OCCURRENCE: | 104500 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie poursuit le récit de ses aventures à Frédelingue. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je m'efforçai là-dessus une seconde fois de partir; mais enfin il me retint, et me contraignit d'arrêter." |
NOTES: | [(Page& Partie) 263, V] La violence n'est pas dans les gestes mais l'intention. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104364 accreditee |
CONTEXTE: | Alors qu'elle-même tente de séduire Misrie déguisé en homme, une femme découvre l'infidélité de son mari et se venge en vendant Misrie comme esclave. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme il n'était point alors à sa maison, sa femme me substitua à la place d'un de ses esclaves qu'elle retint et me livra au Turc. |
NOTES: | [(Page) IV, 250] Variante féminine du topos: MARI_BAFOUE_SE_VENGER. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104488 accreditee |
CONTEXTE: | Le corsaire Turcamène retient Clarice qu'il aime sans réciprocité. |
COTEXTE ET CITATION: | "[...] le corsaire amoureux la retint d'abord [...]" [Mais Clarice veut partir.] "[...] la manière dont elle parlait était pressante, et Turcamène vit bien qu'il fallait ou la laisser partir, ou la contraindre absolument." |
NOTES: | [(Page& Partie) 63, I] Clarice qualifie sa situation d'esclavage. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305752 accreditee |
CONTEXTE: | Début de la nouvelle intitulée "L'imprécation châtiée" dans le recueil des "Mémoriaux historiques". |
COTEXTE ET CITATION: | Un bon marchand, homme tout à la bonne foi, marié à une femme appelée Marciane, à qui nous ne pouvons pas donner le même éloge, était une fois allé en un voyage de longue traite dans le fond de la Poméranie, tant pour ses affaires, que pour quelque maladie qui le retint assez longtemps au lit et dont il eut de la peine à se remettre, demeura fort longtemps en son voyage ; à on retour il trouva sa femme en état d'augmenter sa famille d'un enfant. |
NOTES: | Page 248. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104480 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie, déjà prisonnière d'un marchand Turc et de sa femme, est substituée à un esclave et livrée à un marchand. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme il n'était point alors à sa maison, sa femme me substitua à la place d'un de ses esclaves qu'elle retint et me livra au Turc qui m'emmena avec els autres. |
NOTES: | [(Page& Partie) 250, IV] Progression dans la gravité de l'emprisonnement: d'esclave d'amour traitée en prisonnière, Misrie devient vraiment esclave. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103680 accreditee |
CONTEXTE: | Le Moyne retient prisonnier Toucquedillon. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Toucquedillon, lequel il [le Moyne] retint prisonnier. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 393, XLII, 82-3] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104610 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D’abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | P.230-231 |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 305523 accreditee |
CONTEXTE: | Alexis qui a donné tous ses biens aux pauvres, en est réduit à mendier parmi eux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant sun aver lur ad tot departit, Entra les povres se sist danz Alexis, Reçut l’almosne quant Deus la li tramist : Tant an retint dunt ses cors puet guarir, Se lui’n remaint, sil rent as poverins. |
NOTES: | P. 170, v. 96-100. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305527 accreditee |
CONTEXTE: | Alexis réfugié sous les escaliers de la maison familiale sous l'apparence d'un pauvre mendiant, se nourrit des reliefs de la table, dont il donne une partie aux plus pauvres. |
COTEXTE ET CITATION: | De la viande kid el herberc li vint, Tant en retint dunt sun cors an sustint ; Se lui en remaint, sil rent as pov N'en fait musgode pur sun cors engraisser, Mais as plus povres le redone a mainger. |
NOTES: | P. 176, v. 251-260. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |