OCCURRENCE: | 104106 accreditee |
CONTEXTE: | Perslide/Amélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Hermocrate et Antenor entroient dans ma chambre lorsque nous fîmes naufrage, et m'atteignant par mes habits comme je tombois dans la mer, ils me pousserent en nageant vers le rivage qui n'étoit pas fort éloigné de cet endroit. Il fut secondé en ce dessein par Antenor, qui me secourut avec un zele que je pouvais assez admirer, et le Ciel aïant permis que la courageuse Ariante se saisit d'un morceau de bois qui se trouva sous sa main, elle fut portée sur le sable aussi-bien que nous. |
NOTES: | [(Page & Tome) 370, 1] Cie des Libraires p. 428 Topos à diviser par la suite: Sauver de noyade |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104272 accreditee |
CONTEXTE: | Milord Edouard réfute avec force les raisons alléguées par l'Amant de Julie pour autoriser le suicide. |
COTEXTE ET CITATION: | Il t'est donc permis, selon toi, de cesser de vivre ? La preuve en est singulière ; c'est que tu as envie de mourir. Voilà certes un argument fort commode pour les scélérats : ils doivent t'être bien obligés des armes que tu leur fournis. |
NOTES: | Tome I, page 458. La lettre XXII est une réfutation des arguments pour le suicide déployés par Saint-Preux dans la lettre précédente. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 100628 accreditee |
CONTEXTE: | Entre Parthenian et Pamphilie l'amour est plus fort qu'eux. Ils parlent longuement de ce changement. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils avouent qu'ils "n'eussent pas encore permis à leur coeur autre affections que celle que le devoir & la charite exigent d'une bonne ame qui desire frayer par ses bonnes eouvres un chemin a l'immortalite..." ; et se disent avoir la "<CITATION>ferme creance que [...leurs...] reciproques affections estans des etincelles de ce feu divin, jamais on ne [...leur...] pourra reprocher le changement & l'inconstanceCITATION>". |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104270 accreditee |
CONTEXTE: | Ennuyé de la vie, l'Amant de Julie cherche à justifier le suicide. |
COTEXTE ET CITATION: | Oui, Milord, il est vrai ; mon âme est oppressée du poids de la vie. Depuis longtemps elle m'est à charge : j'ai perdu tout ce qui pouvait me la rendre chère, il ne m'en reste que les ennuis. Mais on dit qu'il ne m'est pas permis d'en disposer dans l'ordre de celui qui me l'a donnée. |
NOTES: | Tome I, p. 447. Milord Edouard réfutera dans la lettre suivante, les arguments pour le suicide présentés dans cette lettre XXI. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 100744 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme sur le point de mourir avoue son amour à l'amant qu'elle avait toujours éconduit. |
COTEXTE ET CITATION: | O monseigneur, l'heure est venue qu'il faut que toute dissimulation cesse, et que je confesse la vérité que j'ai tant mis de peine à vous celer; c'est que, si vous m'avez porté grande affection, croyez que la mienne n'a été moindre; mais la mienne a passé la vôtre d'autant que j'ai eu la douleur de la celer contre mon coeur et ma volonté. Car, entendez, monseigneur, que Dieu et mon honneur ne m'ont jamais permis de la vous déclarer, craignant d'ajouter en vous ce que je désirais de diminuer. Mais sachez que le non que si souvent je vous ai dit m'a fait tant de mal à prononcer qu'il est cause de ma mort [...] Or m'en vais-je contente puisque, devant mourir, je vous ai pu déclarer mon affection égale à la vôtre, hormis que l'honneur. |
NOTES: | [(Page & nouv.) 218, 26] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Debaisieux M. |
OCCURRENCE: | 200112 accreditee |
CONTEXTE: | La mère d'Iseut, avec l'aide d' Iseut, guérit Tristan après l'incident du dragon. |
COTEXTE ET CITATION: | Et vos, raine, encor un poi. Car de la plaie que ge oi Que il me fist parmi l'espaule - Si issi je de cestë aule - <citation>Me randistes et sauf et sain.citation> Autres de vos n'i mist la main. Del velin del cruiel sarpent... Panduz soie, se je en mant! <citation>Me Garesistes sanz mehain.citation> Vous m'avez totalement guéri de la plaie que je reçus à l'épaule; grâce à vous je me suis sorti de cette affaire. Vous avez été la seule à me guérir. Vous m'avez permis d'échapper au venin du cruel dragon. Qu'on me pende si je mens! |
NOTES: | Folie Tristan de Berne, vv. 410-417. |
SOURCE: | Anonyme, Folie de Berne. Le Livre de poche. Librairie Générale Française: Paris, 1989.Edition et traduction de Philippe Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200199 accreditee |
CONTEXTE: | Chah-Jehan, sultan oriental, entretient des relations incestueuses avec sa fille Begum-Saheb. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour ce qui est des filles, <citation>Begum-Saheb etoit tres-belle, avoit beaucoup d'esprit, & son pere l'aimoit passionnement : Le bruit couroit même qu'il l'aimoit jusques à un point qu'on a de la peine à s'imaginer,citation> & disoit pour excuse, que selon la decision de ses Mullahs, ou Docteurs de sa Loi, il seroit bien permis à un homme de manger le fruit d'un arbre qu'il auroit planté [...] |
NOTES: | P. 16. Voir aussi TUER RIVAL PAR JALOUSIE. |
SOURCE: | Bernier, François, Voyages. Chez Paul Marret: Amsterdam, 1710. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305356 accreditee |
CONTEXTE: | Milord Édouard réplique aux arguments de St. Preux en faveur du suicide. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne dis donc plus que c’est un mal pour toi de vivre, puisqu ‘il dépend de toi seul que ce soit un bien, et que si c’est un mal d’avoir vécu, c’est une raison de plus pour vivre encore. Ne dis pas non plus qu’il t’est permis de mourir ; car autant vaudrait dire qu’il t’est permis de n’être pas homme, qu’il t’est permis de te révolter contre l’auteur de ton être, et de tromper ta destination. |
NOTES: | T. I, p. 461-462.Toute la lettre XXII est consacrée à cette réfutation. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305357 accreditee |
CONTEXTE: | Ayant dû renoncer à Julie qui a été mariée à M. de Wolmar, St. Preux a perdu le goût de vivre et explique à Milord Édouard qu’il est légitime de mettre fin à ses jours. |
COTEXTE ET CITATION: | Chercher son bien et fuir son mal en ce qui n’offense point autrui, c’est le droit de la nature. Quand notre vie est un mal pour nous et n’est un bien pour personne il est donc permis de s’en délivrer. |
NOTES: | T. I, p. 448. Toute la lettre XXI est consacrée à cette démonstration qui sera réfutée dans la lettre suivante. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |