OCCURRENCE: | 105124 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le chapitre VI "Comment Pantagruel rencontra un Limousin, le héros se moque de celui-ci et en particulier de sa facon de parler. Le chaptire se termine sur ces mots : "Il faut éviter les mots épaves en pareille diligence que les patrons des navires évitent les rochers de mer." |
COTEXTE ET CITATION: | seigneur sans doute ce galant veut contrefaire la langue des Parisians, mais il ne fait que ecorcher le latin et cuide ainsi Pindariser, et lui semble bien qu'il est quelque grand orateur en francais, parce qu il dédaigne l'usance commun de parler. |
NOTES: | Livre de Poche No 700, 1994, p. 139. |
SOURCE: | Rabelais, Pantagruel Roy des Dipsodes. 1533.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 104502 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune seigneur "brutal, [...] rude et fier" (p. 136) aime Parménie qui ne l'aime pas : il tente de l'enlever aux abords d'un petit bois à l'aide de quatre hommes armés. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous vîmes quatre hommes armés qui se jettèrent sur moi ! Je me débattis longtemps entre leurs mains. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, II] [Réussit-il ? Sinon, DEJOUER_PROJET_ENLEVEMENT] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305973 accreditee |
CONTEXTE: | Didon ne songe pas à dissimuler son amour pour Énéas et la nouvelle se répand dans le pays. Les seigneurs dont elle avait refusé les offres de mariage se considèrent trahis par son choix d'un étranger. |
COTEXTE ET CITATION: | Moult est la dame defanmee par toute la Libe la contree : en mal est essaucié son non. Quant l’oient dire cil baron, li duc, li conte du palays, qu’a seigneur ne volt ainçais, moult s’en tiennent a vergondé quant elle les a touz avilés por .i. home de plus bas prois qu’il n’est mie ne cuens ne roys. La dame est perdue de réputation dans toute la contrée de Libye : son nom est décrié. À cette nouvelle, les barons, les ducs, les comtes du palais, qu’elle avait refusés pour époux, se jugent très humiliés d’avoir été tous dédaignés pour un homme de moindre mérite, qui n,est ni comte ni roi. |
NOTES: | P. 142, v. 1662-71. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104860 accreditee |
CONTEXTE: | Ici c'est le contraire, conscient de son pouvoir, le personnage refuse de s'en servir. |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du grand seigneur ; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur ; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite : Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur ; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver. |
NOTES: | [(Page) 2,249] Cie des Libraires p. 484-5. On peut considérer cette occurrence comme une inversion du topos. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104094 accreditee |
CONTEXTE: | Dans une course des chariots, après une première victoire d'Artambert, les princes de Guynée veulent lui disputer cette victoire par une seconde course; Artambert refuse en disant que ses chevaux sont fatigués. |
COTEXTE ET CITATION: | S'ils ont dessein de me disputer la victoire, je suis tout prêt de les satisfaire pourvû que ce soit nos épées que soient juges de ce differand. Ah, seigneur, interrompis-je [Almanzayde] précipitamment, ne troublez point les plaisirs de cette journée par vôtre dispute, s'il vous plaît ; le divertissement a été inventé pour une fête, et non pas pour un combat de Gladiateurs, et j'aime mieux donner un second prix, et qu'on fasse une seconde Course. |
NOTES: | [(Page & Tome) 372] Slatkine vol. 1, p. 500 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305972 accreditee |
CONTEXTE: | Didon décide d’aller chasser dans la forêt pour se distraire de son obsession amoureuse. C'est en la voyant en habit de chasse qu'Énéas tombe amoureux à son tour. |
COTEXTE ET CITATION: | Danz Eneas, ses druz, l’atent jus au degré o tout sa gent ; quant vit la dame tirïaine, ce li fu vis que fust Dïaine : moult i ot bele veneresse, du tout resambla bien deuesse. Quant il la vit, pour seue amor li est muee la coulor. Le seigneur Énéas, son ami, l’attend au bas des marches, avec tous les siens ; en voyant la dame tyrienne, il lui sembla que c’était Diane : c’était une superbe chasseresse, en tous points, elle avait bien l’air d’une déesse, en la voyant, pour l’amour d’elle il changea de couleur. |
NOTES: | P. 136, v. 1566-73. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102520 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Henri, roi du Portugal] "trouva un pretexte de politique pour faire mourir le seigneur Pas". |
NOTES: | [(Page & Tome) 105, 2] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102574 accreditee |
CONTEXTE: | Turcamène qui soupçonne Clorante d'être l'amant de Clarice, sa prisonnière, tente de s'en débarasser en l'empoisonnant. Mais le domestique chargé de la tâche reconnaît Clorante comme le fils de son ancien maître. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah! seigneur dit cet homme, quoi! C'est vous que j'ai servi autrefois ? Je me souviens encore de vos bontés, et de la récompense que vous me donn¸ates quand je sortis de votre maison. Gardez-vous bien, seigneur, de toucher à aucun de ces mets Ô dieux ! s'écria Clorante, que me fais-tu penser ? Les aurait-on apprêtés pour me faire mourir ? |
NOTES: | [(Page) Tome II, 79] Cette tentative est le résultat d'une jalousie mal placée: Clorante n'aime pas Clarice. Il a cependant l'intention de la faire s'évader. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105194 accreditee |
CONTEXTE: | Iphise s'adresse à son mari Artémis, en présence de Simas. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'engage à une grande entreprise quand je me promets de vous guerir de vos soupçons. Ils sont si violens, et si j'ai peu de pouvoir sur vôtre esprit depuis que vous les avez conçus, qu'il semble que ce soit tenir [sic]une chose impossible, que de vouloir me justifier auprés de vous : Mais, seigneur, pour donner quelque force à ce que je vais vous dire, apprenez s'il vous plaît que les paroles que vous allez entendre, sont les dernieres que je prononcerai jamais, et qu'au moment que je vous parle, je suis empoisonnée d'un poison dont rien ne peut empêcher l'éfet... Oüi, Simas, oüi, Artemis, reprit Iphise, en nous regardant tour à tour, je me suis immolée à l'innocence de mon époux, et à la sureté de mon bien-faiteur ; et voïant Artemis sur le point de faire assassiner Simas, j'ai voulu empêcher ce malheur en ôtant du monde la triste cause de vôtre desunion, et le pretexte abominable du plus noir de tous les crimes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326-7, I] Cie des Libraires p. 253-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104682 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | 'En passant un petit bois, il entra un Scorpion dans la littiere qui la [Mme de Sauve] piqua...mais comme Madame de Sauve ignoroit la maniere de se parer de leur venin, elle crut d'abord cette piqueure mortelle...le seigneur d'un Château voisin...guerit Madame de Sauve avec de l'huile de l'animal dont elle avoit été picquée» |
NOTES: | [(Page & Tome) 187, 3] Cie des Libraires p.149-50 |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305976 accreditee |
CONTEXTE: | Au moment de mourir à la suite de son suicide provoqué par la trahison d'Énéas qui l'a quittée pour aller fonder son lignage en Lombardie, Didon lui pardonne. |
COTEXTE ET CITATION: | Tant fui ainçois et preus et saige que me donnast Amor la raige, et moult fuisse bonne eüree se ne venist en ma contree li Troÿens qui m’a traÿe, por qui amor je perc la vie. Il m’a occise a grant tort, je li pardoins yci ma mort : par fin acordement de pays, ces garnemens yci en bais ; je vous pardoins, sire Eneas. J’étais pleine de vertu et de sagesse avant qu’Amour ne m’inspire cette rage, et j’aurais été très heureuse si n’était venu dans ma contrée ce Troyen qui m’a trahie, et dont l’amour me fait perdre la vie. Il a causé très injustement ma mort que je lui pardonne à présent : en signe de parfaite réconciliation, j’embrasse ici ces vêtements ; je vous pardonne, seigneur Énéas. |
NOTES: | P. 168, v. 2142-2150. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT102350 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "[...]J'en suis navrée, seigneur; sachez que l'heure de ma mort a sonné, et c'est par la mort que mon coeur se défera de l'amour que j'ai pour vous". [...]Sur ces mots la demoiselle s'éloigna; elle vint à son lit et s'y coucha. Elle ne devait plus le quitter que morte, comme l'histoire le contera clairement[...]". |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 107, 57] L'amour n'est pas partagé par les deux jeunes gens, Lancelot étant épris d'une autre femme. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Lecoy/Champion: Paris, 1975. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102942 accreditee |
CONTEXTE: | Un inconnu aide Clorante à fuir de son emprisonnement. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils m'ont enfermé dans ce petit cabinet ; et c'est à vous, seigneur, que j'ai dû ma liberté. |
NOTES: | [(Page& Partie) V, 296] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101310 accreditee |
CONTEXTE: | Pantagruel rencontre un Limousin. |
COTEXTE ET CITATION: | seigneur sans doute ce galant veut contrefaire la langue des Parisiens, mais il ne fait que ecorcher le latin et cuide ainsi Pindariser, et lui semble bien qu'il est quelque grand orateur en Francais, parce qu'il dédaigne l'usance commun de parler. |
NOTES: | [(Page) 139, chap VI] dans Livre de Poche, édition Defaux no 700, 1994 Christine de Buzon rappelle la dernière phrase du chapitre : "Il faut éviter les mots épaves en pareille diligence que les patrons des navires évitent les rochers en mer." |
SOURCE: | Rabelais, Pantagruel Roy des Dipsodes. 1533.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 100870 accreditee |
CONTEXTE: | Ildegerte, répudiée par son époux, mène néanmoins son armée amazone pour sauver le royaume et la couronne de son époux quand il est menacé par l'ennemi. Mais elle refuse d'évincer la nouvelle reine, ou de reprendre le trône, demandant seulement que son fils soit reconnu comme le vrai prince héritier. |
COTEXTE ET CITATION: | "Quel Triomphe pour une Reyne Répudiée, <CITATION>elle avoit remis une seconde fois la Couronne sur la tête de son Infidèle EpouxCITATION>& elle tenoit en son pouvoir une Rivale qui l'avoit fait descendre du Thrône. [...] Le Roy luy témoignoit plus d'amour qu'il n'en avoit jamais eû, les Troupes l'adoraient, la Cour suivoit les mouvemens du Roy, tous les coeurs des Sujets étoient à elle .... [...] Qui que ce soit ne doutoit donc qu'elle ne dût demander la cassation de ce Divorce & son rétablissement sur un Thrône dont on ne l'avoit dépoüillée que par des vues politiques, & des interêts d'Etat qui cessoient. On fut même confirmé dans cette pensée, lors qu'elle demanda une Assemblée générale des Etats, où elle voulut que le Roy assistât sur son Thrône & dans toute sa Maijesté [...]." (pp. 111-112) "...le silence & l'atention de l'Assemblée ayant donné lieu à Ildegerte de parler on fut fort surpris qu'elle le fit en ces Termes. 'seigneur, Et vous Reyne, & vous Etats: Je n'ay point demandé cette Assemblée pour faire décendre du Thrône une Princesse qui mérite de le remplir. [...] Mais ce que je demande, c'est que le Prince mon fils n'ait point part à une disgrace que je soufre sans peine, qu'il n'ait point lieu de se souvenir jamais qu'il est le fils d'une Répudiée....'" (112-114) |
NOTES: | [(Page) 111-114] |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102156 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; un inconnu (Tessandre) retrouve Ardélie sur le rivage après la tempête. |
COTEXTE ET CITATION: | seigneur...j'ai besoin de secours de plus d'une maniere : Le naufrage que je viens de faire, et le moindre de mes malheurs ; et toutes impitoïables que sont les ondes, j'ai reçû moins d'outrage d'elles, que de cet homme que vous voïez...qui m'aïant arrachée d'une retraite où j'étois, se préparoit à me faire éprouver ce que la tyrannie et l'oppression ont de plus cruel, si le juste Ciel n'eût apporté un obstacle à ses desseins par la tempête dont vous voïez les effets. |
NOTES: | [(Page & Tome) 429, 1] Slatkine p.370 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104352 accreditee |
CONTEXTE: | Récit de Parménie. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ah ! seigneur, lui dit-elle, vous êtes blessé: [...] nous vous donnerons du secours." |
NOTES: | [(Page& Partie) 137-8, II] Voir aussi sous: AIDER BLESSE |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305958 accreditee |
CONTEXTE: | Trahison du portier du château de Roussillonn : sa femme, la chambrière de Berthe, l’épouse de Girart de Roussillon, lui dérobe les clef et les remet à son mari qui livre ainsi le château au roi qui veut s’en emparer. |
COTEXTE ET CITATION: | Laïnc ac un porter mal [e] enreu, Faus crestian, felun plus d’un judeu, E gardet l’une porte e[n] l’at en feu. Autre vez l’ot traïde, el e li seu. Tramet sovent message, sembla[n]t romeu, Del rei la porte aver paraule e breu, Per quei trast son seinor e perdet Deu. Or il y avait dans Roussillon, un portier, homme endurci dans le mal, un mauvais chrétien plus traître qu’un juif : il était commis à la garde d’une des portes de la ville, et il l’avait déjà livrée, autrefois, avec la complicité des siens. A plusieurs reprises, il dépêcha au roi un messager, déguisé en pèlerin, promettant de lui ouvrir la porte et s’y engageant même par écrit. C’est ainsi que, trahissant son seigneur, il perdit sa part de paradis. |
NOTES: | Page 472-73, v. 6238-44. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104970 accreditee |
CONTEXTE: | Crassus est amoureux de Terentia, et croit qu'Ovide est son rival. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vis Ovide descendre par ce même degré, qu'on m'avoit dit être la route des amans favorisez. Faut-il s'étonner, seigneur,si je ne gardai aucun sens froid dans une occasion si propre à me le faire perdre, et si je tâchai à me venger sur Ovide d'une trahison que je ne pouvois reprocher à Terentia ? Phedre m'écrivit le lendemain, et me blâmant de l'éclat que j'avois fait, m'assura qu'il me perdoit dans l'esprit de sa Maîtresse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 473, 2] Cie des Libraires p. 278 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101260 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut chante le lai de Guiron, tué par le mari de sa dame, qui donne à celle-ci le coeur de son amant à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | En la chambre se set un jor E fait un lai pitus d'amur : Coment dan Guirun fu supris, Pur l'amur de la dame ocis Qu'il sur tute rïen ama, E coment li cuns puis li dona Le cuer Guirun a sa moillier Par engin un jor a mangier, E la dolur que la dame out Quant la mort de sun ami sout. Un jour, la reine était assise dans sa chambre et chantait un lai d'amour émouvant : il racontait comment le seigneur Guiron fut surpris et mis à mort pour avoir aimé une dame à la folie et comment ensuite le comte donna perfidement le coeur de Guiron à manger à sa femme ; le lai évoquait aussi la douleur qu'éprouva cette dame quand elle apprit la mort de son ami. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 376-377, vv. 782-791. Le Tristan de Thomas résume le thème du Lai de Guiron le Courtois, dont le texte a été perdu. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102396 accreditee |
CONTEXTE: | Un seigneur se débarrasse de sa compagne (de naissance inconnue) à l'instigation de ses vassaux. Le lai montre le dévouement de la jeune femme qui prépare la chambre pour les noces du seigneur. C'est ce dévouement meme qui débouchera sur un happy end. |
COTEXTE ET CITATION: | "Fresne reste dans les appartements; <CITATION> à tout ce qu'elle voit, elle n'oppose pas la moindre marque de chagrin, ni de colère. Ellle sert la jeune épousée avec grâce et bonté CITATION>, à l'admiration de tous les spectateurs." |
NOTES: | [(Vers & Page) 385-92, 106-107 p115] Deux topoi sont corrélés ici : 1) origine_révélée 2) topos de pression de vassaux ou courtisans sur leur seigneur ou leur roi pour qu'il se marie. |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103326 chantier |
CONTEXTE: | Une jeune fille, belle et riche, est donnée, sans son consentement en mariage, à un seigneur nommé du Fayel. Ne l'aimant pas, elle le traite avec froideur. |
NOTES: | [(Page) III, 3] |
SOURCE: | Anonyme, Esprits (Les), ou le mari fourbe, nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.Le texte est accessible par Google Plus sous le titre Histoires tragiques et galantes. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104864 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du rand seigneur; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite: Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver.» |
NOTES: | [(Page) 2,249/484-5] Cie des Libraires p. 484-5 [ancien HOMME_FORCER_FEMME_AIMER (variante)] voir aussi AIMER_ESCLAVE |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305808 accreditee |
CONTEXTE: | L'actrice Lavivia explique à son gendre, un Napolitain de bonne famile, comment elle a échangé sa fille contre celle du seigneur Dom Antonio Fiori. |
COTEXTE ET CITATION: | Il me vint lors une fantaisie bien estrange en la teste, m'en voyant l'occasion en main, qui fut, de mettre ma fille en la place de celle de ce seigneur, qui dormoit dans un berceau, sa nourrisse estant empeschée à ces nopces, & de prendre la sienne, qui n'est autre que la Lisabetta que j'ay depuis eslevée comme ma fille, & qui est maintenant vostre femme. |
NOTES: | Page 142. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT102322 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'Maintenant donc monseigneur Yvain est seigneur du château, et le mort est vite oublié. Celui qui l'avait tué a épousé sa femme, et ils partagent le même lit". |
NOTES: | Manuscrit B.N. 1433 Coll. Lettres gothiques Livre de poche , Trad. D. H. Hult 1994, Paris p. 223, vers 2166-2169 De la part de l'épouse, ce mariage résulte d'un calcul politique (trouver le meilleur chevalier pour défendre sa fontaine). Le narrateur fait douter de la pureté des intentions et de l'amour de Laudine. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103820 accreditee |
CONTEXTE: | Des frères mineurs d'un couvent de Catalogne réussissent à obtenir les faveurs des épouses des environs grâce à un type de substitution. Leurs partenaires ne sont pas les frères eux-mêmes, mais ce qu'ils représentent de divin. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils feirent entendre a toutes les femmes generalement de la ville qu'elles estoient tenues a Dieu de rendre la disme de tous leurs biens, " <CITATION>comme au seigneur de telle chose et telle ; et a nous vous devez rendre le disme du nombre des foiz que vous couchez charnellement avecques voz maris. ... Les pouvres simples femmes, qui mieulx cuidoient ces bons freres estre anges que hommes terriens, ne refuserent pas ce disme a paier CITATION>." |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) P. 216. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305970 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la fiction romanesque inspirée de l'Énéide de Virgile, le coup de foudre est incarné par le fils de Vénus, Cupidon. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant el le baisse estroitement, de la flambe d’amor l’esprent ; il li tresperce le corraige, par la bouche li met la raige. La roÿne ne s’aperçoit de la poison qu’elle bevoit : moult li muë ja son talent, et la regardoit moult souvent li Troÿenz par grant douceur ; ja entr’oublie son seigneur. Quant elle l’embrasse et l’étreint, il l’incendie de la flamme d’amour ; il lui percer le cœur, par sa bouche, il lui inspire la rage d’amour. La reine ne se rendait pas compte du poison qu’elle buvait : ses dispositions changent considérablement, tandis que le Troyen lui lance très souvent de tendres regards ; elle en oublie déjà son époux. |
NOTES: | P. 98-100, v. 888-897. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104862 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Alors le bey raconta au seigneur François, qu'on lui avoit fait present d'une Esclave plus accomplie que toutes celles du rand seigneur; qu'il en étoit amoureux jusqu'à la fureur ; et qu'il lui étoit impossible de s'en faire aimer. Je pourrois bien user du droit des Maîtres, ajoûta-t'il, et la contraindre comme mon Esclave à faire ce que je souhaite : Mais, je me suis fait un plaisir de gagner son coeur; je veux son amour plûtôt que sa complaisance, et c'est à quoy tous mes soins ne peuvent arriver. |
NOTES: | [(Page) 2,249/484-5] Cie des Libraires p. 484-5 [ancien HOMME_FORCER_FEMME_AIMER (variante) de D. Kuizenga] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104350 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie, attaquée alors qu'elle est à la chasse avec sa mère, est sauvée par un inconnu qui s'est blessé dans l'entreprise. |
COTEXTE ET CITATION: | "Ah ! seigneur, lui dit-elle, vous êtes blessé: [...] nous vous donnerons du secours." |
NOTES: | [(Page& Partie) 137-8, II [voir aussi sous: FEMME_AIDER_HOMME] EG |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105010 accreditee |
CONTEXTE: | Parmi les morts Théocrite reconnaît Hermocrate et Tessandre, roi d'Argos. |
COTEXTE ET CITATION: | Deux matelots accourant à lui [Théocrite], seigneur, lui dirent-ils, nous avons trouvé la cause du silence qui regne dans cette Isle. C'est que ceux qui le troubloient par leurs cris, se sont tous tuez les uns les autres, et à vingt pas d'ici, il y a dix ou douze corps étendus sur le sable qui sont tous privez de vie. Theocrite voulut voir ce que ces matelots lui rapportoient, et les suivant vers l'endroit où ils avoient trouvé les marques sanglantes du combat qui s'étoit fait ; il trouva en effet des corps étendus sur la poussiere que cinq ou six de ces matelots desarmoient, pour voir s'il n'y en avoit point quelqu'un qui fût en état de recevoir encore quelque secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 360, 1] Cie des Libraires p.387-88 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102372 accreditee |
CONTEXTE: | Charlemagne révèle son secret devant le cadavre de son neveu et fils. |
COTEXTE ET CITATION: | "Bels neps, yeu vos ac per lo mieu peccat gran de ma seror e per mon falhimant qu'ieu soy tos payres , tos oncles eyssamant, e vos, car senher, mon nep e mon enfant." Beau neveu, c'est par mon grand péché et ma faute que je vous ai eu de ma propre soeur, que je suis ton père et également ton oncle, et que vous, cher seigneur, êtes à la fois mon neveu et mon fils. |
NOTES: | Laisse 44, p. 336, v. 1624-1626. Traduction de Françoise Denis. |
SOURCE: | Anonyme, Ronsasvals. Gouiran, Lafont / UGE, 10/18: Paris, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 105326 accreditee |
CONTEXTE: | Une muletière, assassinée par son valet, connaît la béatitude avant de mourir. |
COTEXTE ET CITATION: | "seigneur, recepvez l'ame qui, par vostre bonté, a esté racheptée! [...] ainsy, avecq un visaige joyeulx, les oeilz eslevez au ciel, rendit ce chaste corps et son ame à son Createur." |
NOTES: | [(Page & nouv.) 2] Edition La Pléiade, P. 720. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 102576 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante est enfermé par les serviteurs de Périande. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils m'ont enfermé dans ce petit cabinet, et c'est à vous, seigneur, à qui j'ai dû ma liberté. |
NOTES: | [(Page) Tome V, 296] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103382 chantier |
CONTEXTE: | Une jeune femme, mariée contre son consentement à un seigneur nommé du Fayel, manifeste une froideur constante envers son mari. Celui-ci, qui s'en plaint à elle, se heurte à un mur. |
NOTES: | [(Page) III, 3] |
SOURCE: | Anonyme, Esprits (Les), ou le mari fourbe, nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.Le texte est accessible par Google Plus sous le titre Histoires tragiques et galantes. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305933 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir vengé la demoiselle aux Manches Petites, Gauvain prend congé de son père Thibaut de Tintagel qui lui demande son nom. |
COTEXTE ET CITATION: | "Sire,Gauvains sui apelez, Onques mes nons ne fu celez An leu ou il me fust anquis, N’onques encore ne lo dis, S’avant demandez ne me fu.” Et quant li sire a entandu Que c’estoit mes sire Gauvains, Molt fu ses cuers de joie plains. “Monseigneur, on m’appelle Gauvain. Jamais je n’ai tenu mon nom caché, si quelque part on s’en est enquis. Jamais non plus je ne l’ai dit, avant qu’on ne me l’ait demandé.” Quand le seigneur a entendu que c’était monseigneur Gauvain, il en a eu le coeur rempli de joie. |
NOTES: | Pages 398, v. 5549-5556 ; trad. p. 399. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200167 accreditee |
CONTEXTE: | Dom Garcie cherche sa femme à Paris, mais sans succès. Il choisit alors une jeune fille pour accomplir son voeu de retirer une femme de la débauche et de la placer sur le trône de Castille, si Dieu lui donne les moyens de se venger de sa femme infidèle. La jeune fille voit le parti qu'elle peut tirer de cette aventure, et contrefait le désir de salut. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Elle se jette à genoux, remercie le seigneur de cette bonne rencontre, et jurant à Dom Garcie, avec une ingenuité qu'elle avoit souvent étudiée, qu'elle n'avoit jamais eu de complaisance, que par un excés de necessité ; elle promit au Comte de se convertir si sincerement, qu'il seroit parlé de sa pitié dans les siècles à venir.citation> |
NOTES: | Vol. 3, p. 21. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.OEuvres complètes. 12 tomes. Paris: Compagnie des |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200179 accreditee |
CONTEXTE: | Le seigneur du château de la Pire Aventure offre à Yvain sa fille et sa terre si ce dernier est vainqueur des démons qui lèvent un lourd tribut annuel. Offre qu’Yvain refusera puisqu’il est marié (vv. 5475-5480 ; 5695-5766). |
COTEXTE ET CITATION: | S'encontr'els vous poés deffendre Et aus andous vaintre et occire, Ma fille a seignour vous desire Et de chest castel vous atent L’onnours et quanqu’il y apent. Si vous arrivez à vous défendre contre eux, et à les vaincre et les tuer, tous les deux, ma fille vous souhaite pour mari, et le fief auquel ce château est rattaché, ainsi que tout ce qui en dépend, sont pour vous. (389) |
NOTES: | P. 388, vv. 5472-5474 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200073 accreditee |
CONTEXTE: | La disparité sociale est un obstacle entre Ille, fils de simple seigneur, et Galeron, soeur du duc de Bretagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Mout ai en fol liu mon cuer mis ; car se li dus s'apercevoit de sa seror que je covoit, trestot mon service en perdroie et d'autre part rien n'en aroie se maugré non. Ne sai que faire. C'est folie d'avoir placé en elle tout mon amour, car si le duc s'apercevait que je convoite sa soeur, je perdrais ma situation sans rien gagner auprès d'elle, sinon son mécontentement. Que faire ? (25) |
NOTES: | P. 69, vv. 1312-1317 |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200180 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui le duché de Bretagne à cause de l’infirmité, la perte de son oeil qui, pense-t-il le rend indigne de la femme Galeron, dissimule son identité à la cour de Rome où il a été engagé comme soldat. |
COTEXTE ET CITATION: | A Ille vint et se li dist : “Amis, se Dix vos beneïe, qui estes vous ? Nel celez mie ! -- Sire, je sui uns povres hom ; c’est mes drois nons, issi me nom. Des l’autre soir remés a vous et fu convenant entre nous que pain et vesteüre avroie itant com jo vos serviroie.” Il s’approche d’Ille et lui dit : “Mon ami, que Dieu vous bénisse. Qui êtes-vous ? Dites-nous la vérité. -- seigneur, je suis un pauvre homme ; c’est le nom que je mérite et celui que je me donne. Vous m’avez engagé l’autre soir et nous sommes convenus que je recevrais pain et vêtement aussi longtemps que je vous servirai.” |
NOTES: | P. 94. v. 2164-2172 ; trad. p. 41. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200190 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? –Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 ; trad. p. 64. Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305498 accreditee |
CONTEXTE: | A la recherche d’Ille, Galeron est arrivée à Rome où elle loge chez un haut personnage et où il lui faut gagner sa vie. |
COTEXTE ET CITATION: | Bien se garist de sa costure ; et se riens nule li sofraint, li sire li peçoie et fraint de son bel pain qu’il li envoie. Elle vit convenablement de travaux de couture et, lorsqu’elle se trouve dans le besoin, le seigneur lui envoie un morceau de bon pain. |
NOTES: | P. 122, v.3140-3143 ; trad. p. 59. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202680 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Le duc de Saint-Agnan fait le dessein du ballet. <citation>"Ce seigneur avoit pris pour sujet, le Palais d'Alcinecitation>, qui donna lieu à leur donner le nom des plaisirs de l'Isle enchanté" |
COTEXTE ET CITATION: | Sylvie/le Prince de Salmes est à Paris et est invité à une fête donnée par le roi. |
NOTES: | 93-94; description 94-97 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200191 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan dissimule son identité au comte de Gloucester, le prétendant de Blonde et se fait passer pour un marchand. |
COTEXTE ET CITATION: | Coment fu vostre non pelé ? -Sire, dist il, j’ai non Gautier, Je sui nes devers Mondidier. -- Gautier ? Diable, ce fu non sot ! Et ou vole vous aler tot ? Cil varlet fou il vostre gent, Cui fu monté seul cheval gent ? -- Oïl voir, sire, il est a moi, Il me garde ce palefroy. –Voel le vous vendre ? Je cater, Si vous vol a raison donner. Il fout mout bel prendre deniers. -- Sire, jel vendrai volentiers, Fait Jehans, car marcheans sui. Comment vous être (ap)pelé ? -- seigneur, répondit Jehan, Je m’appelle Gautier et je suis né du côté de Mondidier. -- Gautier ? Diable ! Ceci être nom de sot. Et où vous vouloir aller si tôt ? Ce valet, monté su(r) le beau cheval, être votre gens ? -- Oui, seigneur, il est à moi ; il me garde ce palefroi. – Vous vouloir le vendre ? Moi (l’a)cheter et vouloir bien payer. Prend(r)e l’argent être très bon pour vous. seigneur, je le vendrai volontiers, dit Jehan, car je suis marchand. (64) |
NOTES: | P. 95, vv. 2639-2653 Le texte imite le mauvais français parlé par le comte. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200077 accreditee |
CONTEXTE: | Ganor dont le mariage avec Ille n'a pas pu se faire à cause des retrouvailles de ce dernier avec sa femme Galeron, évoque sa douleur due à la honte qu'elle en a éprouvée. |
COTEXTE ET CITATION: | Biax sire ciers, que ferai donques ? Mais fu il fille a vilain onques que si grant honte eüst soferte, que ne se fust al vent oferte ou qui ne fust aprise en l'onde ou la riviere est plus parfonde, ou en un fu ne se fust arse ? Et que pourrais-je donc faire, mon cher seigneur ? Quelle fille de vilain, après avoir subi pareil affront, ne se fût offerte à la mort, en se jetant dans l'eau au plus profond de la rivière ou en se faisant brûler sur un bûcher ? (89) |
NOTES: | P. 167, v. 4688-4693 ; trad. p. 89. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200159 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain tient à ce que ses exploits soient contés à la cour d’Arthur, mais ne souhaite pas encore révéler son nom. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais dites nous que nous dirons, Sire, quant devant lui venrons ; De qui nous porrons nous loer Quant nous ne vous savons nommer.” Et il respont : “Che li porrois Dire, quant devant lui verrois, Que li chevaliers au leon Vous dis que jë avoie non. Et avec che proier vous doi Que vous li dites de par moi Qu’il me connoist bien et je lui, Et si ne set or qui je sui.” “Mais dites-nous ce que nous devons dire, seigneur, quand nous serons devant lui, et de qui nous pourrons faire l’éloge, puisque nous ne connaissons pas votre nom." Et il répond : “Voici ce que vous pourrez dire, quand vous serez venus devant lui : “le Chevalier au Lion”. Et je dois vous prier, en outre, de lui dire de ma part qu’il me connaît bien et que je le connais bien, bien qu’il ne sache pas en ce moment qui je suis. |
NOTES: | Pp. 314-315, v. 4279-4290 Voir v. 4600-4614 : Yvain refuse de donner son nom à Laudine qui ne le reconnaît pas ; il se fait appeler le Chevalier au Lion. Aux vers 4634-4636, il prie Lunette de ne pas révéler son identité. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305255 accreditee |
CONTEXTE: | À la suite d'un échange de lettres effectué par la reine mère hostile au mariage de son fils avec La Manekine, celle-ci est condamnée à être brûlée avec son enfant, selon le prétendu ordre de son mari. |
COTEXTE ET CITATION: | Mourrai-je donc de façon aussi ignominieuse ? Quel méfait ai-je commis, cher seigneur Dieu ? D'où me vient ce malheur ? |
NOTES: | [(Page & Vers) P. 123. |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101266 accreditee |
CONTEXTE: | Le lion, qui a été délivré d'un serpent par Yvain, met à son service ses talents de dépisteur et l'aide à trouver à manger. Il tue pour lui un chevreuil et le ramène à son bienfaiteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li lÿons maintenant mist le nes au vant qu'il ot santi; ne ne li ot de rien manti, qu'il n'ot pas une archiee alee quant il vit en une valee tot seul pasturer un chevrel. Celui penra il ja son vuel, si fist il au premier asaut, et si an but le sanc tot chaut. Qant ocis l'ot, si le gita sor son dos, et si l'en porta tant que devant son seignor vint, et puis an grant chierté le tint por la grant amor qu'an lui ot." Traduction moderne: "Le lion remis le nez au vent et il ne s'était pas trompé car à moins d'une archée de là il vit pâturer un chevreuil tout seul dans un vallon. Il le prit au premier assaut et il en but le sang tout chaud. Quand il l'eût occis, il le gîta sur son dos, l'emporta devant son seigneur qui l'en chérit davantage pour l'affection qu'il lui montrait." |
NOTES: | Jean-Pierre Foucher, Romans de la Table Ronde. Paris, Gallimard, 1970, pp. 302-303.) |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 305452 accreditee |
CONTEXTE: | Le fait de dire ou de taire son nom est toujours significatif. Dans le cas de ce chevalier qui vient d’arriver à la cour d’Arthur, l’ignorance de son nom (qui évoque celle de Perceval) est reliée à celle de son origine paternelle. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, fait il, li rois vos mande, Et si le vos prie et comande, Que vos me dites vostre non ; Vos n’i avrés ja se preu non ; Cil li respont : “Certes ne sai, Mais que tant dire vos en sai Que Biel Fil m’apieloit ma mere ; Ne je ne soi se je oi pere.” “seigneur, le roi vous demande, il vous prie et même il vous donne l’ordre de me dire votre nom : vous en tirerez grand avantage.” L’autre lui répondit : “A vrai dire, je ne le connais pas moi-même et tout ce que je puis dire, c’est que ma mère m’appelait “mon cher fils” et que je ne sais pas si j’ai jamais eu un père.” |
NOTES: | P. 4, v.111-118 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305494 accreditee |
CONTEXTE: | Annonce de l’entrée en religion de Galeron en remerciement du bon déroulement de sa grossesse pour la naissance de sa fille |
COTEXTE ET CITATION: | Sire Dix, qu’en dira li dus ? S’il ne le veut, je n’en sai plus, mais tot le siecle guerpirai et por amor Diu m’en irai en l’abeïe de nounains. seigneur Dieu, que dira le duc ? S’il refuse il ne me restera qu’à me retirer pour toujours du monde et à entrer, pour l’amour de Dieu au couvent des moniales. |
NOTES: | P. 72, v. 1403-1407 ; trad. p. 25. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305501 accreditee |
CONTEXTE: | Galeron qui réside cachée à Rome depuis quatre ans retrouve Ille alors qu’il se rend à l’église pour épouser Ganor, la fille de l’empereur. Elle le prend à part et s’identifie. |
COTEXTE ET CITATION: | Biax sire ciers, ce dist la bele, ja sui jou Galerons t’ancele, qui m’en issi de mon païs le mois aprés que t’en issis noient por autrui que por toi. Mon doux seigneur, lui dit la belle, je suis Galeron, ta servante. J’ai quitté mon pays un mois après toi, pour toi, rien que pour toi. |
NOTES: | P. 151, v. 4117-4121 ; trad. p. 78. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305502 accreditee |
CONTEXTE: | Galeron vient de retrouver son mari Ille au moment où il va épouser Ganor, la fille de l’empereur. Galeron est prête à s’effacer et à entrer au couvent pour ne pas lui nuire. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, je voi benignement que je te tieng trop longement : espouser dois la fille au roi. Por Diu, soviegne vos de moi. Que l’apostoles tant me face, por Diu et por la soie grace, qu’il me mete en une abeïe. seigneur, je vois bien que je te retiens trop longtemps : tu dois épouser la fille du roi. Au nom de Dieu, garde mon souvenir. Demande au pape d’avoir la bonté, au nom de Dieu et de sa Sainte Grâce de me placer en une abbaye. |
NOTES: | P. 151, v. 4145-4151 ; trad. p. 79. Il y a trois occurrences d’entrée au couvent dans ce roman, chacune dans un contexte différent (p. 72 et 185). |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305584 accreditee |
CONTEXTE: | L’amour de Galeron pour Ille se déploie. Elle ne se tient pas de joie quand à la suite des ses victoires, Ille redevient seigneur de ses terres, puis sénéchal de la Bretagne. |
COTEXTE ET CITATION: | Bien a deservi qu’il soit sire; et qant li dus Conain l’ot dire, mout en a grant joie en son cuer, et Galerons, se bele suer en a tel joie, qant el l’ot, que onques mais si grant nen ot. seigneurerie bien méritée, dont la nouvelle réjouit profondément le duc Conan et procure à la belle Galeron, sa soeur, la plus grande joie de sa vie. |
NOTES: | Vers 1185-1190. Voir aussi v.869-873 et 895-96 où il est clair que, même si le mot amour n’est pas prononcé, Galeron y est sensible par le biais des victoires d’Ille. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305609 accreditee |
CONTEXTE: | A la mort du père d’Ille, Hoël en profite pour s’emparer des terres qu’il convoite. Dépouillé de tout et sans défense de la part de son seigneur, Ille s’en va chercher aventure ailleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Illes n’ot adont que .X.ans. Por le pere, qui si fu preux, Le het Oiaus o ses neveus ; [Mais ne li mostroit tant ne quant. Or le violt mostrer son enfant.] De totespars li corent seure ; Ille escillierent li baron. Onques del frer Galeron, Del foible duc, ne fu tensés. Et li varlés s’est porpensés Qu’il en ira au roi de France. Cele part vait sans demorance Ille n’avait alors que dix ans. Les éminentes qualités de son père avaient attiré sur lui la haine d’Hoël et de ses neveux ; une haine qu’Hoël dissimulait soigneusement au père, mais qu’il veut maintenant manifester au fils. De tous côtés, l’on fond sur lui, et on l’a vite anéanti. Les barons dépouillent Ille, sans que le frère de Galeron, le faible duc, intervienne pour le protéger. Le jeune garçon décide alors de se rendre auprès du roi de France et se met aussitôt en chemin. |
NOTES: | P. 35-36, vers 150-160. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305631 accreditee |
CONTEXTE: | Floriant, une fois marié, ne pense plus qu’à rester près de Florete. Mais un jour, il entend une femme l’accuser d’avoir perdu son prix et sa chevalerie. Il partira avec Florete pour prouver le contraire. |
COTEXTE ET CITATION: | […]car du tout avoit mis en oubly l’estat de chevalerie et aymoit mieulx soy
esbatre de cousté la bele Flourette, si demena bien l’espace de trois ans celle vie. […] «Je voy la mon seigneur le roy qui est ung des meilleurs chevaliers du monde et le plus a priser mais il est si surprins de la royne qu’elle lui fait oublier tout son los et sa chevalerie car elle est en lui perie et morte et n’a plus en lui bonté ni prouesse fors d’estre tousjours auprés de ma dame». Car il avait oublié son état de chevalier et préférait s’ébattre aux côtés de la belle Florette. Cette douce vie dura bien trois ans. […]«Je vois là mon seigneur le roi, qui est un des meilleurs chevaliers du monde et le plus à louer, mais il est si amouraché de la reine qu’elle lui fait oublier tout son prix et sa chevalerie, qui est en lui morte et périe. Il ne pense plus ni à grandeur ni à prouesse si ce n’est d’être toujours auprès de sa dame». |
NOTES: | v°100 |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Floriant et Florete ou Le Chevalier qui la nef maine. Ottawa: Université d, 1983.Claude M. Levy éditeur |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305651 chantier |
CONTEXTE: | Yder est déçu par l’attitude du roi Arthur qui ne respecte pas sa parole quand il a promis d’aider ses vassaux et oublie les services rendus (Yder a tué deux assaillants sauvant le roi de la mort). Il quitte la cour pour aller chercher d’autres aventures. |
COTEXTE ET CITATION: | «Ja Deus» dist il, «moi n’en ait, «Si jo por estre sanz seingnor «Od icesti plus ne demor. «En poi de tens l’ai bel servi, «Si m’at si tost mis en obli, «Ne il de moi ne li sovient «Ne il nul covenant ne tient.» «Que Dieu jamais ne m’assiste, dit-il, si je reste plus longtemps avec ce roi, même si cela veut dire que je reste sans seigneur. Je l’ai bien servi en peu de temps et il m’a si vite oublié qu’il ne se souvient pas de moi et ne tient aucune promesse.»(ma trad.). |
SOURCE: | ANONYME, Roman d" Yder. Cambridge: D.S. Brewer, 1983.Ed. et trad. Alison Adams |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305796 accreditee |
CONTEXTE: | Amphiloque a tué en duel son rival Rouvere. |
COTEXTE ET CITATION: | Il ne falloit plus paroistre à la cour apres avoir tué un seigneur si puissant en parens & en amis. Il s'enfuit en Hollande, où le credit que le roy y a ne lui prometant pas assez de seureté, il passa en Allemange, & courut aux occasions de la guerre, qui estoit lors allumée en Hongrie. |
NOTES: | Page 79. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305809 accreditee |
CONTEXTE: | Lavivia raconte à son gendre comment elle a échangé sa fille avec celle du seigneur Dom Antonio Fiori qu'il a épousée sans le savoir, tandis que sa fille à elle qui passait pour celle de ce seigneur vient d'être enlevée et épousée. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce gentil-homme, qui est le Signor Joan-Matheo Petrucci, s'estant insinué aux bonnes graces d'Ambrosine, qui haïssoit à mort celui que son pere lui vouloit donner, la sçeut gaigner jusques à ce point, qu'elle se laissast enlever : ce qu'il a faict, l'ayant emmenée à Reggio, où il l'a publiquement espousée. |
NOTES: | Page 142. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |