OCCURRENCE: | 103110 accreditee |
CONTEXTE: | Comme dans la première histoire du recueil (qui en compte trois) le duel représente ici la punition finale de la passion, et des actions qu'elle a inspirées --Ici pourtant le personnage puni n'est pas la femme (une courtisane), mais son amant passionné et naïf. |
COTEXTE ET CITATION: | Après plusieurs delais ils se rencontrent finalement hors la ville, où sans autre deffy, ils mettent la main à l'espée, et monstrent par leur coups le peu de bien qu'ils se veulent -- quelques estocades tirees, ils tomberent tous deux d'un coup entrefourré, qui ouvre le passage de la mort à leurs vies, et les renvoyé par devant Pluton, pour les accorder de leurs differents. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 144, III. |
SOURCE: | Du Pont (Jean-Baptiste), Enfer d'amour (L') ou par trois histoires est monstré .... Thibaut Ancelin: Lyon, 1603.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Poli S. |
OCCURRENCE: | 104064 chantier |
CONTEXTE: | Ayant vu sortir le marquis de Castellonne de chez dona Margarita, don Antonio le défie en duel. Les deux hommes se battent furieusement et perdent leur sang en abondance. C'est pourtant le marquis de Castellone qui finit par mourir de ses blessures peu après le duel. |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105112 accreditee |
CONTEXTE: | La Rancune est décrit comme un comédien vaniteux mais aussi ridicule et méchant |
COTEXTE ET CITATION: | La Rancune avait assez d'esprit et faisait assez bien de méchants vers ; d'ailleurs nullement homme d'honneur, malicieux comme un vieil singe, et envieux, comme un chien. Il trouvait à redire en tous ceux de sa profession [...] Je crois qu'il eût aisément laissé conclure qu'il avait été le seul comédien sans défaut [...] Sur ces beaux talents-là, il avait fondé une vanité insupportable, laquelle était jointe à la raillerie continuelle, une médisance qui ne s'épuisait point et une humeur querelleuse qui était pourtant soutenue par quelque valeur. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1-5, 12-16] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104274 accreditee |
CONTEXTE: | Julie propose à son Amant un rendez-vous nocturne au risque d'y périr tous deux. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais songe, pourtant, que cet instant est environné des horreurs de la mort ; que l'abord est sujet à mille hasards, le séjour dangereux, la retraite d'un péril extrême ; que nous sommes perdus si nous sommes découverts, et qu'il faut que tout nous favorise pour pouvoir éviter de l'être. |
NOTES: | Tome I, page 196 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104252 accreditee |
CONTEXTE: | Quelques jours après son arrivée dans sa patrie, l'Amant demande à Julie de le rappeler auprès d'elle et témoigne de son inquiétude sur le sort d'une première lettre qu'il lui a écrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Je commence à être fort inquiet du sort de ma première lettre ; elle fut écrite et mise à la poste en arrivant ; l'adresse est fidèlement copiée sur celle que vous m'envoyâtes ; je vous ai envoyé la mienne avec le même soin, et si vous aviez fait exactement la réponse, elle aurait dû me parvenir. Cette réponse pourtant ne vient point, et il n'y a nulle cause possible et funeste de son retard que mon esprit troublé ne se figure. |
NOTES: | Tome I, page 115 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 305790 accreditee |
CONTEXTE: | Attaqué par des hommes de mains d'un amant jaloux, deux amis, Sindrone et Optatian, sont obligés de se défendre. L'un des assaillants est tué par Sondrone qui s'enfuit, tandis qu'Optatian blessé est accusé. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Modenois estant blessé fut aisément pris, & comme coupable de la mort de celui qui estoit demoeuré sur le carreau mis entre les mains de la justice. […] Il fut condamné à perdre la teste sur un eschaffaut. Encore qu'il lui faschast assez de mourir en la verdeur de ses ans & avec tant d'injustice, rien pourtant ne fut capable de le resoudre que cette consideration, qu'il mouroit pour son amy, dont il eust voulu racheter la vie par la sienne, s'il eust esté en pareille condamnation. |
NOTES: | Page 37. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100354 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Car il y a apparence (l'histoire n'en dit pourtant rien) que la bonne Fée, pendant un si long sommeil, lui avait procuré le plaisir de songes agréables. |
NOTES: | [(Page) 136 Folio] |
SOURCE: | Perrault (Charles), Belle au Bois dormant. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101470 chantier |
CONTEXTE: | Ayant vu sortir le marquis de Castellone de chez dona Margarita, don Antonio le défie en duel. Les deux hommes se battent furieusement et perdent leur sang en abondance. C'est pourtant le marquis de Castellonne qui finit par mourir de ses blessures peu après le duel. |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100178 accreditee |
CONTEXTE: | Confession de Doguin, le valet de la Rappinière, qui demande à parler à Destin avant de mourir. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [Destin] se leva pourtant plus matin qu'il ne pensait, parce que la servante de Rappinière le vint quérir à la hâte pour venir voir Doguin qui se mourait et qui demandait à le voir devant que de mourir. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, IV, 81]; P 19 Classiques Garnier |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102946 accreditee |
CONTEXTE: | Téréus emnène Philoména dans une étable cachée dans la forêt. |
COTEXTE ET CITATION: | Loing de chemins et de sentiers [...], par traïson, L'an a mené an sa maison". [...] Mes de tant fait viaux que cortois Que s'amour li requiert ançois Qu'il li forface nulle rien. "Bele, fet il, or saciez bien Que je vous aim et si vous pri Que de moi faciez vostre ami, Et ceste chose soit celee Se vous volez qu'ele air duree. La maison ... se trouvait dans un bois éloigné de tout, ... des chemins comme des sentiers. ... Et pourtant, avant de la prendre de force, il fait montre d'un peu de courtoisie en la priant d'amour. "Belle, lui dit-il, je vous aime, sachez-le, et vous prie de m'accepter pour votre ami. Mais si vous voulez que cette relation dure, il faut la garder secrète". |
NOTES: | Page 208-210, v. 737-740 et 763-770. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT103388 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il la gonfle d'eau, ensuite il lui coud le con et le cul, ainsi que la bouche, et la laisse ainsi jusqu'à ce que l'eau crève les conduits, ou qu'elle y périsse". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 250, 2, 3] le 31 janvier, passion 151. Sade ajoute entre parenthèses: "Vérifiez pourquoi une de trop, et s'il y en a une à supprimer que ce soit cette dernière que je coirs déjà faite". C'est en effet la passion 76, avec la mort éventuelle de la victime substituée à son évanouissement. La figure décrit donc une des rares passions que Sade redouble: sa récurrence, pourtant assujettie à une progression ordonnée, échappe au contrôle de l'écrivain. L'impératif et l'ordre totalisant du lecteur remédient aux écarts de la plume. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | TT103130 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il la lie sur un tabouret, à un pied au-dessus de sa tête est un poignard très affilé, suspendu à un cheveu; si le cheveu casse, le poignard, très aigu, lui entre dans le crâne [...] au bout d'une heure, il la délivre, et lui ensanglante les fesses avec la pointe de ce même poignard, pour lui faire voir qu'il piquait bien; il décharge sur le cul ensanglanté". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 235-6, 2, 3] Première mention du décharge après avoir ensanglanté sa victime (dont la fréquence d'apparition s'accélère sensiblement) dans le cadre des "passions de troisième classe, ou criminelles". Comme à la première mention dans le livre, la décharge est déterminée par l'effusion de sang. Mais c'est à présent le libertin qui prend la posture de la Parque: il n'est plus assujetti à ses travaux, il les met en scène. Sa position n'est pourtant pas encore celle de maîtrise: l'aléa du "fil rompu" peut à tout instant l'en priver. Il faut aussi noter l'absence de la figure dans la description des passions doubles associées aux déflorations féminines --objet de la deuxième partie. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 104622 accreditee |
CONTEXTE: | Sur le bateau qui les ramène d'Irlande en Angleterre, Tristan et Yseut s'abandonnent à leur amour et au plaisir. |
COTEXTE ET CITATION: | L'anguisse mon quer amer fait, Si ne sent pas le mal amer ; Ne il ne revient pas de la mer, Mes d'amer ay ceste dolur, Et en la mer m'est pris l'amur. C'est l'oppression qui rend mon coeur bilieux (amoureux), et pourtant je ne ressens pas ce mal comme étant amer ; il ne provient pas non plus de la mer, c'est l'amour qui est cause de mes souffrances, et c'est en mer que l'amour s'est saisi de moi. |
NOTES: | [(Page & Vers) 38-108 (vv. 67-70)] |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100472 accreditee |
CONTEXTE: | Le Destin sauve La Rappinière attaqué par "sept ou huit braves". |
COTEXTE ET CITATION: | Comme ils passaient du tripot sous les halles, ils furent investis par sept ou huit braves, l'épée à la main. La Rappinière, selon sa coutume, eut grande peur et pensa bien avoir quelque chose de pis, <CITATION> si Destin ne se fût généreusement jeté au-devant d'un coup d'épée qui lui allait passer au travers du corps ; il ne put pourtant si bien parer qu'il ne reçût une légère blessure dans le bras.CITATION>" |
NOTES: | [(Partie & Page) 9] 43-44 Folio Autres occurrences à vérifier Scarron Roman comique 103-104 Folio Weil M - Pauvert Le Destin est attaqué par hasard par ses valets, et sauvé par hasard par des religieux passant par là. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Monteil, Weil M. |
OCCURRENCE: | 200104 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur explique pourquoi il a différé le récit de la fin de son rêve. Il considère la question du problème de l'écriture. |
COTEXTE ET CITATION: | Soupçonnerait-on un contemplateur des choses humaines, un homme âgé qui doit être raisonnable, tranchons le mot, un philosophe, le soupçonnerait-on de s'être dégoûté d'écrire seulement parce qu'il y a des gens dans le public qui méprisent ce qu'il fait? Voilà pourtant l'origine de ce dégoût. N'est-ce pas là un louable motif de silence? Quelle misère que l'esprit de l'homme! |
NOTES: | P. 142-143. |
SOURCE: | Marivaux, Pierre Carlet de, Journaux, et Oeuvres diverses. Bordas: Paris, 1988.Glossaire et index par F. Deloffre et M. Gilot. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200223 accreditee |
CONTEXTE: | Edmond évoque dans une lettre à son frère le moment où enfant, il a appris à lire. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>« Tu t’en souviens ; quand nous allions à l’école, sous maître Jacques, j’eus le malheur d’apprendre à lire, à écrire et à jeter plus vite que toi […]CITATION>. Et là-dessus, nos pauvres père et mère (à bonne intention pourtant) me crurent fait pour devenir un docteur […] ; quand ils virent que je lisais tout couramment un livre latin en français, ils ne se sentirent pas de joie, et me destinèrent à être habitant des villes, pour y faire fortune. […] Oh la maudite facilité que j’eus donc là ! |
NOTES: | Rétif de La Bretonne, Nicolas, Le Paysan perverti, ou les dangers de la ville ; Histoire récente, mise au jour d’après les véritables lettres des personnages, 1776 ; édition utilisée : Lausanne, L’Age d’Homme, 1977, édition de François Jost, Lettre II, p.22 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Ferrand N. |
OCCURRENCE: | 305574 accreditee |
CONTEXTE: | Valmont utilise la ruse de la maladie pour reprendre l'avantage sur Mme de Tourvel. Il va feindre la conversion. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces bizarreries passent sur le compte de ma santé. J'ai déclaré que j'étais perdu de vapeurs; j'ai annoncé aussi un peu de fièvre. Il ne m'en coûte que de parler d'une voix lente et éteinte. Quant au changement de ma figure, fiez-vous à votre pupille. L'amour y pourvoira.. J'occupe mon loisir, en rêvant aux moyens de reprendre sur mon ingrate les avantages que j'ai perdus, .................mais j'espère que ma feinte maladie, outre qu'elle me sauvera de l'ennui du salon, pourra m'être encore de quelque utilité auprès de l'austère dévote,dont la vertu tigresse s'allie pourtant avec la douce sensibilité. |
NOTES: | P. 295 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |