OCCURRENCE: | 101748 accreditee |
CONTEXTE: | Le héros aide une fourmi, qui lui donne des conseils, soigne sa soeur et leur donne une cabane. La vie à la cour ayant fini dans le malheur pour lui comme pour sa soeur, Zulbar s'enfuit, et avec l'aide de la fourmi, pourra finir sa vie avec sa soeur, dans la tranquillité de l'obscurité éloignée des hommes tant recommandée par l'auteur Florian. |
COTEXTE ET CITATION: | Grâces te soient rendues, généreux étranger! Depuis une heure environ que je suis sous cette feuille, je n'avois pu dégager que ma tête. Sans ton charitable secours, j'aurois peut-être là fini ma vie." (p. 220) Le héros, Zulbar, lui raconte sa vie, et la fourmi conseille, "Tu ne savois donc pas, ami, qu'il n'est qu'un seul bien dans ce monde, l'obscurité..." (pp. 226-7) et "...je t'offre de bon coeur la chaumière que Dabchelim et moi nous avions construite [...]. Là, tu couleras doucement tes jours." (p. 230) |
NOTES: | [(Page) 220, 226-7, 230] Cette variante du topos repose sur le fait que la fourmi et les autres animaux qui vivent ensemble sont des hommes métamorphosés, ce qui souligne la leçon des dangers de la compagnie des hommes. |
SOURCE: | Florian (Jean-Pierre Claris), Zulbar. Société des textes français: 1974. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100628 accreditee |
CONTEXTE: | Entre Parthenian et Pamphilie l'amour est plus fort qu'eux. Ils parlent longuement de ce changement. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils avouent qu'ils "n'eussent pas encore permis à leur coeur autre affections que celle que le devoir & la charite exigent d'une bonne ame qui desire frayer par ses bonnes eouvres un chemin a l'immortalite..." ; et se disent avoir la "<CITATION>ferme creance que [...leurs...] reciproques affections estans des etincelles de ce feu divin, jamais on ne [...leur...] pourra reprocher le changement & l'inconstanceCITATION>". |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103744 accreditee |
CONTEXTE: | Nicolette annonce à Aucassin qu'elle va aller dans un autre pays puisqu'elle ne pourra jamais s'unir à lui. Il préfère la mort à l'idée de la savoir dans le lit d'un autre homme. |
COTEXTE ET CITATION: | Et puis que vos ariies jut en lit a home, s'el mien non, or ne quidie mie que j'atendisse tant que je trovasse coutel dont je me peusce ferir el cuer et ocirre. Naie voir, tant n'atenderoie je mie ; ains m'esquelderoie de si lonc que je verroie une maisiere u une bisse pierre, s'i hurteroie si durememnt me teste que j'en feroie les ex voler et que je m'escerveleroie tos. Encor ameroie je mix a morir de si faite mort que je seus ce que vos eusciés jut en lit a home, s'el mien non. |
NOTES: | [(Page) p. 84. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101398 chantier |
CONTEXTE: | Josebeth, expliquant à Villeneuve comment il pourra l'épouser (il faut qu'elle se convertisse au christianisme) critique amèrement les rabbins pour leur pratique de la casuistique, laquelle a pour double objet de tenir les membres pauvres de la communauté en respect et de ménager ceux qui tiennent les cordons de la bourse. Il est hors de doute qu'il y a aussi une critique du clergé chrétien, en particulier des Jésuites. |
NOTES: | [(Page) 214] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103412 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il aimait à voir nu le col d'une fille, à le serrer, le molester un peu. Il enfonce une épingle vers la nuque du col dans un certain endroit, dont elle meurt sur le champ". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 264, 2, 4] Le 8 février, Passion 41. La mort prompte fait l'objet de 22 des quelques 600 passions décrites: elle est donc assez rare. On pourra rapprocher ce coup d'épingle du coup de ciseau d'Atropos. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 100800 accreditee |
CONTEXTE: | Meilcour tombe amoureux d'Hortense de Théville au premier regard à l'opéra. |
COTEXTE ET CITATION: | Qu'on se figure tout ce que la beauté la plus régulière a de plus noble, tout ce que les grâces ont de plus séduisant, en un mot, tout ce que la jeunesse peut répandre de fraîcheur et d'éclat, à peine pourra-t-on se faire une idée de la personne que je voudrais dépeindre. Je ne sais quel mouvement singulier et subit m'agita a cette vue: frappe de tant de beauté, je demeurai comme anéanti. Ma surprise allait jusques au transport. Je sentis dans mon coeur un désordre qui se répandit sur tous mes sens : loin qu'il se calmât, il redoublait par l'examen secret que je faisais de ses charmes. Elle me parut si charmante que moi, qui n'avait jamais pense a la différence des sexes, ni regarde une fille avec un peu d'attention, moi, dis-je, dont tout le monde admirait la sagesse et la retenue, je me trouvais enflamme tout d'un coup et jusqu'au transport. |
NOTES: | P. 90, GF 1985 ; p. 7 dans l'édition Folio. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Therond F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305985 accreditee |
CONTEXTE: | Médée la magicienne donne des protections magiques à Jason parti à la conquête de la Toison d'or : une figurine pour le protéger, un onguent contre les brûlures et un anneau contre les enchantements. |
COTEXTE ET CITATION: | Or te baillerai mon anel – Si n’en recevras ja mais de plus bel – E si saches bien que la piere Ne puet estre en niul sens plus chiere. Soz ciel n’a home qui seit vis, Des qu’il l’avra en son doit mis, Qui ja puis crienge enchantement. […] Encor a il autres vertuz : Se tu ne vueus estre veüz, La pierre met de hors ta main ; De ce te vueil faire certain Que ja riens d’oilz ne te verra. E quant ce riert qu’il te plaira E tu ravras d’ice soing, Clou la pierre dedenz ton poing : Veüz sera cum un autre home. Enfin, je vais te donner mon anneau –tu n’en verras jamais de plus beau- et sache qu’il n’est rien de plus précieux que la pierre qui l’orne. Tout homme qui l’aura passé à son doigt, n’aura plus à redouter les enchantements. […] Mais il a encore d’autres vertus : si tu ne veux pas être vu, tourne la pierre à l’extérieur de la main ; je peux t’assurer que personne alors ne pourra te voir. Et, quand tu désireras ou que tu n’auras plus de raison de te cacher, referme tes doigts sur la pierre : tu redeviendras aussitôt visible, comme tout un chacun. |
NOTES: | P. 90, v. 1677-83 ; 1689-97. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103494 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob épouse Mlle Habert qui le protège et l'aide à se faire une bonne situation sociale. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous voilà mariés ; je sais tout ce que je lui dois ; j'irais toujours au-devant de ce qui pourra lui faire plaisir ; je suis dans la fleur de mon âge ; elle est encore fraîche, malgré le sien ; et quand elle ne le serait pas, la reconnaissance, dans un jeune homme qui a des sentimens, peut suppléer à bien des choses : elle a de grandes ressources. |
NOTES: | [(Page) 225] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Grodek E. |
OCCURRENCE: | 305511 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan expédie son serviteur Robin en reconnaissance, non sans l’avoir grimé de façon à ce qu’il ne soit pas reconnu. |
COTEXTE ET CITATION: | Je palirai si ton visage D’une erbe que je connois bien, Nus ne te connoistroit pour rien. [...] Atant cuelli en la gaudine Jehans d’une herbe la rachine, Si l’a au pumel de s’espee Broiie et d’iauwe destempree. Aprés a Robin oint du jus Se qu’en tout le mont sus ne jus Ne vit homme qui ne quidast Que fort fievre le travillast. Plus pale que cire matie Est sa chiere, et toute froncie. Un baston pour li apoiier Fist de la branche d’un pomier. Or voist quel part que il volra, Ja reconneüs ne sera. Je vais pâlir ton visage avec une herbe que je connais, si bien que personne ne pourra te reconnaître, quoi qu’il arrive. [...] Jehan cueillit alors dans le bois la racine d’une herbe qu’il broya du pommeau de son épée et dilua dans l’eau, puis avec le jus il enduisit le visage de Robin si bien que personne au monde n’aurait douté qu’il souffrît d’une forte fièvre. Sa peau ressemble à de la cire, flétrie et toute ridée. Il lui tailla dans une branche de pommier un bâton pour s’appuyer. Qu’il aille où il voudra, on ne le reconnaîtra pas. |
NOTES: | P. 116-117, v. 3494-96 et 3529-3542 ; trad. p. 74-75. Inversion des grimages de Tristan ou de Nicolette qui se déguisent en jongleurs et qui, pour ne pas être reconnus, teignent leur visage en noir. Voir plus loin p. 120-122. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200115 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>ki la bucle purra ovrir senz depescier e senz partir, il li prie que celui aint.citation> Celui qui pourra ouvrir la boucle sans briser ni déchirer la ceinture, cet homme, il la prie de lui accorder son amour! |
COTEXTE ET CITATION: | Guigemar exige un gage de fidélité de sa dame. |
NOTES: | Guigemar, vv. 573-575. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305574 accreditee |
CONTEXTE: | Valmont utilise la ruse de la maladie pour reprendre l'avantage sur Mme de Tourvel. Il va feindre la conversion. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces bizarreries passent sur le compte de ma santé. J'ai déclaré que j'étais perdu de vapeurs; j'ai annoncé aussi un peu de fièvre. Il ne m'en coûte que de parler d'une voix lente et éteinte. Quant au changement de ma figure, fiez-vous à votre pupille. L'amour y pourvoira.. J'occupe mon loisir, en rêvant aux moyens de reprendre sur mon ingrate les avantages que j'ai perdus, .................mais j'espère que ma feinte maladie, outre qu'elle me sauvera de l'ennui du salon, pourra m'être encore de quelque utilité auprès de l'austère dévote,dont la vertu tigresse s'allie pourtant avec la douce sensibilité. |
NOTES: | P. 295 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305913 accreditee |
CONTEXTE: | La vieille Gondrée trahit la confiance de sa maîtresse Euriaut. Elle l'espionne alors que la jeune fille se baigne et voit la marque -une violette- qu'elle a au sein droit. Elle va permettre à Lisiart de la voir et il pourra ainsi prétendre, en révélant l'existence de cette marque, qu'Euriaut n'a pas été fidèle à son ami Gérard. |
COTEXTE ET CITATION: | Hé ! Las ! On ne se puet garder De trahison, che savés bien. La vielle ki tant set d'engien. Et de mal, si k'el livre truis, A lués mis son oel au pertruis ; Sa damoisiele esgarde el baing, Et tantost a coisi le saing, Et voit sor sa destre mamiele Une vïolete nouviele Inde paroir sor la car blanke. La vielle vit cele samblanche, Lors vient au conte, si l'esvelle : "Or tost, sire quens, levés sus ! Bien porés venir au desus De chou que vous requis m'avés. Se vous par ensaignes volés Vostre queriele desraisnier, Ne vous en couvient araisnier Fors moi, sans faire vo delit, Mais or tost sus levés dou lit !" |
NOTES: | Pages 29-30, v. 641-661. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |