OCCURRENCE: | 104860 accreditee |
CONTEXTE: | Ici c'est le contraire, conscient de son pouvoir, le personnage refuse de s'en servir. |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du grand Seigneur ; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur ; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite : Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur ; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver. |
NOTES: | [(Page) 2,249] Cie des Libraires p. 484-5. On peut considérer cette occurrence comme une inversion du topos. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT101822 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Main sur épaule. Bras autour du corps. La jeune fille presse le bras de sa mère. Un étranger se montre ami dans l'épreuve. |
NOTES: | [(Page) lett.XVIII] Ces variantes peuvent constituer des topos distincts si elles se révèlent en nombre suffisant. Manquent la page, le co-texte. Le résumé est confus. |
SOURCE: | Charrière (Isabelle de), Caliste ou Lettres écrites de Lausanne. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Moser M., Verdier G., Boursier N. |
OCCURRENCE: | 102584 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie résiste à Mériante. |
COTEXTE ET CITATION: | "Eh bien! perdez vous donc [...], entraînez-moi dans votre chute; rendez-moi la victime d'un emportement de passion haïssable, puisque ni la raison ni l'intérêt de cette malheureuse que vous aimez ne peuvent la modérer: mais [...] ne me parlez plus d'un amour plus à craindre pour moi que tous les malheurs ensemble, d'un amour plus barbare que tendre ..." |
NOTES: | [(Page) Tome III, 155] Les avances masculines ne sont pas gestuelles mais verbales. Elles procèdent cependant du même lieu que ce qui conduit à la contrainte. C'est à cette contrainte que la femme résiste. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105316 accreditee |
CONTEXTE: | La révélation de l'infidélité est faite par le neveu à son oncle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire, fet Agravains, oïl, et ge vos dirai comment." Lors le tret a une part et li dist a conseill : "Sire, il est einsi que Lancelos ainme la reïne de fole amour et la reïne lui. Et por ce qu'il ne pueent mie assembler a leur volenté quant vos i estes, est Lancelos remés, qu'il n'ira pas au tornoiement de Wincestre ; einz i a envoiez ceus de son ostel, si que, quant vos seroiz meüz ennuit ou demain, lors porra il tout par loisir parler a la reïne. Oui, sire, dit Agravain, je vais vous expliquer comment." Il l'entraîna à l'écart et lui dit à voix basse : "Sire, la situation est telle que Lancelot et la reine s'aiment d'un amour coupable. Comme ils ne peuvent pas se rencontrer à leur aise quand vous êtes là, Lancelot est resté chez lui et n'ira pas au tournoi de Wincestre ; mais il y a envoyé ceux de sa maison, si bien qu'après votre départ, ce soir ou demain, il aura tout le loisir de parler avec la reine. |
NOTES: | [(Page & Ligne) 5, 12-20 (sec.5)] Traduction de Marie-Louise Ollier, La Mort du roi Arthur, Paris: UGE 10/18, p. 47. Voir aussi p. 63, lignes 50-56 et l. 17-22, où c'est Morgan qui révèle l'amour adultère de Lancelot et de la reine à Arthur. Puis, p. 109, l. 28-31 où Agravain de nouveau révèle l'infidélité. |
SOURCE: | Anonyme, Mort le Roi Artu (La). 1220-40.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 104864 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du rand Seigneur; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite: Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver.» |
NOTES: | [(Page) 2,249/484-5] Cie des Libraires p. 484-5 [ancien HOMME_FORCER_FEMME_AIMER (variante)] voir aussi AIMER_ESCLAVE |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104862 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au Seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du rand Seigneur; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur ; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite : Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver. |
NOTES: | [(Page) 2,249/484-5] Cie des Libraires p. 484-5 [ancien HOMME_FORCER_FEMME_AIMER (variante) de D. Kuizenga] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102904 accreditee |
CONTEXTE: | Devant la résistance de Parménie, Tormez la menace |
COTEXTE ET CITATION: | "Songez que mon coeur n'est pas moins vif que celui de la princesse; <CITATION> épargnez-vous les mouvements que peuvent m'inspirer vos mépris CITATION>." |
NOTES: | [(Page& Partie) 169, III] En rappelant les actions de la princesse,Tormez inscrit Parménie dans une situation sans recours et affirme le pouvoir qu'il détient sur elle |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 200216 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende qui aime le chevalier de Navarre, est prise d'un accès de jalousie parce qu'il va épouser la princesse de Neufchatel. |
COTEXTE ET CITATION: | La Comtesse de Tende était prête à expirer de douleur. Le même jour qui fut pris pour le mariage, il y avait une cérémonie publique ; son mari y assista. Elle y envoya toutes ses femmes ; <CITATION>elle fit dire qu'on ne la voyait pas et s'enferma dans son cabinet, couchée sur un lit de repos et abandonnée à tout ce que les remords, l'amour et la jalousie peuvent faire sentir de plus cruel.CITATION> |
NOTES: | La Comtesse de Tende, pp. 421-422. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 102494 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander et Fermane se battent pour une inconnue que Fermane séquestre. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je suivis Fermane qui me dit, quand nous fûmes dans le jardin : Je vous crois homme de coeur : attendez-moi dans cet endroit, je vais prendre deux épées et nous sortirons d'ici pour aller nous battre plus loin ; l'injure que vous m'avez faite et votre ingratitude, ne peuvent être vengées que par le sang. |
NOTES: | [(Page& Partie) 278, V] Emmander n'est pas le rival de Fermane. Son action généreuse est désintéressée. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305340 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le programme de lectures élaboré par St. Preux pour Julie, il élimine les poètes et livres d’amour qui ne peuvent rien apprendre à un cœur passionné. |
COTEXTE ET CITATION: | Qu’apprendrions-nous de l’amour dans ces livres ? Ah, Julie notre cœur nous en dit plus qu’eux, et le langage imité des livres est bien froid pour quiconque est passionné lui-même ! |
NOTES: | T. I, p. 105. Voir aussi t. I, p. 218 et 339. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305350 accreditee |
CONTEXTE: | M. d’Étange expose à Julie les raisons pour lesquelles il la contraint à épouser M. de Wolmar qu’elle n’aime pas. |
COTEXTE ET CITATION: | Écoutez une fois ce que l’honneur d’un père et le vôtre exigent de vous, et jugez-vous vous-même. M. de Wolmar est un homme d’une grande naissance, distingué par toutes les qualités qui peuvent la soutenir ; qui jouit de la considération publique et qui la mérite. Je lui dois la vie ; vous savez les engagements que j’ai pris envers lui. |
NOTES: | T. I, P. 416 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305403 accreditee |
CONTEXTE: | L`ami d'une dame a échoué dans sa tentative de séduction. Mortifié, il fait semblant d'être malade pour cacher sa honte. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi passa la nuict en tels pleurs, regretz et douleurs qui ne se peuvent racompter. Et, au matin, voiant son visaige si deschiré, feit semblant d'estre fort mallade et de ne povoir veoir la lumiere, jusques ad ce que la compaignye feust hors de sa maison. |
NOTES: | Page 31, 4e nouvelle. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 305546 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende ne peut pas supporter l'idée du mariage de son amant, le chevalier de Navarre. |
COTEXTE ET CITATION: | Le même jour qui fut pris pour le mariage, il y avait une cérémonie publique; son mari y assista. Elle y envoya toutes ses femmes; elle fit dire qu'on ne la voyait pas et s'enferma dans son cabinet, couchée sur un lit de repos et abandonnée à tout ce que les remords, l'amour et la jalousie peuvent faire sentir de plus cruel. |
NOTES: | P. 401 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Comtesse de Tende (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305650 accreditee |
CONTEXTE: | Parise a été exilée par son mari et se retrouve dans la forêt accompagnée par les fils de son fidèle Clarembaut. Elle accouche d’un fils et on lui fait un abri de feuillage. Trois brigands ont repéré la petite suite et décident de voler ce qu’ils peuvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Lez lo lit la duchese ont li larron pasé; Si fu la nuit oscure, n’i ot point de clarté. Le mantel de son lit an cuiderent porter; Ne le pue[n]t avoir, tant sont il plus iré. Lai troverent l’anfant trestot anmaloté. Quant la dame s’esvielle, si a entor li taté; Dit à ses compaignos: «Seignor, avant venez! «Par la foi que vo doi, mes fiz nos est amblez!» Les voleurs sont passés à côté du lit de la duchesse; la nuit était obscure, il n’y avait point de lumière. Ils pensèrent emporter la couverture de son lit mais ils ne purent pas l’avoir, ce qui les rend d’autant plus fâchés. Là ils trouvèrent l’enfant tout enmailloté. Quand la dame s’éveille, elle a tâté l’espace tout autour d’elle. Elle a dit à ses compagnons: «Seigneurs, venez-ici! Par la foi que je vous dois, on a volé mon fils!» (ma trad.) |
NOTES: | p. 26, vers 860-864. |
SOURCE: | Anonyme, Parise la duchesse. Paris: Vieweg, 1860.Edition F. Guessard & L. Larchey |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305766 accreditee |
CONTEXTE: | À cause de la haine entre leurs deux familles Lucrèce et Paulin se marient clandestinement. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils se resolurent à un mariage clandestin, aprés s'estre donné l'un à l'autre toutes les asseurances & de parole & par escrit qui se peuvent desirer, & en presence d'une vieille servante de la maison de Lucrece, qui estoit la mediatrice de tout ce beau mesnage. |
NOTES: | Page 281. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305862 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieux Colmat est amoureux d'une jeune femme dont il a fait sa concubine. |
COTEXTE ET CITATION: | En ceste vieillesse presque extreme, il fut tellement tenté d'incontinence qu'au lieu de recourir au remede institué de Dieu pour ceux qui ne peuvent vivre en chasteté, craignant plus la mocquerie & la honte du monde, que les jugemens de Dieu, il s'adonna à la deshonnesteté, au grand scandale non seulement de sa famille, qui souffroit par respect ses imperfections, mais aussi de son voisinage. Car il entretenoit une concubine. |
NOTES: | Page 45. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |