OCCURRENCE: | 105306 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le lai de "Guiguemar", aux vers 316-336, Guiguemar rencontre la dame destin�e � �tre son amante et � le gu�rir. Il lui fait le r�cit de ce qui pr�c�de. A quoi suscc�dent les soins de la dame et de sa suivante. |
COTEXTE ET CITATION: | La dame en sa chambre le meine; Desur le lit a la meschine, Triers un dossal ki pur cortirne Fu en la chambre apareillez, la est li dameisels cuchez. En bacins d'or ewe aporterent, Sa plaie e sa quisse laverent; A un bel drap de cheisil blanc Li osterent entur le sanc; Puis l'unt estreitement bend." La dame le m�ne dans sa chambre, le couche sur le lit de la jeune fille, derri�re un panneau dispose dans la chambre en guise de courtine. Elles lui apportent de l'eau dans des bassins d'or, lavent la plaie de sa cuisse en essuyant tout autour le sang avec un beau tissu de lin blanc; puis elle la pansent en serrant fort et entourent le jeune homme de soins attentifs (p 53)] |
NOTES: | [(Vers & Page) Guigemar, vv. 364-73 |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305682 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Hugues, frappé d'impuissance, est incapable d'avoir des relations conjugales avec Aceline, qu'il a forcée à l'épouser après avoir vendu son mari à un roi sarrasin et fait croire qu'il était mort. Il a compris qu'il a été envoûté et la maltraite pour se venger. |
COTEXTE ET CITATION: | Et la dame tint l'erbe qui tant ot de valor, Quant cuide a li jesir, toute pert sa vigor : Ne pot a li jesir ne acointier s'amor, Que li manbre le fallent, si est an teil friçor. Le traïtes la bat et par nuit et par jor, Si la feri aus dens, tant par fu plains d'irour ; Avaul la clere face li sans vermaus an cor, Teins est li orilleus de sanc et de suour. |
NOTES: | Page 92, v. 775-782. Ceci est la première de nombreuses occurences des violences qu'Hugues fait subir à Aceline dans un crescendo qui va jusqu'à l'enterrer jusqu'au tronc et l'affamer, puis la condamner au bûcher. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103748 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin va rejoindre Nicolette au coeur de la forêt et perdu dans sa pensée d'elle, ne sent pas les blessures causées par les ronces et les épines. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne quidiés mie que les ronces et les espines l'esparnaiscent. Nenil nient! ains li desronpent ses dras qu'a painnes peust on nouer desu el plus entier, et que li sans li isci des bras et des costés et des ganbes en quarante lius u en trente, qu'après le vallet peust on suir le trace du sanc qui caoit sor l'erbe. Mais il pensa tant a Nicolette sa douce amie, qu'i ne sentoit ne mal ne dolor. |
NOTES: | [(Page) 114] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200225 accreditee |
CONTEXTE: | Et einsi com il aprochoient Vers la forest, issir an voient Le cheval Keu, sel reconurent, Et virent que les regnes furent Del frain ronpues anbedeus. Li chevax venoit trestoz seus, S'ot de sanc tainte l'estriviere. |
COTEXTE ET CITATION: | Le sénéchal Keu s'impose comme candidat pour triompher du chevalier qui tient en captivité des personnes de la cour. Son cheval revient de la rencontre tout seul. |
NOTES: | P. 60, v. 257-263. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200147 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | La par poi ne se forcena Mesire Yvains autre feïe, Quant le fontaine ot aprochie Et le perron et le chapele. Mil fois las et dolent se claime, Et chiet pasmés, tant fu dolans ; Et s’espee qui fu coulans Chiet du fuerre, si li apointe Ad mailles du hauberc la pointe Endroit le col, pres de la joe. N’i a maille qu’il ne descloe, Et l’espee du col li trenche Le char desous le maille blanche, Tant qu’il en fist du sanc cheoir. Là, il s’en fallut de peu que monseigneur Yvain ne perdît la raison encore une fois, quand il se fut approché de la fontaine, du perron et de la chapelle. Il se proclame mille fois malheureux et misérable, et il tombe évanoui, tant il est atteint par la douleur. Et son épée, qui était glissante, Tombe du fourreau, et la pointe s’anfonce dans les mailles du haubert au niveau du cou, près de la joue. Il n’y a pas une maille qu’elle ne brise et l’épée lui tranche la peau du cou sous la cotte de mailles brillante si bien qu’elle en fit couler du sang. (267) |
COTEXTE ET CITATION: | Yvain arrive à la fontaine grâce à laquelle il a pu épouser Laudine, maintenant perdue parce qu’il n’a pas respecté sa promesse de revenir de ses tournois au bout d’un an. |
NOTES: | P. 266, vv. 3488-3501 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101266 accreditee |
CONTEXTE: | Le lion, qui a été délivré d'un serpent par Yvain, met à son service ses talents de dépisteur et l'aide à trouver à manger. Il tue pour lui un chevreuil et le ramène à son bienfaiteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li lÿons maintenant mist le nes au vant qu'il ot santi; ne ne li ot de rien manti, qu'il n'ot pas une archiee alee quant il vit en une valee tot seul pasturer un chevrel. Celui penra il ja son vuel, si fist il au premier asaut, et si an but le sanc tot chaut. Qant ocis l'ot, si le gita sor son dos, et si l'en porta tant que devant son seignor vint, et puis an grant chierté le tint por la grant amor qu'an lui ot." Traduction moderne: "Le lion remis le nez au vent et il ne s'était pas trompé car à moins d'une archée de là il vit pâturer un chevreuil tout seul dans un vallon. Il le prit au premier assaut et il en but le sang tout chaud. Quand il l'eût occis, il le gîta sur son dos, l'emporta devant son seigneur qui l'en chérit davantage pour l'affection qu'il lui montrait." |
NOTES: | Jean-Pierre Foucher, Romans de la Table Ronde. Paris, Gallimard, 1970, pp. 302-303.) |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 305520 accreditee |
CONTEXTE: | Alexis fait part à sa femme des vertus du renoncement à leur vie conjugale et du choix de l'époux divin. |
COTEXTE ET CITATION: | Oz mei, pulcele, celui tien ad espus Ki nus raens de sun sanc precïus : An ices secle nen at parfit(e) amor, La vithe est fraisle, n’i ad durable honur, Cesta lethece revert a grant tristur. |
NOTES: | P. 169, v. 66-70. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305629 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot fait l’amour à la reine, mais s’étant blessé aux doigts en écartant les barreaux de la fenêtre, il laisse des traces de sang sur les draps qui feront accuser la reine d’adultère avec Keu. |
COTEXTE ET CITATION: | «Kex li seneschax malgré suen, «S’a de vos eü tot son buen, «Et il sera molt bien prové.» -«Comant?» fet ele. –«J’ai trové «sanc an voz dras qui le tesmoingne, «Par ce le sai, par ce le pruis, «Que an voz dras et es suens truis «Le sanc qui cheï de ses plaies,» «Le sénéchal Keu vous prêta attention [malgré la surveillance] et il a eu de vous tout son désir, mais il y a une pièce à conviction.» –«Laquelle», fait-elle? –«En témoigne le sang que je vois sur vos draps, puisqu’il me faut enfin le dire. Ainsi je le sais et le prouve, en voyant sur vos draps et sur les siens le sang qui coula de ses plaies.» |
NOTES: | P. 364, vers 4765-4773. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |