OCCURRENCE: | 100568 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur raccompagne à sa demeure un aveugle perdu. De plus sa fille lui a été enlevée et le narrateur lui promet de la retrouver. |
COTEXTE ET CITATION: | Je reconduisis l'aveugle à sa maison; et je lui promis de faire les démarches nécessaires pour retrouver sa fille. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 153e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104602 accreditee |
CONTEXTE: | Le Prince rencontre la princesse dans le bois. Il s'effraie de ses sentiments et se sent aussi timide que la jeune femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Saisi d'une frayeur pour luy toute nouvelle, il s'approche interdit, et, plus timide qu'elle, luy dit, d'une tremblante voix, que de tous ses veneurs il a perdu la trace, et luy demande si la chasse n'a point passé quelque part dans le bois. |
NOTES: | [(Page) 34] Dans base ARTFL |
SOURCE: | Perrault (Charles), Belle au Bois dormant. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 102030 accreditee |
CONTEXTE: | La cellule de Soeur Suzanne est vidée de tout. Elle est dépouillée de ses biens. |
COTEXTE ET CITATION: | On me condamne à être privée de récréation, à entendre pendant un mois l'office à la porte du choeur, à manger à terre au milieu du refectoire, a faire amende honorable trois jours de suite, à retarder ma prise d'habit et mes voeux, à prendre le silice, à jeûner de deux jours l'un...après l'office du soir tous les vendredis". "Comme ma cellule ne fermait plus, on entrait pendant la nuit en tumulte, on criait, on tirait mon lit, on cassait mes fenêtres, on me faisait toutes sortes de terreur...". |
NOTES: | [(Page) Pp. 210, 317-318, 294-295. Ces persécutions reprennent après que Soeur Suzanne a perdu son procès. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101558 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | L'indignation et la surprise me lièrent la langue. J'avais perdu la voix, de fureur et d'étonnement. |
NOTES: | [( Page & Partie) 124G, 167GF] Voir aussi topos DOULEUR_REND_MUET. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105058 accreditee |
CONTEXTE: | Arcaste a appris qu'elle a tout perdu, amant, couronne. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme elle étoit bien moins sensible à ce qui regardoit le coeur de son Amant qu'à ce qui regardoit la couronne, elle s'abandonna à une rage si violente, qu'elle ne pût en supporter les effets sans mourir. |
NOTES: | [(Page & Tome) 403, I] Cie des Libraires p. 560 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100592 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur raccompagne à sa demeure un aveugle perdu. De plus, sa fille lui a été enlevée et la narrateur lui promet de la retrouver. |
COTEXTE ET CITATION: | Je reconduisis l'aveugle à sa maison; et je lui promis de faire les démarches nécessaires pour retrouver sa fille. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 153] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104142 accreditee |
CONTEXTE: | Agarithe et Herennius ont été pris par des corsaires. |
COTEXTE ET CITATION: | Herrennius fit des efforts pour me défendre, qui à verité aurioent dû m'appaiser; et s'étant une nuit défait de ses chaînes avec Arimant qu'on avoit enchaîné avec lui, ils mirent le vaisseau dans un si grand désordre, que le Chef des Corsaires se crut perdu; il se mit dans un esquif où il me fit apporter, et nous fit mettre à terre pour s'asseurer cette part de son butin, pendant que ses gens tâchoient à conserver l'autre. Herennius qui remarqua cette action, se jetta dans l'esquif de sa barque, qui étoit comme l'autre attaché au vaisseau, suivit le Corsaire; et secondé par nôtre Patron Sicilien, qu'il avoit delivré, ils tuerent le Corsaire à mes yeux. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 498, t. 2. Cie des Libraires p. 381 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104270 accreditee |
CONTEXTE: | Ennuyé de la vie, l'Amant de Julie cherche à justifier le suicide. |
COTEXTE ET CITATION: | Oui, Milord, il est vrai ; mon âme est oppressée du poids de la vie. Depuis longtemps elle m'est à charge : j'ai perdu tout ce qui pouvait me la rendre chère, il ne m'en reste que les ennuis. Mais on dit qu'il ne m'est pas permis d'en disposer dans l'ordre de celui qui me l'a donnée. |
NOTES: | Tome I, p. 447. Milord Edouard réfutera dans la lettre suivante, les arguments pour le suicide présentés dans cette lettre XXI. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104378 accreditee |
CONTEXTE: | En danger d'être enlevée, Parménide est secourue par un groupe de chevaliers dont l'un est son père depuis longtemps perdu. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma mère alors me prenant par la main m'approcha de l'individu que j'appellerai maintenant mon père et qui s'était levé avec un transport inexprimable. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, V] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE - commentaire] EG Vérifier et s'assurer que le père et la fille se sont reconnus en ce moment-là. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305979 accreditee |
CONTEXTE: | Favorable à l'alliance conclue avec Turnus, la mère de Lavine est hostile au mariage de sa fille avec Énéas, ce qui explique ces accusations. |
COTEXTE ET CITATION: | Fille, moult as le senz perdu quant de tel homme fais ton dru, qui ja jor n’avra de toy cure et qui si fait contre nature : les hommes prent, les femmes let, le naturel couple deffait. Garde nel me dies jamais, ceste amistié veul que tu lais du sodomite, du couart. Ton coraige torne autre part. Ma fille, tu as vraiment perdu l’esprit quand tu fais ton amant d’un tel homme, qui jamais ne se souciera de toi et qui agit contre nature : il prend les hommes, délaisse les femmes et brise le couple naturel. Prends garde à ne jamais m’en reparler, je veux que tu renonces à cet amour pour un sodomite, un couard. Tourne ton cœur ailleurs. |
NOTES: | P. 526, v. 8657-66. Voir aussi p. 554-56. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101260 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut chante le lai de Guiron, tué par le mari de sa dame, qui donne à celle-ci le coeur de son amant à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | En la chambre se set un jor E fait un lai pitus d'amur : Coment dan Guirun fu supris, Pur l'amur de la dame ocis Qu'il sur tute rïen ama, E coment li cuns puis li dona Le cuer Guirun a sa moillier Par engin un jor a mangier, E la dolur que la dame out Quant la mort de sun ami sout. Un jour, la reine était assise dans sa chambre et chantait un lai d'amour émouvant : il racontait comment le seigneur Guiron fut surpris et mis à mort pour avoir aimé une dame à la folie et comment ensuite le comte donna perfidement le coeur de Guiron à manger à sa femme ; le lai évoquait aussi la douleur qu'éprouva cette dame quand elle apprit la mort de son ami. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 376-377, vv. 782-791. Le Tristan de Thomas résume le thème du Lai de Guiron le Courtois, dont le texte a été perdu. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104810 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il parut un monstre effroïable sur les côtes d'Afrique, qui désola d'abord tout le rivage, et qui mit le peuple dans une épouvante si grande, qu'il se crût perdu absolument. |
NOTES: | [(Page & Tome) 338, 1] Cie des Libraires p. 298 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103292 accreditee |
CONTEXTE: | Chairéas se croit, à tort, trompé par sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | [il] avait perdu l'usage de la parole, aussi incapable de ne pas croire ses yeux que de croire ce qui contrariait son coeur. Il était comme paralysé [...]. Lui n'eut pas de voix pour lui faire des reproches, mais dominé par la colère, il lui donna un coup de pied au moment où elle s'approchait. Le coup porta fermement à la hauteur de l'estomac. |
NOTES: | [(Page) 54-7] voir aussi : AMOUR_EGALE_MALADIE, devenu ...? |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102938 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander porte secours à une femme qu'on enlève sous ses yeux. Les agresseurs le blessent et il ne sait pas ce qu'il advient de celle qu'il voulait sauver. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces mots et la compassion qu'elle m'a faite m'ont engagé à la défendre. J'ai couru sur ses ravisseurs ; trois d'entre eux se sont détachés, pendant que l'autre retenait la jeune fille. Nous nous sommes battus, je les ai blessés : mais enfin je suis tombé dans mon sang, et j'ai perdu connaissance. |
NOTES: | [(Page& Partie) 296, V] Dans ce roman la plupart des occurrences de l'aide au faible sont des échecs. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101402 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il aurait fallu que j'eusse perdu tout sentiment d'humanité pour m'endurcir contre tant de charmes. |
NOTES: | [( Page & Partie) 141 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104376 accreditee |
CONTEXTE: | L'agression est un enlèvement. Le sauveur est le père (depuis longtemps perdu) de la victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Il m'allait enlever quand dix ou douze hommes, qui avaient entendu mes cris, et qui étaient au bout du bois à se reposer, parurent à cheval et fondirent sur mes ravisseurs. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, II] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] EG [Voir aussi: PERE_MOURIR et RETROUVAILLES_PARENT_FILLE] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103748 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin va rejoindre Nicolette au coeur de la forêt et perdu dans sa pensée d'elle, ne sent pas les blessures causées par les ronces et les épines. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne quidiés mie que les ronces et les espines l'esparnaiscent. Nenil nient! ains li desronpent ses dras qu'a painnes peust on nouer desu el plus entier, et que li sans li isci des bras et des costés et des ganbes en quarante lius u en trente, qu'après le vallet peust on suir le trace du sanc qui caoit sor l'erbe. Mais il pensa tant a Nicolette sa douce amie, qu'i ne sentoit ne mal ne dolor. |
NOTES: | [(Page) 114] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104286 accreditee |
CONTEXTE: | Julie avoue sa flamme et le regrette ensuite. Elle ne trouve plus de ressource que dans sa Cousine. |
COTEXTE ET CITATION: | Il faut donc l'avouer enfin, ce fatal secret trop mal déguisé ! Combien de fois j'ai juré qu'il ne sortirait de mon coeur qu'avec la vie ! La tienne en danger me l'arrache ; il m'échappe et l'honneur est perdu. Hélas ! j'ai trop tenu parole ; est-il une mort plus cruelle que de survivre à l'honneur ? |
NOTES: | Tome I, page 81 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 200222 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Thémines a écrit une lettre au vidame de Chartres lui expliquant pourquoi elle ne l'aimait plus. Chartres essaye de cacher la lettre à la reine qui en serait furieuse si elle la voyait. Elle saurait que Chartres l'a trompée et qu'en même temps il trompait Mme Thémines. Chartres a perdu la lettre. Ensuite Mme de Clèves l'a eue en sa possession. Chartres demande à Nemours de dire que la lettre est à lui. Il accepte et Mme de Clèves la lui donne. La reine demande à voir la lettre. Pour ne pas qu'elle reconnaisse la main de Mme de Thémines, et par conséquent le vrai destinataire de la lettre, Mme la Dauphine demande à Mme de Clèves de faire reécrire la lettre d'une main inconnue pour la rendre à la reine. Mme de Clèves redemande alors la lettre à Nemours. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves lui dit tout ce qu'elle avait déjà appris à son mari et lui demanda la lettre; mais M. de Nemours répondit qu'il l'avait déjà rendue au vidame de Chartres [...] Mme de Clèves se retrouva dans un nouvel embarras; et enfin, après avoir bien consulté, <citation> ils résolurent de faire la lettre de mémoire.citation> Ils s'enfermèrent pour y travailler [...] |
NOTES: | La Princesse de Clèves, p. 345. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200079 accreditee |
CONTEXTE: | Après la visite d'adieu de Galeron et d'Ille qui retourne en Bretagne avec sa femme, Ganor laisse éclater sa douleur de l'avoir perdu. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais je n'en sai a cui tencier m'envers qui tençon commencier por garison ne por merchi. <citation>Ne puis morir, se ne m'ochi :citation> mais Dix ne claime nule part en celui qui se nie o s'art. Mais moi, je ne sais contre qui lutter, avec qui engager le combat pour que la guérison me soit accordée. Et je ne puis mourir si je ne me tue : or Dieu rejette sans recours celui qui se noie ou se livre aux flammes. |
NOTES: | P. 182, v. 5233-5238 ; trad. p. 100. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200194 accreditee |
CONTEXTE: | Blonde s’est enfuie avec Jehan pour échapper au mariage avec le comte de Gloucester qui se propose -dans un mauvais français- de partir à sa suite. |
COTEXTE ET CITATION: | Lasse, dolant, j’a tout perdu Mon douce amie, bel pourcel, Mais je le siurrai si isnel Que je la prendrai en la mer. Toutes les pors fera garder, Ainsi porront estre trapés. Pauvre, pauvre de moi ! J’a(i) tout perdu mon douce amie, beau demoiselle ! Mais je la poursui(v)rai si vite que je la prendrai à la mer. Moi faire veiller toutes les ports et ainsi je pourrai les (at)traper. |
NOTES: | P. 113, v. 3358-3363 ; trad. p. 73. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200211 accreditee |
CONTEXTE: | Lors fu li chevaliers iriez, La lance a en .ii. poinz levee Et si l'en done grant colee Par les espaules en travers Par la on n'estoit pas li fers, Qu'il lo fist enbronchier aval Jusque sor lo col do cheval. Et li vallez s'est correciez Quant il santi qu'i[l] fu bleciez De la colee qu'il ot prise. A l'oil au mielz qu'il puet l'avise Et laise aler lo javelot. Le chevalier a, cette fois, perdu son calme, à deux mains il brandit sa lance et lui assène un grand coup par le travers des épaules, avec la partie où il n'était pas le fer. Il lui a fait courber la tête jusqu'à l'encolure de son cheval. Le jeune homme s'est pris de colère à sentir la blessure du coup qu'il a reçu. Il le vise à l'oeil, du mieux qu'il peut, et laisse partir son javelot. |
COTEXTE ET CITATION: | A la sortie de la cour d'Arthur, Perceval rencontre le chevalier vermeil et provoque sa colère en lui demandant de lui donner ses armes. |
NOTES: | P. 96-97, vv. 1058-1069. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305935 accreditee |
CONTEXTE: | Gérard a perdu son comté de Nevers à cause de la trahison de Lisiart. Après avoir été hébergé par dame Marche, femme d’un jongleur, il se déguise en jongleur pour voir comment se comporte le traître sans être reconnu. |
COTEXTE ET CITATION: | Gerars mie ne sejourna, Ains se leva isnielement Et vesti un viés garnement Et pent a son col la vïele, Que Gerars bien et biel vïele, Quant de chou se velt entremetre. N'i a fors c'a la voie metre, Que Gerars s'est bien desconnus. |
NOTES: | Page 57, v. 1349-1356. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200076 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui Galeron, se croyant indigne d'elle parce qu'il a perdu un oeil, est si désespéré de l'avoir perdue qu'il cherche la mort au combat. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, laissiés le dementer. Ce fait maufés por vos tenter, qui a maint home muet contraire quant il le veut a doel atraire. Mout se paine d'ome torbler et de son doel adés doubler. Quant il el grignor doel l'a mis, savés que fait li anemis ? Tant fait que cil s'ocist et pent u noie ou art. -- Or m'en repent, et si kerrai vostre casti. Bien croi que maufés m'a basti et mon damage et mon grant doel, k'ocist fuisse pieça mon voel : en maint liu me sui mis sovent, et si le fis par tel covent que je perdisse illoec la vie. Mon ami, cessez de vous désoler. C'est le diable qui vous y engage, pour vous tenter. Il sème le malheur dans la vie de bien des hommes, quand il veut les conduire au désespoir. Il déploie alors tous ses efforts pour les priver de leur sérénité, pour redoubler sans cesse leurs tourments ! Et quand il les a menés au faîte de la douleur, savez-vous ce que fait l'Ennemi ? Il les pousse à se tuer, à se pendre, à se noyer, à se brûler. -- Le repentir me gagne, votre leçon me convainc. C'est le diable, je n'en doute pas, qui s'est employé à me nuire, à me désespérér ; s'il ne tenait qu'à moi, je serais mort depuis longtemps : je me suis exposé à bien des périls dans le seul espoir de perdre la vie. (70-71) |
NOTES: | P. 139-40, v. 3720-3736 ; trad. p. 71. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305357 accreditee |
CONTEXTE: | Ayant dû renoncer à Julie qui a été mariée à M. de Wolmar, St. Preux a perdu le goût de vivre et explique à Milord Édouard qu’il est légitime de mettre fin à ses jours. |
COTEXTE ET CITATION: | Chercher son bien et fuir son mal en ce qui n’offense point autrui, c’est le droit de la nature. Quand notre vie est un mal pour nous et n’est un bien pour personne il est donc permis de s’en délivrer. |
NOTES: | T. I, p. 448. Toute la lettre XXI est consacrée à cette démonstration qui sera réfutée dans la lettre suivante. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305388 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de son voyage autour de l’île, l’auteur s’intéresse beaucoup à l’agilité des esclaves, en marchant notamment; il essaie comme d’ailleurs de marcher pieds-nus ; ceci le conduit à des observations sur la création du corps humain. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette façon d’aller est non seulement la plus naturelle, mais la plus sûre ; le pied saisit comme une main les angles de rochers. Les noirs ont cette partie si exercée qu’ils s’en servent pour ramasser une épingle à terre. Ce n’est donc pas en vain que la nature divisa ces membres en doigts, et les doigts en articulations. [...] En mettant mon pied dans l’eau, j’éprouvai à mes blessures une douleur fort vive. Je renonçai à mon projet, fâché d’avoir perdu un des avantages de la constitution humaine, faute d’exercice. |
NOTES: | P. 227-228. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305478 accreditee |
CONTEXTE: | Devant le tombeau où est prétendument enterrée Blanchefleur, Floire s’évanouit de douleur à plusieurs reprises. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s’est pasmés en molt poi d’eure .iii. fois ; quant revint, forment pleure. “La mors, fait il, por coi m’oublie, quant perdu ai ensi m’amie ? Dame, fait il, car me menés a se tombe, se le savés.” Li rois a la tombe l’en maine. Flores i va a molt grant paine et vit l’escrit de Blanceflor a cui Flores ot grant amor. .iii. fois le list, lors s’a pasmé ains c’un seul mot eüst parlé. |
NOTES: | P. 37, v. 701-712. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305479 accreditee |
CONTEXTE: | Croyant Blanchefleur morte, Floire a la forte tentation de se tuer pour aller la rejoindre au Champ Fleuri. |
COTEXTE ET CITATION: | Par foi, mais ne te proierai, ains qu’il soit vespres m’ocirrai. Des or mais haic jou ceste vie quant j’ai perdu ma douce amie. |
NOTES: | P. 39, v. 7781-784. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305574 accreditee |
CONTEXTE: | Valmont utilise la ruse de la maladie pour reprendre l'avantage sur Mme de Tourvel. Il va feindre la conversion. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces bizarreries passent sur le compte de ma santé. J'ai déclaré que j'étais perdu de vapeurs; j'ai annoncé aussi un peu de fièvre. Il ne m'en coûte que de parler d'une voix lente et éteinte. Quant au changement de ma figure, fiez-vous à votre pupille. L'amour y pourvoira.. J'occupe mon loisir, en rêvant aux moyens de reprendre sur mon ingrate les avantages que j'ai perdus, .................mais j'espère que ma feinte maladie, outre qu'elle me sauvera de l'ennui du salon, pourra m'être encore de quelque utilité auprès de l'austère dévote,dont la vertu tigresse s'allie pourtant avec la douce sensibilité. |
NOTES: | P. 295 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305615 accreditee |
CONTEXTE: | La fille de l’empereur de Rome, Ganor, est amoureuse d’Ille. Elle le lui laisse clairement entendre au cours d’une conversation. Mais lui ne pense qu’à sa première femme dont il a perdu la trace et à qui il reste fidèle. |
COTEXTE ET CITATION: | Por çou que cis a en soi tout, l’aime Ganors, la bele, mout ; mais Illes n’aime de li mie : ses cuers est a sa douce amie, qu’il set que l’est alee querre et ne revint puis en sa terre Et c’est bien parce qu’il n’en manque aucun [mérites] à Ille que la belle Ganor l’aime tant. Mais lui ne l’aime en rien: son coeur appartient à sa douce amie ; il sait qu’elle est partie à sa recherche et ne s’en est jamais depuis retournée au pays. |
NOTES: | P. 129, vers 3379-3384. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305631 accreditee |
CONTEXTE: | Floriant, une fois marié, ne pense plus qu’à rester près de Florete. Mais un jour, il entend une femme l’accuser d’avoir perdu son prix et sa chevalerie. Il partira avec Florete pour prouver le contraire. |
COTEXTE ET CITATION: | […]car du tout avoit mis en oubly l’estat de chevalerie et aymoit mieulx soy
esbatre de cousté la bele Flourette, si demena bien l’espace de trois ans celle vie. […] «Je voy la mon seigneur le roy qui est ung des meilleurs chevaliers du monde et le plus a priser mais il est si surprins de la royne qu’elle lui fait oublier tout son los et sa chevalerie car elle est en lui perie et morte et n’a plus en lui bonté ni prouesse fors d’estre tousjours auprés de ma dame». Car il avait oublié son état de chevalier et préférait s’ébattre aux côtés de la belle Florette. Cette douce vie dura bien trois ans. […]«Je vois là mon seigneur le roi, qui est un des meilleurs chevaliers du monde et le plus à louer, mais il est si amouraché de la reine qu’elle lui fait oublier tout son prix et sa chevalerie, qui est en lui morte et périe. Il ne pense plus ni à grandeur ni à prouesse si ce n’est d’être toujours auprès de sa dame». |
NOTES: | v°100 |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Floriant et Florete ou Le Chevalier qui la nef maine. Ottawa: Université d, 1983.Claude M. Levy éditeur |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305642 accreditee |
CONTEXTE: | Malgré le pacte par lequel il perdrai son amie s'il agissait mal, Désiré confesse à un ermite son aventure avec elle. Une fois absous, il se rend compte qu'il a perdu son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Hastivement cele part vait Ou s’amie cuide trover, Car il vodroit a li parler. Trestot le jor i demora, Qu’il ne la vit , ne li parla. Il quitta l’endroit sans tarder et se rendit en hâte du côté où il avait l’habitude de retrouver son amie, car il souhaitait la voir. Il y passa toute la journée, sans la voir ni lui parler. |
NOTES: | v. 325-344 |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Désiré. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Edition de Margaret Grimes. Traduction: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305641 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'il ait promis le secret de ses relations avec son amie, Graelent se vante d'avoir une amie plus belle que la reine. En conséquence, il perd toute relation avec cette dernière. |
COTEXTE ET CITATION: | Graalant est pris et tenuz, Mieus li venist estre teüz; Au roi a demandé respit, Bien s’aperçoit qu’il a maudit. S’amie cuide avoir perdue, Il est bien droiz qu’a mal li tort. On se saisit de Graelent, il aurait mieux valu qu’il se tût! Il demanda au roi un délai, voyant bien qu’il avait parlé avec imprudence. Pour cela, il pensa avoir perdu son amie, il transpirait de colère et de dépit. Certes, c’était bien justice que cela tournât mal pour lui. |
NOTES: | V.503-509. |
SOURCE: | Anonyme, Lai de Graelent. Genève: Slatkine Reprints, 1976 (1928).Margaret Grimes, éditrice. Trad.: Danielle Régnier-Bohler, Le Coeur mangé, Paris, Stock-Moyen Age, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305640 accreditee |
CONTEXTE: | Accusé par la reine d'aimer les garçons, Lanval succombe à la tentation de parler de son amie bien qu'il sache que leur amour devait rester secret. |
COTEXTE ET CITATION: | A sun ostel fu revenuz; la s’esteit bien aparceüz qu’il aveit perdue s’amie: descoverte ot la druërie. De retour dans son logis,il s’est déjà aperçu qu’il a perdu son amie pour avoir révélé leur amour. |
NOTES: | P. 150, vers 335-338. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305647 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Guillaume, qui est parti en exil avec sa femme suite à un commandement du ciel, a perdu sa femme et ses deux petits enfants nouveaux-nés. A leur recherche, il arrive chez un bourgeois qui l'engage comme homme à tout faire. |
COTEXTE ET CITATION: | An leu de garçon sert li rois Molt volantiers chieus le borjois, Ne ja par lui n'iert refusé Chose qui li soit comandé, Tout fait sanz ire et sanz rancune, Ne refuse chose nes une. Le roi sert de plein gré chez le bourgeois comme homme à tout faire. Il ne refusait jamais rien de ce qui lui était commandé. Il fait tout sans colère ou rancoeur et ne refuse aucun travail, pas même un. |
NOTES: | P. 91, vers 1019-1024. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305702 accreditee |
CONTEXTE: | Doon de la Roche a perdu son épouse Olive, soeur du roi Pépin. Celui-ci, acheté par le traître Tomile, ordonne à Doon d’épouser la fille de ce dernier. Le fils sera donc un personnage négatif. |
COTEXTE ET CITATION: | Do a pris[e] se fame, mervoilles fist li dus. A la fille Tomile a cele nuit geü Et engendra .j. fil: fel et enragiez fu, Doon a pris femme et le duc fit merveille. Il coucha cette nuit-là avec la fille de Tomile et engendra un fils qui fut félon et enragé. |
NOTES: | Vers 877-879. |
SOURCE: | Anonyme, Doon de la Roche. Paris: H.Champion, 1921.Edition de Paul Meyer et Gédéon Huet. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305711 accreditee |
CONTEXTE: | Un ermite donne à Perceval une lettre dont il n’arrive pas à lire les caractères mystérieux. Il s’agit d’un talisman qui guérit la folie. Il suffit de le poser sur la tête pour être guéri, mais il ne faut pas le porter dans des lieux mauvais. |
COTEXTE ET CITATION: | Vassal, dist il, soiez toz fis Que ja ne serez desconfis Par anemi ne decheüs, Ne nus hom, tant soit desceüs Ne fors du sens, s’il a le brief Estendu par desor son chief, Que tantost ne soit en son sens ; Mais gardez que par nul assens Ne soit portez en liu malvais. |
NOTES: | Page 9, v. 250-257. Avec ce talisman, Perceval va guérir Agrevain et Sagremor qui ont perdu la raison au point de se battre l'un contre (p. 32, v. 1007-1028. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305894 accreditee |
CONTEXTE: | Un père rejette l’amour que sa fille éprouve pour un jeune homme car il prétend lui faire épouser quelqu’un de plus haut placé. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce père y voyant sa peine perdu, & ses remonstrances inutiles, ceste fille resoluë luy ayant dict, que si elle n’avoit cet homme pour mary, elle n’espouseroit jamais qu’un tombeau ou un cloistre, se tourne de l’autre côté, & accostant Volcace, le querelle, lui deffend de voir sa fille, de roder autour de sa maison, de la rechercher, de l’aimer, puisque c’estoit un party où il ne pouvoit arriver. |
NOTES: | Page 395. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305928 accreditee |
CONTEXTE: | Par suite de l'effet d'un philtre qu'Aiglente lui a fait boire, Gérard a oublié son amie Euriaut. En retrouvant par hasard l'anneau qu'il lui avait donné, il retrouve la mémoire. Il se condamne pour avoir oublié celle qu’il aimait et en devient fou. |
COTEXTE ET CITATION: | "Hé ! las ! fait il, che m'est avis Que c'est dolours que je sui vis, Quant j'ai perdu chou que j'amoie." Tant est dolans, tant se gramoie, Che samble bien k'il soit dervés. |
NOTES: | Page 129, vers 4237-4241. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |