OCCURRENCE: | 104632 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan dialogue avec l'image d'Yseut figurée dans la sène de séparation en train de lui donner son anneau. |
COTEXTE ET CITATION: | Quanqu'il pense a l'image dit ; Poi s'en dessevre un petit, Regarde en la main Ysodt, L'anel d'or doner li volt, Vait la chere e le senblant Qu'au departir fait son amant ; Menbre lui de la covenance Qu'il ot a la desevrance ; Hidonc plure e merci crie De ce que pensa folie, E siet bien que il est deceü De la fole irur que il a eü. Il dit tout ce qu'il pense à l'image puis s'en éloigne un peu. Il regarde la main d'Yseut qui veut lui donner un anneau d'or. Il voit l'expression de son visage au moment où son amant s'en va. Il se souvient du serment prononcé lors de cette séparation. Il pleure donc et lui demande pardon pour ses pensées ineptes. Il sait bien qu'il a été égaré par une colère qui l'a rendu fou. |
NOTES: | [(Page & Vers) 33-40] manuscrit de Turin |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104056 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Andret est abattu au cours du tournoi préalable au serment judiciaire de Tristan. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Andrez vint Sor son destrier, ses armes tint ; Lance levee, l'escu pris, A Tristran saut en mié le vis. Nu connoisoit de nule rien, Et Tristran le connoissoit bien. Fiert l'en l'escu, en mié la voie L'abat et le braz li peçoie. Devant les piez a la roïne Cil jut sanz lever sus l'eschine. Andret arrive sur son destrier en tenant ses armes. La lance levée et l'écu en main, il assaille Tristan de face. Il ne le reconnaît pas, mais Tristan, lui, l'a dévisagé. Il le frappe sur l'écu et l'abat au milieu de la piste en lui brisant le bras. L'homme s'écroule aux pieds de la reine sans relever l'échine. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 206-207, vv. 4035-4044. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT101956 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "la demoiselle, qui était rusée comme une Bretonne, " (v. 1580) "Voilà que Lunete l'a prise au jeu de la vérité, et d'une manière fort courtoise. En précisant les termes du serment, celle qui s'en est chargée n'oublia rien qui fût a son avantage" (v. 6624-6627) |
NOTES: | p.175, v. 1580 éd? La ruse de Lunete n'est utilisée que pour le bonheur de Laudine. La fidélité, le dévouement de Lunete à Laudine, son amitié pour Yvain seront mentionnés ultérieurement. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | SB200114 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>El pan desuz ferai un pleit; cungié vus doins, u que ceo seit, d'amer cele kil desfera e ki despleier le savra.citation> Il li baille, si l'aseüre; le pleit i fet en tel mesure, nule femme nel desfereit, se force u cultel n'i meteit. Je vous autorise, où que ce soit, à aimer celle qui saura défaire le noeud et déplier la chemise! Guigemar lui remet la chemise et lui prête serment: elle y fait un noeud que nulle femme ne saurait défaire. |
COTEXTE ET CITATION: | Guigemar se prépare à quitter son amante. La dame fait un noeud dans la chemise du jeune héros et lui donne l'épreuve du noeud. |
NOTES: | Guigemar, vv. 559-566. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305367 accreditee |
CONTEXTE: | À la suite du reproche de Julie que sous l’emprise de la boisson (T. I, p. 188), il ne maîtrise plus ses propos, St. Preux lui déclare qu’il renonce à boire du vin. |
COTEXTE ET CITATION: | J’abjure, je déteste un forfait que j’ai commis, puisque tu m’en accuses, mais auquel ma volonté n’a point de part. Que je vais l’abhorrer, cette fatale intempérance qui me paraissait favorable aux épanchements du cœur, et qui put démentir si cruellement le mien ! J’en fais par toi l’irrévocable serment, dès aujourd’hui je renonce pour ma vie au vin comme au plus mortel poison. |
NOTES: | T. I, p. 192. Julie répond en l’engageant à une conduite plus mesurée. Le motif des bienfaits d’un usage modéré du vin se retrouve aux t. I, p. 202 et II, p. 168, 239. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |