OCCURRENCE: | 105248 accreditee |
CONTEXTE: | La Sultane habituée à être aimée éprouve de la honte à devoir faire les avances. Bajazet s'en rend compte et sait qu'''elle voudrait sans doute qu'il réparât par une ardente poursuite le petit reproche qu' elle sentait infailliblement en son coeur d'avoir prié la première". |
COTEXTE ET CITATION: | [Elle] n eut pas peu de joie <CITATION>quand elle s'apercut que du moins l'obscurité qui était, aidait à couvrir la confusion qu'elle sentait sur son visage, touchée au dernier point du déplaisir qui ne peut manquer de frapper au vif une personne accoutumée aux offrandes et aux adorations quand elle se trouve dans la nécessité de faire non seulement des avances, mais de supplier à son tour CITATION>. |
NOTES: | [(Page) P. 493. |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). Sommaville (Antoine de): Paris, 1656-7.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100754 accreditee |
CONTEXTE: | Une dame brave les dangers d'une innondation et est aidée par des moines. |
COTEXTE ET CITATION: | "Mais la pitié fut que la pluspart de ses gens et chevaulx demorerent mortz par les chemins et arriva à Serrance avecq ung homme et une femme seulement, où elle fut charitablement recue des religieux". |
NOTES: | [(Page & nouv.) prologue p.2] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Pauvert |
OCCURRENCE: | 104070 chantier |
CONTEXTE: | Le marquis de Florange défie en duel un inconnu masqué qu'il prend pour Mainville. Maladroitement, il s'enfile sur son épée, mais l'inconnu est tué. L'inconnu s'avère être Grandchamp, qui n'était pas mort à l'auberge, mais seulement évanoui de sa perte de sang. |
NOTES: | [(Page) 163] |
SOURCE: | Anonyme, Nouveaux désordres de l'amour (Les). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT104108 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | "il regardoit son prochain bonheur, comme une chose infaillible, lorsqu'il se senti envelopper par une espece de filet qui, non seulement, l'arrêta au milieu de sa course; mais qui le mit même dans le danger de se noïer. Il se débâtit avec violence; et comme il étoit vigoureux, il auroit sans doute rompu le filet, si l'on lui en avoit donné le temps; mais le bruit qu'il faisoit en se débattant aïant attiré des sentinelles au bord de la riviere, on le pêcha le plûtôt et le plus adroitement qu'on pût, et on le mena au Corps de-garde". |
COTEXTE ET CITATION: | Chaque soir le duc de Parme rejoint Diane en traversant une petite rivière à la nage pour arriver au pavillon où elle se trouve. Le comte Stuart découvre ces rendez-vous et réussit à prendre la place du duc. Mais le roi avait aussi été averti des bruits qui se faisaient tous les soirs dans l'eau. |
NOTES: | [(Page & Tome) 171, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100010 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On pare ordinairement les victimes, et on n'avoit pas manqué à suivre cette coûtume en la personne de Déodamie. Elle avoit une robe blanche d'une forme particuliere, ratachée en quelques endroits avec des noeuds de perles, en sorte qu'on lui voïoit les bras, la gorge, et une partie des jambes, ses cheveux qu'elle a d'un blond cendré admirable, étoient épars sur les épaules, et la couvroient presque entiere. Sa tête étoit couronnée de fleurs, et enfin elle étoit si belle en cet état, que non seulement le peuple versoit des pleurs en la voïant, mais que le Sacrificateur qui aïant fait plusieurs sacrifices semblables, devoit s'être acquis de la dureté, ne pouvoit retenir ses larmes. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 102136 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On pare ordinairement les victimes, et on n'avoit pas manqué à suivre cette coûtume en la personne de Déodamie. Elle avoit une robe blanche d'une forme particuliere, ratachée en quelques endroits avec des noeuds de perles, en sorte qu'on lui voïot les bras, la gorge, et une partie des jambes, ses cheveux qu'elle a d'un blond cendré admirable, étoient épars sur les épaules, et la couvroient presque entiere. Sa tête étoit couronnée de fleurs, et enfin elle étoit si belle et en état, que non seulement le peuple versoit des pleurs en la voïant, mais que le Sacrificateur qui aïant fait plusieurs sacrifices semblables, devoit s'être acquis de la dureté, ne pouvoit retenir ses larmes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 399-400, 2] Cie des Libraires p.497-98. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103762 accreditee |
CONTEXTE: | Les habitants de Lerne convoques par Picrochole pour assaillir les bergers de Gargantua. |
COTEXTE ET CITATION: | "Lequel [Picrochole] incontinent entra en courroux furieux, et sans plus outre se interroger quoi ne comment, fit crier par son pays ban et arrierre ban, et que un chacun sur peine de la hart, convint en armes en la grand place, devant le château, à heure de midi [...]". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 135, XXIIII, 8-15] Il faut noter que non seulement le projet de Gerroyer constitue une violence, mais également la maniere d'assembler les troupes (contrainte) ainsi que la passion qui détermine l'action (colère). |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 101992 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je le rassurai, non seulement par des éloges, mais par une honnête récompense. |
NOTES: | [( Page & Partie) 129 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305938 accreditee |
CONTEXTE: | Dans l'épître dédicatoire aux dames, le narrateur se prétend, de façon ironique, leur serviteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Parquoy mes Dames, recevez ce mien petit labeur d’aussi bon cœur qu’il vous est presenté comme venant de plus entier de celuy qui est seulement nay au monde pour en toute obeissance vous servir. |
NOTES: | Tome I, page 8. |
SOURCE: | SAINT-DENIS Antoine de, Les comptes du monde adventureux. Paris: Estienne Groulleau, 1555.Réimpression Genève, Slatkine, 1969 de l\'édition de Paris 1878 par Félix Frank. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100082 chantier |
CONTEXTE: | Cheref-Eldin et Gul-Hindi, chacun déguisé dans le costume du sexe opposé, se rencontrent par hasard après que Gul-Hindi a aveuglé d'une flèche bien placée un géant qui s'apprêtait à abuser de Cheref-Eldin, qu'il prenait pour une fille. |
NOTES: | [(Page) 1.63] Notons ici le renversement des rôles sexuels : c'est la femme qui sauve l'homme. On peut aussi remarquer l'androgynie implicite des deux protagonistes; non seulement ils continuent à porter des vêtements du sexe opposé (on se demande d'ailleurs pourquoi dans le cas de Cheref-Eldin) mais personne ne se rend compte de leur vraie nature. Cheref-Eldin est partout pris pour une fille ravissante et Gul-Hindi sans doute pour un beau jeune homme. |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102838 chantier |
CONTEXTE: | Gil Blas se met à l'étude de la logique et en devient tellement obsédé qu'il arrête les passants dans les rues d'Oviedo pour leur proposer des arguments. |
NOTES: | [(Page) I, I, 23-24] Il s'attire par là une réputation imméritée de savant dans Oviedo. En fait, il devient non seulement pédant, mais aussi ridicule. |
SOURCE: | Le Sage (Alain René), Gil Blas de Santillane. Paris: Garnier, 1962.Edition Maurice Bardon |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105212 accreditee |
CONTEXTE: | La Princesse de Groenland, qu'on force à épouser Artambert se poignarde, mais elle ne mourra pas. |
COTEXTE ET CITATION: | Grands Dieux, qui sçavez le dessein qui m'amene dans ce saint lieu, donnez-moy la force de l'executer, puis que vous me l'avez inspiré, et recevez le sacrifice que je vous fais pour obeïr à ma destinée ; veüillez, grands Dieux, augmenter la prosperité de la Reine ma mere, rendre ses jours longs et heureux, et ne la pas punir de l'action qu'elle me force de faire aujourd'hui. A ces mots elle tira un poignard de sa manche, et se l'enfonça dans le sein, avec tant de force et de promptitude, qu'elle étoit baignée dans un ruisseau de son sang, avant qu'on eût seulement eu le temps de courir à son secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 437-8]. Slatkine tome 1, p. 516-7 Cf. mariage forcé |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104074 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Ce qu'il [Dom Pèdre] fit seulement, c'est qu'il fit retenir le frère d'Angélique chez ses cousines, pour voir si on n'envoyeroit point le chercher". |
NOTES: | [(Page) 353] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104882 accreditee |
CONTEXTE: | C'est Anaxandre qui parle. |
COTEXTE ET CITATION: | Je connus Clidamis à cette Campagne, et je devins le plus cher de ses Amis : je servois dans cette mesme Armée, non pour estre Sujet du Roy de ce Pays là, mais par amour seul pour la Guerre, et par le desir de me signaler seulement. Cette liberté de quiter le service quand il me plairoit, fut cause que je revins à la Cour si-tost que le fort de la Campagne fut passé ; au lieu que le pauvre Clidamis fut obligé de demeurer en garnison sur la Frontiere, où on craignoit sans cesse des troubles nouveaux, et où le Roy voulut absolument que tous les Officiers considerables demeurassent. |
NOTES: | [(Page) 36-7] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Anaxandre, nouvelle. Jean Ribou: Paris, 1667.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102912 accreditee |
CONTEXTE: | Il y a violence, mais seulement suggérée, la position de pouvoir de celui/celle exerçant pression, suffit pour que la victime comprenne. |
COTEXTE ET CITATION: | "Rien ne me sauvera de sa fureur si je méprise sa fureur: elle ne la perdra qu'en se vengeant avec cruauté; <CITATION>c'est là son caractère; l'effet de ses passions est toujours violent et emporté CITATION>." |
NOTES: | [(Page& Partie) 155, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100134 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la nouvelle 'Aronde', le Prince ne sachant encore à quel parti il devra se rallier et craignant de tomber entre les mains de ses ennemis, cache son identité. |
COTEXTE ET CITATION: | Il ne se découvrait pas non plus qu'elle [...]il se faisait seulement passer pour un gentilhomme de qualité. |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) Aronde, 385-386] |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). STFM: Paris, 1990-92.1. Texte de l'édition originale. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100924 chantier |
CONTEXTE: | Croyant s'adresser au duc de Guise, Mlle de Vitry révèle par erreur à M. de Villequier que sa femme a deux amants, dont le roi. Comme Mlle de Vitry pensait s'adresser au duc de Guise, naturellement, elle ne révèle pas l'identité du deuxième amant. M. de Villequier sait seulement qu'il a un rival en plus d'Henri III. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100870 accreditee |
CONTEXTE: | Ildegerte, répudiée par son époux, mène néanmoins son armée amazone pour sauver le royaume et la couronne de son époux quand il est menacé par l'ennemi. Mais elle refuse d'évincer la nouvelle reine, ou de reprendre le trône, demandant seulement que son fils soit reconnu comme le vrai prince héritier. |
COTEXTE ET CITATION: | "Quel Triomphe pour une Reyne Répudiée, <CITATION>elle avoit remis une seconde fois la Couronne sur la tête de son Infidèle EpouxCITATION>& elle tenoit en son pouvoir une Rivale qui l'avoit fait descendre du Thrône. [...] Le Roy luy témoignoit plus d'amour qu'il n'en avoit jamais eû, les Troupes l'adoraient, la Cour suivoit les mouvemens du Roy, tous les coeurs des Sujets étoient à elle .... [...] Qui que ce soit ne doutoit donc qu'elle ne dût demander la cassation de ce Divorce & son rétablissement sur un Thrône dont on ne l'avoit dépoüillée que par des vues politiques, & des interêts d'Etat qui cessoient. On fut même confirmé dans cette pensée, lors qu'elle demanda une Assemblée générale des Etats, où elle voulut que le Roy assistât sur son Thrône & dans toute sa Maijesté [...]." (pp. 111-112) "...le silence & l'atention de l'Assemblée ayant donné lieu à Ildegerte de parler on fut fort surpris qu'elle le fit en ces Termes. 'Seigneur, Et vous Reyne, & vous Etats: Je n'ay point demandé cette Assemblée pour faire décendre du Thrône une Princesse qui mérite de le remplir. [...] Mais ce que je demande, c'est que le Prince mon fils n'ait point part à une disgrace que je soufre sans peine, qu'il n'ait point lieu de se souvenir jamais qu'il est le fils d'une Répudiée....'" (112-114) |
NOTES: | [(Page) 111-114] |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103438 accreditee |
CONTEXTE: | Un domestique est engagé par Guirlane pour l'aider à fuir loin de son mari. Le domestique non seulement n'aide pas Guirlane mais lui vole ses bijoux, la laissant encore plus démunie qu'auparavant. |
COTEXTE ET CITATION: | Donnez-moi tous vos bijoux et devenez ce que vous pourrez. |
NOTES: | [(Page& Partie) 251, IV] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102140 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Timoléon: "nous touchions presque à nôtre proie, lorsqu'il survint une tempête, qui non seulement nous fit perdre la route de nos ravisseurs, mais qui aprés nous avoir battus deux jours entiers avec une violence épouvantable, jetta le vaisseau dans lequel nous étions, en I'Isle de Crete, si brisé de la mer, qu'il falut nous arrêter au premier Port pour le faire radouber. |
NOTES: | [(Page & Tome) 356, 1] Cie des Libraires p. 372-3 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104674 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | La coûtume des Carthaginois, est d'immoler leurs propres enfans aux Dieux dans les calamitez publiques. Cette inhumanité est si sacrée parmi eux, que les meres voïent brûler leurs enfans avec un visage plein d'allegresse ; et quand il s'en est trouvé quelqu'une en qui les sentimens de la nature ont été plus forts que le zele de la Religion, et qui a donné quelques larmes au trépas de ces petites creatures innocentes, non seulement on l'a sacrifiée elle-même à la justice celeste, mais sa memoire est en horreur à tous les Carthaginois, et sa famille demeure tachée d'une ignominie immortelle. |
NOTES: | [(Page & Tome) 338, 1] Cie des Libraires p. 298-99 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100876 chantier |
CONTEXTE: | Croyant s'adresser au duc de Guise, Mlle de Vitry révèle par erreur à M. de Villequier que sa femme a deux amants, dont le roi. Comme Mlle de Vitry pensait s'adresser au duc de Guise, elle ne révèle naturellement pas l'identité du 2ème amant. M. de Villequier sait seulement qu'il a un rival en plus d'Henri II. Le roi révèle au duc de Guise son amour pour Mme de Villequier de telle façon que celui-ci croit qu'elle y répond. Le duc de Guise est bouleversé. |
NOTES: | [(Page) 3.138-3.139] |
SOURCE: | Anonyme, Comte d. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104248 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je me repentis de lui avoir promis un louis, non seulement parce que le présent était excessif, mais par une autre raison bien plus forte, qui était l'impuissance de le payer. |
NOTES: | [( Page & Partie) 109, I] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Planes S. |
OCCURRENCE: | 101892 chantier |
CONTEXTE: | Floriac ne s'aperçoit pas des manigances de la cadette et continue à croire qu'il fait la cour à l'aînée par personne interposée. Il ne se rend pas compte que la maladie persistante de l'aînée est due seulement à sa souffrance affective en el voyant constamment avec sa soeur. |
NOTES: | [(Page) 2.351] |
SOURCE: | Anonyme, Mademoiselle de Benonville nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100962 accreditee |
CONTEXTE: | C'est par Mme de Sénanges qu'on voit Meilcour pour la première fois apparaître dans un bal, donc dans la vie mondaine. |
COTEXTE ET CITATION: | Tout entier à ma tristesse, à peine la remarquai-je quand elle [Mme de Senanges] entra: il n'en fut pas d'elle ainsi, elle me saisit d'abord, et ses yeux s'étaient promenés sur toute ma personne, avant que j'eusse seulement entrevu la sienne. [...] En me parlant, elle ne me perdait pas de vue; et l'expression qu'elle mettait dans ses regards était si marquée, que, tout ignorant que j'étais encore, il ne me fut pas possible de m'y tromper. "Madame de Senanges à qui, comme on le verra dans la suite, j'ai eu le malheur de devoir mon éducation était une de ces femmes philosophes, pour qui le public n'a jamais rien été; toujours au-dessus du préjugé, et au-dessous de tout; plus connues encore dans le monde par leurs vices que par leur rang. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 144-145] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100978 accreditee |
CONTEXTE: | Misnie devient amoureux d'Eléonor à force de la voir souvent. |
COTEXTE ET CITATION: | "<CITATION>...& le Duc de Misnie y alloit seulement faire visite à sa Mere, & à la Comtesse (...). Il vit Eleonor chez l'une & chez l'autre, & il ne fut pas longtemps sans remarquer qu'elle seroit d'une admirable beauté. (...) & il sentoit un commencement d'amour ...CITATION>" |
NOTES: | Edition Piva p. 183, Edition Pléiade p. 931 |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104832 accreditee |
CONTEXTE: | On force la Princesse de Groenland à épouser Artambert. |
COTEXTE ET CITATION: | [la Princesse de Groenland, qu'on force à épouser Artambert]'Grands Deux, qui sçavez le dessein qui m'amene dans ce saint lieu, donnez-moy la force de l'executer, puis que vous me l'avez inspiré, et recevez le sacrifice que je vous fias pour obeïr à ma destinée; veüillez, grands Dieux, augmenter la prosperité de la Reine ma mere, rendre ses jours longs et heureux, et ne la pas punir de l'action qu'elle me force de faire aujourd'hui. A ces mots elle tira un poignarde de sa manche, et se 'enfonça dans le sein, avec tant de force et de promptitude, qu'elle étoit baignée dans un ruisseau de son sang, avant qu'on eût seulement eu le tems de courir à son secours.» [elle ne mourra pas] |
NOTES: | [(Page & Tome) 516-7, 1] cf. la suicide Cie des Libraires p.437-38 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305990 proposee |
CONTEXTE: | Floriac ne s'aperçoit pas des manigances de la cadette et continue à croire qu'il fait la cour à l'aînée par personne interposée. Il ne se rend pas compte que la maladie persistante de l'aînée est due seulement à sa souffrance affective en le voyant constamment avec sa soeur. |
NOTES: | Page 352. |
SOURCE: | Anonyme, Mademoiselle de Benonville nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F. |
OCCURRENCE: | 305975 accreditee |
CONTEXTE: | Suivant l'ordre que lui ont donné les dieux, Énéas a quitté Didon afin de fonder son lignage en Lombardie. |
COTEXTE ET CITATION: | En la chambre tout seulement n’est qui li destorbe noient la deverie que voult faire ; l’espee au Troÿen veult traire : quant li donna, ne cuida mie par li deüst perdre la vie. Elle tient l’espee toute nue, souz la mamelle s’est ferue. Seule dans la pièce, il n’est personne pour la dissuader de l’acte dément qu’elle veut accomplir ; elle veut se saisir de l’épée du Troyen : en la lui donnant, il ne pensait pas que cette arme lui ferait perdre la vie. Elle brandit l’épée nue et se frappe sous le sein. |
NOTES: | P. 166, v. 2110-2117. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200099 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur suggère que son écriture n'est que le fruit du hasard, et ne revendique aucune intentionnalité, aucun art. |
COTEXTE ET CITATION: | Lecteur, je ne veux point vous tromper, et je vous avertis d'avance que ce n'est point un auteur que vous allez lire ici. [...]je ne sais point créer, je sais seulement surprendre en moi les pensées que le hasard me fait [...] |
NOTES: | La première feuille du Spectateur français. p. 114. |
SOURCE: | Marivaux, Pierre Carlet de, Journaux, et Oeuvres diverses. Bordas: Paris, 1988.Glossaire et index par F. Deloffre et M. Gilot. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200104 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur explique pourquoi il a différé le récit de la fin de son rêve. Il considère la question du problème de l'écriture. |
COTEXTE ET CITATION: | Soupçonnerait-on un contemplateur des choses humaines, un homme âgé qui doit être raisonnable, tranchons le mot, un philosophe, le soupçonnerait-on de s'être dégoûté d'écrire seulement parce qu'il y a des gens dans le public qui méprisent ce qu'il fait? Voilà pourtant l'origine de ce dégoût. N'est-ce pas là un louable motif de silence? Quelle misère que l'esprit de l'homme! |
NOTES: | P. 142-143. |
SOURCE: | Marivaux, Pierre Carlet de, Journaux, et Oeuvres diverses. Bordas: Paris, 1988.Glossaire et index par F. Deloffre et M. Gilot. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200128 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Le duc de Florence, n'ayant jamais peu faire entendre à une dame l'affection qu'il luy portoit, se decouvrit à un gentil homme frere d'elle, et le pria l'en faire jouyr: <citation>ce qu'après plusieurs remontrances au contraire, luy accorda de bouche seulement; citation> [...] |
COTEXTE ET CITATION: | Commencement de la nouvelle. |
NOTES: | Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 12, p. 90. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 104230 accreditee |
CONTEXTE: | Tout le bonheur de Prandrion est sa fille, son seul soutien dans sa viellesse. Nuit et jour, elle prend soin de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | En ma fille sont tuit mi aise, Pour lui vif je tant seulement, Quar n'ai autre soustenement. Ma seule source de bonheur, c'est ma fille. C'est elle qui me maintient en vie, je n'ai pas d'autre soutien. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 184-185, vv. 364-366. Peut se rattacher à ces textes du folklore ou de la littérature où cet attachement prend une dimension incestueuse ainsi dans la Mannekine de Philippe de Rémi. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305366 accreditee |
CONTEXTE: | En bateau sur le lac, St. Preux et Julie essuient une terrible tempête. |
COTEXTE ET CITATION: | Un instant seulement deux planches s’étant entr’ouvertes dans un choc qui nous inonda tous, elle crut le bateau brisé, et dans une exclamation d cette tendre mère, j’entendis distinctement ces mots ; Ô mes chers enfants, faut-il ne vous voir plus ?pour moi, dont l’imagination va toujours plus loin que le mal, quoique je connusse au vrai l’état du péril, je croyais voir de moment en moment le bateau englouti. |
NOTES: | T. II, p. 138 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305388 accreditee |
CONTEXTE: | Lors de son voyage autour de l’île, l’auteur s’intéresse beaucoup à l’agilité des esclaves, en marchant notamment; il essaie comme d’ailleurs de marcher pieds-nus ; ceci le conduit à des observations sur la création du corps humain. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette façon d’aller est non seulement la plus naturelle, mais la plus sûre ; le pied saisit comme une main les angles de rochers. Les noirs ont cette partie si exercée qu’ils s’en servent pour ramasser une épingle à terre. Ce n’est donc pas en vain que la nature divisa ces membres en doigts, et les doigts en articulations. [...] En mettant mon pied dans l’eau, j’éprouvai à mes blessures une douleur fort vive. Je renonçai à mon projet, fâché d’avoir perdu un des avantages de la constitution humaine, faute d’exercice. |
NOTES: | P. 227-228. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305548 accreditee |
CONTEXTE: | Mme de Tourvel, sensible à Valmont, fuit sa présence. |
COTEXTE ET CITATION: | La jolie prude arriva seulement au moment du dîner, et annonça une forte migraine; prétexte dont elle voulut couvrir un des violents accès d'humeur que femme puisse avoir.....Mais au moment de monter en voiture, la prétendue malade, par une malice infernale, prétexta à son tour, et peut-être pour se venger de mon absence un redoublement de douleurs, et me fit subir sans pitié le tête-à-tête de ma vieille tante. |
NOTES: | P. 101 |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Garnier-Flammarion, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305568 accreditee |
CONTEXTE: | La Desmares, qui a un autre amant, fait la malade pour échapper au prince dont elle était la maîtresse. |
COTEXTE ET CITATION: | C'est que la Desmares a fait dire au Prince qu'elle étoit malade, & je m'imagine qu'il n'est ici que par désespoir. |
NOTES: | P. 94-95. Voir aussi p.300 : Est-ce que vous ne savez pas que quant une dame est indisposée, elle n'y est jamais. Assurément, & c'est le Médecin sans doute ou l'Apothicaire que j'ai vu fuir par cette porte. Que vous importe; dites seulement au Prince que je suis malade, & que je ne reçois personne. |
SOURCE: | Varenne, Jacques (de), Mémoires du Chevalier de Ravanne. Amsterdam: Aux dépens de la Compagnie, 1782. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305754 accreditee |
CONTEXTE: | Le prétendant d'Ermelline s'est noyé en tentant de la sauver de la noyade dans la Loire. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour Ermelline, elle voulut aussi mourir pour lui, mais d'une mort civile. À quoi elle se sentit obligée par un voeu, assistée par N. Dame, à qui elle avait une dévotion fort particulière. Ainsi de ce fleuve mortel, elle se relança dans ce fleuve de grâce qui réjouit le Cité de Dieu, la vie monastique. |
NOTES: | Page 252. Variante du topos puisque le jeune homme n'est pas vraiment l'amant, seulement le soupirant. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305765 accreditee |
CONTEXTE: | Deux jeunes Romains éprouvent de l'amour l'un pour l'autre malgré la haine entre leurs parents respectifs qui y mettront obstacle. |
COTEXTE ET CITATION: | Non seulement ils ne se frequentoient point, mais ils en estoient venus jusques à ce poinct de hair ceux qui tesmoignoient de l'amitié à l'un ou à l'autre. Nonobstant ceste division, je ne sçay quelle influence donna de la simpathie à Paulin pour Lucrece, & à Lucrece pour Paulin. Cette inclination devint complaisance, cette complaisance bienveillance, cette bienveillance amour. |
NOTES: | Page 278. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305807 accreditee |
CONTEXTE: | Crispiane aime Ramirez qui la dédaigne, tandis qu'elle est indifférente à l'amour de Cilevio qui imagine un subterfuge pour la séduire. |
COTEXTE ET CITATION: | En somme il cajolla si bien Crispiane, ayant non seulement la face, mais encore la voix de Ramirez, enquoi la fascination estoit double en l'oreille & en la veuë de cette fille trompée, qu'il la tenoit en opinion de posseder celui pour qui elle avoit tant de passion. |
NOTES: | Page 116. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305835 accreditee |
CONTEXTE: | Bien que Caralippe et Pollio soient amoureux l'un de l'autre, les parents de la jeune fille arrangent son mariage avec le riche et puissant vieil Aemilian. |
COTEXTE ET CITATION: | À la première demande qu'il en fit faire, il fut non seulement exaucé, mais remercié de la faveur qu'il leur faisoit de s'abbaisser à un suject indigne de sa grandeur |
NOTES: | Page 415. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305854 accreditee |
CONTEXTE: | Un couple se désole de ne pas avoir d'enfants pour hériter de leurs richesses. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés avoir esté quatorze ans ensemble sans avoir des enfans, non sans des regrets & des desplaisirs extremes, parce qu'ils avoient de quoy, non seulement en mettre à leur aise, mais de les eslever à de grands honneurs par le moyen de l'or qui peut toutes choses en un état où les dignitez sont venales, & les charges à l'encan. |
NOTES: | Page 525. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305862 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieux Colmat est amoureux d'une jeune femme dont il a fait sa concubine. |
COTEXTE ET CITATION: | En ceste vieillesse presque extreme, il fut tellement tenté d'incontinence qu'au lieu de recourir au remede institué de Dieu pour ceux qui ne peuvent vivre en chasteté, craignant plus la mocquerie & la honte du monde, que les jugemens de Dieu, il s'adonna à la deshonnesteté, au grand scandale non seulement de sa famille, qui souffroit par respect ses imperfections, mais aussi de son voisinage. Car il entretenoit une concubine. |
NOTES: | Page 45. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305898 accreditee |
CONTEXTE: | Même si Métrodore fut enlevée avec son consentement, son père Présentin fait intervenir la justice comme s’il s’agissait d’un rapt. |
COTEXTE ET CITATION: | Encore que Volcace eust enlevé Metrodore, non seulement du bon gré de ceste fille, mais encore à sa persuasion & priere, si est-ce que ceste action fut aussi tost publiee pour un rapt, & Presentin ayant recouru à la justice pour vanger ceste faute publique, en fut incontinent assisté. |
NOTES: | Page 406. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |