OCCURRENCE: | 305881 accreditee |
CONTEXTE: | Une jeune villageoise violée par un gentilhomme de la suite du prince de Charles de Valois, vient s’en plaindre auprès de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Le lendemain cette fille esploree, accompagnee de son pauvre pere, se va jetter aux pieds du duc pour le supplier de chastier la meschanceté du gentil-homme, qui en sa presence, & comme sur son visage avoit commis un rapt si plein d’insolence, & si digne d’estre puny. |
NOTES: | Page 139. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103698 accreditee |
CONTEXTE: | Tyravant (ennemi) veut percer de sa lance le moyne et rate son coup. |
COTEXTE ET CITATION: | "Adoncques le Moyne avecq son bâton de croix lui donna entre col et collet (sus l'os Acromion) si ondement qu'il l'étonna, et fit perdre tout sens et mouvement, et tomba les pieds du cheval [...] Par saint Jean, je suis moyne parfait; je vous en tuerai comme de mouches! Puis le grand galop courut après, tant qu'il attrapa les derniers et les abattait comme seille, frappant à tort et à travers". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 383, XLI, 31-48] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 105250 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Lisandre étoit donc auprés du char de Lisidore, et il lui sembloit qu'elle l'écoutoit avec plus de tendresse qu'à son ordinaire ; lorsqu'en traversant un petit bois qui étoit sur leur passage, ils trouverent deux Cavaliers qui se battoient avec une fureur inconcevable, tout le monde courut à eux pour les separer ; mais à peine Lisidore eût-elle tourné les yeux sur l'un de ces inconnus, qu'elle se jetta brusquement de son char en bas, et courant elle-même vers l'endroit de leur combat, elle lui cria de s'arrêter ; il demeura comme immobile à cette voix, et aïant tourné sa tête du costé qu'il l'avoit entendu, il descendit brusquement de cheval, et il vint se jetter aux pieds de Lisidore. |
NOTES: | [(Page & Tome) 120, 2] Cie des Libraires p.455-56 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Lisandre, nouvelle. Slatkine Reprints: Genève, .Vol. 2 |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101302 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Ferval laisse voir ses charmes lors de la visite du narrateur chez elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Une de ses femmes, qui se présenta d'abord, me dit qu'elle allait avertir sa maîtresse; elle revint un moment après, et me fit entrer dans la chambre de cette dame. Je la trouvai qui lisait couchée sur un sopha, la tête appuyée sur une main, et dans un deshabillé très propre, mais assez négligemment arrangé. Figurez-vous une jupe qui n'est pas tout à fait rabattue jusqu'aux pieds et qui laisse voir un peu de la plus belle jambe du monde; [...] De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce. Je ne perdis rien de cette touchante posture. |
NOTES: | [(Page) 161, liv 4] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100304 accreditee |
CONTEXTE: | La scène se passe dans le Labyrinthe du jardin des Simples. |
COTEXTE ET CITATION: | Le comte d'Englesac, qui au travers d'une palissade entendait ces paroles, en fut si attendri, qu'il ne put se cacher plus longtemps. Il vint se jeter à mes pieds |
NOTES: | [(Page) 184-187] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 105200 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le furieux Nicostrate se voyant dans cette extrémité, et perdant avec une couronne qu'il avoit cru infaillible, l'espoir de conserver une vie, qu'il sçavoit que la Reine devoit eux [sic] Manes de Palans, et le Roi d'Arcadie à la tranquillité de son regne, il courut tout forcené au-devant du Monarque vainqueur ; et le voyant au milieu d'une foule de combattans, dont il faisoit un carnage inoüi ; Roi d'Arcadie, lui cria-t-il ? voilà comme un homme qui perd l'esperance de regner doit supporter son infortune, et ce que tu aurois dû faire autrefois, si tu avois été aussi charmé de l'éclat d'un sceptre, comme l'a été l'ambitieux Nicostrate. A ces mots il enfonça un poignard dans son sein, et tombant presque aux pieds d'Evandre, il vomit avec son sang, son ame ambitieuse et parricide. |
NOTES: | [(Page & Tome) 404, I] Cie des Libraires p. 564 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105070 accreditee |
CONTEXTE: | Ovide va chercher de l'eau pour la belle femme à qui il vient de sauver la vie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il trouva quelques pas plus loin deux hommes qui se battoient, et avant qu'il pût les joindre l'un d'eux tomba mort aux pieds de l'autre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, II] Cie des Libraires p. 128 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104182 accreditee |
CONTEXTE: | Les serfs désignés pour exécuter la comtesse de Bourges et son fils selon le prétendu ordre de son mari, se laissent attendrir par le sourire de l'enfant et la sincérité de sa mère qui témoigne de son innocence. Ils décident de l'épargner à condition qu'elle ne remette plus les pieds dans la région. |
COTEXTE ET CITATION: | "Dame, font il, or escoutés : Dex vous aime, ja n'en doutez ; Appertement a moustré ore Ne veult que vous muirez encore. Pour Dieu et pour misericorde Avons fet unne telle acorde Que toute vive eschaperez, Mez que suz sainz nous jurerez Ce que je vous deviserai." |
NOTES: | [(Page&vers) 1332] Voir p. 155 où les serfs expliquent au comte de Bourges comment ils ont épargné la comtesse. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104056 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Andret est abattu au cours du tournoi préalable au serment judiciaire de Tristan. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Andrez vint Sor son destrier, ses armes tint ; Lance levee, l'escu pris, A Tristran saut en mié le vis. Nu connoisoit de nule rien, Et Tristran le connoissoit bien. Fiert l'en l'escu, en mié la voie L'abat et le braz li peçoie. Devant les piez a la roïne Cil jut sanz lever sus l'eschine. Andret arrive sur son destrier en tenant ses armes. La lance levée et l'écu en main, il assaille Tristan de face. Il ne le reconnaît pas, mais Tristan, lui, l'a dévisagé. Il le frappe sur l'écu et l'abat au milieu de la piste en lui brisant le bras. L'homme s'écroule aux pieds de la reine sans relever l'échine. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 206-207, vv. 4035-4044. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101616 chantier |
CONTEXTE: | Le gardien de l'Ile de la Raison, un homme couvert d'yeux de la tête jusqu'aux pieds, intime à Crisophile d'avoir à abandonner tout ce qui a trait à la jeunesse, car elle est incompatible avec la raison. |
NOTES: | [(Page) 31-2] |
SOURCE: | Maulnourry de la Bastille, Triomphe de la raison (Le), ou les aventures de Crisophile. Laurent Lecomte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102024 chantier |
CONTEXTE: | La Supérieure soupçonnant que Soeur Suzanne cache un écrit [qui n'est autre que le récit qui fait l'objet du roman] est dépouillée de ses habits, et conduite la tête et les pieds nus à un souterrain, sans ménagements; elle est au pain et à l'eau. |
NOTES: | [(Page) 276-7] Cet enfermement est un "double enfermement" puisque Soeur Suzanne est dès le début cloîtrée de force par ses parents. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100572 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur permet à une jeune fille de s'enfuir. Elle est en effet enceinte de son amant et son père souhaite remettre son enfant aux Enfants Trouvés afin de la marier à un homme qu'elle n'aime pas. |
COTEXTE ET CITATION: | "Après un petit mouvement de frayeur, elle me répondit:- Je voudrais fuir.- Otez vos chausures-. Elle me tendit ses pieds; parce qu'elle ne pouvait se baisser; je la déchaussai, et nous nous éloignames sans bruit." |
NOTES: | [(Page & Nuit); p.184-185, 146e ] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 102020 accreditee |
CONTEXTE: | Suzanne, maltraitée par les religieuses de son couvent, pense devenir folle. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand je fus entré dans ma cellule, je sentis des douleurs violentes aux pieds; j'y regardai; ils étaient tout ensanglantés des coupures, des morceaux de verre que l'on avait eu la méchanceté de répandre sur mon chemin. |
NOTES: | [(Page) 318-9] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Garreta A. |
OCCURRENCE: | 105192 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Timoléon] 'Mais, ô Dieux! quel fut mon étonnement, lorsque je trouai cette fille [Ardélie] dans la resolution de mourir, ou de retourner dans la maison de Praxoras....Je me jettai à ses pieds, je la conjurai par les paroles les plus tendres que je pûs inventer, de songer qu'il faloit me resoudre à la perdre pour jamais, si je la rendois à Praxoras dans l'état où étoient les choses; et enfin voïant que je n'obtenois rien par les prieres, je protestai si fortement que je me tuerois à ses yeux, si elle persistoit dans son dessein, qu'elle commença à me paroître moins resolu qu'elle ne l'avoit été.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 353, I] Cie des Libraires p. 358-61 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101476 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Synnelet ne laissa pas de me percer le bras d'outre en outre, mais je le pris sur le temps et je lui fournis un coup si vigoureux qu'il tomba à mes pieds sans mouvement". |
NOTES: | [( Page & Partie) 182] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305720 accreditee |
CONTEXTE: | Rigobert qui a pris sur le fait sa femme en compagnie de son amant de venge d'une façon particulièrement cruelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Après avoir donc coupé à ce misérable jeune homme le nez, les oreilles, les extrémités des pieds et des mains et ce qui le rendait homme, il lui donne plus de cinquante coups de dasgue devant que de le favoriser de celui de la mort. […] Il la fit traîner ainsi garottée dans une cave profonde où il la laissa mourir . |
NOTES: | Pages 67-68. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306016 accreditee |
CONTEXTE: | Les serfs à qui le roi de Thèbes a ordonné de tuer son fils OEdipe à la suite de la prédiction de l'oracle d'Apollon, l'abandonnent dans la forêt au lieu d'exécuter l'ordre. |
COTEXTE ET CITATION: | Sez mains tendist, et si lor rist come a sa norice feïst. Enz por le reis qu’il ad geté, commeü sont de pitié et dient tout : « Pecchié ferron, quant il nous rit, se l’ocïon ». Par les deux piez l’ont porfendu, a un haut chesne l’ont pendu ; por cel firent nel devorassent ors ne lëons, ne nel mangeassent. Il leur tendit les mains et leur sourit, comme il l’aurait fait à sa nourrice. Devant ce sourire qu’il leur a adressé, les serfs sont saisis de pitié et disent tous : « Ce serait un péché de le mettre à mort alors qu’il nous sourit ». Ils lui ont fendu les deux pieds et l’ont suspendu à un chêne élevé ; ils ont fait cela pour l’empêcher d’être dévoré par un ours ou un lion, pour l’empêcher d’être dévoré. |
NOTES: | P. 50, v. 115-124. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103736 accreditee |
CONTEXTE: | Solim raconte la mort d'une jeune homme trouvé chez Roxane. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il m'a donné deux coups de poignard. Les eunnuques [...] l'ont entouré, il s'est défendu [...] <CITATION> enfin il a cédé au nombre, et il est tombé à nos pieds CITATION>." |
NOTES: | [(Page & Lettre) 333, 159] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Pierre Marteau: Cologne, 1721.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 100942 accreditee |
CONTEXTE: | Comme l'héroïne refuse de révéler le contenu ou la cachette des papiers qu'elle a écrits, la supérieure la fait enfermer dans une sorte de cachot pendant trois jours. |
COTEXTE ET CITATION: | "On me jeta une chemise, on m'ôta mes bas, l'on me couvrit d'un sac, et l'on me conduisit, la tête et les pieds nus, à travers les corridors. Je criais, j'appelais à mon secours; mais on avait sonné la cloche pour avertir que personne ne parût. J'invoquais le ciel, j'étais à terre, et l'on me traînait les pieds ensanglantés et les jambes meurtries ; j'étais dans un état à toucher des âmes de bronze. Cependant l'on ouvrit avec de grosses clefs la porte d'un petit lieu souterrain, obscur, où l'on me jeta sur une natte que l'humidité avait à demi pourrie. Là, je trouvai un morceau de pain noir et une cruche d'eau avec quelques vaisseaux nécessaires et grossiers........C'est là que j'ai passé trois jours." |
NOTES: | [(Page) 276] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
OCCURRENCE: | 100056 accreditee |
CONTEXTE: | Claudia propose une aide à Sophie pour qu'elle s'évade du Maroc où elle est esclave. En réalité, c'est un piège. |
COTEXTE ET CITATION: | 1. C'est Claudia qui parle à Sophie: "'... J'ai gagné cinquante esclaves chrétiens, la plupart Espagnols, et tous gens capables d'une grande entreprise. Avec l'argent que je leur ai secrètement donné, ils se sont assurés d'une barque capable de nous porter en Espagne, si Dieu favorise un si bon dessein. Il ne tiendra qu'à vous de suivre ma fortune, ...(...)» Je (Sophie) me jetai aux pieds de Claudia et, jugeant d'elle par moi-même, je ne doutai point de la sincérité de ses paroles." |
NOTES: | [(Partie & Page) P.2, Ch. 15, 285] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102506 accreditee |
CONTEXTE: | Mademoiselle de Guise intervient pour mettre fin au combat de Bellegarde et Givry. |
COTEXTE ET CITATION: | [Bellegarde et Givry se battent. Ils] "n'auroient pas combattu long-tems, sans laisser de sanglantes marques de leur combat, si Mademoiselle de Guise, qui d'une fenêtre avoit vû le commencement de cette dispute, ne fût venue en personne tâcher d'empêcher la suite. Elle se mêla courageusement entre les deux Rivaux, et sa presence aïant calmé toute leur fureur, elle en leur eut pas si-tôt ordonné de s'arrêter, qu'ils mirent leur épées à ses pieds. |
NOTES: | [(Page & Tome) 57, 1] Cie des Libraires p. 201 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105056 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre réagit à la nouvelle du mariage projeté entre Carmante et Palans. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors que ce preimer accés de ma douleur fut passé, je dis et je fis des choses qui arracherent des larmes à tous ceux qui m'entendirent. Je voulois aller en Argos, poignarder Tessandre au milieu de son peuple, lui arracher Carmante, et faire cent autres actions toutes impossibles, et qui n'étoient pas si-tôt resolus, qu'un reste de bon sens les détruisoit; mais enfin ne sçachant à quoi me resoudre, et apprenant par l'Envoyé de Carmante qu'on precipitoit si fort son Hymenée, qu'il m'étoit impossible de rien entreprendre pour le rompre; je voulus du moins aller mourir aux pieds de ma Princesse, avant que cette alliance funeste fût conclu absolument. |
NOTES: | [(Page & Tome) 283, I] Cie des Libraires p. 81 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100606 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur évite à une jeune fille d'entrer au couvent où ses parents veulent l'envoyer afin de mieux marier son frère. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ne craignait rien(lui dis-je), Mademoisele. Je vais vous procurer un asile.- Je l'enveloppai de mon manteau; je dis à la domestique d'aller lui chercher quelques habits, et de lui donner des souliers, attendus qu'elle avait les pieds blessés par des éclats de bouteille cassée.[...] On donna des habits à la jeune personne; on visita ses peids, dont elle soufrait beaucoup, on les pensa, et on l'envoya dans la communauté qui recevait les protegées de la Marquise". |
NOTES: | [(Page & Nuit) p.154-55 , 112e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104132 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "On entendit raisonner tout le Palais de murmures et de cris épouvantables: les Gardes de la Reine, les Pasteurs et les Soldats courans tous ensemble vers l'appartement de la Reine, prononçoient confusément les mots de Tu, Tu, à moi, à moi; et plusieurs paroles semblables...Ô Dieux! quelle fut sa surprise, quand elle vit le Prince d'Arcadie lui-même, qui l'épée à la main, et le bras gauche chargé d'un écu, s'opposoit aux efforts d'une troupe de gens armez, qui tachoient de l'empêcher d'avancer vers la porte de la chambre de Carmante. Il y parvint toutefois malgré leur résistance; et la voïant en personne, qui toute épouvantée de ce spectacle, le contemploit avec un étonnement extrême, il jetta aux pieds de la belle Reine l'épée et l'écu qu'il tenoit, et le regardant avec une action toute heroïque, il lui dit Le zele de mes amis a trahi le respect que je dois aux ordres de Vôtre Majesté, Madame. Ils viennent de m'arracher du lieu où l'on me gardoit, et ils prétendent me dérober à ma destinée. Mais, Madame, je ne veux pas me prévaloir de cet effet de leur générosité; me voici encore vôtre prisonnier". |
NOTES: | [(Page & Tome) 395, 1] Cie des Libraires p. 527-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101404 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie aux pieds de des Frans en Madeleine repentie. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se retira en même temps toute baignée de larmes : ce spectacle m'en tira et m'en tire encore tous les jours. |
NOTES: | P. 423. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305370 accreditee |
CONTEXTE: | Claire réagit de façon extrême à la mort de son amie Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | En entrant, je la trouvai tout à fait hors de sens, ne voyant rien, n’entendant rien, ne connaissant personne, se roulant par la chambre en se tordant les mains et mordant les pieds des chaises, murmurant d’une voix sourde quelques paroles extravagantes, puis poussant par longs intervalles des cris aigus qui faisaient tressaillir. |
NOTES: | T. II, p. 378 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305375 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de son tour de l’île à pied, Bernardin a voulu marcher pieds-nus comme les esclaves, mais il a attrapé des coups de soleil, aux jambes notamment, et en souffre beaucoup. |
COTEXTE ET CITATION: | « En mettant mon pied dans l’eau, j’éprouvai à mes blessures une douleur fort vive. » |
NOTES: | P. 227-228. Co-occurrence avec BLESSURE_PIED. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305376 accreditee |
CONTEXTE: | Virginie a beaucoup marché, pieds-nus, après avoir ramené une esclave marronne à son maître dans les hauts de l’île ; elle souffre beaucoup et ne peut plus avancer. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle s’entoura les pieds, que les pierres des chemins avaient mis en sang. [] Se sentant soulagée par la fraîcheur de ces feuilles. |
NOTES: | P. 133. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305377 accreditee |
CONTEXTE: | Paul et Virginie ont ramené une esclave marronne à son maître dans les hauts de l’île ; perdus loin de leur habitation, ils ont beaucoup marché ; Virginie est pieds-nus. |
COTEXTE ET CITATION: | Paul et Virginie ne pouvaient plus marcher ; leurs pieds étaient enflés et tout rouges. |
NOTES: | P. 137. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305378 accreditee |
CONTEXTE: | L’auteur relate le voyage qu’il effectue à pied autour de l’île, guidé notamment par un esclave. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour marcher plus à mon aise, et n’être pas obligé de me déchausser au passage de chaque rivière, je résolus de marcher nu-pieds comme les chasseurs du matin. |
NOTES: | P. 227-228. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305379 accreditee |
CONTEXTE: | L’auteur effectue une description du vieillard qui sera narrateur de l’histoire de Paul et Virginie. |
COTEXTE ET CITATION: | Il (le vieillard) marchait nu- pieds. |
NOTES: | P. 103. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305380 accreditee |
CONTEXTE: | Dans sa description des mœurs humbles des deux mères (Mme de La Tour et Marguerite), Bernardin s’attache, comme souvent dans le récit pour tous les personnages, à leur façon de marcher. |
COTEXTE ET CITATION: | Elles marchaient nu-pieds dans leur habitation, et ne portaient de souliers que pour aller le dimanche de grand matin, à la messe. |
NOTES: | P. 111. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305381 accreditee |
CONTEXTE: | Cette phrase fait partie des mots que Paul adresse (oralement dans une sorte de poème en prose) à Virginie, lui faisant ses louanges et lui chantant son admiration et son amour (inconscient) pour elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Je n’oublierai jamais que tu as marché nu-pieds jusqu’à la Rivière-Noire, pour demander la grâce d’un pauvre esclave fugitive. |
NOTES: | P. 164. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305382 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de son tour de l’île à pied, Bernardin a voulu marcher pieds-nus comme les esclaves, mais il a attrapé des coups de soleil, aux jambes notamment, et en souffre beaucoup. |
COTEXTE ET CITATION: | En mettant mon pied dans l’eau, j’éprouvai à mes blessures une douleur fort vive. |
NOTES: | P. 227-228. Co-occurrence avec le topos MARCHER_NU_PIED. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305383 accreditee |
CONTEXTE: | Virginie a beaucoup marché, pieds-nus, après avoir ramené une esclave marronne à son maître dans les hauts de l’île ; elle souffre beaucoup et ne peut plus avancer. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle s’entoura les pieds, que les pierres des chemins avaient mis en sang. [...] Se sentant soulagée par la fraîcheur de ces feuilles. |
NOTES: | P. 133. Co-occurrence avec MARCHER_NU_PIED. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305384 accreditee |
CONTEXTE: | Paul et Virginie ont ramené une esclave marronne à son maître dans les hauts de l’île ; perdus loin de leur habitation, ils ont beaucoup marché ; Virginie est pieds-nus. |
COTEXTE ET CITATION: | Paul et Virginie ne pouvaient plus marcher ; leurs pieds étaient enflés et tout rouges. |
NOTES: | P. 137. Co-occurrecne avec MARCHER_NU_PIED. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305386 accreditee |
CONTEXTE: | Dans son observation des mœurs de l’île lors de son voyage, l’auteur consacre une page aux maladies auxquels en sont sujets les habitants. |
COTEXTE ET CITATION: | Les enfants et les noirs sont très sujets aux vers. Les maladies vénériennes produisent des ‘crabes’ dans ceux-ci : ce sont des crevasses douloureuses qui viennent sous la plante des pieds. |
NOTES: | P. 139. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305387 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieillard narrateur décrit Paul et Virginie pendant leur pantomime. Ceux-ci en effet jouent, à partir de mouvements physiques, les textes de la Bible. Le narrateur les compare alors à la beauté des statues antiques. |
COTEXTE ET CITATION: | A leur silence, à la naïveté de leurs attitudes, à la beauté de leurs pieds nus, on eût cru ... |
NOTES: | P. 120. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305388 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de son voyage autour de l’île, l’auteur s’intéresse beaucoup à l’agilité des esclaves, en marchant notamment; il essaie comme d’ailleurs de marcher pieds-nus ; ceci le conduit à des observations sur la création du corps humain. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette façon d’aller est non seulement la plus naturelle, mais la plus sûre ; le pied saisit comme une main les angles de rochers. Les noirs ont cette partie si exercée qu’ils s’en servent pour ramasser une épingle à terre. Ce n’est donc pas en vain que la nature divisa ces membres en doigts, et les doigts en articulations. [...] En mettant mon pied dans l’eau, j’éprouvai à mes blessures une douleur fort vive. Je renonçai à mon projet, fâché d’avoir perdu un des avantages de la constitution humaine, faute d’exercice. |
NOTES: | P. 227-228. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305389 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours de sa relation de l’histoire de Paul et Virginie, le vieillard narrateur (après avoir narré le départ de Virginie en Europe et le chagrin de Paul) soliloque philosophiquement sur le cours qu’il a donné à sa propre vie, et le choix de sa retraite ; il compare alors l’organe du cœur que « Dieu s’est réservé » aux autres organes, dont l’homme ne peut intervertir l’usage. |
COTEXTE ET CITATION: | Dieu a donné à chacun de nous des organes parfaitement assortis aux éléments du globe où nous vivons, des pieds pour le sol, des poumons pour l’air, des yeux pour la lumière. |
NOTES: | P. 211-212. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305391 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob se trouve chez Mme de Ferval qui cherche à lui plaire, et découvre, dans sa naïveté, la grâce et l’érotisme de cet élément du corps féminin : le pied. |
COTEXTE ET CITATION: | De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce. |
NOTES: | P. 171. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Paris: Garnier, 1992.Édition de Fr. Deloffre et Fr. Rubellin |
OCCURRENCE: | 305392 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieillard narrateur décrit Paul et Virginie pendant leur pantomime. Ceux-ci en effet jouent, à partir de mouvements physiques, les textes de la Bible. Le narrateur les compare alors à la beauté des statues antiques. |
COTEXTE ET CITATION: | A leur silence, à la naïveté de leurs attitudes, à la beauté de leurs pieds nus, on eût cru ... |
NOTES: | P. 120. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
OCCURRENCE: | 305549 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Tourvel, sensible à Valmont, fuit sa présence et ce dernier le lui reproche. |
COTEXTE ET CITATION: | Quoi! L'amour me ramène à vos pieds; et quand un heureux hasard me place à côté de vous, vous aimez mieux feindre une indisposition, alarmer vos amis, que de consentir à rester près de moi! |
NOTES: | P. 183 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 104206 accreditee |
CONTEXTE: | Un mari mutile l'amant de sa femme avant de le tuer. |
COTEXTE ET CITATION: | Après avoir donc coupé à ce miserable jeune homme le nez, les oreilles, les extrémités des pieds et des mains et ce qui le rendait homme, il lui donne plus de cinquante coups de dague devant que de le favoriser de celui de la mort. |
NOTES: | Page 67. Voir le topos VENGER (SE) SADIQUEMENT |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305749 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Diomède a pardonné une tentative de viol sur sa femme, elle se venge cruellement. Les mutilations décrites dans la citation se poursuivent et entraîneront la mort de leur victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle fit donc saisir ce misérable par des valets ; et après lui avoir fait lier les pieds et les mains, elle se met avec ses femmes et filles à le fouetter si démesurément qu'il n'y avait partie de son corps dont le sang ne sortît. Après cela, elle lui crevèrent les yeux avec leurs aiguilles et, avec leurs ciseaux et autres ferrements de leurs étuis, lui firent tant d'incisions et de balafres au visage et par tout le corps qu'il n'était plus reconnaissable. |
NOTES: | Page 222. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305762 accreditee |
CONTEXTE: | Nouvelle "Le fratricide", sur la jalousie fraternelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne pouvant supporter la naissante prosperité de son frere, il jura sa mort, sans considerer qu'en le tuant il se ruinoit soy-mesme. […] Un jour guettant son frere qui se promenoit, il luy lascha par derriere un pistolet dans la teste & le coucha mort à ses pieds. |
NOTES: | Page 149. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |