OCCURRENCE: | 103246 accreditee |
CONTEXTE: | Dès le premier regard un jeune marquis tombe amoureux du personnage féminin principal. Son sentiment est partagé. |
COTEXTE ET CITATION: | Il vit la belle, la belle le vit, et s'il fut charmé d'elle presque aussitôt qu'il lui eut parlé, elle sentit après quelques conversations que, si le choix de son père tombait sur lui, elle n'aurait pas besoin de faire violence à son coeur pour l'y soumettre. |
NOTES: | [(Page) 464] Pas dans Achille, mais dans la vertu malheureuse. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 100980 accreditee |
CONTEXTE: | Mathilde, fille de la mère tutélaire d'Eléonor, devient amoureuse, elle aussi, de Misnie à force de le voir souvent. |
COTEXTE ET CITATION: | [Mathilde] vit la difference de leur estat et du sien; elle conceut le plaisir qu'il y avoit d'estre aimée (...). Elle souhaitoit de trouver un Amant comme luy (Misnie), & elle sentoit, que s'il ne luy avoit pas precisément ressemblé, il ne luy auroit pas plû. Ce sentiment ne luy donna d'abord qu'une mélancolie qui ne laissoit pas d'avoir sa douceur, mais lors qu'elle vint à en connoistre la nature, elle en eut une douleur tres-vive". |
NOTES: | Edition Piva p. 184, Edition Pléiade p. 932. Misnie aime cependant Eléonor. Cette rivale mourra d'une maladie provoquée par le chagrin d'amour. |
SOURCE: | Pure (Abbé Michel de), Pretieuse (La) ou le mystere des ruelles. Paris: Droz, 1938.Édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100794 accreditee |
CONTEXTE: | La première fois que Meilcour voit Hortense de Théville ils sont au bal. Il perçoit sa noblesse malgré son apparence simple. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle était mise simplement, mais avec noblesse. Elle n'avait pas en effet besoin de parure; en était-il de si brillante qu'elle ne l'eût effacée? était-il d'ornement si modeste qu'elle ne l'eût embelli? Sa physionomie était douce et réservée; le sentiment et l'esprit paraissaient briller dans ses yeux. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 90] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100608 accreditee |
CONTEXTE: | Un garçon de 15 ans salit la robe d'une dame. L'aide est ici inutile. Ce jeune garçon est mort. Impuissance. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce mari, ou bien un parent, ou peut-être un inconnu, la suivait ; il applique un coup de bâton d'épine sur la tête du jeune garçon, et le renverse. J'accours. Il était sans mouvement, la tempe ouverte. J'appelle. |
NOTES: | [(Page & Nuit) p71 33e Nuit] Ce narrateur reviendra souvent sur le sentiment d'impuissance éprouvé lorqu'il ne peut aider quelqu'un. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104306 accreditee |
CONTEXTE: | Julie explique à St Preux la cause de ses alarmes. |
COTEXTE ET CITATION: | Si vous pouviez comprendre avec quel effroi j'éprouvai les premières atteintes du sentiment qui m'unit à vous, vous jugeriez du trouble qu'il dut me causer. |
NOTES: | Tome I, page 94 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 101894 chantier |
CONTEXTE: | Philippe II, qui commence à être jaloux (à tort) de sa femme et du marquis de Posa, favori de son fils don Carlos, se confirme dans son sentiment lorsqu'il voit ce dernier participer à un tournoi sous les couleurs de la reine. |
NOTES: | [(Page) 331] Ce texte, présenté comme anonyme dans HTG, est en fait le Dom Carlos de Saint-Réal. |
SOURCE: | Anonyme, Dom Carlos, nouvelle historique. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101402 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Il aurait fallu que j'eusse perdu tout sentiment d'humanité pour m'endurcir contre tant de charmes. |
NOTES: | [( Page & Partie) 141 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305342 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort de Julie, M. de Wolmar insère dans la lettre qu’il envoie à St. Preux pour lui annoncer la nouvelle, celle qu’elle lui a écrite avant de mourir. Elle lui avoue que son amour pour lui est toujours vivant. |
COTEXTE ET CITATION: | Oui, j’eus beau vouloir étouffer le premier sentiment qui m’a fait vivre, il s’est concentré dans mon cœur. Il s’y réveille au moment qu’il n’est plus à craindre ; il me soutient quand mes forces m’abandonnent ; il me ranime quand je meurs. |
NOTES: | t. II, p. 385 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |