OCCURRENCE: | 100964 accreditee |
CONTEXTE: | Meilcour attend six mois avant d'être initié à l'amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fus six mois dans cet embarras, et j'y serais sans doute reste plus longtemps, si une des dames qui m'avait le plus frappé n'eut bien voulu se charger de mon éducation. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 72] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Coulet H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101192 accreditee |
CONTEXTE: | Injustement accusé d'avoir enlevé Sophie, dom Carlos est emprisonné par l'ordre du vice-roi, parent de la famille de Sophie. Il s'échappe en compagnie d'autres prisonniers pour mener, désespéré, une vie de brigand. |
COTEXTE ET CITATION: | Après qu'on m'eut demandé où était Sophie, je demandai aussi où elle était, mes parties s'en irritèrent et me firent conduire en prison avec une extrême violence. [...] Enfin l'injustice, appuyée de la force, l'emporta sur l'innocence opprimée. Je fus averti que je serais bientôt jugé et que je le serais à mort. Je n'espérai pas que le ciel fît un miracle en ma faveur et je voulus donc hasarder ma délivrance par un coup de désespoir. Je me joignis à des bandouliers, prisonniers comme moi, et tous gens de résolution ; nous forçâmes les portes de notre prison et, favorisés de nos amis, nous eûmes plus tôt gagné les montagnes les plus proches de Valence que le vice-roi n'en put être averti. |
NOTES: | [(Partie & Page) II, ch.XIV, 245] La page dans : Classiques Garnier, 1973, p. 245. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 103656 accreditee |
CONTEXTE: | Jacob tire parti de l'intérêt que lui démontre Mme de Ferval. |
COTEXTE ET CITATION: | De vous dire que cette dame me fût indifférente, non ; de vous dire que je l'aimais, je ne crois pas non plus. Ce que je sentais pour elle ne pouvait guère s'appeler de l'amour, car je n'aurais pas pris garde à elle, si elle n'avait pas pris garde à moi ; et de ses attentions même, je ne m'en serais point soucié si elle n'avait pas été une personne de distinction. Ce n'était donc point elle que j'aimais, c'était son rang, qui était très grand par rapport à moi. Je voyais une femme de condition d'un certain air, qui avait apparemment des valets, un équipage, et qui me trouvait aimable ; qui me permettait de lui baiser la main, et qui ne voulait pa qu'on le sût ; une femme enfin qui nous tirait, mon orgueil et moi, du néant où nous étions encore ; car avant ce temps-là m'étais-je estimé quelque chose ? avais-je senti ce que c'était qu'amour propre ?" |
NOTES: | [(Page) 135] Animé par la même volonté d'arriver, Jacob épouse Mlle Habert (voir le topos AIMER_PAR_RECONNAISSANCE). |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 102414 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, à présent je vous requiers en votre qualité de roi de me faire justice à propos de la reine, qui a tué mon frère par trahison; si elle veut le nier et refuser de reconnaître qu'elle s'est rendue coupable de déloyauté, je serais prêt à prouver le contraire contre le meilleur chevalier qu'elle voudra m'opposer. |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 123, 67] L'accusée est une reine, donc avantagée socialement. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200076 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui Galeron, se croyant indigne d'elle parce qu'il a perdu un oeil, est si désespéré de l'avoir perdue qu'il cherche la mort au combat. |
COTEXTE ET CITATION: | Amis, laissiés le dementer. Ce fait maufés por vos tenter, qui a maint home muet contraire quant il le veut a doel atraire. Mout se paine d'ome torbler et de son doel adés doubler. Quant il el grignor doel l'a mis, savés que fait li anemis ? Tant fait que cil s'ocist et pent u noie ou art. -- Or m'en repent, et si kerrai vostre casti. Bien croi que maufés m'a basti et mon damage et mon grant doel, k'ocist fuisse pieça mon voel : en maint liu me sui mis sovent, et si le fis par tel covent que je perdisse illoec la vie. Mon ami, cessez de vous désoler. C'est le diable qui vous y engage, pour vous tenter. Il sème le malheur dans la vie de bien des hommes, quand il veut les conduire au désespoir. Il déploie alors tous ses efforts pour les priver de leur sérénité, pour redoubler sans cesse leurs tourments ! Et quand il les a menés au faîte de la douleur, savez-vous ce que fait l'Ennemi ? Il les pousse à se tuer, à se pendre, à se noyer, à se brûler. -- Le repentir me gagne, votre leçon me convainc. C'est le diable, je n'en doute pas, qui s'est employé à me nuire, à me désespérér ; s'il ne tenait qu'à moi, je serais mort depuis longtemps : je me suis exposé à bien des périls dans le seul espoir de perdre la vie. (70-71) |
NOTES: | P. 139-40, v. 3720-3736 ; trad. p. 71. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305345 accreditee |
CONTEXTE: | L’absence de son amie Claire alors que Julie se voit imposer par son père d’épouser M. de Wolmar, la plonge dans une grave crise émotionnelle. Claire tâche de la réconforter en rappelant St. Preux auprès d’elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Je sentis dans ce cœur palpitant d’amour qu’il fallait être heureuse ou mourir, et quand la peur de succomber te fit bannir ton amant avec tant de larmes, je jugeai que bientôt tu ne serais plus, ou qu’il serait bientôt rappelé. Mais quel fut mon effroi quand je te vis dégoûtée de vivre et si près de la mort ! |
NOTES: | T. I, P. 145. Nombreuses occurrences tout au long du texte de la tentation du suicide. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305455 accreditee |
CONTEXTE: | Le gardien du Gué Périlleux, vaincu par le Bel Inconnu, est épargné par ce dernier à condition qu’il aille se constituer prisonnier à la cour d’Arthur. L’épisode se répètera à plusieurs reprises au long du roman (p. 37, 45, 55, 155, 160). Test du respect de la parole donnée, il sert aussi à rendre compte devant les pairs de la prouesse du héros. |
COTEXTE ET CITATION: | Trop fu navrés ; molt li escrie Que por Diu laist que ne l’ocie Et il fera tot son talent, Ja ne passera son comant. “Se tu vels, prison m’averos, Et de par moi pris averois. Ens en la cort Artus le roi, A lui irés de par moi”. Sa blessure est trop profonde, il le supplie, au nom de Dieu, de ne pas le tuer : il fera tout ce qu’il voudra, il n’enfreindra jamais ses ordres. “Si tu le voulais bien, je serai ton prisonnier et tu en serais un homme d’autant plus considéré. -- Bien, répondit le jeune homme, vous allez vous rendre à la cour du roi Arthur de ma part.” |
NOTES: | P. 15, v. 475-482 ; trad. p. 29. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |