OCCURRENCE: | 103306 chantier |
CONTEXTE: | Le rabbin Ephraïm Ben Manasse a recours à une ruse afin d'éloigner de chez lui le mari de Josebeth, qu'il espère ainsi pouvoir séduire. Il profite de la venue en Hollande d'un ingénieur français qui prétend avoir inventé un bateau sans voiles ni rames, pour faire croire à la synagogue que ce peut être un signe de la venue du Messie (il invoque un passage obscure du Talmud). La synagogue députe (sur les conseils du rabbin) le mari de Josebeth (Wanbergue) pour aller à Rotterdam voir l'atelier où se construit cette nouvelle machine. |
NOTES: | [(Page) 172-3] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102084 accreditee |
CONTEXTE: | Lassé d'une longue résistance le génie Jonquille se décide à la prendre par force. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle pria Jonquille, dans les termes les plus supplians, de ne pas pousser plus loin les entreprises ; mais le génie, aussi distrait en ce moment qu'elle l'avoit été elle-même, ne répondit à ses prieres que par de plus grands efforts. Elle recommença sa résistance ; mais elle éprouva pour lors que la vertu la plus sévere peut combattre, mais n'est pas toujours sûre de vaincre. |
NOTES: | P. 257 et 258 ; édition de Defrance |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 105036 accreditee |
CONTEXTE: | Ardélie ne se donnera à Timoléon que si Théocrite lui en donne la permission ; si elle ne peut donner à Théocrite ce qui est à lui, elle tâchera de ne pas enrichir un autre du bien de Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce n'est pas que je n'aïe lieu de croire que cette violence m'arrachera la vie, mais que fais-je aussi bien de cette vie infortunée, qui n'est que le rebut de la fortune, et l'objet des caprices du destin ? |
NOTES: | [(Page & Tome) 362, I] Cie des Libraires p. 395 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105248 accreditee |
CONTEXTE: | La Sultane habituée à être aimée éprouve de la honte à devoir faire les avances. Bajazet s'en rend compte et sait qu'''elle voudrait sans doute qu'il réparât par une ardente poursuite le petit reproche qu' elle sentait infailliblement en son coeur d'avoir prié la première". |
COTEXTE ET CITATION: | [Elle] n eut pas peu de joie <CITATION>quand elle s'apercut que du moins l'obscurité qui était, aidait à couvrir la confusion qu'elle sentait sur son visage, touchée au dernier point du déplaisir qui ne peut manquer de frapper au vif une personne accoutumée aux offrandes et aux adorations quand elle se trouve dans la nécessité de faire non seulement des avances, mais de supplier à son tour CITATION>. |
NOTES: | [(Page) P. 493. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). Sommaville (Antoine de): Paris, 1656-7.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104860 accreditee |
CONTEXTE: | Ici c'est le contraire, conscient de son pouvoir, le personnage refuse de s'en servir. |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du grand Seigneur ; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur ; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite : Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur ; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver. |
NOTES: | [(Page) 2,249] Cie des Libraires p. 484-5. On peut considérer cette occurrence comme une inversion du topos. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103000 chantier |
CONTEXTE: | Josebeth essayant de faire accroire à Ephraïm Ben Manasse qu'elle est impure (qu'elle a ses règles) pour mettre un frein à son ardeur amoureuse, il lui répond qu'il peut la délier de la Loi. |
NOTES: | [(Page) 179] Rappel de Tartuffe, IV, 5. |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103620 chantier |
CONTEXTE: | Clorelise, voyant qu'Artexandre l'abandonne pour Telamire, décide pour se venger d'épouser le vieil Algaste, père d'Artexandre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 1171-1172, VIII] Episode qui a déjà un parfum XVIII e siècle (Diderot, Laclos). La source est peut-être à chercher dans la vie mondaine du temps. |
SOURCE: | Scudéry (Madeleine de), Artamène ou le Grand Cyrus. Paris: A. Courbé, 1654. |
CHERCHEUR/E: | Niderst A. |
OCCURRENCE: | 101748 accreditee |
CONTEXTE: | Le héros aide une fourmi, qui lui donne des conseils, soigne sa soeur et leur donne une cabane. La vie à la cour ayant fini dans le malheur pour lui comme pour sa soeur, Zulbar s'enfuit, et avec l'aide de la fourmi, pourra finir sa vie avec sa soeur, dans la tranquillité de l'obscurité éloignée des hommes tant recommandée par l'auteur Florian. |
COTEXTE ET CITATION: | Grâces te soient rendues, généreux étranger! Depuis une heure environ que je suis sous cette feuille, je n'avois pu dégager que ma tête. Sans ton charitable secours, j'aurois peut-être là fini ma vie." (p. 220) Le héros, Zulbar, lui raconte sa vie, et la fourmi conseille, "Tu ne savois donc pas, ami, qu'il n'est qu'un seul bien dans ce monde, l'obscurité..." (pp. 226-7) et "...je t'offre de bon coeur la chaumière que Dabchelim et moi nous avions construite [...]. Là, tu couleras doucement tes jours." (p. 230) |
NOTES: | [(Page) 220, 226-7, 230] Cette variante du topos repose sur le fait que la fourmi et les autres animaux qui vivent ensemble sont des hommes métamorphosés, ce qui souligne la leçon des dangers de la compagnie des hommes. |
SOURCE: | Florian (Jean-Pierre Claris), Zulbar. Société des textes français: 1974. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102430 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur dit qu'il ne décrira pas le voyage, mais le fait quand même. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne décrirai point ce voyage: il faudroit, pour le rendre intéressant, imiter ce stile exalté, sublime, inintelligible aux profanes, dont un voyageur ne peut guere se passer [...]" [et la description du voyage et du paysage suivent]. |
NOTES: | [(Page) 192] |
SOURCE: | Florian, Jean-Pierre Claris de, Claudine. Société des textes fr.modernes: Paris, 1974. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100932 accreditee |
CONTEXTE: | Un curé raconte l'agonie d'un aubergiste. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y a quatre ou cinq jours qu'il sait bien qu'il n'en peut réchapper. Il ne s'est jamais plus tourmenté de son ménage. Il a eu regret à tous les œufs frais qu'il a mangés pendant sa maladie. <CITATION>Il a voulu savoir à quoi monterait son enterrement et même l'a voulu marchander avec moi le jour que je l'ai confesséCITATION>. |
NOTES: | [(Partie & Page) Livre II, Ch. 6, 238-9] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102348 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il sort. Quelle nouvelle a frappé mon oreille? Quel feu mal étouffé dans mon coeur se réveille? Quel coup de foudre, ô ciel! et quel funeste avis! Je volais tout entière au secours de son fils; Et, m'arrachant des bras d'Oenone épouvantée, Je cédais au remords dont j'étais tourmentée. Qui sait même où m'allait porter ce repentir? peut-être à m'accuser j'aurais pu consentir; peut-être, si la voix ne m'eût été coupée, L'affreuse vérité me serait échappée. Hippolyte est sensible, et ne sent rien pour moi! Aricie a son coeur! Aricie a sa foi! |
NOTES: | [(Page& Scene& Acte) vers1193-1204, VI, IV] |
SOURCE: | Racine (Jean), Phèdre. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT104152 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'L'Evêque de Ferme Vice-Legat d'Avignon, et Serbelloni Gouverneur du Comtat pour sa Sainteté, mal contens peut être du peu de soûmission que l'Amiral témoignoit pour leurs dignitez, résolurent de le faire assassiner.[commentaire du narrateur sur la contradiction entre la religion et l'assassinat]...On disposa donc des gens pour cette execution; mais comme l'Amiral étoit prévoïant, et qu'il se tenoit en garde sur le zéle indiscret des Italiens, il fut averti de leur dessein, un moment aprés qu'il fut formé. Il partit d'Avignon en diligence» |
NOTES: | [(Page & Tome) 180, 3] Cie des Libraires p.123-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103892 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de naissance est ici révélée par la noblesse de caractère. |
COTEXTE ET CITATION: | Le nom de la fille étant ignoré, on lui en donne un autre, qui fut celui de Moïsette, à cause qu'elle avait couru même fortune que le petit Moïse, exposé sur les eaux [...] Ce n'est pas que cette petite gravité qui se montrait en son port procédât de vanité [...] mais c'était une certaine modestie qui provenait de ce sang noble qui ne peut mentir, et qui comme l'huile surnage les liqueurs vulgaires. [...] A mesure qu'elle croissait en age, la beauté de son corps s'augmentait, et celle de son esprit se découvrait de jour en jour. Sa prudence et sa discrétion étaient admirées, son honnêteté exemplaire, bref c'était un terrain où les vertus se multipliaient abondamment. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 160, 7, I] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | TT101954 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "car une femme a plus d'une centaines d'inclinations. Celle qu'elle a mainteant, elle la changera peut-être encore". (v. 1450-2) |
NOTES: | [(Vers & Page) 1450-2, 165] Yvain se sert de cet argument pour se conforter dans son amour pour Laudine et obtenir l'aide de Lunete. Argument tiré de l'Enéide de Virgile (IX): "la femme est toujours chose variable et changeante". |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104368 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice est "obligée de fuire". Elle est accueillie dans la maison de Fetimé. |
COTEXTE ET CITATION: | "Clarice la remercia, et lui dit que dans l'état où elle était, le secours qu'elle lui donnait était le plus grand service qu'on pût lui endre." |
NOTES: | [(Page& Partie) 93, II] Ici le secours est un asile, où Clarice peut se cacher en se déguisant en paysanne. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT101420 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | des bébés jumeaux "ayant eu part au butin que ses camarades firent en pillant la maison [...] entre plusieurs meubles qui lui échurent pour sa part, [...] dit qu'il lui était toujours demeuré un de ses cristaux qu'on donne aux enfants pour se jouer, quand les dents commencent à leur percer. [...] comme il y avait des armes gravées dessus, Mathilde les reconnut pour les siennes et Clémence (la nourrice) ajouta que ce cristal avait été destiné pour cet enfant qui leur avait été enlevé [...]" |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 228-9, "Mathilde"] Voir pp. 360-1 dans l'édition Société des textes français modernes. L'identité est encore confirmée par une marque a la main du frère jumeau, et le mariage qu'on voulait obliger Mathilde à faire ne peut avoir lieu avec un frère---elle est sauvée et peut épouser son amant. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103692 accreditee |
CONTEXTE: | Le "monstre ajaoien" devient esclave de sa victime ou des parents de celle-ci. L'infamie signifie l'incapacité d'exercer aucune fonction publique et son nom exposé en place publique. Loi draconienne rarement outrepassée (4 condamnés en 5 ans). |
COTEXTE ET CITATION: | On écrit le nom de son crime sur son front, avec le jus de certaines herbes qui ne peut s'effacer. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 85, VII] |
SOURCE: | Fontenelle, République des philosophes ou Histoire des Ajaciens.... Genève, 1768.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gauthier P. |
OCCURRENCE: | 104076 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Contamine jeune veuve, Mlle Babet Fenouil pendant l'exil de Jussy, refusent les beaux partis qui se présentent. Le ton est ironique, un commentaire sur la société comme on en trouve souvent dans la nouvelle de Préchac, qui enchaîne "peut-estre aussi que son grand bien contribuoit a augmenter le nombre de ses adorateurs" (p.8). |
COTEXTE ET CITATION: | Le père de Blanche "qui estoit veuf, & qui songeoit a marier Blanche a quelque personne de condition en luy donnant tout son bien, fit elever sa cadette dans un Couvent, dans le dessein de la faire Religieuse; ce qui obligea plusieurs personnes de qualité, charmées de la beauté & de l'esprit de Blanche, de la demander en mariage". |
NOTES: | [(Page) 7-8] |
SOURCE: | Préchac (Jean de ), Illustre parisienne (L'): histoire galante et véritable. Chez la veuve Olivier de Varennes: Paris, 1679.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 306006 accreditee |
CONTEXTE: | Briséida a fini par s'abandonner à l'amour qu'elle éprouve pour Diomède, oubliant celui qu'elle a partagé avec Troîlus. |
COTEXTE ET CITATION: | Ja est tochee de la veine Dont les autres font les forfeiz, Qui sovent sunt diz et retreiz. Des or puet saveir Troïlus Que mar s’atendra a li plus. Devers li est l’amors quassee, Qui molt fu puis cher cumparee. La voici désormais atteinte, comme les autres, de ce trait qui incite à faire toutes ces trahisons qui font la matière de tant de récits. Troïlus peut bien être sûr désormais qu’il l’aime en vain ! Elle, elle a brisé leur amour, cet amour qui par la suite, fut si cher payé. |
NOTES: | P. 336, v. 15180-86. Voir p. 460, v. 20229-20274 : Briséida a conscience que sa réputation va souffrir de sa trahison à l'égard de Troïlus. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104592 accreditee |
CONTEXTE: | Un couple qui ne peut avoir d'enfant adopte un enfant abandonné par sa mère. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils rencontrèrent sur les chemins un pauvre enfant enveloppé de méchants langes, que sa misérable mère avait abandonné, soit par nécessité, soit pour sauver son honneur. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 315-316, 8, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 102722 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Garnier/Deloffre, 1959, p. 128: "Eh! madame, reprit Mlle Habert l'aînée d'un ton piqué, je sais l'âge de ma soeur, je suis son aînée, et j'ai près de deux ans plus qu'elle. Oui, madame, elle a cinquante ans moins deux mois, et je pense qu'à cet âge-là on peut passer pour vieille; pour moi, je vous avoue que je me regarde comme telle [...]" Garnier/Deloffre, 1959, p. 135/6: "[...] mais entre nous, l'aimez-vous un peu aussi? avez-vous de l'amour pour elle? là, ce que l'on appelle de l'amour, ce n'est pas de l'amitié que j'entends, car de cela elle en mérite beaucoup de votre part, et vous n'êtes pas obligé au reste; mais a-t-elle quelques charmes à vos yeux, toute âgée qu'elle est?" Garnier/Deloffre, 1959, p. 136/7: 'Oui, elle est fort passée, mais je pense qu'elle a été assez jolie, dit encore la dame en continuant, et comme dit sa soeur, elle a bien cinquante ans. |
NOTES: | [(Page) III, 128-37] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V. |
OCCURRENCE: | 104644 accreditee |
CONTEXTE: | Frédelingue découvre par hasard qu'une femme est enfermée dans une grotte. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vous appelle pour vous apprendre que je suis une infortunée, que Fermane retient dans ces lieux. |
NOTES: | [(Page& Partie) 276, V] [C'est peut-être un topos différent, étant donné que la situation narrative est centrée autour de "découvrir" et non autour de "emprisonner'. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104344 accreditee |
CONTEXTE: | Parce qu'il doit sa fortune à sa femme Halda, Méhémet reporte sa vengeance sur l'homme qu'elle aime. Merville est enchaîné et conduit au fond d'une mine. |
COTEXTE ET CITATION: | Une mort pareille est trop peu pour ce monstre, elle ne punit point son audace : s'il peut réchapper du coup que ton bras lui a porté, livre-moi ce malheureux ; je l'enverrai dans des lieux où le traître aura tout le temps de gémir de sa perfidie. |
NOTES: | [(Page) IV, 227] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101896 chantier |
CONTEXTE: | Pour nuire à Dom Carlos, Ruy Gomez révèle au roi l'existence d'un petit cahier que son fils a fait pour s'amuser, mais qui peut s'interpréter comme irrespectueux pour le roi en tant que tel, et aussi en tant que mari et père. Philippe II conclut que son fils et sa femme ont une liaison criminelle. Lorsque don Carlos ramène sur le tapis la question du gouverment des Flandres, le roi refuse, donnant le commandement au duc d'Albe. Le petit cahier en question fait une satire des "voyages" du roi, qui ne se déplace que d'un palais à l'autre en Espagne, alors que la situation en Flandre exige qu'il s'y rende. |
NOTES: | [(Page) 335-7] Il s'agit en fait du Dom Carlos de Saint-Réal. |
SOURCE: | Anonyme, Dom Carlos, nouvelle historique. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101240 chantier |
CONTEXTE: | La reine propose un tel divertissement, Inès et Léonor vont participer et le succès d'Inès aigrit Léonor qui fera désormais ce qu'elle peut pour contrarier le destin d'Inès. |
NOTES: | [(Page) 347] |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. Chez Martin & Georges Jouvenal: Paris, 1696. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100082 chantier |
CONTEXTE: | Cheref-Eldin et Gul-Hindi, chacun déguisé dans le costume du sexe opposé, se rencontrent par hasard après que Gul-Hindi a aveuglé d'une flèche bien placée un géant qui s'apprêtait à abuser de Cheref-Eldin, qu'il prenait pour une fille. |
NOTES: | [(Page) 1.63] Notons ici le renversement des rôles sexuels : c'est la femme qui sauve l'homme. On peut aussi remarquer l'androgynie implicite des deux protagonistes; non seulement ils continuent à porter des vêtements du sexe opposé (on se demande d'ailleurs pourquoi dans le cas de Cheref-Eldin) mais personne ne se rend compte de leur vraie nature. Cheref-Eldin est partout pris pour une fille ravissante et Gul-Hindi sans doute pour un beau jeune homme. |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100928 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur avoue son amour pour Théophé dans une lettre. |
COTEXTE ET CITATION: | J'écrivis en peu de lignes tout ce qu'un cœur pénétré d'estime et d'amour peut employer de plus vif et de plus touchant pour persuader sa tendresse. |
NOTES: | [(Page) 201] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100878 accreditee |
CONTEXTE: | Une dame par lapsus révèle que c'est elle qui fut la victime d'un viol qu'elle racontait |
COTEXTE ET CITATION: | " <CITATION>Et combien qu'elle feit compte d'une aultre ne se peut garder de dire à la fin : "Jamais femme ne fust si estonnée que moy, quant je me trouvay toute nue." Alors, la dame, qui avait oy le compte sans rire, ne s'en peut tenir à ce dernier mot, en luy disant : "Ad ce que je voy, vous en povez bien racompter l'histoire. CITATION>" |
NOTES: | Navarre Heptameron Classiques Garnier [1991], 62e nouvelle, 378 |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 105194 accreditee |
CONTEXTE: | Iphise s'adresse à son mari Artémis, en présence de Simas. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'engage à une grande entreprise quand je me promets de vous guerir de vos soupçons. Ils sont si violens, et si j'ai peu de pouvoir sur vôtre esprit depuis que vous les avez conçus, qu'il semble que ce soit tenir [sic]une chose impossible, que de vouloir me justifier auprés de vous : Mais, Seigneur, pour donner quelque force à ce que je vais vous dire, apprenez s'il vous plaît que les paroles que vous allez entendre, sont les dernieres que je prononcerai jamais, et qu'au moment que je vous parle, je suis empoisonnée d'un poison dont rien ne peut empêcher l'éfet... Oüi, Simas, oüi, Artemis, reprit Iphise, en nous regardant tour à tour, je me suis immolée à l'innocence de mon époux, et à la sureté de mon bien-faiteur ; et voïant Artemis sur le point de faire assassiner Simas, j'ai voulu empêcher ce malheur en ôtant du monde la triste cause de vôtre desunion, et le pretexte abominable du plus noir de tous les crimes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326-7, I] Cie des Libraires p. 253-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102856 accreditee |
CONTEXTE: | "En pleine cour, devant tout le monde, il m'accusa de l'avoir trahie en votre faveur. Et je n'eus ni conseil ni aide: il n'y avait que moi pour savoir que jamais je n'avais commis ni même envisagé une trahison envers ma dame. |
COTEXTE ET CITATION: | Lunette explique à Yvain pourquoi elle est condamnée à mort : c'est elle qui a arrangé le mariage entre lui et Laudine. Or il n'a pas respecté la parole qu'il avait donné à cette dernière de revenir auprès d'elle au bout d'un an de quête d'aventures avec Gauvain. |
NOTES: | [(Vers & Page) 3670-75, 343] Seul Yvain peut et doit défendre Lunete puisqu'il est indirectement responsable de son emprisonnement. Ceci conduira Yvain au combat judiciaire contre Gauvain, son ami. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 102706 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours est blessé sous les yeux de Mme de Clèves qui ne peut cacher son émoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>. |
NOTES: | Page 321-322 |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 104986 accreditee |
CONTEXTE: | Lors d'un rendez-vous avec Zaïde, Gazul se voit attaqué par un jaloux, qui avait cru que le rendez-vous était avec sa maîtresse à lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Je commençois à peine de raconter à Zaïde, comme j'avois mieux aimé me priver de sa vûe, que de l'abandonner aux soupçons jaloux d'Alasire, quand je m'entendis appeler par mon nom, et inviter à mettre l'épée à la main. Je l'y mis avec une rage, que vôtre Majesté peut aisément se representer. Quelques Archers externes de la garde du Roy, qui logeoient en ce quartier, sortirent au bruit que nous faisions, et vinrent nous separer. Mais ce ne pût être si promptement, que nous ne fussions tous deux dangereusement blessez. |
NOTES: | [(Page& Tome) 541] Slatkine p. 1,542 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104424 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune fils de Merville est tombé amoureux de Parménie qui a trouvé refuge chez lui. Il ne peut résister à l'amour qui le dévore. Parménide doit fuir cet amour violent. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais, madame, est-ce ma faute, si cela m'arrive ? dit-il. Vous n'avez qu'à m'aimer autant que je le fais, et je n'aurai rien à craindre. Si vous vouliez, vous n'auriez pas grant-peine à le faire, car je vous aime tant, que votre coeur en serait touché. |
NOTES: | [(Page& Partie) 257, IV] Dans la mesure où l'amour n'est pas reçu favorablement, il se crée une situation intolérable où l'amant devient tortionnaire par force.] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 306003 accreditee |
CONTEXTE: | Diomède tombe amoureux de Briseida au moment où elle a été restituée par les Troyens aux Grecs. Elle répondra à cet amour et trahira donc celui qui la liait à Troïlus, le fils de Priam. C'est cet épisode, une invention de Benoît, qui sera au coeur de la pièce de Shakespeare, Troïlus et Cressida. |
COTEXTE ET CITATION: | Bele, fait sei Dïomedés. Onques d’amer ne m’entremis, N’amie n’oi ne fui amis. Or sent qu’Amors vers vos me tire. Belle, poursuivit Diomède, jamais je n’ai aimé. Jamais je n’ai eu d’amie ni n’ai été aimée. Mais maintenant, Amour me pousse vers vous, je le sens. Qui peut contempler votre grande beauté, ce n’est pas merveille s’il s’éprend de vous. |
NOTES: | P. 292, v. 13556-59. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101864 chantier |
CONTEXTE: | Léonor fait ce qu'elle peut pour empêcher Lerme de parler à Inès. La passion de Lerme augmente cependant par l'obstacle qu'il trouvait à la déclarer. |
NOTES: | [(Page) 363] |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. Chez Martin & Georges Jouvenal: Paris, 1696. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104658 accreditee |
CONTEXTE: | Alphonse trouve Dom Pèdre avec sa soeur. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [Alphonse] mit d'abord l'épée à la main, et me criant d'en faire autant : C'est aujourd'huy, ajoûta-t'il, que tu me feras raison des injures que tu fais à nôtre famille. Je ne voulois point tirer l'épée contre le frere d'Isabelle ; et dans la fureur où il étoit, ce respect m'eut peut-être été funeste, si la courageuse Isabelle se jettant à son frere, et la fille qui l'accompagnoit ayant suivi son exemple, ne l'eussent arrêté. Il me faisoit mille reproches à cette pauvre fille, et j'avois une peine extrême à les souffrir ; mais elle me faisoit signe de me retirer, et me le commanda enfin si absolument, que je fus contraint d'obéïr. |
NOTES: | [(Page & Tome) 260, 2] Cie des Libraires p. 528 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102630 accreditee |
CONTEXTE: | Ici le rival, c'est Sylvie déguisée. |
COTEXTE ET CITATION: | La Marquise qui l'entendit [le mari] la premiere comme il traversoit la salle, fit un grand cri, et passant au plus viste dans le jardin... me laissa seule exposée à toute la rage de son mari... Je me crus à la fin de mes jours ; cet homme d'autant plus furieux que sa femme lui étoit échappée, vint à moi l'épée haute, et me dit Ah traître! il faut mourir Tout ce que je pûs faire, fut de parer de mon mieux, autant de temps qu'il lui en falloit, pour changer le dessein de me tuer sur la place, en celui de me faire souffrir une mort plus longue et plus cruelle. Il me desarma, et appelant ensuite ses valets, pour me traiter plus indignement, il leur commanda de me dépoüiller. L'ordre étoit bizarre, chacun en peut penser ce qu'il voudra. Un mari qui ne tue point d'abord, se vange quelquefois d'une étrange sorte. |
NOTES: | [(Page) Pp.108-109. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102610 accreditee |
CONTEXTE: | Périandre tente d'enlever Caliste, mais Clorante l'accable "d'un coup mortel" et l'envoie "aux enfers". |
COTEXTE ET CITATION: | Périandre se défend quelque temps avec les siens : mais qui peut résister à l'amour armé pour défendre l'objet qui l'allume, et secondé d'un ami intrépide et plein de valeur ? Périandre et les siens tombent percés de plusieurs coups mortels. |
NOTES: | [(Page) Tome V, 300] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT101422 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | La nourrice des jumeaux remarque "que cet amant (Montrose) avait une rose sur la main [...] le frère qui avait été enlevé à Mathilde incontinent après sa naissance avait précisément cette même marque". |
COTEXTE ET CITATION: | La nourrice des jumeaux remarque que Mathilde a la même marque que Montrose, son époux futur. |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) 225-6, "Mathilde"] Voir les pages 359-360 dans l'édition STFM . L'identité est encore confirmée par un cristal de bébé montré par un des soldats qui avait aidé à enlever le bébé. Le mariage qu'on voulait obliger Mathilde à faire ne peut avoir lieu avec un frère. Elle est sauvée et peut épouser son amant. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 105278 chantier |
CONTEXTE: | Angélique expose à Edouard les règles de l'amour idéal : le but n'est pas d'être heureux mais de bâtir un rapport courtois -au sens médiéval du terme. |
NOTES: | [(Page) 313] Dans cette nouvelle, l'idée moderne qu le but de l'amour est le bonheur est constamment rejetée. Angélique met à son amour avec Edouard des obstacles d'autant moins incompréhensibles qu'elle est en exil et risque à tout moment la mort si sa belle-mère en a le caprice. Ce à quoi elle peut s'attendre de mieux dans sa situation, c'est de finir sur cette île avec pour compagnons les soldats qui la gardent et Céline qui a un amant, Rosimond. |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102956 accreditee |
CONTEXTE: | Le personnage féminin touche le coeur, non par sa richesse et sa beauté, mais par son mérite. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est assurément beaucoup qu'être riche et de naissance pour s'attirer force protestants, mais quand elle n'aurait point eu ces avantages, son mérite aurait suffi pour la faire aimer. C'est peu de dire qu'on ne pouvait découvrir en elle aucune mauvaise qualité, elle avait toutes celles qu'on peut souhaiter dans une personne toute accomplie. Elle était belle sans fierté, civile sans abaissement, spirituelle sans affectation, complaisante sans contrainte et il y avait un je ne sais quel charme de douceur répandu dans toutes ses manières qui touchait le coeur dès qu'on la voyait. |
NOTES: | Page 463. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 104756 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Je dois avertir le lecteur que j'écrivis son histoire aussitôt après l'avoir entendue, et qu'on peut s'assurer, par conséquent, que rien n'est plus exact et plus fidèle que cette narration". |
NOTES: | [( Page & Partie) 38 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100608 accreditee |
CONTEXTE: | Un garçon de 15 ans salit la robe d'une dame. L'aide est ici inutile. Ce jeune garçon est mort. Impuissance. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce mari, ou bien un parent, ou peut-être un inconnu, la suivait ; il applique un coup de bâton d'épine sur la tête du jeune garçon, et le renverse. J'accours. Il était sans mouvement, la tempe ouverte. J'appelle. |
NOTES: | [(Page & Nuit) p71 33e Nuit] Ce narrateur reviendra souvent sur le sentiment d'impuissance éprouvé lorqu'il ne peut aider quelqu'un. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104976 accreditee |
CONTEXTE: | On apporte la nouvelle que Hermocrate a enlevé Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | [Timoléon] "je fis tant d'éforts pour le joindre [Théocrite], que je l'atteignis malgré la foule des gens qui l'environnoient. Theocrite, lui criai-je, c'est-à- ce coup qu'il faut renoncer à la possession d'Ardelie ou à la vie ; et à ces mots, me lançant sur lui avec une chaleur digne de l'amour qui me possedoit, je lui portai un coup sur la tête, qui l'eût assurément abatu s'il ne l'eût évité en tournant. Il me reçut avec une bravoure qui tenoit plus du Heros que de Philosophe, et nous commençâmes un combat qui auroit été funeste à l'un ou à l'autre, et peut-être à tous le deux, s'il n'eût été interrompu par quelqu'un qui crioit de toute sa force ; Arrêtez, Timoléon, arrêtez, Theocrite. |
NOTES: | [(Page & Tome) 354-55, 1] Cie des Libraires p. 365-66 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103018 chantier |
CONTEXTE: | Silvie demande à Des Frans de ne pas l'obliger à révéler son secret. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous ne savez ni qui je suis ni qui je puis être. peut-être que je suis tellement au-dessus de vous, que je vous tromperais si je souffrais vos assiduités plus longtemps: peut-être suis-je aussi tellement au-dessous de vous et de ce que vous devez prétendre, que vous auriez honte d'un attachement aussi bas que le mien [...]. Je fis longtemps tous mes efforts pour la faire expliquer davantage, mais je ne puis en venir à bout. |
NOTES: | [(Page & Partie) Histoire 6] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103408 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Ce soir-là à la fin du récit, Curval a fait chier Zelmire le matin, le duc lui demande de la merde. Elle ne peut; on la condamne sur-le-champ à avoir le cul piqué avec une aiguille d'or, jusqu'à ce que la peau soit tout inondée de sang, et comme c'est le duc qui est lésé par ce refus, c'est lui qui opère". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 265-6, 2, 4] Le 9 février Zelmire est la seconde femme de Curval; ce sera aussi la deuxième des filles du sérail à être massacrée, après Augustine (la seconde épouse du duc de Blangis). Rappelons que Julie (la première à avoir été associée à la figure, fille de Blangis et première épouse du président de Curval) sera la seule sujette à échapper aux passions meurtrières des libertins. Toute une ordonnance est donc mise en place à travers la récurrence du topos. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 104894 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre parle. |
COTEXTE ET CITATION: | [La bataille] se donna la plus sanglante que peut-être ait jamais été donnée. De quarante mille hommes dont nôtre armée étoit composée, il en demeura quinze mille sur la place, et plus de douze mille furent mis hors de combat. Il est vrai que le champ de bataille nous demeura, et que le carnage des ennemis fut si grand, qu'on peut dire qu'ils furent tous taillez en pieces. Il fut horrible en effet, interrompit Simas. Je sçai toutes ces choses comme si j'en avois été le témoin, et j'ai appris que de quinze mille Arcadiens qui étoient en cette occasion, il n'en resta pas trois mille en état de combattre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 278, I] Cie des Libraires p. 60 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100332 accreditee |
CONTEXTE: | Un exemple parmi d'autres nombreux dans ce livre. |
COTEXTE ET CITATION: | Qui divertira peut-être aussi peu que le précédent. Qui ne contient pas grand chose. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, XII, 263] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101598 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Revenchons-nous, ma dame, non tant pour leur rendre ce qu'ils méritent, que pour satisfaire à l'amour qui, de mon coste, ne se peut plus porter sans mourir." "Et, se trouvans tous deux d'un consentement, jouèrent la vengeance dont la passion avoit été importable." |
NOTES: | [(Page) nouv.3, pp.25-6] La reine de Naples se venge ainsi. Sa relation adultère dure jusqu'à la "vieillesse"sans que son mari, le roi Alphonse, ne s'en aperçoive. Manque le résumé. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Balogh A. |
OCCURRENCE: | 305634 accreditee |
CONTEXTE: | Chrétien, le narrateur du roman, fait référence à une source vénérable pour l’histoire d’Angleterre, qu’on peut trouver dans l’abbaye de Bury St. Edmunds, illustre au Moyen Âge. |
COTEXTE ET CITATION: | Qui les estoires d’Angleterre Voudroit ancerchier et anquierre Une qui molt feit bien a croirre, Por ce que plaissant est et voire, An troveroit a Seint Esmont. |
NOTES: | Page 44, v. 11-15. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT104438 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'L'Evêque de Ferme Vice-Legat d'Avignon, et Serbelloni Gouverneur du Comtat pour sa Sainteté, mal contens peut être du peu de soûmission que l'Amiral témoignoit pour leurs dignitez, résolurent de le faire assassiner.[commentaire du narrateur sur la contradiction entre la religion et l'assassinat]...On disposa donc des gens pour cette execution; mais comme l'Amiral étoit prévoïant, et qu'il se tenoit en garde sur le zéle indiscret des Italiens, il fut averti de leur dessein, un moment aprés qu'il fut formé. Il partit d'Avignon en diligence». |
NOTES: | [(Page & Tome) 180, 3] Cie des Libraires p. 123-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104134 accreditee |
CONTEXTE: | Almanzayde, malade, est captive des pirates. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne commençois qu'à peine à me remettre, lorsque vôtre Pilote nous attaqua, son heureuse victoire me tira des mains de ces infames, dont j'eusse peut-être reçû quelques nouveaux outrages sans ce secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 448-9] Slatkine p. 519, tome 1. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104534 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie a compris que le marquis de Birague, qui la protège après la mort de M. de Molière,est amoureux d'elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'en apperçûs bien dés le moment; mais la necessité de mettre quelqu'un dans mes interests, fit que je ne voulus pas faire un second meurtre, pour me venger des esperances qu'il conçût peut-estre alors à mon desavantage. |
NOTES: | [(Page) 22] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100500 chantier |
CONTEXTE: | Cheref-Eldin et Gul-Hindi, déguisés dans les costumes du sexe opposé, se rencontrent par hasard après que Gul-Hini a aveuglé, d'une flèche bien ajustée, un géant qui s'apprêtait à abuser de Cheref-Eldin, qu'il prenait pour une fille. Naturellement, ils tombent amoureux, mais Gul-Hindi (la vraie) explique à la fausse Gul-Hindi (le vrai Cheref-Eldin) qu'elle ne peut pas l'épouser, bien qu'elle sache qu'ils sont destinés l'un à l'autre. |
NOTES: | Consulter également les topoi "homme_travestir_sexe" et "femme_travestir_sexe" |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305331 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux raconte à Claire un rêve prémonitoire de la mort de Julie qu’il a fait lors de son voyage en Italie avec Milord Édouard. |
COTEXTE ET CITATION: | Un rêve surtout, le plus cruel de tous, s’obstinait à me poursuivre, et de fantôme en fantôme, toutes leurs apparitions confuses finissaient toujours par celui là. [… ] Je m’enfuis de ma chambre ; j’entre brusquement dans celle d’Édouard : J’ouvre son rideau et me laisse tomber sur son lit en m’écriant hors d’haleine : C’en est fait, je ne la verrai plus. |
NOTES: | T. II, p. 247-248. Voir jusqu’à la p. 252 pour le récit du rêve qui voit Julie couverte d’un voile qu’il ne peut lui ôter et p. 279 : St. Preux a confié ce rêve à Claire qui en ressent elle aussi de l’inquiétude. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | TT103130 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il la lie sur un tabouret, à un pied au-dessus de sa tête est un poignard très affilé, suspendu à un cheveu; si le cheveu casse, le poignard, très aigu, lui entre dans le crâne [...] au bout d'une heure, il la délivre, et lui ensanglante les fesses avec la pointe de ce même poignard, pour lui faire voir qu'il piquait bien; il décharge sur le cul ensanglanté". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 235-6, 2, 3] Première mention du décharge après avoir ensanglanté sa victime (dont la fréquence d'apparition s'accélère sensiblement) dans le cadre des "passions de troisième classe, ou criminelles". Comme à la première mention dans le livre, la décharge est déterminée par l'effusion de sang. Mais c'est à présent le libertin qui prend la posture de la Parque: il n'est plus assujetti à ses travaux, il les met en scène. Sa position n'est pourtant pas encore celle de maîtrise: l'aléa du "fil rompu" peut à tout instant l'en priver. Il faut aussi noter l'absence de la figure dans la description des passions doubles associées aux déflorations féminines --objet de la deuxième partie. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 100620 accreditee |
CONTEXTE: | Damoysel (Amadis) qui parle à Oriane. cf aussi 1, ch XV, pp. 177-8 et II, ch XXXVI, p. 396. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>car sans la faveur de vostre bonne grace mon cueur vaincu ne pourroit avoir ne force ne vertu en peril où il se trouvast CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 51] Voir aussi: Du Plaisir Estramène p.90 Godwin D. - Chapco E. Cette fois c'est un chagrin d'amour qui fait qu'un personnage se signale dans la guerre. Olsingham "conduit ou aveuglé par son accablement, ne connoissoit plus les dangers; et l'Histoire marque qu'il fit dans cette occasion des choses que la seule indifférence pour la vie peut rendre excusables". |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102006 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "J'ai longtemps aimé, je le confesse encore". "Aujourd'hui, en réfléchissant sur le passé, je juge peut-être beaucoup mieux qu'alors quelles étaient mes dispositions". |
NOTES: | [(Page) 55,168] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103720 accreditee |
CONTEXTE: | Frère Jean défend les vignes du monastère contre le saccage des armées de Lerné. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et de son baton de la croix donna si brusquement sus les ennemis qui, sans ordre ni enseigne, ni trompette, ni tamburin, parmi les clos vendageaient[...]il choqua doncques si roidement sus eux sans dire gare, qu'il les renversait comme porcs, frappant à tort& à travers la vielle escrime. Es uns escarbouillait la cervelle, es autres rompait bras&jambes...Croyez que c'etait le plus horrible spectacle qu'on vit oncques". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 143, XXV, 57-84] Ce passage haut en couleur peut recevoir, selon les commentateurs, une interprétation allégorique. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 103328 chantier |
CONTEXTE: | Le mariage que son oncle arrange pour don Antonio, loin de le rendre malheureux, lui ouvre au contraire les portes de l'âge adulte et de la responsabilité. Il se calme, sa vie devient stable, heureuse et, jusqu'à un certain point, utile. |
NOTES: | [(Page) 163-5] On voit dans cette occurrence que le mariage arrangé n'est pas toujours source de malheurs. Il peut aussi préserver du malheur qu'entraîne une vie de passion déréglée. |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100290 chantier |
CONTEXTE: | Des Grieux ne peut dire la mort de Manon qu'en quelques mots tant sa douleur est forte. |
NOTES: | [(Partie Page) 199-200] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102132 accreditee |
CONTEXTE: | Artambare ne peut plus supporter la vue de Cléonice. |
COTEXTE ET CITATION: | Tous les traits lui faisoient comprendre la grandeur de sa perte, il remonta a cheval en diligence, et il emmena Célidor avec lui jusques à une place de guerre qui étoit à quatre heures de chemin de cette maison. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 137, 1. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100916 accreditee |
CONTEXTE: | En fait elle entre en scène avant le bal. Elle séduit d'abord la cour. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il parut alors une beauté à la cour". |
NOTES: | [(Vol/Tome & Page) 259] L'impersonnel anonyme en fait une héroïne de conte de fée. Conte de fée qui ne peut pas aboutir. --Note de Thérèse Lassalle. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Bordas, 1990.dans Roman et Nouvelles, édition Alain Niderst |
CHERCHEUR/E: | Lasalle T. |
OCCURRENCE: | 104812 accreditee |
CONTEXTE: | La marquise de Termes explique à son époux qui est très amoureux d'elle, pourquoi elle ne peut pas répondre à cet amour : depuis son enfance, elle est amoureuse du baron de Bellegarde. |
COTEXTE ET CITATION: | La marquise de Termes au marquis] Je fis ce qu'il me fut possible pour ne vous épouser pas, poursuivit la Marquise. Je refusai d'obeïr, je voulus me jetter dans un convent, et cent fois il me vint en pensée de me faire mourir plûtôt que de consentir à ce funeste mariage ; mais j'étois jeune et timide, mon pere étoit absolu sur fa famille, et d'ailleurs je ne croyois point mon amour aussi violent qu'il l'étoit. |
NOTES: | Page 73 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). Micheline Cuénin, Droz: Genève, 1995. (seconde éd. augmentée) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102608 accreditee |
CONTEXTE: | Périandre tente d'enlever Caliste, mais Clorante l'accable "d'un coup mortel" et l'envoie "aux enfers". |
COTEXTE ET CITATION: | Périandre se défend quelque temps avec les siens : mais qui peut résister à l'amour armé pour défendre l'objet qui l'allume, et secondé d'un ami intrépide et plein de valeur ? Périandre et les siens tombent percés de plusieurs coups mortels. |
NOTES: | [(Page) Tome V, 300] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103754 accreditee |
CONTEXTE: | Un mari se désole parce que sa femme est à l'article de la mort. Il la guérit grâce au remède qu'elle lui indique. |
COTEXTE ET CITATION: | Pensez vous qu'en ce monde cy soit medicine qui plus puisse aider et susciter la maladie d'entre nous femmes que la doulce et amoureuse compaignie des hommes ? Me voiez vous bien deffaicte et seche par grefté de mal ? Aultre chose ne m'est mestier que compaignie de vous. Ho! dit l'aultre, je vous gariray prestement." <CITATION>Il sault sur le lit, et besoigna le mieulx qu'il peut ; et tantost qu'il eut rompu deux lances, elle se leve et se mist sur ses piez CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 516-17] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101644 chantier |
CONTEXTE: | Survient la marquise, qui le reconnaît et le soustrait à la curiosité de ses gens en le faisant enfermer dans une tour (dont il est vite délivré). Après leur tête-à-tête, Mainville doit partir, mais il ne le peut sous le déguisement de garçon meunier. Alors la fille de la marquise lui prête une de ses robes. |
NOTES: | [(Livre & Page) 140-2] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103470 accreditee |
CONTEXTE: | Chairéas vient d'être frappé d'un coup de foudre pour Calirhoé. |
COTEXTE ET CITATION: | Héros blessé à mort, il a honte de tomber mais ne peut plus se tenir debout. |
NOTES: | [(Page) 51] page dans l'éd. Molinié |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100800 accreditee |
CONTEXTE: | Meilcour tombe amoureux d'Hortense de Théville au premier regard à l'opéra. |
COTEXTE ET CITATION: | Qu'on se figure tout ce que la beauté la plus régulière a de plus noble, tout ce que les grâces ont de plus séduisant, en un mot, tout ce que la jeunesse peut répandre de fraîcheur et d'éclat, à peine pourra-t-on se faire une idée de la personne que je voudrais dépeindre. Je ne sais quel mouvement singulier et subit m'agita a cette vue: frappe de tant de beauté, je demeurai comme anéanti. Ma surprise allait jusques au transport. Je sentis dans mon coeur un désordre qui se répandit sur tous mes sens : loin qu'il se calmât, il redoublait par l'examen secret que je faisais de ses charmes. Elle me parut si charmante que moi, qui n'avait jamais pense a la différence des sexes, ni regarde une fille avec un peu d'attention, moi, dis-je, dont tout le monde admirait la sagesse et la retenue, je me trouvais enflamme tout d'un coup et jusqu'au transport. |
NOTES: | P. 90, GF 1985 ; p. 7 dans l'édition Folio. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Therond F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104550 accreditee |
CONTEXTE: | Présentation des aventures d'Anaxandre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ses Avantures [celles d'Anaxandre] sont plus Galantes qu'Heroïques; et quoy qu'il se tirast peut-estre assez bien d'une Bataille s'il l'avoit entrepris, il sçait que l'Art Militaire n'est pas à l'usage des Dames, et que vous prendrez plus de plaisir à luy entendre raconter le Siege d'un Coeur, que celuy d'une Ville. |
NOTES: | Page[s]: 'Aux Dames de la Cour de Bruxelles», n.p. [v-vi]. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Anaxandre, nouvelle. Jean Ribou: Paris, 1667.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103494 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob épouse Mlle Habert qui le protège et l'aide à se faire une bonne situation sociale. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous voilà mariés ; je sais tout ce que je lui dois ; j'irais toujours au-devant de ce qui pourra lui faire plaisir ; je suis dans la fleur de mon âge ; elle est encore fraîche, malgré le sien ; et quand elle ne le serait pas, la reconnaissance, dans un jeune homme qui a des sentimens, peut suppléer à bien des choses : elle a de grandes ressources. |
NOTES: | [(Page) 225] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Grodek E. |
OCCURRENCE: | 104304 accreditee |
CONTEXTE: | Julie éprouve de vives inquiétudes quant aux jours de son Amant. Elle en fait part à Claire. Celle-ci s'inquiète de l'état du coeur de sa Cousine. |
COTEXTE ET CITATION: | Je pleure le sort d'un homme estimable que des feux indiscrètement nourris ont privé du repos et peut-être de la vie. Hélas ! sans doute il a péri dans ce long et périlleux voyage que le désespoir lui a fait entreprendre. S'il vivait, du bout du monde, il nous eût donné de ses nouvelles. |
NOTES: | Tome II, page 12. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 102756 accreditee |
CONTEXTE: | Le cuisinier de la Reine-Mère ogresse ne peut se résoudre à tuer Aurore et le petit jour. Il les cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Je veux manger demain à mon dîner la petite Aurore. Ah! Madame, dit le Maître d'Hôtel.--Je le veux, dit la Reine [...] Ce pauvre homme voyant bien qu'il ne fallait pas se jouer à une Ogresse, prit son grand couteau, et monta à la chambre de la petite Aurore: elle avait alors quatre ans, et vint en sautant et en riant se jeter à son col, et lui demander du bonbon. Il se mit à pleurer, le couteau lui tomba des mains, et il alla dans la basse-cour couper la gorge à un petit agneau, et lui fit une si bonne sauce que sa Maîtresse l'assura qu'elle n'avait jamais rien mangé de si bon. |
NOTES: | [(Page) 104-5] p.183 Livre de poche, 1990. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Belle au Bois dormant. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100552 accreditee |
CONTEXTE: | Lettre d'une Moscovite citée par Nargum. |
COTEXTE ET CITATION: | Je crus, à mon retour, qu'il me battrait bien fort.. son mari la bat tous les jours...elle ne peut pas regarder un homme, qu'il ne l'assomme soudain. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 51,109Garnier] p. 109 |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Pierre Marteau: Cologne, 1721.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | , Weil M. |
OCCURRENCE: | 305725 accreditee |
CONTEXTE: | Alcuin ne peut se convaincre que sa femme ne lui a pas été infidèle et la maltraite. |
COTEXTE ET CITATION: | De là en avant il traita cette pauvre femme avec de scruautés et des indignités incroyables et qu'elle supportait avec une merveilleuse patience. |
NOTES: | Page 86. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
OCCURRENCE: | 305404 chantier |
CONTEXTE: | Eléonore feint d'être malade pour éviter de voir l'amant qu'elle ne peut épouser et dont les importunités "font chanceler la vertu". |
SOURCE: | Bernard (Catherine), Malheurs de l'amour Eléonor d'Yvrée (Les). Schena-Nizet/Piva: Fasano & Paris, 1993. pp 173-217 |
CHERCHEUR/E: | CHAPCO, Ellen |
OCCURRENCE: | 200167 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Garcie cherche sa femme à Paris, mais sans succès. Il choisit alors une jeune fille pour accomplir son voeu de retirer une femme de la débauche et de la placer sur le trône de Castille, si Dieu lui donne les moyens de se venger de sa femme infidèle. La jeune fille voit le parti qu'elle peut tirer de cette aventure, et contrefait le désir de salut. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Elle se jette à genoux, remercie le Seigneur de cette bonne rencontre, et jurant à Dom Garcie, avec une ingenuité qu'elle avoit souvent étudiée, qu'elle n'avoit jamais eu de complaisance, que par un excés de necessité ; elle promit au Comte de se convertir si sincerement, qu'il seroit parlé de sa pitié dans les siècles à venir.citation> |
NOTES: | Vol. 3, p. 21. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.OEuvres complètes. 12 tomes. Paris: Compagnie des |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200170 accreditee |
CONTEXTE: | Avant son mariage avec Valville Marianne a été enlevée par la famille de ce dernier. Un ministre essaie d'expliquer à Mme de Miran, la "mère" de Marianne, que bien qu'il y ait de fortes chances pour qu'elle soit d'origine noble, Marianne ne peut se marier avec Valville. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est probable que ... la jeune enfant a de la naissance: mais la catastrophe en question a jeté la-dessus une obscurité qui blesse, qu'on vous reprocherait, et dont nos usages ne veulent pas qu'on fasse si peu de compte. |
NOTES: | P. 300. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200098 accreditee |
CONTEXTE: | Le Spectateur-narrateur qui flâne chez un libraire surprend la conversation de celui-ci avec un "homme âgé" qui s'enquiert des nouveautés littéraires. Le vieillard refuse les feuilles du Spectateur que le libraire lui propose. Piqué, le narrateur se mêle à la conversation et surenchérit. |
COTEXTE ET CITATION: | À notre âge, il est beau de soutenir l'ennui que peut donner une matière naturellement froide, sérieuse, sans art, [...] Si l'on avait du plaisir à la lire, cela gâterait tout! |
NOTES: | La Sixième feuille du Spectateur français. P. 138. |
SOURCE: | Marivaux, Pierre Carlet de, Journaux, et Oeuvres diverses. Bordas: Paris, 1988.Glossaire et index par F. Deloffre et M. Gilot. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200052 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval apprend par sa cousine les raisons de l'infirmité du Roi Pêcheur chez qui il vient de passer la nuit. Comme pour son père, la blessure aux hanches a entraîné la stérilité de la terre : voir à ce sujet les vers 3520-3528. |
COTEXTE ET CITATION: | Rois est-il, bien lo vos os dire, Mais il fu en une bataille Navrez et mehaigniez sanz faille Si que puis aidier ne se pot. <citation>Si fu navrez d'un javelot Parmi les anches amedeuz, S'en est encore si engoiseus Qu'il ne puet sor cheval monter.citation> Il est roi, je peux bien vous le dire, mais il a été, au cours d'une bataille, blessé et vraiment mutilé à tel point qu'il ne peut plus se soutenir par lui-même. C'est un javelot qui l'a blessé entre les deux hanches. Il en ressent encore une telle souffrance qu'il ne peut monter a cheval. |
NOTES: | vv 3446-3453. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200105 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>Mais m'écarterais-je toujours? Je crois qu'oui; je ne saurais m'en empêcher: les idées me gagnent, je suis femme, et je conte mon histoire.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Marianne ne peut s'empêcher de sortir du sujet. Alors même qu'elle commente la scène de l'église, elle devient consciente de s'être encore une fois écartée du droit chemin de son histoire. La digression est son style naturel. |
NOTES: | Édition Paris, Bordas, 1990, p. 63. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200130 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Elle, qui estoit de bon esperit, le voyant au hault du degré, luy donna ung coup de pied par le ventre et, en luy disant: "Devallez, devallez, monsieur!" le gecta du hault en bas; dont le pauvre beau pere fut si honteulx, qu'il oblia le mal qu'il s'estoit faict a cheoir, <citation>et s'enfouyt le plus tost qu'il peut hors de la ville, car il pensoit bien qu'elle ne le celeroit pas a son mary.citation> Ce qu'elle ne feit, ne au Conte ne à la Contesse; par quoy le Cordelier ne se osa plus trouver devant eulx. |
COTEXTE ET CITATION: | Le cordelier essaye d'abuser de la femme de son hôte, mais celle-ci se défend et réussit à l'éloigner. |
NOTES: | Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 46, p. 309. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200184 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan, qui est tombé amoureux de Blonde, la fille du comte d’Oxford, essaie de se raisonner en prenant conscience de la mésalliance entre eux qui rend sa cause désespérée. |
COTEXTE ET CITATION: | Car si folement n’ama mais Nus hom comme je voel amer. Et bien me doi pour fol clamer, Qui aimme en lieu dont je nus biens Ne me devra venir pour riens. Se li rois n’avoit point de fame, Il penroit volentiers ma dame, Car contesse ert de Senefort. Je n’avrai pas vaillant tant fort Comme ele avra de deniers d’or. Car nul n’aima jamais aussi follement que je veux le faire. Je dois reconnaître que je suis fou d’aimer en un lieu d’où il ne peut rien me venir de bon. Si le roi n’avait pas d’épouse, il prendrait volontiers ma dame car elle sera comtesse d’Oxford. Je n’aurai en pauvres sous ce qu’elle aura en deniers d’or. (38) |
NOTES: | P. 43, vv. 560-569 Voir p. 51, 57. et 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202696 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Je l'avouë...et aussi quand j'aurai à donner un Chef à quelque Republique, je pourrai peut-être le prendre dans une Province. <citation>Mais quand je n'en aurai besoin, que pour le divertissement de la conversation, et pour la liaison d'une societé agreable, vous tourverez bon, s'il vous plaît, que les Provinciaux soient les derniers de tous les gens du monde, sur qui je jette les yeuxcitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors de la première visite de Licoris à Cyparisse, il y a une conversation sur les qualités et les défauts des provinciaux. C'est Cyparisse qui parle. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,290/110-111 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200125 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune soupirant Franville, déguisé en fille afin de séduire la tribade Augustine, elle-même déguisée en homme, fait semblant de s'intéresser aux hommes et d'être insensible à Augustine, et de se faire ainsi désirer davantage. |
COTEXTE ET CITATION: | Et ces mots ne sont pas plus tôt dits qu'Augustine fait tout ce qu'elle peut pour lier conversation avec la fausse demoiselle de Franville <citation>qui d'abord fuit, tourne, évite, échappe, et tout cela pour se faire plus chaudement désirer.citation> |
NOTES: | Augustine de Villebranche, p. 1347. Cette nouvelle aurait dû paraître dans "Le Boccace français" avec le titre "La Tribade convertie". |
SOURCE: | Sade, Marquis de, Romanciers du XVIIIe siècle. Gallimard, Pléaide: Paris, 1965.t. II. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200218 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier de Navarre réussit à faire parvenir une lettre à la Comtesse. |
COTEXTE ET CITATION: | La Comtesse de Tende passa la nuit, comme on se le peut imaginer, agitée par ses inquiétudes ; elle appela ses femmes sur le matin et, peu de temps après que sa chambre fut ouverte, <CITATION>elle vit son écuyer s'approcher de son lit et mettre une lettre dessus, sans que personne s'en aperçut.CITATION> |
NOTES: | La Comtesse de Tende, p. 423. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200188 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan qui avait été tiré du désespoir d’amour par la promesse de Blonde qu’elle serait son amie, vient d’apprendre qu’elle ne l’a faite que pour l’en guérir. Il rechute. |
COTEXTE ET CITATION: | Or n’i a plus fors que je voel Morir, car de vivre me duel, Car du tout sui en desespoir Je n’ai mais de nul bien espoir. Je ne souhaite désormais plus rien d’autre que la mort, je suis las de vivre, mon désespoir est trop grand, et rien ne peut plus me consoler. |
NOTES: | P. 52 ; trad. p. 43. Voir. p. 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200211 accreditee |
CONTEXTE: | Lors fu li chevaliers iriez, La lance a en .ii. poinz levee Et si l'en done grant colee Par les espaules en travers Par la on n'estoit pas li fers, Qu'il lo fist enbronchier aval Jusque sor lo col do cheval. Et li vallez s'est correciez Quant il santi qu'i[l] fu bleciez De la colee qu'il ot prise. A l'oil au mielz qu'il puet l'avise Et laise aler lo javelot. Le chevalier a, cette fois, perdu son calme, à deux mains il brandit sa lance et lui assène un grand coup par le travers des épaules, avec la partie où il n'était pas le fer. Il lui a fait courber la tête jusqu'à l'encolure de son cheval. Le jeune homme s'est pris de colère à sentir la blessure du coup qu'il a reçu. Il le vise à l'oeil, du mieux qu'il peut, et laisse partir son javelot. |
COTEXTE ET CITATION: | A la sortie de la cour d'Arthur, Perceval rencontre le chevalier vermeil et provoque sa colère en lui demandant de lui donner ses armes. |
NOTES: | P. 96-97, vv. 1058-1069. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200187 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan somatise fortement son amour avec Blonde impossible à cause de la mésalliance qui la rend inaccessible pour lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Amors li fait faire tor maint. Petit menguë, petit dort, Petit espoire de confort, Petit mais son afaire prise, Petit cuide avoir de s’emprise, Petit prise mais son afaire, Petit cuide mais son bon faire. Ne peut mangier vin ne viande Fors quant sa dame li commande. C’est Amour qui est cause de ces perpétuelles sautes d’humeur. Sans appétit, sans sommeil, sans espoir de réconfort, il se fait désormais peu d’illusions, il a peu d’espoir d’obtenir quoi que ce soit, et peu de chance d’avoir ce qu’il désire. Il ne peut plus boire de vin ni s’alimenter si ce n’est quand la dame le lui commande. |
NOTES: | P. 45, v. 651-662 ; trad. p. 39. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200078 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | "Trop par est parans et aperte iceste perte que je fas." <citation>A tant se pasme entre les bras le senescal qui le reqeut,citation> qui mout tres durement s'en deut. "Et la perte que je subis n'est que trop flagrante !" Alors elle s'évanouit dans les bras du sénéchal qui la retient, saisi d'une peine immense. (91) |
COTEXTE ET CITATION: | Ille, qui va repartir en Bretagne avec Galeron, vient faire ses adieux à Ganor qui ne peut contrôler sa peine. |
NOTES: | P. 170, vv. 4771–4776 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202695 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais, Madame, reprit Timante, toutes ces qualitez dont vous parlez, sont des qualitez étrangeres, que le seul usage autorise, et qui ne font point l'essentiel d'un honnête homme. Mais dans le fond, la vertu est de tout païs, et <citation>s'il manque aux gens de province ce certain air du monde, que la Cour seule peut donner; c'est un charme qui ne consiste que dans l'imagination, et qui n'a rien de commun avec les qualitez qui servent de fondement à l'estime solidecitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Timante qui avait accompagné Licoris chez Cyparisse répond aux critiques que celle-ci fait des provinciaux. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,291/110 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202678 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Si je voulois dire tout ce qui se passa entre nous durant quelques jours, il ne s'y trouveroit rien d'ennuyeux. <citation>Mais pourquoi ne le pas dire? Vostre Altesse sera peut-estre bien aise d'en estre divertie, et cela ne fera pas grand tort à Madame l'Abbessecitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Sylvie, ayant retrouvé l'abbesse, s'amuse de la tendresse que l'abbesse semble ressentir pour le jeune homme en qui elle s'est travestie. Le passage cité se trouve au commencement de cette histoire. |
NOTES: | 88 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305327 accreditee |
CONTEXTE: | Dorante apprend pendant qu'il est en prison qu'un homme mystérieux dans la cellule voisine, vit en prison depuis quatre ans. |
COTEXTE ET CITATION: | LE PRISONNIER.-- Je dois rester ici, Et ne veux point me faire une idée agréable Qui rendroit mon destin encor plus déplorable Mon sort ne peut changer, & j'ai pris mon parti. |
NOTES: | [(Acte & scène) III, 7] |
SOURCE: | Montesson (marquise de), Homme impassible (L. Didot l'aîné: Paris, 1782.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 305094 accreditee |
CONTEXTE: | Le sénéchal refuse de mettre sur le bûcher la fille du roi de Hongrie comme celui-ci le lui a ordonné dans un accès de colère car elle s'est mutilée pour échapper au mariage incestueux auquel il veut la forcer. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais puisque je vois que dans tous les cas également il peut m'arriver malheur, je ne la laisserai donc pas mourir dans un si cruel supplice. Il n'y a pas loin d'ici à la mer : je l'emmènerai là-bas au milieu de la nuit, quoi qu'il puisse advenir ; je la mettrai dans une embarcation. |
NOTES: | [(Page ) P. 51. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102908 accreditee |
CONTEXTE: | Un maître d'esclave torture verbalement Misrie. On ne connaît de cette violence verbale que des répliques de Misrie à son agresseur. |
COTEXTE ET CITATION: | Malheureuse, disait-elle, les dieux m'ont-ils faite pour servir d'exemple des maux qu'une mortelle peut souffrir. |
NOTES: | [(Page& Partie) 229, IV] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104636 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan le Nain demande à Tristan de l'aider à délivrer son amie qui est retenue prisonnière par Estout l' Orgueilleux. |
COTEXTE ET CITATION: | De ma dolur eussez pité :
Que unc ne sot que fud amur,
Ne put saver que est dolur,
E vus, amis, que ren amez,
Ma dolur pusset sentir,
Dunc vuldriez od mei venir.[...]
Eissi se pleint Tristran le Naim ;
Aler se volt od le congé.
L'altre Tristran en as pité
Et dit lui : "Bels sire, or esteez!
Par grant reisun mustré l'avez
Que jo dei aler ove vus.
Celui qui n'a jamais su ce qu'est l'amour ne peut pas savoir ce qu'est la douleur et vous, mon ami, qui n'aimez personne, vous ne pouvez pas sentir ma douleur. Si vous pouviez la ressentir, alors vous accepteriez de m'accompagner. [...]Ainsi se lamente Tristan le Nain. Il veut prendre congé. Mais l'autre Tristan a pitié de lui et dit : "Beau sire, ne partez pas ! Vous m'avez convaincu de vous suivre". |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 440-43, vv. 992-1018. Traduction p. 441-43. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102878 accreditee |
CONTEXTE: | Téréus ne peut prendre de repos et ne ferme pas l'oeil. Jusqu'au point du jour il ne cesse de se retourner sur sa couche pendant que les autres dorment. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce ne fu joie ne delis Au traïtour, au fel tirant Qui de dormir n'avoit talant : Mieux vausist toute nuit veillier. S'il li leüst a conseillier A cele qui son cuer avoit. Voilà qui ne réjouissait guère ce traître, ce perfide plein de cruauté, qui n'avait nulle envie de dormir : il aurait préféré veiller toute la nuit pourvu qu'il eût le loisir de s'entretenir discrètement avec celle qui possédait son coeur. |
NOTES: | [(Page & Vers) 630-635. Topos fréquent dans les récits médiévaux. L'amour ôte le sommeil, coupe l'appétit: thème de la maladie d'amour. L'insomnie est propice au monologue intérieur. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104230 accreditee |
CONTEXTE: | Tout le bonheur de Prandrion est sa fille, son seul soutien dans sa viellesse. Nuit et jour, elle prend soin de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | En ma fille sont tuit mi aise, Pour lui vif je tant seulement, Quar n'ai autre soustenement. Ma seule source de bonheur, c'est ma fille. C'est elle qui me maintient en vie, je n'ai pas d'autre soutien. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 184-185, vv. 364-366. peut se rattacher à ces textes du folklore ou de la littérature où cet attachement prend une dimension incestueuse ainsi dans la Mannekine de Philippe de Rémi. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305337 accreditee |
CONTEXTE: | Julie traverse une grave crise émotionnelle car son père rejette l’amour qu’elle porte à St. Preux et veut qu’elle épouse son ami M. de Wolmar. Claire en fait part à St. Preux qui s’est éloigné pour protéger la réputation de son amante. |
COTEXTE ET CITATION: | L’aimable Julie est à l’extrémité et n’a peut-être pas deux jours à vivre. L’effort qu’elle fit pour vous éloigner d’elle commença d’altérer sa santé. […] Elle fut si vivement émue qu’après avoir passé une nuit dans d’affreux combats, elle tomba hier dans l’accès d’une fièvre ardente qui n’a fait qu’augmenter sans cesse et lui a enfin donné le transport. |
NOTES: | T. I, p. 141 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305368 accreditee |
CONTEXTE: | Julie affronte la mort avec un calme qui adoucit l’épreuve pour ses proches et déroute le ministre du culte appelé à son chevet. |
COTEXTE ET CITATION: | Il avait vu souvent mourir avec ostentation jamais avec sérénité. peut-être à l’intérêt qu’il prenait à elle se joignait-il un désir secret de vois si ce calme se soutiendrait jusqu’au bout. |
NOTES: | T. II, p. 370 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305376 accreditee |
CONTEXTE: | Virginie a beaucoup marché, pieds-nus, après avoir ramené une esclave marronne à son maître dans les hauts de l’île ; elle souffre beaucoup et ne peut plus avancer. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle s’entoura les pieds, que les pierres des chemins avaient mis en sang. [] Se sentant soulagée par la fraîcheur de ces feuilles. |
NOTES: | P. 133. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305383 accreditee |
CONTEXTE: | Virginie a beaucoup marché, pieds-nus, après avoir ramené une esclave marronne à son maître dans les hauts de l’île ; elle souffre beaucoup et ne peut plus avancer. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle s’entoura les pieds, que les pierres des chemins avaient mis en sang. [...] Se sentant soulagée par la fraîcheur de ces feuilles. |
NOTES: | P. 133. Co-occurrence avec MARCHER_NU_PIED. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305389 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours de sa relation de l’histoire de Paul et Virginie, le vieillard narrateur (après avoir narré le départ de Virginie en Europe et le chagrin de Paul) soliloque philosophiquement sur le cours qu’il a donné à sa propre vie, et le choix de sa retraite ; il compare alors l’organe du cœur que « Dieu s’est réservé » aux autres organes, dont l’homme ne peut intervertir l’usage. |
COTEXTE ET CITATION: | Dieu a donné à chacun de nous des organes parfaitement assortis aux éléments du globe où nous vivons, des pieds pour le sol, des poumons pour l’air, des yeux pour la lumière. |
NOTES: | P. 211-212. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305448 accreditee |
CONTEXTE: | Un chevalier apparaît à Amadas écroulé de douleur au pied du tombeau d’Ydoine. Il lui révèle qu’il ne s’agit que d’une fausse mort induite par l’anneau magique qui a été mis à son doigt à la place de l’anneau donné par Amadas. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant m’en parti, si li sachai L’anel dou doi dont ains vous dis. Un autre anel faé li mis Ou petit doit qui d’or fin fu Et si par a si grant vertu Que nus hom ne le puet veoir ; Et si vous di encor pour voir, Qu’il a si grant vertu en soi Que ja nus ne l’avra ou doi Que il ne muire sans resort Maintenant d’une fainte mort, Mais de droite mort n’est ce mie. Lorsque je me séparai d’elle, je lui arrachai du doigt l’anneau dont je vous ai parlé tantôt. Et je lui passai au petit doigt un autre anneau magique en or pur qui est doué d’un pouvoir si extraordinaire que personne ne peut le voir ; et je peux encore vous dire qu’en vérité il a en lui une telle vertu que jamais personne ne l’aura à son doigt sans mourir irrémédiablement sur l’heure d’une fausse mort mais non d’une mort véritable. |
NOTES: | P. 237, v. 6404-6415 ; trad. p. 94. Voir page 241 et 96 où Amadas retire l’anneau enchanté du doigt d’Ydoine et la ramène à la vie. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305474 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi ne peut accepter l’amour entre son fils Floire et la fille de la captive, Blanchefleur. Il vient discuter du problème avec sa femme et lui faire part de son intention de tuer Blanchefleur. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois aperçoit bien l’amour que ses fix a a Blanceflour. ... tel amour a vostre fix a Blanceflour, cele fille vostre kaitive, ja tant com ele sera vive l’amour de li ne cangera ne autre feme ne prendra, dont seroit forment ahontés de li tos nostres parentés. |
NOTES: | P. 26-27, v. 273-300. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305503 accreditee |
CONTEXTE: | Ille, qui va repartir en Bretagne avec Galeron, vient faire ses adieux à Ganor qui ne peut contrôler sa peine. |
COTEXTE ET CITATION: | “Trop par est parans et aperte iceste perte que je fas.” A tant se pasme entre les bras le senescal qui le reqeut, qui mout tres durement s’en deut. “Et la perte que je subis n’est que trop flagrante !” Alors elle s’évanouit dans les bras du sénéchal qui la retient, saisi d’une peine immense. |
NOTES: | P. 170, v. 4771–4776 ; trad. p. 91. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305546 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende ne peut pas supporter l'idée du mariage de son amant, le chevalier de Navarre. |
COTEXTE ET CITATION: | Le même jour qui fut pris pour le mariage, il y avait une cérémonie publique; son mari y assista. Elle y envoya toutes ses femmes; elle fit dire qu'on ne la voyait pas et s'enferma dans son cabinet, couchée sur un lit de repos et abandonnée à tout ce que les remords, l'amour et la jalousie peuvent faire sentir de plus cruel. |
NOTES: | P. 401 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Comtesse de Tende (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305548 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Tourvel, sensible à Valmont, fuit sa présence. |
COTEXTE ET CITATION: | La jolie prude arriva seulement au moment du dîner, et annonça une forte migraine; prétexte dont elle voulut couvrir un des violents accès d'humeur que femme puisse avoir.....Mais au moment de monter en voiture, la prétendue malade, par une malice infernale, prétexta à son tour, et peut-être pour se venger de mon absence un redoublement de douleurs, et me fit subir sans pitié le tête-à-tête de ma vieille tante. |
NOTES: | P. 101 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305621 accreditee |
CONTEXTE: | Fresne se réfugie à Rouen chez une veuve où elle vit de son travail. Quand elle se présente à cette dernière, Fresne énumère ce qu’elle peut faire: entre autres, broder l’or et la soie. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne n’a jusque[s] ou pays d’Ausay Femme ouvrant mieulx d’or et de soye, Leans g[a]aigne grant avoir En draps qu’elle euvre et qu’elle vent. D’ici jusqu’au pays d’Ausay, il n’y a aucune femme qui travaille (brode) mieux l’or et la soie. Là, elle gagne grande richesse grâce aux étoffes qu’elle travaille (brode) et qu’elle vend…… (ma traduction) |
NOTES: | P.111, vers 4197-4198; p.113, vers 4297-4298. |
SOURCE: | Renaut, Roman de Galeran de Bretagne. Montpellier et Paris: 1888.Edition d\'Anatole Boucherie. D\'après certains critiques,l\'auteur pourrait être Renaut de Beaujeu ou Jean Renart. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305684 accreditee |
CONTEXTE: | Milon et son gouverneur Guinemant, en fuite déguisés en pèlerins, sont hébergés chez un bourgeois de la ville de Vierzon en se faisant passer pour père et fils. Milon ne peut cacher sa noblesse, ce qui éveille la méfiance de leur hôte qui fait part de ses soupçons à sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | "Dame, dit li prevoz, escoutez que je di : Veez vous cel valet que ci a cler le vix ? Bien samble jantil home que de bon leu issi, Fil a conte ou a duc, ou a .I. haut marchis ; Onques icil villars qui l'a amenei ci Ne li apartint onques, par foi le vous afi." |
NOTES: | Page 96, v. 907-912. À leur retour en France, le roi devine leur noblesse sous leur habit de pèlerins (p. 160). |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305758 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours d'une querelle entre étudiants, Procle tue Sindulphe. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils se donnèrent un assaut si brusque & si violent que Sindulphe y demeura roide mort sur la place : ce que peut faire Procle ce fut de chercher son salut dans la fuite. |
NOTES: | Page 72. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305763 accreditee |
CONTEXTE: | Palmace ne peut contrôler sa jalousie, alors que sa femme n'est pas infidèle. |
COTEXTE ET CITATION: | Staurat, jeune gentilhomme de ses parents la voyait quelques fois, & pour dire le vray, plus souvent qu'aucun auttre, ce qui fit croire à nostre jaloux qu'il y avoit quelque chose en ceste frequentation qui passoit l'inclination & la bien-séance. |
NOTES: | Page 158. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305768 accreditee |
CONTEXTE: | Lucrèce prête foi aux rumeurs qui disent à tort que Paulin, l'homme qu'elle aime, est marié. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle veut mourir, mais ce sera aprés avoir assouvi sa vengeance. […] Il la veut apaiser par caresses, mais elle le repousse, vomissant contre luy tout ce que la forcenerie peut tirer d'une bouche dont la rage possede le coeur. |
NOTES: | Page 291. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305852 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir épousé Cantidiane puis une vieille matrone de Messine, il se marie à Savonne avec une vieille fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Les parens le trouverent de bonne mine, de belle deffaite, & quoy qu’estranger, eurent de l’inclination à leur donner leur fille, qui peut-estre les en avoit priez, parce qu’elle estoit devenuë amoureuse de ce beau musicien. Nostre homme, quoy que desja marié en deux endrois, comme nous avons fait voir, ne trouve rien de trop chaud, & entend volontiers à ce troisièsme parti. |
NOTES: | Page 508. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305854 accreditee |
CONTEXTE: | Un couple se désole de ne pas avoir d'enfants pour hériter de leurs richesses. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés avoir esté quatorze ans ensemble sans avoir des enfans, non sans des regrets & des desplaisirs extremes, parce qu'ils avoient de quoy, non seulement en mettre à leur aise, mais de les eslever à de grands honneurs par le moyen de l'or qui peut toutes choses en un état où les dignitez sont venales, & les charges à l'encan. |
NOTES: | Page 525. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305877 accreditee |
CONTEXTE: | À cause de la ressemblance qu’il a avec Procle, Arteme se fait passer pour lui auprès des siens et fait approuver son mariage clandestin avec Irece. |
COTEXTE ET CITATION: | Pourveu que la fille soit vertueuse & de bon sang, je me fay fort, reprit Maurice, de faire approuver vostre mariage à mon oncle vostre pere & de faire vostre paix avecque, parce que la joye de vous revoir sera plus grande en son ame que la fascherie de vous voir marié sans son consentement. |
NOTES: | Page 82. On peut considérer cette occurrence comme une variante, une inversion du topos. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305896 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que son père veut la marier avec Socion parce qu’il refuse les engagements qu’elle avec Volcace, elle lui fait part de son intention ne n’être jamais à aucun autre homme et si elle ne peut l’épouser, d’entrer au couvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Ceste fille luy dit franchement que jamais autre homme que celuy-là n’aurait part en elle, & que si elle ne l’avoit pour mary elle se jetteroit dans un couvent |
NOTES: | Page 405. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305904 accreditee |
CONTEXTE: | Au château des Pucelles, Perceval est accueilli par la dame et les jeunes filles vêtues de blanc. La dame lui donne un onguent destiné à guérir ses éventuelles blessures. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais en tel liu est assenez
Que dusque a poi sera sanez, Car la dame ot un oignement Dont elle l'oint molt dolcement, Lués furent ses plaies garies : C'est l'onguement as trois Maries Qui porterent Nostre Seignor. |
NOTES: | Tome I, page 98, v. 3159-3165. On peut voir dans cette occurrence une variante christianisée de l'onguent magique de la fée. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |