OCCURRENCE: | 305427 accreditee |
CONTEXTE: | L'inégalité des fortunes et la volonté paternelle conduisent deux personnages à renoncer à se marier. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [le père] résolut de s'en défaire pour un parti qui l''élevât. {...} Le marquis [...] mais, connaissant que le père ne se résoudrait à s'en priver que par un établissement considérable, il cacha sa passion par la crainte d'être banni [...] sans trop raisonner sur le peu d'apparence qu'il y avait qu'on le mit en concurrence avec quantités de partis avantageux qui se présentaient. |
NOTES: | P. 464. |
SOURCE: | Tatius Achille (Tatius), Roman de Leucippé et Clitophon (Le). Paris: J. P. Garnaud, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 104986 accreditee |
CONTEXTE: | Lors d'un rendez-vous avec Zaïde, Gazul se voit attaqué par un jaloux, qui avait cru que le rendez-vous était avec sa maîtresse à lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Je commençois à peine de raconter à Zaïde, comme j'avois mieux aimé me priver de sa vûe, que de l'abandonner aux soupçons jaloux d'Alasire, quand je m'entendis appeler par mon nom, et inviter à mettre l'épée à la main. Je l'y mis avec une rage, que vôtre Majesté peut aisément se representer. Quelques Archers externes de la garde du Roy, qui logeoient en ce quartier, sortirent au bruit que nous faisions, et vinrent nous separer. Mais ce ne pût être si promptement, que nous ne fussions tous deux dangereusement blessez. |
NOTES: | [(Page& Tome) 541] Slatkine p. 1,542 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT103130 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il la lie sur un tabouret, à un pied au-dessus de sa tête est un poignard très affilé, suspendu à un cheveu; si le cheveu casse, le poignard, très aigu, lui entre dans le crâne [...] au bout d'une heure, il la délivre, et lui ensanglante les fesses avec la pointe de ce même poignard, pour lui faire voir qu'il piquait bien; il décharge sur le cul ensanglanté". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 235-6, 2, 3] Première mention du décharge après avoir ensanglanté sa victime (dont la fréquence d'apparition s'accélère sensiblement) dans le cadre des "passions de troisième classe, ou criminelles". Comme à la première mention dans le livre, la décharge est déterminée par l'effusion de sang. Mais c'est à présent le libertin qui prend la posture de la Parque: il n'est plus assujetti à ses travaux, il les met en scène. Sa position n'est pourtant pas encore celle de maîtrise: l'aléa du "fil rompu" peut à tout instant l'en priver. Il faut aussi noter l'absence de la figure dans la description des passions doubles associées aux déflorations féminines --objet de la deuxième partie. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 103286 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari découvrant les lettres de Cynenelic déclare être "déliberé de (te) priver de vie." |
COTEXTE ET CITATION: | Et ce disant, tenant son espée en main, venant vers moy avecques ferme propos d'executer son voloir, quand par ses serviteurs domestiques à force fut retenu. |
NOTES: | [(Page) 142-3] |
SOURCE: | Hélisenne de Crenne, Angoysses douloureuses qui procèdent d. Denis Janot: Paris, 1538.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200076 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui Galeron, se croyant indigne d'elle parce qu'il a perdu un oeil, est si désespéré de l'avoir perdue qu'il cherche la mort au combat. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, laissiés le dementer. Ce fait maufés por vos tenter, qui a maint home muet contraire quant il le veut a doel atraire. Mout se paine d'ome torbler et de son doel adés doubler. Quant il el grignor doel l'a mis, savés que fait li anemis ? Tant fait que cil s'ocist et pent u noie ou art. -- Or m'en repent, et si kerrai vostre casti. Bien croi que maufés m'a basti et mon damage et mon grant doel, k'ocist fuisse pieça mon voel : en maint liu me sui mis sovent, et si le fis par tel covent que je perdisse illoec la vie. Mon ami, cessez de vous désoler. C'est le diable qui vous y engage, pour vous tenter. Il sème le malheur dans la vie de bien des hommes, quand il veut les conduire au désespoir. Il déploie alors tous ses efforts pour les priver de leur sérénité, pour redoubler sans cesse leurs tourments ! Et quand il les a menés au faîte de la douleur, savez-vous ce que fait l'Ennemi ? Il les pousse à se tuer, à se pendre, à se noyer, à se brûler. -- Le repentir me gagne, votre leçon me convainc. C'est le diable, je n'en doute pas, qui s'est employé à me nuire, à me désespérér ; s'il ne tenait qu'à moi, je serais mort depuis longtemps : je me suis exposé à bien des périls dans le seul espoir de perdre la vie. (70-71) |
NOTES: | P. 139-40, v. 3720-3736 ; trad. p. 71. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |