abord évanoui, car personne n'a remarqué le noeud qui lui serrait la gorge. Le prenant aussitôt à bras-le-corps, ils le relèvent dans leurs bras et découvrent alors le noeud qu'il s'était mis autour du cou, se faisant ainsi l'ennemi de lui-même. En toute hâte ils l'ont coupé. |
NOTES: | P. 300-302, v. 4276-4305. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305609 accreditee |
CONTEXTE: | A la mort du père d’Ille, Hoël en profite pour s’emparer des terres qu’il convoite. Dépouillé de tout et sans défense de la part de son seigneur, Ille s’en va chercher aventure ailleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Illes n’ot adont que .X.ans. Por le pere, qui si fu preux, Le het Oiaus o ses neveus ; [Mais ne li mostroit tant ne quant. Or le violt mostrer son enfant.] De totespars li corent seure ; Ille escillierent li baron. onques del frer Galeron, Del foible duc, ne fu tensés. Et li varlés s’est porpensés Qu’il en ira au roi de France. Cele part vait sans demorance Ille n’avait alors que dix ans. Les éminentes qualités de son père avaient attiré sur lui la haine d’Hoël et de ses neveux ; une haine qu’Hoël dissimulait soigneusement au père, mais qu’il veut maintenant manifester au fils. De tous côtés, l’on fond sur lui, et on l’a vite anéanti. Les barons dépouillent Ille, sans que le frère de Galeron, le faible duc, intervienne pour le protéger. Le jeune garçon décide alors de se rendre auprès du roi de France et se met aussitôt en chemin. |
NOTES: | P. 35-36, vers 150-160. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305684 accreditee |
CONTEXTE: | Milon et son gouverneur Guinemant, en fuite déguisés en pèlerins, sont hébergés chez un bourgeois de la ville de Vierzon en se faisant passer pour père et fils. Milon ne peut cacher sa noblesse, ce qui éveille la méfiance de leur hôte qui fait part de ses soupçons à sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | "Dame, dit li prevoz, escoutez que je di : Veez vous cel valet que ci a cler le vix ? Bien samble jantil home que de bon leu issi, Fil a conte ou a duc, ou a .I. haut marchis ; onques icil villars qui l'a amenei ci Ne li apartint onques, par foi le vous afi." |
NOTES: | Page 96, v. 907-912. À leur retour en France, le roi devine leur noblesse sous leur habit de pèlerins (p. 160). |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305687 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que le roi sarrasin Ysoré se prépare à attaquer Milon, espérant ainsi se faire admirer d’Oriante, celle-ci n'a d'yeux que pour ce dernier qui le désarçonne au premier coup. Elle rêve de l'épouser. |
COTEXTE ET CITATION: | Veez lai Orïente an cel palais amont : Piece ait que l'ai amee, ne vit onques mon don ; S'ele me voit ferir an guise de baron, Tot me donrai s'amor, si nous aquiterons. […] Par tel aïr le fiert Miles sor le blason Que dou corant destrier l'abati ou sablon, La teste contrevaul et les piez contremont. "Hé, Dex ! dit Oriante la belle, quel baron ! Pere, quel chevalier ! con a cuer de lyon ! Car pleüt or a Deu, qui Incarnation Prit an la sainte Virge par angre annuncion, Qu'il m'aüst a molier et je lui a baron !" |
NOTES: | Pagfes 111-112, v. 1415-1418 et 1429-1436. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305713 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval voit arriver une dame éplorée sur une mule, se plaignant d’avoir été trahie par celui qui prétendait l’aimer. Elle explique qu’elle n’a pas pu trouver celui qu’elle cherche, un chevalier qui l’a requise d’amour si bien qu’elle lui a cédé. Il lui avait promit de l’épouser le lendemain et elle se livra à lui dans la nuit. Ce fut une erreur. En effet, il ne s’acquitta pas de sa promesse. |
COTEXTE ET CITATION: | Li fols, plains de desloiauté, Me fïancha lués de sa main Qu’il m’espouseroit l’endemain. Sor sa fïance l’en creï Et il a moi tant acreï Qu’il prist cele nuit tant del mien Qu’il ne me puet rendre por rien. Son bon fis, si fis que fole, C’onques fïance ne parole N’en regarda, se Dieus me salt. |
NOTES: | P. 56, v. 1782-1791. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305953 accreditee |
CONTEXTE: | Le Mari Jaloux expose à l'Amant sa conception du mariage et des femmes. |
COTEXTE ET CITATION: | N'onc fame ne se deffendi Qui bien a li prendre entendi : Ainsi le dient li paien N'onques nus n'i trouva maien. Maintes neïs par euls se baillent Quant requerreours leur deffailent. Jamais femme ne s'est défendue lorsque l'on a bien su s'y prendre pour l'avoir : c'est ainsi que le disent les païens, et personne n'a trouvé de solution intermédiaire. Beaucoup même s'offrent d'elles-mêmes quand les soupirants font défaut. |
NOTES: | P. 520-521, v. 8659-64. |
SOURCE: | Guillaume de Lorris et Jean de Meun, Roman de la rose. Paris: Lettres Gothiques, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305706 accreditee |
CONTEXTE: | Fiammette tombe amoureuse de Pamphile |
COTEXTE ET CITATION: | Estant donc, comme je devois contente d’un tel mary, je demouray tresheureuse, jusques à ce que l’Amour furieux, au moyen d’un feu que je n’avois onques senty, entra en ma jeune fantasie. |
NOTES: | La Fiammette amoureuse de M. Jean Boccace gentilhomme florentin : contenant, d'une invention gentile, toutes les plainctes et passions d'amour. Faicte françoise et italienne pour l'utilité de ceux qui désirent apprendre les deux langues par G. C. D. T. [Gabriel Chappuis, de Tours], Paris, Abel L'Angelier, 1585, pp. 4-5 |
SOURCE: | Chappuis Gabriel, La Fiammette amoureuse de M. Jean Boccace gentilhomme florentin. Paris: Abel L'Angelier, 1585. |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |