OCCURRENCE: | 105194 accreditee |
CONTEXTE: | Iphise s'adresse à son mari Artémis, en présence de Simas. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'engage à une grande entreprise quand je me promets de vous guerir de vos soupçons. Ils sont si violens, et si j'ai peu de pouvoir sur vôtre esprit depuis que vous les avez conçus, qu'il semble que ce soit tenir [sic]une chose impossible, que de vouloir me justifier auprés de vous : Mais, Seigneur, pour donner quelque force à ce que je vais vous dire, apprenez s'il vous plaît que les paroles que vous allez entendre, sont les dernieres que je prononcerai jamais, et qu'au moment que je vous parle, je suis empoisonnée d'un poison dont rien ne peut empêcher l'éfet... Oüi, Simas, oüi, Artemis, reprit Iphise, en nous regardant tour à tour, je me suis immolée à l'innocence de mon époux, et à la sureté de mon bien-faiteur ; et voïant Artemis sur le point de faire assassiner Simas, j'ai voulu empêcher ce malheur en ôtant du monde la triste cause de vôtre desunion, et le pretexte abominable du plus noir de tous les crimes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326-7, I] Cie des Libraires p. 253-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104132 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "On entendit raisonner tout le Palais de murmures et de cris épouvantables: les Gardes de la Reine, les Pasteurs et les Soldats courans tous ensemble vers l'appartement de la Reine, prononçoient confusément les mots de Tu, Tu, à moi, à moi; et plusieurs paroles semblables...Ô Dieux! quelle fut sa surprise, quand elle vit le Prince d'Arcadie lui-même, qui l'épée à la main, et le bras gauche chargé d'un écu, s'opposoit aux efforts d'une troupe de gens armez, qui tachoient de l'empêcher d'avancer vers la porte de la chambre de Carmante. Il y parvint toutefois malgré leur résistance; et la voïant en personne, qui toute épouvantée de ce spectacle, le contemploit avec un étonnement extrême, il jetta aux pieds de la belle Reine l'épée et l'écu qu'il tenoit, et le regardant avec une action toute heroïque, il lui dit Le zele de mes amis a trahi le respect que je dois aux ordres de Vôtre Majesté, Madame. Ils viennent de m'arracher du lieu où l'on me gardoit, et ils prétendent me dérober à ma destinée. Mais, Madame, je ne veux pas me prévaloir de cet effet de leur générosité; me voici encore vôtre prisonnier". |
NOTES: | [(Page & Tome) 395, 1] Cie des Libraires p. 527-8 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 202687 accreditee |
CONTEXTE: | Le Marquis de Menèze a appris que Sylvie, qu'on lui ramenait de force, a été kidnappée. |
COTEXTE ET CITATION: | J'apperceus en regardant par la fenêtre un équipage, dont je crus reconnoître la livrée, et c'étoit en effet celui de la Marquise de Seville, qui s'en venoit à Paris avec des relais, pour tâcher de m'y retrouver, et pour m'apprendre la mort du Marquis de Menéze, dont cette derniere nouvelle avoit hâté les destinées (la mort). |
NOTES: | p. 115 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |