OCCURRENCE: | 104528 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Pèdre apprend la fuite de Sylvie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut transporté de colère...Il fit, et il dit mille extravagances; il vouloit tuer les gens qui m'avoient si mal gardée, et il pensa même perdre toute considération pour le jeune homme qui m'avoit prêté ses habits. Mais aprés tout cela, il fallut qu'il prît patience, et qu'il allât chercher parmi les Belles de Bruxelles, de quoi se consoler de ma perte. Il eut envie d'envoyer aprés moi, et se mit lui-même en devoir de me quereller mais outre qu'il ne sçavoit point la route que j'avois prise, on ne fait pas impunément des violences en païs Neutre; et s'il avoit entrepris de m'enlever ouvertement, il auroit trouvé des gens, qui par l'interêt de leurs privilèges, auroient tâché de l'empêcher. |
NOTES: | [(Page) 352-3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102398 accreditee |
CONTEXTE: | le marquis de Saluce impose des épreuves à son épouse Grisélédis, la fille d'un pauvre paysan pour éprouver sa fidélité et sa patience. Entre autres, il la chasse et la renvoie à sa ferme natale ; il fait semblant de se marier et lui demande de s'occuper des préparatifs. Elle accepte sans émotions apparente. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>En entendant la réponse de Grisélédis, le marquis s'étonne de son grand courage ; il admira sa grande fermeté, sa force de caractère et sa constance CITATION>, et fut pris de compassion pour les malheurs qu'il lui avait fait subir. |
NOTES: | [(Partie & Page) 196-201] |
SOURCE: | Pizan (Christine de), Cité des Dames (La). Stock Moyen-Age: Paris, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305725 accreditee |
CONTEXTE: | Alcuin ne peut se convaincre que sa femme ne lui a pas été infidèle et la maltraite. |
COTEXTE ET CITATION: | De là en avant il traita cette pauvre femme avec de scruautés et des indignités incroyables et qu'elle supportait avec une merveilleuse patience. |
NOTES: | Page 86. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
OCCURRENCE: | 200083 accreditee |
CONTEXTE: | Amadour, après avoir courtisé Floride pendant des années perd le contrôle de lui-même. Sa tentative de viol échoue lorsque Floride appelle sa mère au secours. |
COTEXTE ET CITATION: | "Par Dieu, Floride, le fruit de mon labeur ne me sera point ôté par vos scrupules! <citation>Car puisqu'amour, patience et humble prière ne servent de rien, je n'épargnerai point ma force pour acquérir le bien qui, sans l'avoir, me la ferait perdre."citation> |
NOTES: | Nouvelle X. Édition de Pierre JOURDA, Conteurs français du 16e siècle, Paris, Gallimard, 1965, p. 776. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305718 accreditee |
CONTEXTE: | Même une fois mariée Bamba continue à entretenir une relation amoureuse avec Adalbéron, le précepteur de ses frères. L'insolence des amants à l'égard des domestiques qui veulent faire obstacle à cet adultère consuira ceux-ci à le dévoiler. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Bamba et lui, irrités contre ces valets, leur firent tant d'outrages, leur firent tant de menaces et les chargèrent de tant d'injures, qu'enfin un d'entre eux, perdant la patience, avertit Rigobert de ces menées qui se passaient au préjudice de son honneur. |
NOTES: | Page 66. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305820 accreditee |
CONTEXTE: | Cassandre qui ne s'entend pas avec son mari et qui veut vivre avec son amant, recourt au poison. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette premiere poison ayant esté preparée & meslée dans le breuvage d'Euphelio avec que tant de subtilité qu'il ne s'en apperceut point en l'avalant, ce fut à Cassandre à attendre l'effet de cette poction acvecque plus de continence et de patience qu'elle n'eust voulu, parce que ce mary espiant ses actions, & ne cherchant qu'une occurrence pour luy payer en un coup toutes ses debtes, la veilloit avec soin, dont la rusée s'appercevant fit tresve pour quelque temps avec son amant, jusques à ce que ses liens fussent rompus par la mort de son mary, qu'il avoit dans l'estomac. |
NOTES: | Page 167. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |