OCCURRENCE: | 105214 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse de Groenland tente de se poignarder pour ne pas épouser Artambert. Celui-ci, croyant qu'elle est morte, essaie de se suicider. |
COTEXTE ET CITATION: | Artambert fit un grand cry à cette vûe, et se jettant à elle, il voulut se saisir du poignard dont elle s'étoit servie, pour suivre son exemple. |
NOTES: | [(Page & Tome) 438] Slatkine tome 1, p. 517 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104998 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; sur l'île, elle voit apparaître Tessandre. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fis des cris à cette rencontre, capables de toucher tout autre homme que le Prince qui les entendoit ; mais lui sans témoigner y être sensible en la moindre maniere du monde, ordonna à cinq ou six hommes de se saisir d'Ariante, et de la traîner hors d'auprès de moi, et m'abordant avec une action qui m'annonçoit déja mon infortune toute entiere, il se fût porté aux dernieres extrémitez de l'injustice et de la brutalité, sil n'en eût été empêché par l'arrivée d'Hermocrate. |
NOTES: | [(Page & Tome) 378, 1] Cie des Libraires p. 459-60 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102558 accreditee |
CONTEXTE: | Deux corsaires retrouvent dans une forêt les deux femmes qu'ils poursuivent: ils tentent de se saisir d'elles. |
COTEXTE ET CITATION: | Clarice, se sentant blessée, trouva le secret de se défendre, de manière qu'elle tourna le poignard à son tour sur le coeur de ce corsaire, qui reçut une large blessure, qui lui fit expier son crime au moment qui lui en assurait le succès. |
NOTES: | [(Page) Tome V, 299] Double tentative d'enlèvement: Périandre et Turcamène respectivement contre Caliste et Clarice. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 104136 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes veulent se saisir d'Artambert, près du lieu où Almanzayde se cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tira son épée, et la faisant d'abord sentir à ceux qui étoient le plus avancez : Ah! lâches, s'écria-t-il, ce ne sera pas par des mains aussi viles que les vôtres, et par les ordres de vôtre injuste Reine qu'Artambert répandra son sang, il le doit à deux grandes Princesses, mais il sera seul le ministre de leur vangeance, puis que seul il a été l'instrument de leur peine, et c'est mon bras qui doit satisfaire la Reine des Canaries et vôtre Princesse, et non pas vôtre barbare fureur. En proferant ces mots, il avoit déja fait grand, et qu'il s'augmentoit à tous momens de quelques amis ou de quelques parents de deux qu'il avoit tuez, il fut si fort accablé d'ennemis qu'il jugea bien que tout ce qu'il pouvoit, c'étoit de vendre cherement sa vie, de sorte que ne voulant pas être attaqué par derriere, il s'appuya contre la porte du lieu, où j'étois, et se croyant à sa dernière extrêmité, il eut apparemment un remors de l'infidelité qu'il m'avoit faite, et s'écria : "Il est juste, Almanzaïde, il est juste que mon sang vous satisfasse". Comme il disoit ces mots, j'ouvrois le lieu où j'étois, et tirant brusquement le Prince de Thulé à moy, j'en refermay precipatimment la porte, et lui ouvrant celle, qui donnoint sur le bord de la mer : "Sauve-toy, Artambert, lui dis-je, et sçache que ce n'est pas ton sang qu'Almanzaïde demande". |
NOTES: | [(Page & Tome) 517, 1] Cie des Libraires p. 439-440 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305975 accreditee |
CONTEXTE: | Suivant l'ordre que lui ont donné les dieux, Énéas a quitté Didon afin de fonder son lignage en Lombardie. |
COTEXTE ET CITATION: | En la chambre tout seulement n’est qui li destorbe noient la deverie que voult faire ; l’espee au Troÿen veult traire : quant li donna, ne cuida mie par li deüst perdre la vie. Elle tient l’espee toute nue, souz la mamelle s’est ferue. Seule dans la pièce, il n’est personne pour la dissuader de l’acte dément qu’elle veut accomplir ; elle veut se saisir de l’épée du Troyen : en la lui donnant, il ne pensait pas que cette arme lui ferait perdre la vie. Elle brandit l’épée nue et se frappe sous le sein. |
NOTES: | P. 166, v. 2110-2117. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103054 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi fait enterrer les amants devant l'église de Perpignan, dans un tombeau commun où il fait graver la façon dont ils moururent. Jaloux de l'amour de sa femme et du troubadour, Raimon de Castel Roussillon les a fait tuer. |
COTEXTE ET CITATION: | ET le roi vint à Perpignan, dans le Roussillon, et fit venir Raimon de Castel Roussillon devant lui. Quand il fut venu, il le fit saisir et lui enleva tous ses châteaux et le ruina : il lui enleva tout ce qu'il avait et le mit en prison. puis le roi fit prendre les corps de Guillem de Cabestaing et de la dame et les fit apporter à Perpignan et les mettre dans un tombeau devant la porte de l'église. Il fit dessiner sur le tombeau une scène qui décrivait la façon dont ils moururent. |
NOTES: | Pages 106-107. |
SOURCE: | Anonyme, Les Vies des troubadours. Paris: Union générale d'éditions, 1985.Textes réunis et traduits par Margarita Egan |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100230 accreditee |
CONTEXTE: | La Rappinière croit surprendre et saisir sa femme qu'il soupçonne à tort d'infidélité. Il se bat en fait avec une chèvre. |
COTEXTE ET CITATION: | Il appela sa femme et on ne lui répondit point. Avoir quelque soupçon, se mettre en colère, se lever de furie, ne fût qu'une même chose. A la sortie de sa chambre, il entendit marcher devant lui [...] Il se trouva si près de celui qu'il suivait qu'il crut lui marcher sur les talons. Il pensa se jeter sur sa femme et la saisir en s'écriant "Ah ! putain!" Ses mains ne trouvèrent rien [...] Il cria effroyablement au meurtre [...] toute la maison vint à son aide en même temps, [...] et mademoiselle de la Rappinière vint la dernière et fut bien étonnée, aussi bien que les autres, de trouver son mari tout furieux, luttant contre une chèvre. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, 4, 73] Référence dans les Editions Classiques Garnier[1973] 11-12. Voir aussi topos quiproquo_nocturne |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305093 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi de Hongrie, furieux que sa fille se soit mutilée pour échapper au mariage incestueux auquel il veut la forcer, la condamne à être brûlée. |
COTEXTE ET CITATION: | Il entra dans une si grande fureur quand il vit lui échapper l'objet de son désir, qu'il ordonna à ses gardes de se saisir de sa fille et de la jeter dans un cahot inconfortable où la lumière pénétrait à peine ; puis prenant Dieu à témoin, il jura qu'elle serait brûlée le lendemain. |
NOTES: | [(Page ) 48-49] |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305465 accreditee |
CONTEXTE: | À la mort de son mari, la mère d’Eracle se dépouille de ses biens pour faire oeuvre de charité et ainsi contribuer au salut de l’âme du défunt. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne de l’avoir ne de la terre ne me quier je faire saisir ; or en faites vostre plaisir. [ ...] donent as povres soufraiteus, as orfelins, as vergondeus. |
NOTES: | P. 11, vv. 324-342. Voir p. 89 et 91 où l’impératrice se conduit elle aussi en personne charitable qui donne aux pauvres, fonde hospices et hôpitaux ; et p. 192 où Eracle qui rapporte la vraie croix à Jérusalem rachète son orgueil en faisant des oeuvres de charité. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305594 accreditee |
CONTEXTE: | La rumeur parvient à Lancelot que la reine est morte. Il s’abandonne à la douleur et appelle la mort. Il tente de se pendre avec le nœud de sa ceinture en se glissant à bas de son cheval. Mais ses compagnons le relèvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Morz qui onques ne desirra Se cez non qui de li n'ont cure Ne vialt venir, mes ma ceinture La m'amanra trestote prise. […] Lors ne demore ne delaie, Einz met le laz antor sa teste, Tant qu'antor le col li areste, Et por ce que il mal se face Le chief de la ceinture lace A l'arçon de sa sele estroit, Ensi que nus ne l'aparçoit, Puis se let vers terre cliner. […]Cil qui avoec lui chevalchoient Si cuident que pasmez se soit Que nus del laz ne s'aparçoit Qu'antor son col avoit lacié. Tot maintenant l'ont enbracié, Sel relievent antre lor braz, Et si ont lors trové le laz Dont il estoit ses anemis, Qu'anviron son col avoit mis Sel tranchent molt isnelement. La Mort, qui a toujours cehrché ceux qui ne veulent pas d'elle, refuse de venir, mais avec ma ceinture je vais la saisir et elle sera là. […]Alors sans plus aucun retard, il passe sa tête par le noeud jusqu'à ce qu'il tienne autour de son cou, et, dans le but de se détruire, il attache par l'autre bout la ceinture étroitement à l'arçon de la selle, sans éveiller l'attention de personne, puis se laisse glisser au sol. […]En le voyant tombé à terre, ceux qui chevauchaient avec lui le croient d'abord évanoui, car personne n'a remarqué le noeud qui lui serrait la gorge. Le prenant aussitôt à bras-le-corps, ils le relèvent dans leurs bras et découvrent alors le noeud qu'il s'était mis autour du cou, se faisant ainsi l'ennemi de lui-même. En toute hâte ils l'ont coupé. |
NOTES: | P. 300-302, v. 4276-4305. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305749 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Diomède a pardonné une tentative de viol sur sa femme, elle se venge cruellement. Les mutilations décrites dans la citation se poursuivent et entraîneront la mort de leur victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle fit donc saisir ce misérable par des valets ; et après lui avoir fait lier les pieds et les mains, elle se met avec ses femmes et filles à le fouetter si démesurément qu'il n'y avait partie de son corps dont le sang ne sortît. Après cela, elle lui crevèrent les yeux avec leurs aiguilles et, avec leurs ciseaux et autres ferrements de leurs étuis, lui firent tant d'incisions et de balafres au visage et par tout le corps qu'il n'était plus reconnaissable. |
NOTES: | Page 222. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305785 accreditee |
CONTEXTE: | Durant un voyage commun, un jeune homme mieux nanti que son compagnon lui donne l'un de ses habits. Puis ce dernier revient dans leur ville natale. |
COTEXTE ET CITATION: | Revenu à Oppenhaim couvert des habits que son compagnon luy avoit donnez, les parents de l'absent s'allerent imaginer que cestuy-cy l'avoit tué, & sur ceste opinion le font saisir par la justice. |
NOTES: | Page 368. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |