OCCURRENCE: | 103204 chantier |
CONTEXTE: | Philippe II fait arrêter et emprisonner son fils, le soupçonnant de trahison et d'hérésie. Il livre à l'inquisition tous les papiers qu'il a saisis dans la chambre de don Carlos, faisant les inquisiteurs juges entre son fils et lui. |
NOTES: | [(Page) 349-51] |
SOURCE: | Anonyme, Dom Carlos, nouvelle historique. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104956 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit du récit de Timoléon à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous sçûmes ... qu'Hermocrate avoit une parente dans cette maison ; par le moïen de laquelle il avoit introduit des gens dans la cloître, déguisez en journaliers dont elles se servoient pour un bâtiment qu'elles faisoient faire ; et que pendant que les troupes étoient occupées à l'attaque qu'on avoit faite ce matin-là, ces soldats travestis en maçons, s'étoient saisis des portes de la maison, et en aïant arraché Ardelie avec violence, ils l'avoient portée dans un vaisseau qui l'attendoit au bas de leurs murailles, dont le pied est lavé des eaues de la Mer. |
NOTES: | [(Page & Tome) 355, 1] Cie des Libraires p. 368-69 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100036 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques couche avec Justine à la place de son ami Bigre. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je me baisse, je promène mes mains et je rencontre un de ses bras, je la saisis, je la tire à moi; elle sort de dessous la couchette en tremblant. Elle joint ses deux mains, elle se jette à mes pieds, elle serre mes genoux. Je n'aurais pas résisté à cette scène , si le jour l'eût éclairé; mais lorsque les ténèbres ne rendent pas timide, elles rendent entreprenant [...] Justine s'évanouit; ses genoux se dérobent sous elle; dans son délire elle disait d'une voix étouffée: "Il va venir ... il vient ... je l'entends qui monte ... je suis perdue!..." Non, non lui répondis-je d'une voix étouffée, remettez-vous, taisez-vous, et couchez-vous..." Elle persiste dans son refus; je tiens ferme: elle se résigne; et nous voilà l'un à côté de l'autre. [...] Je ne sais pas si je la violai, mais je sais bien que je ne lui fis pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. D'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et dit tout bas : "Non, non, Jacques, non ..." A ce mot je fais semblant de sortir du lit, et de m'avancer vers l'escalier. Elle me retint, et me dit encore à l'oreille : Je ne vous aurais jamais cru si méchant; je vois qu'il ne faut attendre de vous aucune pitié; mais du moins promettez-moi, jurez-moi ... - Quoi? - Que Bigre n'en saura rien." |
NOTES: | [(Page) 230 GF] p 665 pour une édition autre |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 306016 accreditee |
CONTEXTE: | Les serfs à qui le roi de Thèbes a ordonné de tuer son fils OEdipe à la suite de la prédiction de l'oracle d'Apollon, l'abandonnent dans la forêt au lieu d'exécuter l'ordre. |
COTEXTE ET CITATION: | Sez mains tendist, et si lor rist come a sa norice feïst. Enz por le reis qu’il ad geté, commeü sont de pitié et dient tout : « Pecchié ferron, quant il nous rit, se l’ocïon ». Par les deux piez l’ont porfendu, a un haut chesne l’ont pendu ; por cel firent nel devorassent ors ne lëons, ne nel mangeassent. Il leur tendit les mains et leur sourit, comme il l’aurait fait à sa nourrice. Devant ce sourire qu’il leur a adressé, les serfs sont saisis de pitié et disent tous : « Ce serait un péché de le mettre à mort alors qu’il nous sourit ». Ils lui ont fendu les deux pieds et l’ont suspendu à un chêne élevé ; ils ont fait cela pour l’empêcher d’être dévoré par un ours ou un lion, pour l’empêcher d’être dévoré. |
NOTES: | P. 50, v. 115-124. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105016 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes de Zélide se sont saisis de Rustan pour l'empêcher de tuer son rival, Gomelle; Rustan menace Zélide d'une vengeance ultérieure. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés cela ne trouvez pas étrange, que je sorte des bornes que je m'étois prescrites, et que je cherche un défenseur qui puisse troubler vos desseins, pour en faire réüissir de plus justes, et qui se fasse lui-même l'artisan de son bonheur, et de ma vengeance. |
NOTES: | [(Page & Tome) 125] Slatkine p. 1,438 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |