OCCURRENCE: | 104520 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | [Hermocrate à Ardélie] Hé bien audacieuse fille que vous êtes, nous vous apprendrons à vous connoître, et si vous vous rendez indigne de l'honneur où j'ai voulu vous élever, je sçaurai bien vous traiter avec le mépris que vôtre insolente fierte doit attirer de moi. Il en auroit dit davantage sans doute ; car il parloit avec une impetuosité qui sembloit devoir le porter bien loin. Mais Antenor feignant d'être honteux de son emportement voulu en arrêter le cours, et il fit tant par ses prieres et par ses empressemens, qu'il l'entraîna hors de la chambre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 369-70, 1] Cie des Libraires p. 425-26 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104400 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice se noie presque en portant secours à Clorante. Turcamène et ses gens lui portent secours pour l'enlever ensuite. |
COTEXTE ET CITATION: | La curiosité de savoir les raisons qui causaient son déguisement, le plaisir de se rendre maître d'une aussi belle personne lui firent prendre le parti de la faire porter chez lui. |
NOTES: | [(Page& Partie) 35, I] Le topos d'aide se transforme immédiatement en topos de violence (Turcamène emmène Clarice évanouie parce qu'il la veut à son pouvoir). [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] manque le co-texte Voir aussi: ENLEVER_FEMME_EVANOUIE FEMME_AIDER_HOMME FAILLIR_SE_NOYER |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102348 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il sort. Quelle nouvelle a frappé mon oreille? Quel feu mal étouffé dans mon coeur se réveille? Quel coup de foudre, ô ciel! et quel funeste avis! Je volais tout entière au secours de son fils; Et, m'arrachant des bras d'Oenone épouvantée, Je cédais au remords dont j'étais tourmentée. Qui sait même où m'allait porter ce repentir? Peut-être à m'accuser j'aurais pu consentir; Peut-être, si la voix ne m'eût été coupée, L'affreuse vérité me serait échappée. Hippolyte est sensible, et ne sent rien pour moi! Aricie a son coeur! Aricie a sa foi! |
NOTES: | [(Page& Scene& Acte) vers1193-1204, VI, IV] |
SOURCE: | Racine (Jean), Phèdre. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305712 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval arrive à Cothoatre, dans la terre de Lac, où réside le roi Frolac. Au moment du coucher, la demoiselle propose de dormir avec lui, ce qui tente Perceval : « Li cors li fremist et li membre » (v. 631). Mais il se souvient de la quête du Graal. Il refuse donc de pécher et de porter atteinte à leur pucelage. La demoiselle fut honteuse et prétend avoir fait son offre pour le tester. |
COTEXTE ET CITATION: | Bele, dist il de tel mestier N’ai jou ore mie mestier, Ne je voir ne vous refus mie Se por che non, ma dolce amie, Que trop feroie grant pechié Se je avoie despechié Vo pucelage ne le mien. |
NOTES: | P. 21, v. 647-653. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102890 accreditee |
CONTEXTE: | Le châtelain ordonne à son serviteur de mettre, après sa mort, son coeur dans l'écrin où il conserve les tresses de la dame, et de lui porter le tout avec une lettre. |
COTEXTE ET CITATION: | Le coffre a pris et recheü ... Clef ne sierre n'a demandé, Mais a force l'a deffremé. <CITATION>Le coeur et les trecces y vitCITATION>". |
NOTES: | [(Page) 247] Transformation du topos de la mutilation. Mise en prose p. 211 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100658 chantier |
CONTEXTE: | Ils avaient trouvé ce jeune homme aux prises avec le sélictar et déjà blessé d'un coup de poignard." "Ils avaient tous deux armes. Synèse menacé s'est mis en état de se défendre. Mais ayant été blessé par le sélictar, il l'a saisi au corps et je voyais les deux poignards briller en l'air dans les efforts qu'ils faisaient tous deux pour se porter des coups. |
NOTES: | Même événement raconté d'abord par le narrateur puis par Théophé. Deux points de vue différents. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102692 accreditee |
CONTEXTE: | A chaque nouveau combat, le lion aide Yvain et lui sauve la vie. Il devient un auxilliaire précieux dans la conquête de l'honneur et de l'amour que mène Yvain. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li leons qui chë esgarde De li aidier plus ne se tarde, Que mestiers li est, che li semble. Le lion observant ce spectacle, ne tarde plus à lui porter secours car il en a besoin, lui semble-t-il. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 328-329, vv. 4503-4505. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 104656 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Dom Pèdre] "C'étoit Alphonse que cinq ou six hommes armez attaquoient, et alloient bien-tôt reduit à la derniere extrêmité de sa vie, si ne je fusse arrivé à son secours. Son courage augmenta quand il se vit secouru ; nous tuâmes trois de ces Assassins, et les autres prirent la fuite. Mais Alphonse fut si blessé, qu'il demeura évanoüi entre mes bras. Quand je le vis en cet état, je ne me souvins de rien, que de ce qu'il étoit frere d'Isabelle ; je courus à une fontaine qui étoit proche de nous, je lui jettaï de l'eau sur le visage, je banday deux playes qu'il avoit receue ; et le faisant porter à la maison d'un paysan, je le fis revenir à lui. |
NOTES: | [(Page & Tome) 260\, 2] Cie des Libraires p. 529 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100082 chantier |
CONTEXTE: | Cheref-Eldin et Gul-Hindi, chacun déguisé dans le costume du sexe opposé, se rencontrent par hasard après que Gul-Hindi a aveuglé d'une flèche bien placée un géant qui s'apprêtait à abuser de Cheref-Eldin, qu'il prenait pour une fille. |
NOTES: | [(Page) 1.63] Notons ici le renversement des rôles sexuels : c'est la femme qui sauve l'homme. On peut aussi remarquer l'androgynie implicite des deux protagonistes; non seulement ils continuent à porter des vêtements du sexe opposé (on se demande d'ailleurs pourquoi dans le cas de Cheref-Eldin) mais personne ne se rend compte de leur vraie nature. Cheref-Eldin est partout pris pour une fille ravissante et Gul-Hindi sans doute pour un beau jeune homme. |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102528 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Enfin je rebutai son amour [de Tessandre], et ce naturel farouche, ne pouvant se porter qu'à des extremitez vicieuses ; sa tendresse apparente se convertit en une fureur épouvantable, et il s'avisa de la vengeance la plus extraordinaire dont on se soit jamais avisé [de la contraindre à épouser Hermocrate]. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 374, t. 1. Cie des Libraires p. 445. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104102 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | [À cause de la réputation de Tessandre] Je ne crûs pas devoir lui dire la vérité de ma condition toute entiere, craignant de le porter à quelque violence, si je lui apprenois que j'eusse été esclave. |
NOTES: | [(Page & Tome) 371, 1] Cie des Libraires p. 432. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103268 chantier |
CONTEXTE: | Josebeth n'aime pas son mari ni ne se soucie qu'il aime, mais elle est jalouse d'Abigail, une belle veuve aux moeurs assez libres, que courtise Wanbergue. Salomonne rapporte l'histoire à Villeneuve, qui se livre à des réflexions sur l'apparente indifférence des femmes, qui ne va pas jusqu'à permettre à un homme auquel elles sont liées, fut-ce sans amour, d'aller porter ses hommages ailleurs. |
NOTES: | [(Page) 194] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102596 accreditee |
CONTEXTE: | Un inconnu fait de son mieux pour porter secours à Ostiane. |
COTEXTE ET CITATION: | Une vaste forêt se présenta à nos yeux, de l'autre côté des montagnes ; et nous aperçûmes une troupe d'hommes presque nus, qui nous parurent des sauvages. Ils accoururent à nous quand ils nous virent. Ah ciel ! m'écriai-je, c'en est fait : périssons avant que de tomber entre les mains de ces barbares. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] Variante: les brigands sont des sauvages primitifs, "des hommes presque nus". |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | TT101598 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Revenchons-nous, ma dame, non tant pour leur rendre ce qu'ils méritent, que pour satisfaire à l'amour qui, de mon coste, ne se peut plus porter sans mourir." "Et, se trouvans tous deux d'un consentement, jouèrent la vengeance dont la passion avoit été importable." |
NOTES: | [(Page) nouv.3, pp.25-6] La reine de Naples se venge ainsi. Sa relation adultère dure jusqu'à la "vieillesse"sans que son mari, le roi Alphonse, ne s'en aperçoive. Manque le résumé. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Balogh A. |
OCCURRENCE: | TT103590 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Je suis plus malade que jamais quoique je n'aie point habité depuis ce temps avec mon mari [...] Qu'il est cruel lorsqu'on est honnête de porter sur soi la punition du vice ." |
COTEXTE ET CITATION: | L'épouse trahit dénonce cette double injustice. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 440, XVI] |
SOURCE: | Epinay (Louise d, Histoire de Madame de Montbrillant. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 305958 accreditee |
CONTEXTE: | Trahison du portier du château de Roussillonn : sa femme, la chambrière de Berthe, l’épouse de Girart de Roussillon, lui dérobe les clef et les remet à son mari qui livre ainsi le château au roi qui veut s’en emparer. |
COTEXTE ET CITATION: | Laïnc ac un porter mal [e] enreu, Faus crestian, felun plus d’un judeu, E gardet l’une porte e[n] l’at en feu. Autre vez l’ot traïde, el e li seu. Tramet sovent message, sembla[n]t romeu, Del rei la porte aver paraule e breu, Per quei trast son seinor e perdet Deu. Or il y avait dans Roussillon, un portier, homme endurci dans le mal, un mauvais chrétien plus traître qu’un juif : il était commis à la garde d’une des portes de la ville, et il l’avait déjà livrée, autrefois, avec la complicité des siens. A plusieurs reprises, il dépêcha au roi un messager, déguisé en pèlerin, promettant de lui ouvrir la porte et s’y engageant même par écrit. C’est ainsi que, trahissant son seigneur, il perdit sa part de paradis. |
NOTES: | Page 472-73, v. 6238-44. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101270 accreditee |
CONTEXTE: | Bien qu'Yvain ait commandé à son lion de rester couché en arrière, celui-ci l'aide dans son combat contre le sénéchal qui a faussement accusé Lunette de trahison, et qui est aidé de ses deux frères. |
COTEXTE ET CITATION: | Tant que li seneschaus relieve Qui de tout son pooir li grieve. Et li autre avec li se painent Tant qu'il le grievent et sourmainnent. Et li leons qui chë esgarde De li aidier plus ne se tarde, Que mestiers li est, che li semble. [...] Et ses leons li fet aÿe Tel qu'a la premiere envaÿe A de si grant aïr feru Le seneschal, qui a pié fu, Qu'aussi comme che fussent pailles Fet du hauberc voler les mailles ; Et contreval si fort le sache Que de l'espaulle li errache Le tendron atout le costé. ... le sénéchal se relève et l'assaille de toutes ses forces. Et les autres font avec lui un si grant effort qu'ils le terrassent et le dominent. Le lion, observant ce spectacle, ne tarde plus à lui porter secours, car il en a besoin, lui semble-t-il. ... Quant au lion, il l'assiste de la manière suivante : à la première attaque il a frappé le sénéchal, qui était à pied, d'une ardeur si impétueuse qu'il a fait voler les mailles du haubert comme si c'étaient des brins de paille. Et il le tire si fort vers le sol qu'il lui arrache le cartilage de l'épaule et tout le flanc avec. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 328-329, vv. 4498-4505 et 4515-4523. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 104620 accreditee |
CONTEXTE: | Branguain, la servante qui est vierge, se laisse convaincre de prendre la place d'Yseut pour la nuit de noces avec Marc. |
COTEXTE ET CITATION: | Yseut était une femme des plus [avisées ; à l'approche du soir], elle fait son entrée dans la chambre ; messire Tristan la tient [par la main]. Ils appellent Branguain pour parler en tête-à-tête. Pleurant à chaudes larmes, [Yseut la supplie] de lui porter [secours] pendant la nuit en prenant sa place [comme reine] auprès du roi, parce qu'elle sait que Branguain est [jeune fille], mais d'elle-même elle sait qu'elle n'est pas [vierge]. Ils réussissent à [la] convaincre, en usant de paroles séduisantes, de prières et de [serments], si bien qu'elle [accède à]leurs prières. |
NOTES: | P. 336-337, v. 122-130. La citation renvoie à la traduction car le texte original est très lacunaire. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100056 accreditee |
CONTEXTE: | Claudia propose une aide à Sophie pour qu'elle s'évade du Maroc où elle est esclave. En réalité, c'est un piège. |
COTEXTE ET CITATION: | 1. C'est Claudia qui parle à Sophie: "'... J'ai gagné cinquante esclaves chrétiens, la plupart Espagnols, et tous gens capables d'une grande entreprise. Avec l'argent que je leur ai secrètement donné, ils se sont assurés d'une barque capable de nous porter en Espagne, si Dieu favorise un si bon dessein. Il ne tiendra qu'à vous de suivre ma fortune, ...(...)» Je (Sophie) me jetai aux pieds de Claudia et, jugeant d'elle par moi-même, je ne doutai point de la sincérité de ses paroles." |
NOTES: | [(Partie & Page) P.2, Ch. 15, 285] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101060 accreditee |
CONTEXTE: | Le fidèle ami de Des Grieux, Tiberge, fait un long voyage pour soutenir le héros dans sa douleur lors de la mort de Manon. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ce fidèle ami me remit de loin, malgré les changements que la tristesse avaient fait sur mon visage. <CITATION>Il m'apprit que l'unique motif de son voyage avait été le désir de me voir CITATION>et de m'engager à retourner en France; qu'ayant reçu la lettre que je lui avais écrite du Havre, il s'y était rendu en personne<CITATION> pour me porter les secours que lui demandaisCITATION>." |
NOTES: | [( Page & Partie) 203] Edition Classiques Garnier |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104008 accreditee |
CONTEXTE: | Un soldat doit porter un message lors du blocus de l'île de Ré. Lors de sa traversée à la nage vers le continent, il doit se battre avec les poissons. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il] disoit <CITATION> avoir eu encore plus de peine à se defendre des poisoons qui se colloient à tous moments à son estomac et à ses cuisses CITATION>, ayant les mains continuellement occupées à les arracher. |
NOTES: | [(Page& Tome) 80, XXXI] Dans Mémoires de Gaston, duc d`Orléans, collection des mémoires relatifs à l'hisoire de France, M. Petitot, Paris, 1824, XXXI, p. 80 |
SOURCE: | Gaston, duc d'Orléans?, Mémoires de Gaston, duc d'Orléans. M. Petitot: Paris, 1824. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 102880 accreditee |
CONTEXTE: | Le châtelain de Couci implore la dame de Fayel et en appelle à sa pitié en la persuadant que la douleur d'amour va le conduire à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Car tous les biens du monde sont en vous et quant plus en avés, tant suys je plus mat et angoisseux : je suys venus jusques au morir ; mon corps plus souffrir ne peult ne porter le mal que je sens pour vous. |
NOTES: | [(Page) P. 45. Topos de la douleur d'amour récurrent depuis les troubadours. Dans la poésie féminine, chez Christine de Pizan en particulier, la douleur mortelle se manifeste après et non avant l'accomplissement de la rencontre amoureuse. Répété a maintes reprises dans la mise en prose du roman réalisée au XVe siècle: éd. Aimé Petit et François Suard, _Le Livre des amours du Chastellain de Coucy et de la dame de Fayel_, Presses Universitaires de Lille, 1994 p.41, 59, 71, 112. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101314 accreditee |
CONTEXTE: | Ragotin juché sur un cheval est comparé à Phaéton. |
COTEXTE ET CITATION: | (Classiques Garnier,1973:127), nouvelle XIX : Le cheval, qui n'était pas accoutumé d'y porter quelque chose, fit une croupade qui remit Ragotin en selle. Le méchant écuyer resserra les jambes et le cheval releva le cul encore plus fort, et alors le malheureux se trouva le pommeau entre les fesses, où nous le laisserons comme un pivot pour nous reposer un peu. nouvelle XX : Nous avons laissé Ragotin assis sur le pommeau d'une selle, fort empêché de sa contenance et fort en peine de ce qui arriverait de lui. Je ne crois pas que défunt Phaéton, de malheureuse mémoire, ait été plus empêché après les quatre chevaux fougueux de son père que le fut notre petit avocat sur un cheval doux comme un âne. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, XX, 182] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200156 accreditee |
CONTEXTE: | En ne s’engageant pas dans le tournoi, Gauvain ne se comporte pas en chevalier aux yeux des autres qui le prennent pour un marchand déguisé en chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | Ja cil ne l’ossera desfandre Qui l’a amené en la vile, Il sert de molt malveise guile, Escuz et lances fait porter Et chevax an destre mener Et ensin les costumes amble Por ce que chevalier resamble. Il se fait franc en ceste guise Quant il vet an marcheandise. Jamais n’osera prendre sa défense celui qui l’a conduit dans la ville, car il use d’une indigne tromperie, en faisant transporter des écus et des lances et mener des chevaux par la bride. Il fraude ainsi les impôts coutumiers, en ressemblant à un chevalier. De cette manière il se fait exempt de taxe, alors qu’il va vendre sa marchandise. (371) |
NOTES: | P. 370, v. 5148-5156. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200117 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>ki sa fille voldreit aveir, une chose seüst de veir: sorti esteit e destiné, desur le munt fors la cité entre ses braz la portereit, si que ne s'i reposereit.citation> [...]tout prétendant devait bien savoir qu'il lui faudrait porter la jeune fille dans ses bras, sans jamais s'arrêter, jusqu'au sommet de la montagne qui dominait la cité: le sort et le destin l'exigeaient. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi annonce une épreuve qui doit être réussie pour que sa fille se marie. |
NOTES: | Les Deux Amants, vv. 41-47. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200116 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | sur le munt vint, <citation>tant se greva, iluec cheï, puis ne leva: li quers del ventre s'en particitation>. [...]parvient au sommet mais l'épreuve a été trop dure: il tombe pour ne pas se relever. Il a rendu l'âme. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi a annoncé l'épreuve qui est de porter sa fille jusqu'au sommet de la montagne avant de pouvoir l'épouser. Le jeune homme qui réussit l'épreuve meurt en la réalisant. La jeune femme meurt de chagrin (v. 237). |
NOTES: | Les Deux Amants, vv. 213-215. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200154 accreditee |
CONTEXTE: | Constatant l’ignorance de Perceval, un gentilhomme entreprend de lui enseigner le maniement des armes, pour lequel le jeune homme se montre doué. |
COTEXTE ET CITATION: | Et cil comança a porter Si a droit la lence et l’escu Con s’il aüst toz jorz vescu En tornoiemanz et en guerres, Et alé par totes les terres Querrant bataille et aventure, Car il li venoit de Nature. Et lui, dès le début se montra Si adroit dans le port de la lance et de l’écu qu’on l’eût dit homme à avoir passé sa vie entière dans les tournois et dans les guerres et dans l’errance par toutes les terres en quête de batailles et d’aventures. Car tout cela lui venait de sa nature. (121) |
NOTES: | P. 120, vv. 1424-1430. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Paris: Lettres Gothiques, 1990.Edition et trad. Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200066 accreditee |
CONTEXTE: | Amadas séjourne chez son hôte bourgeois pendant qu’Ydoine est en pélerinage, lorsqu’un messager arrive pour annoncer la tenue d’un tournois. |
COTEXTE ET CITATION: | Si tost com Amadas le voit, A son atour bien aperçoit Et as letres qu’il voit porter Qu’il est de court et a l’aler. [...] Li vallés fu preus et cortois : Bien voit que il n’est pas borjois, Ains set bien qu’il est chevaliers. Dès qu’Amadas l’a vu, il s’est tout de suite rendu compte à sa tenue et aux messages qu’il lui voit porter qu’il appartient à une cour et qu’il est en mission. [...] Le jeune homme était noble et courtois ; il voit bien qu’Amadas n’est pas un bourgeois et comprend fort bien qu’il est chevalier. |
NOTES: | P. 166, vv. 4059-4073 |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305454 accreditee |
CONTEXTE: | C’est le héros du roman, ici le Bel Inconnu, qui se porte volontaire pour répondre à la requête de la messagère et aller au secours de la maîtresse de celle-ci. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant il s’en est aperceüs, Isnelement en pié leva Et devant le roi s’en ala. “Sire, fait il, mon don vos quier : Je vel aler ma dame aidier ; Mon don vel ore demander, Au secors faire veul aler.” Voyant cela, [il] s’empressa de se lever et alla se placer devant le roi : “Sire, je vous réclame le don que vous m’avez promis, je veux aller porter secours à cette dame : c’est maintenant que je veux mon don car je veux aller la secourir.” |
NOTES: | P. 7, v. 206-212 ; trad. p. 26. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305543 accreditee |
CONTEXTE: | Submergée par la souffrance, Mme de Thémines fuit son amant infidèle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je feignis d'être malade pour cacher le désordre de mon esprit; mais je le devins en effet et mon corps ne put supporter une si violente agitation. Quand je commençai à me porter mieux, je feignis encore d'être fort mal, afin d'avoir un prétexte de ne vous point voir et de ne vous point écrire". |
NOTES: | p.309 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305569 accreditee |
CONTEXTE: | Lettre de Mme de Thémines au Vidame. Elle fuit son amant infidèle pour trouver une punition à la mesure de la faute. |
COTEXTE ET CITATION: | Je feignis d'être malade pour cacher le désordre de mon esprit; mais je le devins en effet et mon corps ne put supporter une si violente agitation. Quand je commençai à me porter mieux, je feignis encore d'être fort mal, afin d'avoir un prétexte de ne vous point voir et de ne vous point écrire. Je voulus avoir du temps pour résoudre de quelle sorte j'en devais user avec vous. |
NOTES: | p.309 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305587 accreditee |
CONTEXTE: | Beuve fait merveille dans la bataille contre les sarrasins et fait prisonnier le roi Brandimont. Josianne qui le regarde du haut d’une tour, décide de le prendre comme ami et se met à l’aimer. |
COTEXTE ET CITATION: | Puis mist la main a l’espee et en ferit deça et dela en ganchissant puis avant puis arrier, ainsi comme Arondel le vouloit porter, et tant feist d’armes que chascun le fuyt par ou il passa. La belle Josienne prioit souvent pour luy, disant : “S’il revient sain et sauf a celle fois, que jamais autre amy que luy je n’auray et que bien est a la value de belle dame avoir.” |
NOTES: | P. 32, lignes 38-43. Voir aussi p. 35, lignes 15-16 : Si fut le cueur de Josienne plus esprins d’ardeur et d’amours que par avant[…] |
SOURCE: | Anonyme, Roman en prose de Beufves de Hantonne. Aix-en-Provence: CUER MA, Université de Provence, 1984.Edition M.M.Ival |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305650 accreditee |
CONTEXTE: | Parise a été exilée par son mari et se retrouve dans la forêt accompagnée par les fils de son fidèle Clarembaut. Elle accouche d’un fils et on lui fait un abri de feuillage. Trois brigands ont repéré la petite suite et décident de voler ce qu’ils peuvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Lez lo lit la duchese ont li larron pasé; Si fu la nuit oscure, n’i ot point de clarté. Le mantel de son lit an cuiderent porter; Ne le pue[n]t avoir, tant sont il plus iré. Lai troverent l’anfant trestot anmaloté. Quant la dame s’esvielle, si a entor li taté; Dit à ses compaignos: «Seignor, avant venez! «Par la foi que vo doi, mes fiz nos est amblez!» Les voleurs sont passés à côté du lit de la duchesse; la nuit était obscure, il n’y avait point de lumière. Ils pensèrent emporter la couverture de son lit mais ils ne purent pas l’avoir, ce qui les rend d’autant plus fâchés. Là ils trouvèrent l’enfant tout enmailloté. Quand la dame s’éveille, elle a tâté l’espace tout autour d’elle. Elle a dit à ses compagnons: «Seigneurs, venez-ici! Par la foi que je vous dois, on a volé mon fils!» (ma trad.) |
NOTES: | p. 26, vers 860-864. |
SOURCE: | Anonyme, Parise la duchesse. Paris: Vieweg, 1860.Edition F. Guessard & L. Larchey |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305711 accreditee |
CONTEXTE: | Un ermite donne à Perceval une lettre dont il n’arrive pas à lire les caractères mystérieux. Il s’agit d’un talisman qui guérit la folie. Il suffit de le poser sur la tête pour être guéri, mais il ne faut pas le porter dans des lieux mauvais. |
COTEXTE ET CITATION: | Vassal, dist il, soiez toz fis Que ja ne serez desconfis Par anemi ne decheüs, Ne nus hom, tant soit desceüs Ne fors du sens, s’il a le brief Estendu par desor son chief, Que tantost ne soit en son sens ; Mais gardez que par nul assens Ne soit portez en liu malvais. |
NOTES: | Page 9, v. 250-257. Avec ce talisman, Perceval va guérir Agrevain et Sagremor qui ont perdu la raison au point de se battre l'un contre (p. 32, v. 1007-1028. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305885 accreditee |
CONTEXTE: | Rodoard avoue à Didime qu’il est l’auteur de la calomnie contre sa femme. Il lui demande de le tuer d’un coup de l’épée qu’il lui tend. Comme Didime est incapable de porter un coup d’épée à Frodoard pour le tuer, ce dernier s’empoisonne. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce que tu n’as pas voulu faire par le fer, dit-il à Didime, cette poison le fera, reçoy ma mort pour satisfaction de l’offence que je t’ay faite. |
NOTES: | Page 189. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305887 accreditee |
CONTEXTE: | Une jeune fille, Euguevine, éprouve de l'attirance pour le maître de musique. |
COTEXTE ET CITATION: | Il avoit deux qualitez extremement advantageuses en l’Amour, la poësie & la musique tat de la voix que de la main, car il touchoit du luth à merveilles. Toute ces conditions jointes ensemble firent un comble de perfections devant les yeux de ceste imprudente damoiselle, & servirent de charmes à son inconsideration pour la porter à l’amour de ce Medor. |
NOTES: | Page 252. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305921 accreditee |
CONTEXTE: | Gérard combat les Saxons qui ont dévasté la région de Cologne. Aiglente, la fille du duc Mile, et sa suivante Flourentine admirent ses exploits depuis les murs de la ville et tombent amoureuses de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | "Or di, biele, foi que me dois, Veïs tu or cel chevalier, Qui chaiens vint a cheval ier ? Com il set bien armes porter ! Le veïstes vous or jouster A cel Saisne k'il abati ? Pleüst a Diu, ki ne menti, K'il m'amast ! que je l'ameroie." Dist Flourentine : "Je volroie K'il m'eüst un des dois consté De mon pié, mais les son costé Me leüst une nuit jesir, S'eüsse de lui mon desir." |
NOTES: | Pages 111-112, vers 2723-2735. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305926 accreditee |
CONTEXTE: | Meliatir, un chevalier traître à cause de qui Euriaut eut bien des malheurs, lui fait des avances. Elle le repousse et il tente de la violer. Mais elle se défend, le frappe à la bouche et lui brise plusieurs dents. Elle parvient à s’enfuir de la chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | Cil la prist par la main senestre, porter le volt desour un lit, Que faire en cuide son delit ; Mais la puciele s'esforcha, Le pié encontremont haucha, Si la feru en mi les dens, Que en la bouche la dedens L'en abati ou trois ou quatre. Des puins le commenche a debatre ; Donné li a molt grant souspape. Tant a fait qu'ele li eschape. |
NOTES: | Page 159, vers 3974-3984. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305950 accreditee |
CONTEXTE: | Cette remarque du narrateur se situe dans le sommaire introductif de la nouvelle 34. |
COTEXTE ET CITATION: | Encore qu’il me fache fort de dire chose qui soit au desavantage des femmes, pour l’honneur que je desire porter aux sages sçachant qu’il y a des hommes tant malicieux qui font tousjours si grande consequence de la faute d’une seule, pour s’efforcer à la faire tomber sur toutes, afin de les blasmer egallement : toutefois ceste crainte ne me fera oublier de descouvrir l’apparence folie d’une pour rendre les autres plus advisees et prudentes. |
NOTES: | Tome II, p. 1. |
SOURCE: | SAINT-DENIS Antoine de, Les comptes du monde adventureux. Paris: Estienne Groulleau, 1555.Réimpression Genève, Slatkine, 1969 de l\'édition de Paris 1878 par Félix Frank. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |