OCCURRENCE: | 101086 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi qui ne dormait jamais, réclame une explication à sa mère. Celle-ci lui révèle qu'il est le fils d'un chevalier féerique (d'un autre monde), qui lui prédit que leur fils sera beau, vaillant et fort mais qu'il ne dormira jamais. Il ajoute aussi que lui-même devra disparaître, le jour où ils seront surpris. |
COTEXTE ET CITATION: | Ele respont : "ce que j'en sai volentiers, biaus fiz, vos dirai Tu es mes filz, je sui ta mere, li rois ne fu pas vostre pere. […] Qant tot m'ot dit e enseignié, si m'amena desq'au vergié. Biau fiz, ce est la verité: ce jor fustes vos engendré. Je vous dirai volontiers, répondit-elle, cher fils, ce que j'en sai. Vous êtes mon fils, je suis votre mère. Le roi n'était pas votre père. […] Quand il eut fait toutes ces révélations, il m'emmena jusqu'au verger. Cher fils, c'est la vérité : ce jour là vous fûtes engendré. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 172179, vv. 357-361 et 465-468. En effet, tout le monde est au courant de l'anomalie subie par le jeune roi et qui consiste à ne pas pouvoir dormir. Il est déjà roi, donc sa condition sociale ne va pas s'améliorer. Ce que le texte présente, c'est une révélation d'identité- de bâtardise- à l'intéressé par sa mère. Cette révélation d'identité va changer le cours des choses puisque le roi va rejoindre son père dans son monde féerique en disparaissant dans le lac qui est la porte de l'autre monde. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 101044 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Marc perché sur son pin surprend le rendez-vous secret et la conversation de Tristan et Yseut. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois qui sus (en l'arbr)e estoit Out l'asenblee bien veüe. Le roi qui se trouvait là-haut dans l'arbre avait bien vu la rencontre et entendu toute la conversation. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 34-35, vv. 258-259. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT100668 CHANTIER |
CONTEXTE: | "(...) les bons rois jouissaient, dans les Champs ...lysées, d'un bonheur infiniment plus grand que celui du reste des hommes qui avaient aimé la vertu sur la terre. (...) Télémaque s'avança vers ces rois, qui étaient dans des bocages odoriférants, sur des gazons toujours renaissants et fleuris." |
COTEXTE ET CITATION: | Télémaque, à l'imitation d'Ulysse et d'Enée, descend aux Champs Elysées. |
SOURCE: | Fénelon, Aventures de Télémaque (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 305993 accreditee |
CONTEXTE: | Zingis s'engage par amour pour Taxila à combattre les rois voisins d'Undkan, dont celui-ci exige injustement un tribut (poussé par sa femme Zamar, qui veut préparer à son fils un avenir glorieux). |
NOTES: | [(Page) 3.311] |
SOURCE: | Anonyme, Zingis, histoire tartare. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F. |
OCCURRENCE: | 305977 accreditee |
CONTEXTE: | Énéas vient d'aborder en Lombardie dont le roi, Latinus, lui accorde sa fille et la souveraineté sur ses terres selon l'ordre des Dieux. Le topos est récurrent dans la suite du texte car il scande le récit de la guerre qui opposera Énéas au prétendant déchu, Turnus. |
COTEXTE ET CITATION: | Moult par sui viex, si n’ay nul hoir ne mais que sole une meschine, une fille qu’a non Lavine ; je l’ay proumisse estre mon gré et encontre ma volenté a .i. prince de cest paÿs, il a non Turnuz li marchiz. Ma mouillier veult qu’il ait mon regne et ma fille Lavine a femme, mais sortiz est et destiné, et tuit li dieu ont esgardé qu’.i. estranges hom l’avra de cui roial lignie istra. Je suis très âgé et sans héritier, si ce n’est une fille unique, appelée Lavine ; je l’ai promise contre mon gré et contre ma volonté à un prince de ce pays, il s’appelle Turnus, le marquis. Mon épouse veut qu’il reçoive mon royaume et ma fille Lavine pour femme, mais le sort, le destin et tous les dieux ont décidé que les obtiendra un étranger, souche d’une lignée de rois. |
NOTES: | P. 232, v. 3311-23. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105266 chantier |
CONTEXTE: | Deux rois, Perion et Garinter, chassent et sont attaqués par un Lion. Perion sauve Garinter. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100538 chantier |
CONTEXTE: | Ayant appris au lecteur que Poliande a épousé Arminde, l'auteur se livre à des considérations sur les dangers de la passion qui aveugle les hommes, et plus particulièrement les rois. |
NOTES: | [(Page) 244] Consulter le topos: "amant_epouser_maitresse" |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103802 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin et Nicolette ont abordé au royaume de Torelore. Dans ce pays où le roi se met au lit lorsque sa femme a un enfant et où celle-ci fait la guerre, on ne tue pas ses ennemis, contrairement à ce que Aucassin a commencé à faire. Les habitants veulent le chasser pour que Nicolette, qui semble de noble famille, épouse le prince. |
COTEXTE ET CITATION: | "Cil tornent en fuies ; et li rois et Aucassins s'en repairent au castel de Torelore. Et les gens del païs dient au roi qu'il cast Aucassin fors de sa tere, et si detiegne Nicolete aveuc son fil, qu'ele sanbloit bien fenme de haut lignage." |
NOTES: | [(Page) P. 139. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100830 chantier |
CONTEXTE: | Le roi Guillaume se présente toujours comme un marchand quand il aborde dans une autre contrée où sa femme, dont il avait été séparé par les circonstances, est devenue la maîtresse. Au sergent du château qui s'enquiert de son identité à leur arrivée, il répond qu'ils sont marchands. La suite de l'histoire donne lieu à une reconnaissance entre les deux époux. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois meïsmes li respont" "Marceant somes de Galvaide." Le roi lui-même lui répond: "Nous sommes des marchands de Galvoie". |
NOTES: | [(Partie & Page) |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Paris: Champion, 1927.Édition Maurice Wilmotte. |
OCCURRENCE: | 102282 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ainsi le Prince se déclare Et pendant que la cour applaudit à son choix Il porte la bergère a souffrir qu'on la pare Des ornements qu'on donne aux Epouses des rois. |
NOTES: | [(Page) 202] GF 1991 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Griseldis. France, 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 105320 accreditee |
CONTEXTE: | Accompagné par le nain, Marc surprend Yseut et Tristan endormis dans les bras l'un de l'autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Entre ses bras Yseut la reïne. Bien cuidoient estre a seor. Sorvient i par estrange eor Li rois, que li nains i amene. Prendre les cuidoit a l'ovraine, Mes, merci Deu, demorerent Quant aus endormis les troverent. Entre ses bras Yseut la reine. Ils se croyaient en parfaite sûreté. Par un étrange malheur, arrive le roi conduit par son nain. Il pensait les prendre en flagrant délit, mais Dieu merci, le roi et le nain avaient trop tardés et trouvèrent les amants endormis. |
NOTES: | [(Page & Vers ) Pp. 338-337, vv. 1-7. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104624 accreditee |
CONTEXTE: | Accompagné par le nain, Marc surprend Yseut et Tristan endormis dans les bras l'un de l'autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Entre ses bras Yseut la reine. Bien cuidoient estre a seor. Sorvient i par estrange eor <CITATION>Li rois, que li nains i amene. Prendre les cuidoit a l'ovraineCITATION>, Mes, merci Deu, demorerent Quant aus endormis les troverent. Entre ses bras Yseut la reine. Ils se croyaient en parfaite sûreté. Par un étrange malheur, arrive le roi conduit par son nain. Il pensait les prendre en flagrant délit, mais Dieu merci, le roi et le nain avaient trop tardé et trouvèrent les amants endormis. |
NOTES: | [(Page & Vers ) Pp. 338-339, vv. 1-7. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103804 accreditee |
CONTEXTE: | Enlevés par des Sarrasins, Aucassin et Nicolette sont séparés. Sur le navire qui emporte Nicolette, et qui appartient à son pére, ses douze frères lui font honneur car ils reconnaissent qu'elle est de noble origine. |
COTEXTE ET CITATION: | "La nes u Nicolete estoit [estoit] le roi de Cartage, et cil estoit ses peres, et si avoit dose frere[s], tox princes u rois. Quant il virent Nicolete si bele, se li porterent molt grant honor et fisent feste de li, et molt li demanderent qui ele estoit, car molt sanbloit bien gentix fenme et de haut [lignage." |
NOTES: | [(Page) P. 147. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102374 accreditee |
CONTEXTE: | Un ermite révèle à Mordret le secret de sa naissance à mots couverts, et lui prédit qu'il tuera son père. Furieux et incrédule, Mordret le tue. Lancelot qui l'accompagnait prend la lettre qui se trouvait dans la main de l'ermite et la lit en cachette de Mordret. La lettre dévoile le secret en termes clairs. |
COTEXTE ET CITATION: | "Certes, fait li prodons, no fist, ainz t'engendra uns autres rois qui mielz vaut et qui plus fist de toutes choses que cil ne fist que tu tiens a ton pere. [...] Si resgarde les lestres et voit qu'els disoient : "Os tu, Mordrez, par cui main je doi morir, saches vraiement que li rois Artus qui t'engendra en la fame le roi Loth d'Orcanie, ne fera mie mains de oit que tu as fet de moi." "Oh non, dit le prudhomme. C'est un autre roi qui t'engendra, de plus grande valeur et qui a accompli plus d'exploits que celui que tu considères comme ton père. [...] "Déchiffrant l'écrit, il en lut le contenu : "Téméraire Mordret, de la main de qui je dois mourir, sache que le roi Arthur qui t'engendra dans la femme du roi Loth d'Orcanie ne te traitera pas avec moins de rigueur que tu m'as traité". |
NOTES: | Tome II, p. 332-334, chap. XCVI ; t. V, p. 221-223. Traduction d' Alexandre Micha, Paris, UGD, Collection 10/18, 1984. |
SOURCE: | Anonyme, Lancelot en prose. Genève: Droz, 1980.Edition A.Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 100548 chantier |
CONTEXTE: | Zingis s'engage par amour pour Taxila à combattre les rois voisins d'Undkan, dont celui-ci exige injustement un tribut (poussé par sa femme Zamar, qui veut préparer à son fils un avenir glorieux). |
NOTES: | [(Page) 3.311] Voir aussi: Challe, Illustres, Histoires 3, 4, 6, Weil M. - Rodriguez P. ; Challe Don Quichotte, Weil M. - Rodriguez P. |
SOURCE: | Anonyme, Zingis, histoire tartare. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200052 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval apprend par sa cousine les raisons de l'infirmité du Roi Pêcheur chez qui il vient de passer la nuit. Comme pour son père, la blessure aux hanches a entraîné la stérilité de la terre : voir à ce sujet les vers 3520-3528. |
COTEXTE ET CITATION: | rois est-il, bien lo vos os dire, Mais il fu en une bataille Navrez et mehaigniez sanz faille Si que puis aidier ne se pot. <citation>Si fu navrez d'un javelot Parmi les anches amedeuz, S'en est encore si engoiseus Qu'il ne puet sor cheval monter.citation> Il est roi, je peux bien vous le dire, mais il a été, au cours d'une bataille, blessé et vraiment mutilé à tel point qu'il ne peut plus se soutenir par lui-même. C'est un javelot qui l'a blessé entre les deux hanches. Il en ressent encore une telle souffrance qu'il ne peut monter a cheval. |
NOTES: | vv 3446-3453. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200145 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Li rois fu mornes et pansis, Quant il vit sa grant baronie Et de son nevo n’i vit mie, Si s’est pasmez de grant destrece. Le roi devint sombre et pensif, quand il vit la belle assemblée des grands et qu’il n’y vit pas son neveu. De grant détresse, il tombe evanoui. (635) |
COTEXTE ET CITATION: | La cour d’Arthur ,venue fêter Pentecôte en Orcanie est triste de l’absence de Gauvain, en particulier Arthur. |
NOTES: | P. 634, vv.9052-9055 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200184 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan, qui est tombé amoureux de Blonde, la fille du comte d’Oxford, essaie de se raisonner en prenant conscience de la mésalliance entre eux qui rend sa cause désespérée. |
COTEXTE ET CITATION: | Car si folement n’ama mais Nus hom comme je voel amer. Et bien me doi pour fol clamer, Qui aimme en lieu dont je nus biens Ne me devra venir pour riens. Se li rois n’avoit point de fame, Il penroit volentiers ma dame, Car contesse ert de Senefort. Je n’avrai pas vaillant tant fort Comme ele avra de deniers d’or. Car nul n’aima jamais aussi follement que je veux le faire. Je dois reconnaître que je suis fou d’aimer en un lieu d’où il ne peut rien me venir de bon. Si le roi n’avait pas d’épouse, il prendrait volontiers ma dame car elle sera comtesse d’Oxford. Je n’aurai en pauvres sous ce qu’elle aura en deniers d’or. (38) |
NOTES: | P. 43, vv. 560-569 Voir p. 51, 57. et 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 303844 accreditee |
CONTEXTE: | Arrivés à Torelore, Aucassin et Nicolette apprennent que le roi est au lit car il vient d'être père et que la reine est à la guerre à la tête de tous les habitants du pays. |
COTEXTE ET CITATION: | Il demande u li rois estoit, et on li dist qu'il gissoit d'enfent. "Et u est dont se femme ?" Et on li dist qu'ele est en l'ost et si i avoit mené tox ciax du païs. |
NOTES: | [(Page) 128] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305339 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux fait l’aveu de son amour à Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | Cependant je languis et me consume ; le feu coule dans mes veines ; rien ne saurait l’éteindre ni le calmer, et je l’irrite en voulant le contraindre. Je dois être heureux, je le suis, j’en conviens ; je en me plains point de mon sort ; tel qu’il est je n’en changerais pas avec les rois de la terre. Cependant un mal réel me tourmente, je cherche vainement à le fuir ; je ne voudrais point mourir, et toutefois je me meurs ; je voudrais vivre pour vous, et c’est vous qui m’ôtez la vie. |
NOTES: | T. I, p. 98 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305451 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier qui vient d’arriver demande au roi Arthur de lui accorder un don, ce que ce dernier fait aussitôt. |
COTEXTE ET CITATION: | Hartu, venus sui a ta cort ; Car n’i faura, coment qu’il tort, Del premier don que je querrai : Avrai le je, u je i faurai ? Donne le moi, et n’i penser ; Tant es preudon, nel dois veer. Je le vos doins, ce dist li rois. Cil l’en merchie con cortois. “Arthur, je suis venu à ta cour pour te prier de m’accorder sans faute le premier don que je te demanderai, quelles qu’en soient les conséquences. L’aurai-je ou ne l’aurai-je pas ? Accorde-le moi sans hésiter : tu es un homme si digne d’estime que tu ne dois pas me le refuser. --Je vous l’accorde, répondit le roi.” Le jeune homme le remercia poliment. |
NOTES: | P. 3, v. 83-90 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305452 accreditee |
CONTEXTE: | Le fait de dire ou de taire son nom est toujours significatif. Dans le cas de ce chevalier qui vient d’arriver à la cour d’Arthur, l’ignorance de son nom (qui évoque celle de Perceval) est reliée à celle de son origine paternelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait il, li rois vos mande, Et si le vos prie et comande, Que vos me dites vostre non ; Vos n’i avrés ja se preu non ; Cil li respont : “Certes ne sai, Mais que tant dire vos en sai Que Biel Fil m’apieloit ma mere ; Ne je ne soi se je oi pere.” “Seigneur, le roi vous demande, il vous prie et même il vous donne l’ordre de me dire votre nom : vous en tirerez grand avantage.” L’autre lui répondit : “A vrai dire, je ne le connais pas moi-même et tout ce que je puis dire, c’est que ma mère m’appelait “mon cher fils” et que je ne sais pas si j’ai jamais eu un père.” |
NOTES: | P. 4, v.111-118 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305474 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi ne peut accepter l’amour entre son fils Floire et la fille de la captive, Blanchefleur. Il vient discuter du problème avec sa femme et lui faire part de son intention de tuer Blanchefleur. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois aperçoit bien l’amour que ses fix a a Blanceflour. ... tel amour a vostre fix a Blanceflour, cele fille vostre kaitive, ja tant com ele sera vive l’amour de li ne cangera ne autre feme ne prendra, dont seroit forment ahontés de li tos nostres parentés. |
NOTES: | P. 26-27, v. 273-300. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305478 accreditee |
CONTEXTE: | Devant le tombeau où est prétendument enterrée Blanchefleur, Floire s’évanouit de douleur à plusieurs reprises. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s’est pasmés en molt poi d’eure .iii. fois ; quant revint, forment pleure. “La mors, fait il, por coi m’oublie, quant perdu ai ensi m’amie ? Dame, fait il, car me menés a se tombe, se le savés.” Li rois a la tombe l’en maine. Flores i va a molt grant paine et vit l’escrit de Blanceflor a cui Flores ot grant amor. .iii. fois le list, lors s’a pasmé ains c’un seul mot eüst parlé. |
NOTES: | P. 37, v. 701-712. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305530 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi des Pouilles, Embron, et sa femme Felice ont un enfant de 4 ans nommé Guillaume. La reine confie son éducation à deux dames, Gloriande et Acelone qui vont la trahir. Le frère du roi Embron veut faire tuer l’enfant et son père. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois Embrons .I. frere avoit A cui li regnes escaoit, Et cil douna tant et promist Et tant porchaça et tant fist As gardes qui l’enfant gardoient Que dit li ont qu’il l’ocirroient Et le roi meïsme ensement. |
NOTES: | P. 40, v. 43-57. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305603 accreditee |
CONTEXTE: | Landri s’est mis au service de l’empereur de Constantinople et vient d’être victorieux contre les païens. Salmandrine, la fille de l’empereur de Constantinople, est amoureuse de Landri au point d’en devenir malade. |
COTEXTE ET CITATION: | Li roi[s] ot.i. fille qui ot le cors gentil Cui Salmadrine apelent li baron du païs Sor tote rien sor terre ama cele Landri Qu'el ne pooit mangier, reposer ne dormir. Li rois la voit malmetre, empirier et morir; Le roi avait une fille au beau corps noble, que les barons du pays appellent Salmandrine. Celle-ci aimait tellement Landri, au-dessus de toute chose sur la terre, qu'elle ne pouvait ni manger, se reposer ou dormir. Le roi la voit dépérir et, son état s'aggravant, en danger de mourir. |
NOTES: | P. 56, vers1440-1444. |
SOURCE: | Anonyme, Doon de la Roche. Paris: H.Champion, 1921.Edition de Paul Meyer et Gédéon Huet. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305635 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir reçu une vision divine, le roi d’Angleterre se dépouille de ses biens et les donne aux pauvres. La reine suit son exemple. |
COTEXTE ET CITATION: | A tant de l’eyglise s’an part Li rois, et cil de l’autre part. Mais li rois ne s’oublia pas, Mais son tresor en el le pas Devant lui aporter comande ; Les abez et les prieus mande Des povres maisons souffreiteuses, Mande abeesses et prieusses, Mande povres, mande degiez ; De son tresour s’est alegiez Et de son meuble se delivre, Por Dieu lou done et livre. Et ausins done la reïne. |
NOTES: | Page 51-52, v. 171-183. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305638 accreditee |
CONTEXTE: | Des marchands sauvent le premier jumeau du roi Guillaume de la gueule d'un loup. L'un d'entre eux l'adopte comme son fils. Ils passent près du bateau, où le roi avait déposé le second jumeau pendant qu'il allait rechercher le premier dans l'intention de partir avec eux. Les marchands s'emparent du deuxième enfant et, de nouveau, l'un d'eux décide de l'adopter. Ils s'en vont avec les deux enfants sans se rendre compte qu'ils n'ont pas été abandonnés. |
COTEXTE ET CITATION: | «-Seignor, et je an feré mon fil.» A tant li marcheans l'a pris. Au batel, ou li rois ot mis L'autre anfant, sont venu tout droit. Li prumiers, qui lou treuve et voit, A touz les autres quiert et prie Que nus n'i demant ja partie, Que mont buen gré leur an savra;[...] Tuit li dient:«Vostre soit dons [...]». Seigneurs, et j'en ferai mon fils». Alors, le marchand l'a pris. Ils sont allés tout droit au bateau où le roi avait mis l'autre enfant. Le premier qui le trouve et le voit demande à tous les autres et les prie qu'aucun ne le demande en partage. Il leur en sera reconnaissant [...]. Tous lui disent: «qu'il soit donc vôtre [..]» |
NOTES: | P. 81, vers 818-825; 829. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305647 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Guillaume, qui est parti en exil avec sa femme suite à un commandement du ciel, a perdu sa femme et ses deux petits enfants nouveaux-nés. A leur recherche, il arrive chez un bourgeois qui l'engage comme homme à tout faire. |
COTEXTE ET CITATION: | An leu de garçon sert li rois Molt volantiers chieus le borjois, Ne ja par lui n'iert refusé Chose qui li soit comandé, Tout fait sanz ire et sanz rancune, Ne refuse chose nes une. Le roi sert de plein gré chez le bourgeois comme homme à tout faire. Il ne refusait jamais rien de ce qui lui était commandé. Il fait tout sans colère ou rancoeur et ne refuse aucun travail, pas même un. |
NOTES: | P. 91, vers 1019-1024. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305691 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Hugues prétend qu'Orson, qu'il a vendu à un roi sarrasin, se sentant malade lui aurait révélé qu’il avait comploté la mort du roi prévue pour la Pentecôte. Pour faire pénitence, il serait devenu moine dans l’abbaye du saint Sépulcre. |
COTEXTE ET CITATION: | Conpains, molt sui malades, je n'an garirai mie ; Mais .I. pichié ai fait don li cuers m'atandrie : Je ai la mort Kalon et juree et plevie, Et je ai .XII. contes qui sont an ma balie : A ceste Pentecoste le devonmes ociere, Et je dui estre rois au moustier Saint Denise ... Au moustier saint Sepulcre serai an l'abaïe, Prendrai l'ordre et le frot, la coule et l'estamine. |
NOTES: | Page 163, v. 3147-3154. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305918 accreditee |
CONTEXTE: | Euriaut fuit parce qu'elle a été accusée faussement de n'avoir pas été fidèle à Gérard. Celui-ci part àè sa recherche avec l'intention de révéler la vérité et de faire punir le coupable. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais de chou fu molt esbahis Que il ne set en quel païs S'amie querre ne cerkier. Molt bien poroit de l'eskiekier Les poins de sa dolour doubler. D'ire et de duel prist a trambler, Lisïart manache forment Et dist s'encore ne li vent Sa trahison et son renart, Fel soit li rois, se il ne l'art. Se il puet s'amie trouver, Cors a cors li volra prouver K'il a erré comme trahitres. |
NOTES: | Pages 63-64, v. 1499-1511. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |