OCCURRENCE: | 305971 accreditee |
CONTEXTE: | L'amour que Didon ressent pour Énéas l'empêche de dormir. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne fust pour rien qu’elle dormist ; torne et retorne souvent, elle se pame et estent, souffle, souspire et baille, moulr se demente et travaille, tramble, fremist et si tressaut ; li cuers li mant et si li faut. Rien n’aurait pu la faire dormir ; elle se tourne et se retourne souvent, elle se pâme et s’étire, souffle, soupire et bâille, elle se tourmente, se met au supplice, tremble, frémit et tressaille ; le cœur lui manque et elle défaille. |
NOTES: | P. 122, v. 1311-17. La description de l'insomnie se poursuit jusqu'au vers 1346. "C'est à partir du 'Roman d'Énéas' que s'introduit dans le roman français la conception de l'amour-maladie qui se manifeste d'abord par l'insomnie amoureuse" (note de l'éditeur, p. 622). |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100258 accreditee |
CONTEXTE: | La mort de sa mère voit Mlle d'Hennebury mise en tutelage chez Mme d'Hilmorre. Cela a deux effets. Premièrement, l'héroïne ressent douloureusement le manque de sa mère et ne sait plus se décider pour elle-même, et n'a pas le courage de faire ce qu'il faut pour épouser le duc d'Olsingham, l'homme qu'elle aime réellement. En deuxième lieu, sa mère tutélaire, Mme d'Hilmorre, a ses propres ambitions et oblige l'héroïne à épouser son fils, le Duc d'Estramène. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est aujourd'hui, Madame, luy dit-elle, que vous pouvez me témoigner que vous avez toûjours eu pour moy la tendresse d'une Mère. |
NOTES: | Voir aussi: éd. de G. Giorgi, Roma: Bulzoni, 1978, p.90-91 et sqq. |
SOURCE: | Du Plaisir, Duchesse d. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103738 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune marié champenois, donc benêt, ne sait pas comment se comporter avec sa jeune femme. La santé de celle-ci s'en ressent. Le médecin consulté avec la complicité de la mère de la mariée, lui donne le conseil qui lui permettra d'être un mari compétent. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il faut,] dit le medicin, qu'elle ayt compaignie d'homme, ou elle est morte. Compaignie d'homme! dit l'aultre, et qu'est ce a dire cela ? C'est a dire, dit le medecin, qu'il fault que vous montiez sur elle et que vous la roncynez tresbien trois ou quatre foiz tout a haste. Et le plus que vous pourrez a ce premier faire sera le meilleur. Aultrement ne sera point estaincte la grant ardeur qui la seche et tire a fin. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) 136, 20] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305982 accreditee |
CONTEXTE: | Énéas envoie à Lavine un anneau en gage d’amour, ce qui la rassure sur les sentiments qu’il ressent pour elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Si sache la belle Lavine qu’avuec cest anel li envoie m’amor, qu’elle a le cuer de moy. Que la belle Lavine sache qu'avec cet anneau, je lui envoie mon amour, et qu'elle possède mon coeur. |
NOTES: | P. 604, v. 10112-14. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102962 accreditee |
CONTEXTE: | Après l'aveu que lui a fait sa femme de l'inclination qu'elle ressent pour le marquis, le comte, son mari, commence une autre relation amoureuse. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui avoue qu'avant qu'il l'eût jamais vue, ni qu'elle pût croire qu'il dût être un jour son mari, elle avait senti pour le marquis un penchant qui lui avait souhaiter que son père se voulût déclarer pour lui. [...] <CITATION>Le comte, tout charmé qu'il est de l'extraordinaire vertu de sa femme, devient amoureux d'une belle qui se fait honneur de sa conquête CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 467-68] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 305331 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux raconte à Claire un rêve prémonitoire de la mort de Julie qu’il a fait lors de son voyage en Italie avec Milord Édouard. |
COTEXTE ET CITATION: | Un rêve surtout, le plus cruel de tous, s’obstinait à me poursuivre, et de fantôme en fantôme, toutes leurs apparitions confuses finissaient toujours par celui là. [… ] Je m’enfuis de ma chambre ; j’entre brusquement dans celle d’Édouard : J’ouvre son rideau et me laisse tomber sur son lit en m’écriant hors d’haleine : C’en est fait, je ne la verrai plus. |
NOTES: | T. II, p. 247-248. Voir jusqu’à la p. 252 pour le récit du rêve qui voit Julie couverte d’un voile qu’il ne peut lui ôter et p. 279 : St. Preux a confié ce rêve à Claire qui en ressent elle aussi de l’inquiétude. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 200052 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval apprend par sa cousine les raisons de l'infirmité du Roi Pêcheur chez qui il vient de passer la nuit. Comme pour son père, la blessure aux hanches a entraîné la stérilité de la terre : voir à ce sujet les vers 3520-3528. |
COTEXTE ET CITATION: | Rois est-il, bien lo vos os dire, Mais il fu en une bataille Navrez et mehaigniez sanz faille Si que puis aidier ne se pot. <citation>Si fu navrez d'un javelot Parmi les anches amedeuz, S'en est encore si engoiseus Qu'il ne puet sor cheval monter.citation> Il est roi, je peux bien vous le dire, mais il a été, au cours d'une bataille, blessé et vraiment mutilé à tel point qu'il ne peut plus se soutenir par lui-même. C'est un javelot qui l'a blessé entre les deux hanches. Il en ressent encore une telle souffrance qu'il ne peut monter a cheval. |
NOTES: | vv 3446-3453. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |