OCCURRENCE: | 103478 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la cour de l'hôtellerie d'Amiens, des Grieux, âgé de dix-sept ans, rencontre Manon Lescaut encore plus jeune que lui. Bientôt, il connaîtra avec elle les premiers plaisirs de l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ainsi j'eus le plaisir, en arivant à l'auberge, d'entretenir seul la souveraine de mon coeur. Je reconnus bientôt que j'étais moins enfant que je ne le croyais. Mon coeur s'ouvrit à mille sentiments de plaisir dont je n'avais jamais eu idée. Une douce chaleur se répandit dans toutes mes veines. J'étais dans une espèce de transport, qui m'ôta pour quelque temps la liberté de la voix et qui ne s'exprimait que par mes yeux." |
NOTES: | [( Page & Partie) 41 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102476 accreditee |
CONTEXTE: | Le Loup contrefait sa voix en frappant à la porte pour pouvoir entrer et manger la grand-mère. Il s'habille ensuite en grand-mère pour manger le Petit Chaperon Rouge. |
COTEXTE ET CITATION: | Toc, toc. 'Qui est là?---C'est votre fille le petit chaperon rouge (dit le Loup en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie.' [...] Le Loup tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien; car il y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé. |
NOTES: | p.113 J.P. Collinet Folio, Gallimard, 1981 p.196-7 Livre de Poche, 1990. Vérifier l'édition. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Henry A., Souche V. |
OCCURRENCE: | TT103394 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Ce même soir, on présente Narcisse aux orgies [...] on lui enfonce une aiguille brûlante dans le canal de l'urêtre[...] Pendant la nuit, le duc et Curval[...] descendent Augustine au caveau[...] On l'ouvrit, on lui brûla les entrailles dans le ventre même, et on passa une main armée d'un scalpel qui fut lui piquer le coeur en dedans, à différentes places. Ce fut là qu'elle rendit l'âme. Ainsi périt à quinze ans et huit mois une des plus célestes créatures qu'ait formée la nature, etc. Son éloge". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 289-91, 2, 4] Le 24 février. Permier assassinat détaillé des Cent vingt journées: il commence donc par une orgie où le premier sujet subit le travail de l'aiguille, et se termine avec une figure précédemment dérivée de la première (cf. passion 43, quatrième partie). Quatre victimes sont torturées avant le massacre d'Augustine, dont le catalogue des mutilations semble avoir remplacé la liste de ses qualités. Son éloge, quoiqu'annoncé, n'est pas fait. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 100922 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de la douleur de Des Prez dont la femme Marie-Madeleine vient de mourir en couches dans des conditions pathétiques. |
COTEXTE ET CITATION: | "Pendant tout le chemin <CITATION> à peine ouvrit-il la bouche, du moins je ne l'entendis que soupirer; et proférer quelques paroles mal articulées CITATION>". |
NOTES: | [(Partie & Page) histoire 5, 283 (Poche)] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100942 accreditee |
CONTEXTE: | Comme l'héroïne refuse de révéler le contenu ou la cachette des papiers qu'elle a écrits, la supérieure la fait enfermer dans une sorte de cachot pendant trois jours. |
COTEXTE ET CITATION: | "On me jeta une chemise, on m'ôta mes bas, l'on me couvrit d'un sac, et l'on me conduisit, la tête et les pieds nus, à travers les corridors. Je criais, j'appelais à mon secours; mais on avait sonné la cloche pour avertir que personne ne parût. J'invoquais le ciel, j'étais à terre, et l'on me traînait les pieds ensanglantés et les jambes meurtries ; j'étais dans un état à toucher des âmes de bronze. Cependant l'on ouvrit avec de grosses clefs la porte d'un petit lieu souterrain, obscur, où l'on me jeta sur une natte que l'humidité avait à demi pourrie. Là, je trouvai un morceau de pain noir et une cruche d'eau avec quelques vaisseaux nécessaires et grossiers........C'est là que j'ai passé trois jours." |
NOTES: | [(Page) 276] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
OCCURRENCE: | 103574 accreditee |
CONTEXTE: | Katherine veut tester la fidélité de son amant Gérard ; déguisee en homme, elle partage son lit et le fait parler pour découvrir la vérité. |
COTEXTE ET CITATION: | Et comme il boutoit son bras dedans l'une des manches, il en saillit une lettre, dont il fut assez esbahy, car il ne luy souvenoit pas que nulles y en eust bouté. ... Et avoit au doz escript : "Au desloyal Gerard." Si par avant fut esbahy, encores le fut il beaucop plus. A chief de piece, il les ouvrit et voit la soubzcription qui disoit : "Katherine, surnommee Conrad." ... <CITATION> Il a couché trois nuiz avec elle sans l'avoir guerdonnee de la peine qu'elle avoit prinse de si loing le venir esprouver CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) Pp. 180-181. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102752 accreditee |
CONTEXTE: | La jeune épouse de Barbe bleue, malgré l'interdiction d'entrer dans le petit cabinet, y pénètre grâce à la petite clé du trousseau. |
COTEXTE ET CITATION: | Etant arrivée a la porte du cabinet, elle s'y arrêta quelque temps, songeant à la défense que son Mari lui avait faite, et considérant qu'il pourrait lui arriver malheur d'avoir été désobéissante ; mais la tentation était si forte qu'elle ne put la surmonter : elle prit donc la petite clef, et ouvrit en tremblant la porte du cabinet. |
NOTES: | P. 209-10. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104648 accreditee |
CONTEXTE: | Tormez est tué par ceux qui défendent Parménie. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il ouvrit la porte du souterrain et reçut un coup mortel de ceux qui s'y trouvèrent avec vous." |
NOTES: | [(Page& Partie) 180, III] Cette mort est presque un accident. Elle répète, inversée, la tentative du père de Parménie d'empêcher qu'on l'enlève, et se solde de même. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 200166 accreditee |
CONTEXTE: | Ethelvold fait écrire de fausses lettres disant que Devon est infecté de la peste pour détourner le roi de son désir de voir Alfrède. |
COTEXTE ET CITATION: | [...]il est certain toutefois, qu'il mit tout en usage pour rompre cette partie. Il avertit Vilfrede de ne rien oublier pour détourner le Roi de son dessein: <citation>Il se fit écrire des Lettres supposées, qui lui apprenoient que Devon étoit infecté de la peste.citation> Il ouvrit ces Lettres en presence du Roi; il gagna ses Medecins pour s'opposer à ce voïage: mais tous ses efforts furent inutiles. |
NOTES: | Vol. 3, p. 19. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.OEuvres complètes. 12 tomes. Paris: Compagnie des |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |