OCCURRENCE: | 102270 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cette femme les voyant tous si jolis se mit à pleurer, et leur dit, hélas! mes pauvres enfants, où êtes-vous venus? savez-vous bien que c'est ici la maison d'un Ogre qui mange les petits enfants. |
NOTES: | [(Page) 293] GF 1991 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Petit Poucet (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 101210 accreditee |
CONTEXTE: | Violence verbale d'Usbek à son premier eunuque blanc. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais vous, qui vous prêtez à ce désordre, vous serez puni d'une manière à faire trembler tous ceux qui abusent de ma confiance". "Et qui êtes-vous, que de vils instruments que je puis briser à ma fantaisie: qui n'existez qu'autant que vous savez obéir [...] qui ne pouvez avoir d'autre partage que la soumission, d'autre âme que mes volontés, d'autre espérance que ma félicité? |
NOTES: | [(Page & Lettre) 51, 21] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | 100228 accreditee |
CONTEXTE: | Dans les premières lignes du tome 2, c'est M. de Clèves qui raconte l'histoire de son ami Sancerre. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous savez l'amitié qu'il y a entre Sancerre et moi; néanmoins il devint amoureux de Mme de Tournon, il y a environ deux ans, et me le cacha avec beaucoup de soin aussi bien qu'à tout le reste du monde. J'étais bien éloigné de le soupçonner. |
NOTES: | Page 295 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103018 chantier |
CONTEXTE: | Silvie demande à Des Frans de ne pas l'obliger à révéler son secret. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous ne savez ni qui je suis ni qui je puis être. Peut-être que je suis tellement au-dessus de vous, que je vous tromperais si je souffrais vos assiduités plus longtemps: peut-être suis-je aussi tellement au-dessous de vous et de ce que vous devez prétendre, que vous auriez honte d'un attachement aussi bas que le mien [...]. Je fis longtemps tous mes efforts pour la faire expliquer davantage, mais je ne puis en venir à bout. |
NOTES: | [(Page & Partie) Histoire 6] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT102416 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "savez-vous de qui je veux vous parler?" (vers 2399, p. 241) |
NOTES: | (vers 2399, p. 241) Manuscrit B.N. 1433 coll. Lettres gothiques. éd. Le Livre de poche (trad. D.H.Hult) no. 4539, 1994, Paris. Voir le schéma de la communication selon Jakobson. Le destinateur établit un contact avec le destinataire. L'interaction mise en place introduit un lien particulier entre le narrateur et le lecteur. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104174 accreditee |
CONTEXTE: | La tante du comte de Bourges a échangé une lettre adressée au comte d'Anjou et sa réponse, concernant sa femme qui vient de mettre au monde un fils, par des lettres qu'elle a écrites elle-même. Dans la première, elle accuse faussement la comtesse, dans la deuxième, elle donne l'ordre qu'elle soir mise à mort, ainsi que l'enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | A Loriz quatre hommes avez Qui sont mes sers, bien le savez, Et hault et bas mi justissable ; Fectes leur tel marchié estable Qu'a toujours mes aront franchise, Mez qu'il facent un tel servise Que ma fame, qui si guilé M'a et honni et avilé, Et sa portee geteront En un viez puiz qu'il trouveront En la forest que vous gardez. |
NOTES: | [(Page&vers) P. 112, v. 3689. L'épisode de la condamnation à mort de l'innocente comtesse sera développé aux p. 117-130. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200051 accreditee |
CONTEXTE: | La mère de Perceval lui explique pourquoi elle l'a tenu à l'écart de la chevalerie. Outre que ses deux frères sont morts dans des combats, son père est resté infirme de sa blessure à la cuisse. La stérilité de la terre qui est une conséquence de la blessure en explicite la connotation sexuelle, reliée à la fécondité. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Vostres peres, si nou savez, Fu par mi les anches navrez Si que il mehaigna do cors. Ses granz avoirs, ses grands tressors, Que il avoit come prodom, Ala toz a perdetiom.citation> Votre père, vous ne le savez pas, fut blessé entre les hanches, son corps en resta infirme. Ses larges terres, ses grands trésors, qu'il devait à sa valeur, tout partit en ruine. |
NOTES: | Vv. 407-412 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200091 accreditee |
CONTEXTE: | "Vous savez avec quelle heureuse facilité je pleure; mais ce que vous ignorez, c'est que j'ai singulièrement perfectionné ce talent [...]. L'éloquence du silence, des larmes, et de l'accablement devinrent donc mes seules armes contre madame de Suffolk". |
COTEXTE ET CITATION: | Lord Chester note son usage très soigné des pleurs pour provoquer de la compassion et de l'amour chez Mme de Suffolk. |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquéres, 1995, pp. 246-247. |
SOURCE: | Anonyme, Axiane. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200076 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui Galeron, se croyant indigne d'elle parce qu'il a perdu un oeil, est si désespéré de l'avoir perdue qu'il cherche la mort au combat. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, laissiés le dementer. Ce fait maufés por vos tenter, qui a maint home muet contraire quant il le veut a doel atraire. Mout se paine d'ome torbler et de son doel adés doubler. Quant il el grignor doel l'a mis, savés que fait li anemis ? Tant fait que cil s'ocist et pent u noie ou art. -- Or m'en repent, et si kerrai vostre casti. Bien croi que maufés m'a basti et mon damage et mon grant doel, k'ocist fuisse pieça mon voel : en maint liu me sui mis sovent, et si le fis par tel covent que je perdisse illoec la vie. Mon ami, cessez de vous désoler. C'est le diable qui vous y engage, pour vous tenter. Il sème le malheur dans la vie de bien des hommes, quand il veut les conduire au désespoir. Il déploie alors tous ses efforts pour les priver de leur sérénité, pour redoubler sans cesse leurs tourments ! Et quand il les a menés au faîte de la douleur, savez-vous ce que fait l'Ennemi ? Il les pousse à se tuer, à se pendre, à se noyer, à se brûler. -- Le repentir me gagne, votre leçon me convainc. C'est le diable, je n'en doute pas, qui s'est employé à me nuire, à me désespérér ; s'il ne tenait qu'à moi, je serais mort depuis longtemps : je me suis exposé à bien des périls dans le seul espoir de perdre la vie. (70-71) |
NOTES: | P. 139-40, v. 3720-3736 ; trad. p. 71. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305350 accreditee |
CONTEXTE: | M. d’Étange expose à Julie les raisons pour lesquelles il la contraint à épouser M. de Wolmar qu’elle n’aime pas. |
COTEXTE ET CITATION: | Écoutez une fois ce que l’honneur d’un père et le vôtre exigent de vous, et jugez-vous vous-même. M. de Wolmar est un homme d’une grande naissance, distingué par toutes les qualités qui peuvent la soutenir ; qui jouit de la considération publique et qui la mérite. Je lui dois la vie ; vous savez les engagements que j’ai pris envers lui. |
NOTES: | T. I, P. 416 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305500 accreditee |
CONTEXTE: | Ille, devenu sénéchal à la cour de Rome après sa victoire contre l’empereur de Constantinople, fait oeuvre de charité auprès des nécessiteux. |
COTEXTE ET CITATION: | Savés que fait li senescax ? Les nus conselle et les descax, les povres et les orfenins ; ainc mais ne fu si bons voisins. Tandis que les messagers sont en route pour la Bretagne, savez-vous ce que fait le sénéchal ? Il secourt les orphelins et les pauvres qui vont sans vêtements ni chaussures ; jamais ils n’eurent si bon voisin. |
NOTES: | P. 141, v. 3784-3787 ; trad. p. 72. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305568 accreditee |
CONTEXTE: | La Desmares, qui a un autre amant, fait la malade pour échapper au prince dont elle était la maîtresse. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est que la Desmares a fait dire au Prince qu'elle étoit malade, & je m'imagine qu'il n'est ici que par désespoir. |
NOTES: | P. 94-95. Voir aussi p.300 : Est-ce que vous ne savez pas que quant une dame est indisposée, elle n'y est jamais. Assurément, & c'est le Médecin sans doute ou l'Apothicaire que j'ai vu fuir par cette porte. Que vous importe; dites seulement au Prince que je suis malade, & que je ne reçois personne. |
SOURCE: | Varenne, Jacques (de), Mémoires du Chevalier de Ravanne. Amsterdam: Aux dépens de la Compagnie, 1782. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |