OCCURRENCE: | 103082 accreditee |
CONTEXTE: | Une fois que la sédition est appaisée, les meneurs sont punis. |
COTEXTE ET CITATION: | La Seigneurerie [...] lui dit que c'était un perturbateur du repos public et un ennemi de la patrie" "La sédition étant apaisée et les auteurs de la conjuration punis comme ils le méritaient le duc [le doge] fit assembler le peuple sédicieux. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 397, XVIII] Cette conjuration, suivie d`une révolte, est encore aujourd`hui à Venise, une référence pour la pensée collective. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 100448 chantier |
CONTEXTE: | Les deux filles du roi de Kufeh, Modeh et Gulpenhe, sont une métaphore de la femme dans ce qu'elle a de moins rationnel et de plus dangeureux (pour l'homme): Modir est capricieuse et changeante à un point tel qu'elle en devient une menace. Gulpenhe prend au piège les hommes en les faisant conduire à travers un labyrinthe dans un site appelé la Plaine de Satieté, qui fait perdre le goût des plaisirs. |
NOTES: | [(Page) 2.91] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 103986 accreditee |
CONTEXTE: | Les prétendants sont jalouses de Néadarné. |
COTEXTE ET CITATION: | On sait assez de quoi les femmes sont capables, quand elles ont envie de s'enlever un amant [...] il y avait douze fois plus de haine et de médisance entre elles qu'on en voit d'ordinaire. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 111-112, II] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 104094 accreditee |
CONTEXTE: | Dans une course des chariots, après une première victoire d'Artambert, les princes de Guynée veulent lui disputer cette victoire par une seconde course; Artambert refuse en disant que ses chevaux sont fatigués. |
COTEXTE ET CITATION: | S'ils ont dessein de me disputer la victoire, je suis tout prêt de les satisfaire pourvû que ce soit nos épées que soient juges de ce differand. Ah, Seigneur, interrompis-je [Almanzayde] précipitamment, ne troublez point les plaisirs de cette journée par vôtre dispute, s'il vous plaît ; le divertissement a été inventé pour une fête, et non pas pour un combat de Gladiateurs, et j'aime mieux donner un second prix, et qu'on fasse une seconde Course. |
NOTES: | [(Page & Tome) 372] Slatkine vol. 1, p. 500 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104250 chantier |
CONTEXTE: | Des histoires déjà connues sont narrées par la voix du narrateur premier, qui a ensuite été relayé par le narrateur second. |
NOTES: | [( Page & Partie) 187-189-194] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Landry L., Planes S. |
OCCURRENCE: | 103898 chantier |
CONTEXTE: | Une jeune fille trame l'enlèvement de sa soeur pour se réserver celui qui était destiné par son père à celle-ci qui, elle, aimait son ravisseur. Les fugitifs sont rejoints; l'homme est exécuté. Sa fiancée se jette alors dans un couvent. Le père découvre que sa seconde fille avait tramé l'événement; il l'a fait alors poignarder par celui qu'elle devait épouser. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) I, 5, 89-110] "Le mauvais dessein" |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 101748 accreditee |
CONTEXTE: | Le héros aide une fourmi, qui lui donne des conseils, soigne sa soeur et leur donne une cabane. La vie à la cour ayant fini dans le malheur pour lui comme pour sa soeur, Zulbar s'enfuit, et avec l'aide de la fourmi, pourra finir sa vie avec sa soeur, dans la tranquillité de l'obscurité éloignée des hommes tant recommandée par l'auteur Florian. |
COTEXTE ET CITATION: | Grâces te soient rendues, généreux étranger! Depuis une heure environ que je suis sous cette feuille, je n'avois pu dégager que ma tête. Sans ton charitable secours, j'aurois peut-être là fini ma vie." (p. 220) Le héros, Zulbar, lui raconte sa vie, et la fourmi conseille, "Tu ne savois donc pas, ami, qu'il n'est qu'un seul bien dans ce monde, l'obscurité..." (pp. 226-7) et "...je t'offre de bon coeur la chaumière que Dabchelim et moi nous avions construite [...]. Là, tu couleras doucement tes jours." (p. 230) |
NOTES: | [(Page) 220, 226-7, 230] Cette variante du topos repose sur le fait que la fourmi et les autres animaux qui vivent ensemble sont des hommes métamorphosés, ce qui souligne la leçon des dangers de la compagnie des hommes. |
SOURCE: | Florian (Jean-Pierre Claris), Zulbar. Société des textes français: 1974. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 305966 accreditee |
CONTEXTE: | La reine cache Girart déguisé en pèlerin. |
COTEXTE ET CITATION: | Apelet Benassis, lo cantador Del moster de la Croix au Sauvador : « Arjerjaz is romeu, lui e ss’ossor ; De ma terre fu naz, sin ai tendror ; E furent d’un lignage nostre ancessor. E faices le per mei tant calador Que nol sachent la fors cil gabador, Chevaler ne sirvent losengedor. » Elle appela Bienassis, le chantre de l’église Sainte-Croix du Sauveur : « Logez ce pèlerin, ainsi que sa femme. Il est de mon pays ; j’ai de l’affection pour lui. Nos parents sont du même lignage. Et faites-le pour moi si secrètement que tous les mauvais plaisants l’ignorent, ainsi que chevalier ou serviteur médisant. |
NOTES: | Page 588-89, v. 7870-77. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
OCCURRENCE: | 102982 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Quel chagrin ç'eût été pour des personnes qui sont alliées à tout ce qu'il y a de grand dans le royaume, si leur parent se fût oublié jusqu'à épouser une malheureuse petite paysanne faite pour garder le bestiaux". |
NOTES: | [(Page & Tome) 73, II] Topique ancrée dans la réalité sociale. Fonction cardinale et critique sociale. |
SOURCE: | M. A. de Roumier (Mme Robert), Paysanne philosophe (La) ou les Aventures de la Comtesse de*. Amsterdam, 1762.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 104054 accreditee |
CONTEXTE: | La dame à qui la fille du comte d'Anjou et sa suivante ont demandé l'aumône leur donne volontiers l'hospitalité car elle reconnaît qu'elles sont de noble origine.p. 34, v. 1087-93. |
COTEXTE ET CITATION: | Ainz estes, si con je devine, De grant lieu et de france orine : Bien le semble a vostre viaire Qui tant est douz et debonnaire, Et vo simple contenement Moustre certain ensaignement Que de haut lieu estes estrecte. Ainsi, vous êtes, je le devine, de haut parage et de noble origine. Cela transparaît dans votre visage qui est si doux et de bon air (de bonne race). Et votre simple maintien, à lui seul, renseigne avec certitude que vous êtes de haute extraction. |
NOTES: | Page 34, v. 1087] Voir aussi p. 40, v. 1282 ; 59, v. 1926 ; 68, v. 2201. Traduction de Françoise Denis. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100796 accreditee |
CONTEXTE: | Adélaïde, qu'aime le fils du comte de Comminge, est sa cousine alors que leurs deux familles sont mortellement brouillées. |
COTEXTE ET CITATION: | J'étois près d'une d'elles, quand je vis entrer une femme bien faite, suivie d'une fille qui joignoit à la plus parfait régularité des traits l'éclat de la plus brillante jeunesse. Tant de charmes étoient encore relevés par son extrême modestie : je l'aimai dès ce premier moment, et ce moment a décidé de toute ma vie. |
NOTES: | [(Page) 134, Paris, Garnier Frères, 1864. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104118 accreditee |
CONTEXTE: | Herennius et Agarithe sont fiancés ; Agarithe va à la rencontre d'Herrenius. |
COTEXTE ET CITATION: | Sa petite navigation fut heureuse, j'étois avancé à sa rencontre, et j'esperois la joindre dans peu de jours, lorsqu'elle fut rencontrée d'un parti de l'Armée Romaine qui l'enleva, et la mit au nombre de plusieurs prionniers de guerre qu'on deshonoroit du titre d'Esclaves. |
NOTES: | [(Page & Tome) 440-1, 2] Cie des Libraires p. 149-50 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102618 accreditee |
CONTEXTE: | Ce relevé est loin d'être exhaustif mais il met cependant bien en évidence la fréquence de ces nombreux retours au récit. |
COTEXTE ET CITATION: | Partie 1, p. 59 : "Revenons à Catherine..." Partie 2, p. 74 : "Retournons à notre cuisine..." p. 89 : "Passons à l'autre maison..." Partie 3, p. 149 : "Retournons à moi..." Partie 4, p. 169 : "Revenons..." Partie 5, p. 223 : "Revenons..." |
NOTES: | [(Page) Plusieurs]. Les occurrences sont elles-aussi fort fréquentes dans d'autres romans de forme autobiographique tels que "La Vie de Marianne" du même auteur, ou encore dans "Les Égarements du coeur et de l'esprit" de Crébillon. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | 104176 accreditee |
CONTEXTE: | La fille du comte d'Anjou s'est réfugiée avec sa suivante chez une vieille femme où la beauté de la comtesse est remarquée par des jeunes bergers qui font des avances et offrent des présents. Après le refus indigné de la suivante, elles sont obligées de se remettre en route. |
COTEXTE ET CITATION: | La dame dit : "Trop miex amasse, S'il vous pleüst, biau tres douz sire, Que vous souffrissiez de ce dire : Ne sommes pas de tel afaire. Par Jesu Crist le debonnaire, Je voudroie miex estre morte !" |
NOTES: | [(Page&vers) 54, 1768] |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103444 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante est délivré de son emprisonnement par un inconnu qui l'a entendu. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais plus ce qu'ils sont devenus avec la fille et je me suis trouvé dans ces lieux où vous m'avez appris, dit Emmander en s'adressant à Fétime, de quelle manière j'avais été porté. |
NOTES: | [(Page& Partie) 296, V] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101290 accreditee |
CONTEXTE: | Les comédiennes Angélique et l'Etoile sont poursuivies par de nombreux admirateurs. |
COTEXTE ET CITATION: | La Chambre des comédiennes était déjà pleine des plus échauffés godelureaux de la ville. Les mains d`Angélique étaient quelquefois serrées ou baisées, car les provinciaux sont fort endemenés ou patineurs. |
NOTES: | [(Partie & Page) 8] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104324 accreditee |
CONTEXTE: | L'auteur nie avoir écrit les lettres qu'il publie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quelques-uns fâchés de ne pouvoir deviner de qui elles [les lettres] sont, ont voulu se persuader qu'elles étaient de moi: plût au Ciel ! |
NOTES: | [(Page) 48] |
SOURCE: | Boursault (Edme), Treize lettres amoureuses d'une dame à un cavalier. Bernard Bray/ Desjonquères: Paris, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102262 accreditee |
CONTEXTE: | Le Petit Poucet et ses frères sont égarés dans la forêt par leurs parents. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Petit Poucet les laissait crier sachant bien par où il reviendrait à la maison, car en marchant il avait laisser tomber le long du chemin les petits cailloux blancs qu'il avait dans sa poche. |
NOTES: | [(Page) P. 281. Garnier Flammarion 1991. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Petit Poucet (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102984 chantier |
CONTEXTE: | Destin et la Rancune sont attaquées par des "tirelaines" au nombre de cinq ou six. Destin se fait voler une boîte contenant un portrait d'un émail, la Rancune son manteau. Destin est blessé à la tête, la Rancune au visage. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, 637] Partie 1, Ch. 18, p. 637. Les "tires-laines" étaient des filous qui volaient les manteaux. Les portraits en émail étaient alors dans leur nouveauté. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | TT104544 CHANTIER |
CONTEXTE: | [Après avoir noté que Alfrede fait empoisonner sa rivale et tuer les enfants que celle-ci avait eus du roi] 'tout cela dis-je, sont des incidens plus propres à composer des Annales Tragiques, qu'à servir de matiere aux Annales Galantes. Je supplie le Lecteur de permettre que je ne m'éloigne pas de mon sujet» |
NOTES: | [(Page & Tome) 107-8, 1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305962 accreditee |
CONTEXTE: | Girart et sa femme Berthe sont en fuite car le roi s'est emparé de leur château. Leur hôte les retient prisonniers et le stoïcisme de Berthe leur fait supporter leur sort. |
COTEXTE ET CITATION: | Il lo fest devalar de son palaz En l’arvol d’un celer, desoz uns graz ; Aiqui a la contesse dolent solaz. Au lieu de le garder chez lui, l’hôte l’envoya dans un cellier voûté, au-dessous d’un escalier ; la comtesse y passa de bien tristes moments. |
NOTES: | Page 570-71, v. 7617-19. |
SOURCE: | Anonyme, Girart de Roussillon. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1993.Édition de W.M. Hackett (1953-55) Traduction de Micheline de Combarieu du Grès et Gérard Guiran. |
OCCURRENCE: | 100694 accreditee |
CONTEXTE: | Histoire de Dom Pedre de la Mera et de la Dona Isabelle de Panaroche. |
COTEXTE ET CITATION: | "Don Alphonse, poursuivit Dom Pedre, voulut regaler sa tante et sa soeur d'une de ces pesches, ils y allerent accompagnes du Marquis. <CITATION>On prit une tres-grande quantite de ces poissons ; ils etoient prodigieusement gros, et il y en eut quelques-uns qui ayant rompu les filets, se jetterent inopinement dans une petite barque ou etoient les Dames, et les mirent en grand danger d'etre noyees. Le Marquis se jeta a la nage pour les secourir, et ce dessein reussit.CITATION>" *Les poissons sont des thons. |
NOTES: | [(Page) 510-11] Voir Slatkine tome 2, p. 256 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102562 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante enlève Caliste pour la libérer de l'emprise de son tuteur Périandre. Elle s'en remet à lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tousse, Clorinde et Caliste l'entendirent ; elles ouvrent doucement la fenêtre, on tendit l'échelle ; Clorinde descend la première, Caliste la suit, bien plus troublée que Clorante. Malgré l'obscurité de la nuit, Clorante ne se méprit point et reconnut tout d'un coup Clorante. |
NOTES: | [(Page) Tome I, 54] L'enlèvement n'est pas une réussite totale : Caliste s'échappe, mais les amants sont séparés quand leur projet est découvert. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100014 accreditee |
CONTEXTE: | Angélique, fille de la Caverne, considère Le Destin et la L`étoile comme des frères et soeurs alors que ceux-ci jouent la comédie, ils sont en fait amants. |
COTEXTE ET CITATION: | [Angélique] ne savait pas encore au vrai ce qu' ils (L'Etoile et Le Destin) étaient et pourquoi ils faisaient la comédie ; mais<CITATION> elle avait bien reconnu, quoiqu'ils s'appelassent mon frère et ma soeur, qu'ils étaient plus grands amis que proches parentsCITATION>. |
NOTES: | [(Partie & Page) I-12, 112] Voir aussi I, 18, p.171 GF |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102598 accreditee |
CONTEXTE: | Quatre navires pirates armés attaquent le bateau sur lequel se trouve Frédélingue. Malgré une résistance farouche, les défendants sont vaincus et faits prisonniers. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y avait déjà longtemps que nous étions sur mer et j'étais entièrement guéri de ma blessure, quand notre pilote nous avertit qu'il découvrait un nombre de vaisseaux qui venaient à nous. |
NOTES: | [(Page) Tome IV, 214] Il s'agit ici d'une bataille navale. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305485 accreditee |
CONTEXTE: | L’hôte de Floire lui décrit la tour où Blanchefleur est retenue prisonnière parmi d’autres jeunes filles. |
COTEXTE ET CITATION: | En la tor a .viixx. puceles de grant parage et forment beles ; por çou qu’i sont les damoiseles a a non la Tors as Puceles. .ii. et .ii. son service font, iceles .ii. que il eslit a son lever et a son lit ; l’une sert de l’eve doner et la touaille tient son per. Les gardes qui en la tor sont les genitaires pas nen ont. |
NOTES: | P. 67-68, v. 1891-1904. . Ici, la tour où le mari jaloux détient généralement sa femme sous la garde d’une vieille est devenue harem. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102510 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi maltraite sa maîtresse Diane parce qu'il devine qu'elle attendait son amant, le duc de Parme. |
COTEXTE ET CITATION: | [Diane, surprise par le roi quand elle attendait son amant, le duc de Parme, essaie de réparer le mal. Mais le roi]" se démesla de ses embrassemens, qu'il regardoit alors comme d'une couleuvre, ou de quelque chose de plus dangereux encore; et la rage dont il étoit transporté luy faisant oublier la moderation deue à sa dignité, on tient qu'il commença sa vengeance par quelques coups de poing, et qu'il témoigna vigoureusement dans cette rencontre, que tous Monarques sont hommes, si-tôt qu'ils deviennent Amans". |
NOTES: | [(Page & Tome) 174, 3] Cie des Libraires p. 98-99. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104492 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie est séquestrée par Guirlane qui veut la réunir à Merville dont elle est elle-même amoureuse (ses raisons ne sont pas claires). |
COTEXTE ET CITATION: | "Je vous fis enfermer hier, Misrie, chargée de chaînes, dans les chambres destinées à la punition des esclaves." "Je ne parus si cruelle, que pour augmenter le plaisir de votre surprise en vous rendant Merville." |
NOTES: | [(Page& Partie) 251, IV] Ici, l'emprisonnement est une ruse. La séquestration est tentation de violence et manipulation. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103734 accreditee |
CONTEXTE: | Les femmes doivent déclarer qu'elles sont enceintes. Si elles le ne font pas, elles sont mises à mort si elles perdent l'enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | Toute fille qui n'a point été déclarer sa grossesse au Magistrat est punie de mort si son fruit périt. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 253, 120] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Pierre Marteau: Cologne, 1721.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 104744 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je n'ai pas bien su l'effet que cela fit sur son esprit. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, IV, 72] Propre à l'histoire comique où les relations entre narrateur et personnages sont constamment affirmées et constamment bafouées aussi. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101738 accreditee |
CONTEXTE: | Le père de Théophé dit que sa femme et sa fille (Théophé) sont mortes. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le criminel déclara que la dame et sa fille étaient mortes [...] Mais je reconnus bientôt qu'il ne cherchait qu'à tromper ma justice" |
NOTES: | P.105,107 (Garnier-Flammarion) |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102844 accreditee |
CONTEXTE: | Certains Indiens dans la région de Q[???] sont cruels, farouches, anthropophages. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils se mangeaient les uns les autres. Le bon roi Inca de les conquérir afin de les retirer de leur brutalité. |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) I, 2, 242, 249] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 105096 accreditee |
CONTEXTE: | Il se révèle plus tard que cette taupe est une fée qui a subi une métamorphose. C'est grâce à l'héroïne (Néadarné) qu'elle retrouvera sa première figure. |
COTEXTE ET CITATION: | Les femmes se prennent souvent des passions violentes, sans trop savoir pourquoi, et communément, plus les objets qui les frappent sont ridicules, plus elles s'y attachent avec fureur". Le narrateur raconte que l'héroïne est prise soudainement "d'un amour très vif" pour une taupe. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 186, 3] La quête de l'héroïne rejoint le thème de l'affection disproportionné pour un animal, fréquent dans le conte de fées, et surtout propre aux personnages féminins. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 102624 accreditee |
CONTEXTE: | Tisienus est jaloux de sa femme Sulpicie et d'Ovide. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'est pas extraordinaire qu'un Epoux naturellement bizarre et soupçonneux, et qui trouve ses soupçons bien fondez, entre en fureur contre son Rival et contre son Epouse. Tisienus n'avoit pû moins faire aprés la Lettre qu'il avoit leue, que de tâcher à poignarder Ovide, et d'ensevelir s'il lui avoit été possible, Sulpicie sous le même tombeau. Tous ces mouvemens sont naturels; et ceux de Tisienus avoient eu quelque chose de singulier, c'étoit sa méprise. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 505, t. 2. Cie des Libraires pp. 406-407. Voir également les topoi sur la jalousie. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103354 accreditee |
CONTEXTE: | Babet Fenouil, riche orpheline noble de robe, oblige son amant Jussy, pauvre et bourgeois, à s'enfuir avec elle, enceinte. Ils sont immédiatement rattrapés et il est exilé après procès. |
COTEXTE ET CITATION: | Dès le lendemain, je la trouvai dans l'endroit qu'elle m'avait indiqué. Elle n'avait pour tout train que sa seule fille de chambre à qui elle s'était confiée. N'ayant rien de prêt, nous fûmes obligés de prendre la première commodité que nous trouvâmes ; et nous allâmes avec assez de bonheur jusques à dix-sept lieues de Paris où nous fûmes arrêtés le matin du troisième jour de notre départ. |
NOTES: | P. 201. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT101918 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | La cadette Benonville ne met pas longtemps à deviner que Floriac et sa grande soeur sont amoureux. Elle en conçoit de la jalousie et décide de faire croire au marquis que sa soeur est fermement décidée à entrer en religion. |
NOTES: | [(Page) 2.326-327] |
SOURCE: | Anonyme, Mademoiselle de Benonville nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105266 chantier |
CONTEXTE: | Deux rois, Perion et Garinter, chassent et sont attaqués par un Lion. Perion sauve Garinter. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102872 accreditee |
CONTEXTE: | La dame de Fayel et le châtelain de Couci s'entendent pour que leurs rencontres restent secrètes: par l'entremise d'une chambrière (74), d'une porte secrète (75), d'une pierre dressée (105). |
COTEXTE ET CITATION: | Venez, l'uys vous sera deffermés, mais venés sagement et tout seul que nulz ne le sache, sy vous hastés de tost venir ; et s'ainsy est que l'uys ne soir deffermés, sy attendés tant que on y viengne, car nulz ne le deffermera fors moy ou ma chamberiere. |
NOTES: | [(Page) 66-7,74-5,105] Le décryptage du signal permettant la rencontre secrète et sa divulgation sont au coeur de la Châtelaine de Vergi. Importance de ce topos dans Jehan de Saintré. Mise en prose p. 67, 72, 99. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100874 chantier |
CONTEXTE: | En demandant la grâce du comte d'Essex, la comtesse de Rutland révèle à la reine qu'elle et le comte sont secrètement mariées. La reine est abasourdie, puis furieuse. |
NOTES: | [(Page) 248-249] |
SOURCE: | Anonyme, Comte d. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100026 accreditee |
CONTEXTE: | Ma prétendue fit un cri en le voyant, cri assez imprudent, mais ce sont de ces mouvements qui vont plus vite que la réflexion. Moi, j'étais en train de lui tirer une révérence que je laissai à moitié faite ; il avait la bouche ouverte pour parler, et il demeura sans mot dire. Notre hôtesse marchait à lui, et s`arrêta avec des yeux stupéfaits de nous voir tous immobiles... |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agit de la scène où contre toute attente c'est l'abbé Doucin, hostile à leur union, qui arrive pour marier Jacob et Mlle Habert. |
NOTES: | [(Page) GF p.106] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 105194 accreditee |
CONTEXTE: | Iphise s'adresse à son mari Artémis, en présence de Simas. |
COTEXTE ET CITATION: | Je m'engage à une grande entreprise quand je me promets de vous guerir de vos soupçons. Ils sont si violens, et si j'ai peu de pouvoir sur vôtre esprit depuis que vous les avez conçus, qu'il semble que ce soit tenir [sic]une chose impossible, que de vouloir me justifier auprés de vous : Mais, Seigneur, pour donner quelque force à ce que je vais vous dire, apprenez s'il vous plaît que les paroles que vous allez entendre, sont les dernieres que je prononcerai jamais, et qu'au moment que je vous parle, je suis empoisonnée d'un poison dont rien ne peut empêcher l'éfet... Oüi, Simas, oüi, Artemis, reprit Iphise, en nous regardant tour à tour, je me suis immolée à l'innocence de mon époux, et à la sureté de mon bien-faiteur ; et voïant Artemis sur le point de faire assassiner Simas, j'ai voulu empêcher ce malheur en ôtant du monde la triste cause de vôtre desunion, et le pretexte abominable du plus noir de tous les crimes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 326-7, I] Cie des Libraires p. 253-4 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101522 chantier |
CONTEXTE: | Le chevalier de Malte, aidé de son associé Gourdan, un vieux corsaire maltais, engage le combat devant les côtes de Tunisie avec quatre vaisseaux chargés de pélerins à destination de La Mecque. Deux vaisseaux sont coulés et les deux autres pris. |
NOTES: | [(Page) 3-5] |
SOURCE: | Anonyme, Hattigé, ou la belle Turque. Claude Jordan: Amsterdam, 1723. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103826 accreditee |
CONTEXTE: | Une jeune veuve inconsolable se laisse séduire. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette partie même du corps de la belle ne sut garder l'abstinence et notre heureux guerrier la persuada sur l'un et l'autre chapitre. Ils dormirent onc ensemble [...] si bien que quiconque ami ou inconnu, fut venu jusqu'à la tombe eut pensé que la très chaste épouse avait rendu l'âme sur le corps de son mari. |
NOTES: | [(Page) 684]. Cette brève histoire racontée par Eumolpe se deroule à Ephèse mais les personnages ne sont pas nommés ; nous ne savons pas si le guerrier a épousé la jeune veuve après l'avoir séduite |
SOURCE: | Pétrone (Petronius Arbiter), Satiricon (Le). 100 ?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | 103608 chantier |
CONTEXTE: | Eolinde, innocente, est victime de la jalousie de son mari, excitée par une belle-mère qui la hait. Ses amants supposés sont assassinés. |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) II, V, 870-883] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 305790 accreditee |
CONTEXTE: | Attaqué par des hommes de mains d'un amant jaloux, deux amis, Sindrone et Optatian, sont obligés de se défendre. L'un des assaillants est tué par Sondrone qui s'enfuit, tandis qu'Optatian blessé est accusé. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Modenois estant blessé fut aisément pris, & comme coupable de la mort de celui qui estoit demoeuré sur le carreau mis entre les mains de la justice. […] Il fut condamné à perdre la teste sur un eschaffaut. Encore qu'il lui faschast assez de mourir en la verdeur de ses ans & avec tant d'injustice, rien pourtant ne fut capable de le resoudre que cette consideration, qu'il mouroit pour son amy, dont il eust voulu racheter la vie par la sienne, s'il eust esté en pareille condamnation. |
NOTES: | Page 37. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT103128 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Par jalousie, Durcet, un des quatre maîtres de Silling, veut vexer Adélaïde, une des victimes de la débauche. Durcet et Curval, père d'Adélaïde, lui percent les cuisses avec des tenailles brûlantes, lui percent le bout de la langue, lui coupent les deux bouts des oreilles, lui arrachent quatre dents. |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 431, 1, 4] Dans les romans de Sade les topoi de la torture, de la mutilation et du viol sont très souvent interdépendants. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kozul M. |
OCCURRENCE: | TT105254 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Inès que son père oblige à épouser Da Silva écrit à Lerme qu'elle aime. Silva sort la lettre de la poche de Lerme. Lerme le rencontre en duel pour ce vol. Silva attaque Lerme et tous deux sont blessés. Silva quitte le pays et Lerme est exilé par le roi.. |
NOTES: | [(Page) 370-1] |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D., |
OCCURRENCE: | 104356 accreditee |
CONTEXTE: | Des sauvages enlèvent Misrie qui vient d'échouer après un naufrage sur une côte sauvage. |
COTEXTE ET CITATION: | "Deux de ces sauvages se retirèrent du combat, enfoncèrent la porte de la cabane, et m'enlevèrent." |
NOTES: | [(Page& Partie) 246-7, IV] Les sauvages sont une variante du sauvage amoureux. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305991 accreditee |
CONTEXTE: | Villeneuve écrit à Josebeth un billet doux avec son sang. L'auteur remarque que les vers sont assez médiocres, mais que le sang leur donne valeur. La réponse de Josebeth ne manque pas d'humour. |
COTEXTE ET CITATION: | Toute ardente qu'est ta peine, Garde-toi bien d'en sortir; Tu ferais tort à Climène, Qui te l'a fait ressentir: Elle qui n'a point de veine Qui ne tende à te guérir. |
NOTES: | Page 103-104. |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 100794 accreditee |
CONTEXTE: | La première fois que Meilcour voit Hortense de Théville ils sont au bal. Il perçoit sa noblesse malgré son apparence simple. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle était mise simplement, mais avec noblesse. Elle n'avait pas en effet besoin de parure; en était-il de si brillante qu'elle ne l'eût effacée? était-il d'ornement si modeste qu'elle ne l'eût embelli? Sa physionomie était douce et réservée; le sentiment et l'esprit paraissaient briller dans ses yeux. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, 90] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101796 chantier |
CONTEXTE: | Fin "deus ex machina": alors qu'elles s'entretiennent, Dorothée et Emerenciane entendent du bruit sous leur fenêtre; deux hommes sont en train de se battre en duel. Dorothée et Emerenciane reconnaissent leurs amants respectifs. Reconnaissance générale; protestations d'amour; happy ending. |
NOTES: | [(Page) v.III, pp.276-7] |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Pierre Witte, 1715. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101042 chantier |
CONTEXTE: | Le narrateur critique les gens de noble naissance qui se permettent à tort de mépriser ceux qui sont de naissance modeste. |
NOTES: | [(Page)p.25] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Bille F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100088 chantier |
CONTEXTE: | Après l'échange dont ils ont fait l'objet, Gul-Hindi et Cheref-Eldin sont élevés chacun de leur côté dans les vêtements et les activités du sexe opposé. |
NOTES: | [(Page) 1.63-1.65] |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104874 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cette résistance m'a irrité, et contre mon ordinaire, je me suis porté à des actes de sévérité qui ne me sont pas naturels. J'ai envoïé les principaux habitans de quelques-unes de leurs Villes peupler les Isles désertes de la Mer Glaciale; et m'étant trouvé en danger de la vie dans un combat où les Romains eurent du désavantage, je choisis parmi nos prisonniers les plus nobles et les mieux faits d'entre eux, et je les envoïai à l'Officier qui a charge d'entretenir le nombre des Gladiateurs. Cette vengeance étoit la plus rude que je pusse exercer contre les Getes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 415, II] Cie des Libraires p. 47 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101298 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur ridiculise les provinciaux et leur empressement auprès des comédiennes - en l'occurrence ici Angélique- qui les repoussent. |
COTEXTE ET CITATION: | Les mains d`Angélique étaient quelquefois serrées et baisées, car les provinciaux sont fort endémenés et patineurs; mais un coup de pied dans l`os des jambes, un soufflet ou un coup de vent (...) la délivraient bientot de ces galants à outrance. |
NOTES: | [(Partie & Page) 1, chap 8, 84] p 24 dans Classiques Garnier. Note : patineur = sont des gens qui avaient la facheuse habitude en parlant aux femmes de leur prendre les mains et de les caresser. Gilles Ménage, poète, grammairien et philologue, comptait au nombre de ces importuns. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 103348 chantier |
CONTEXTE: | Un matin, les habitants d'Amsterdam découvrent avec surprise qu'ils sont assiégés par une armée ennemie. |
NOTES: | [(Page) 79-81] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104884 accreditee |
CONTEXTE: | Clidamis et Iris sont sur le point de se marier. |
COTEXTE ET CITATION: | Lors qu'il arriva une Guerre en ce Royaume là qui força Clidamis de sacrifier son amour à son devoir, et d'abandonner Iris pour se rendre sur la Frontiere où les Ordres du Roy l'appelloient. |
NOTES: | [(Page) 34] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Anaxandre, nouvelle. Jean Ribou: Paris, 1667.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103268 chantier |
CONTEXTE: | Josebeth n'aime pas son mari ni ne se soucie qu'il aime, mais elle est jalouse d'Abigail, une belle veuve aux moeurs assez libres, que courtise Wanbergue. Salomonne rapporte l'histoire à Villeneuve, qui se livre à des réflexions sur l'apparente indifférence des femmes, qui ne va pas jusqu'à permettre à un homme auquel elles sont liées, fut-ce sans amour, d'aller porter ses hommages ailleurs. |
NOTES: | [(Page) 194] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101722 chantier |
CONTEXTE: | L'agresseur est un sanglier. Le héros est un noble pauvre. Deux prétendants nobles et riches sont évincés. |
SOURCE: | Molière (J.-B. Poquelin), Amants magnifiques (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101530 chantier |
CONTEXTE: | Géoncha et Zéloulou, génies respectivement du bien et du mal, sont en perpétuel conflit. |
NOTES: | [(Page) v.I, pp.54-5] Dans l'Histoire de Cheref-el-din, fils du roi d'Ormus, et de Gul-Hindy, princesse de Tuluphan. |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102694 accreditee |
CONTEXTE: | Les opposants à Yvain et au lion deviennent de plus en plus mauvais. Ici, il s'agit de deux démons. L'intervention du lion est de plus en plus indispensable. |
COTEXTE ET CITATION: | S'or ne sont li felon maté Donques ne le seront il mais ; Car au leon trive ne paiz N'aront il tant que vis les sache. Si maintenant les deux scélérats ne sont pas vaincus,eh bien, ils ne le seront jamais : car ils n'auront ni trêve, ni paix avec le lion aussi longtemps qu'il les saura en vie. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 398-399, vv. 5626-5629. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 100486 accreditee |
CONTEXTE: | L'auteur explique l'hypocrisie du rabbin Ephraïm Ben Manasse. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme le monde n'est composé que de mines, il n'y avait point pour tout que de la superficie dans la probité de ce Juif; et il était du nombre de ces méchants qui ne sont jamais plus dangereux que quand ils ont un peu de bonté. |
NOTES: | [(Page) 166] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102596 accreditee |
CONTEXTE: | Un inconnu fait de son mieux pour porter secours à Ostiane. |
COTEXTE ET CITATION: | Une vaste forêt se présenta à nos yeux, de l'autre côté des montagnes ; et nous aperçûmes une troupe d'hommes presque nus, qui nous parurent des sauvages. Ils accoururent à nous quand ils nous virent. Ah ciel ! m'écriai-je, c'en est fait : périssons avant que de tomber entre les mains de ces barbares. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] Variante: les brigands sont des sauvages primitifs, "des hommes presque nus". |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102156 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite ; un inconnu (Tessandre) retrouve Ardélie sur le rivage après la tempête. |
COTEXTE ET CITATION: | Seigneur...j'ai besoin de secours de plus d'une maniere : Le naufrage que je viens de faire, et le moindre de mes malheurs ; et toutes impitoïables que sont les ondes, j'ai reçû moins d'outrage d'elles, que de cet homme que vous voïez...qui m'aïant arrachée d'une retraite où j'étois, se préparoit à me faire éprouver ce que la tyrannie et l'oppression ont de plus cruel, si le juste Ciel n'eût apporté un obstacle à ses desseins par la tempête dont vous voïez les effets. |
NOTES: | [(Page & Tome) 429, 1] Slatkine p.370 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104378 accreditee |
CONTEXTE: | En danger d'être enlevée, Parménide est secourue par un groupe de chevaliers dont l'un est son père depuis longtemps perdu. |
COTEXTE ET CITATION: | Ma mère alors me prenant par la main m'approcha de l'individu que j'appellerai maintenant mon père et qui s'était levé avec un transport inexprimable. |
NOTES: | [(Page& Partie) 137, V] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE - commentaire] EG Vérifier et s'assurer que le père et la fille se sont reconnus en ce moment-là. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100500 chantier |
CONTEXTE: | Cheref-Eldin et Gul-Hindi, déguisés dans les costumes du sexe opposé, se rencontrent par hasard après que Gul-Hini a aveuglé, d'une flèche bien ajustée, un géant qui s'apprêtait à abuser de Cheref-Eldin, qu'il prenait pour une fille. Naturellement, ils tombent amoureux, mais Gul-Hindi (la vraie) explique à la fausse Gul-Hindi (le vrai Cheref-Eldin) qu'elle ne peut pas l'épouser, bien qu'elle sache qu'ils sont destinés l'un à l'autre. |
NOTES: | Consulter également les topoi "homme_travestir_sexe" et "femme_travestir_sexe" |
SOURCE: | Gueulette (Thomas-Simon), Mille et un quarts d'heure (Les), contes tartares. Henri du Sauzet: La Haye, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104048 accreditee |
CONTEXTE: | La fille du comte d'Anjou et sa suivante en fuite sont obligées de demander l'aumône. |
COTEXTE ET CITATION: | La bonne fame ont apelee Et molt doucement l'ont prïee Que de son pain leur vende ou doigne, Quer de mengier ont grant besoigne. |
NOTES: | (Page) 33-34, v. 1077-1080. Voir aussi p.37, v. 1204. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101446 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Volanges raconte à Madame de Rosemonde qu'on dit que la querelle entre M. de Valmont et le chevalier Danceny est l'ouvrage de madame de Merteuil, qui les trompait tous les deux. |
COTEXTE ET CITATION: | On dit donc que la querelle survenue entre M. de Valmont et le chevalier Danceny est l'ouvrage de madame de Merteuil, qui les trompait également tous deux; que, comme il arrive presque toujours, les deux rivaux ont commencé par se battre, et ne sont venus qu'après aux éclaircissements. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 364, 168] |
SOURCE: | Laclos (Choderlos de), Liaisons dangereuses (Les). Paris: Gallimard (Pléiade), 1979.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104196 accreditee |
CONTEXTE: | Après la fête organisée par l'évêque d'Orléans pour célébrer les retrouvailles du comte et de la comtesse de Bourges, ainsi que la découverte que celle-ci est sa nièce, la fille du comte d'Anjou, les époux qui retournent dans leurs terres, reçoivent des cadeaux pour marquer la séparation. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant ceste feste fut passee, Chascun retourne en sa contree. Li quens aussi veut retourner En son païz, sanz sejourner.... ... Li gentil evesque li baille Chevaus, hernois et genz, sanz faille, Tiex comme affiert a riche homme ; Et la contesse, c'est la somme, Ot et dames et damoiselles, Tant con li plot, gentes et belles, Et chars richement estelez A biaus palefroiz enselez, A loreinz, a belles sambues ; Toutes en sont plaines lez ruez. |
NOTES: | P. 195, vv. 6409-6422. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104466 accreditee |
CONTEXTE: | Le dauphin trouve un homme blessé, soigné par des ermites. |
COTEXTE ET CITATION: | Je leur ai demandé par quel accident cet homme étoit en cet état. Il y a de l'apparence que ce sont des voleurs qui 'y ont mis, a reparti l'un de ces Peres, car nous avons entendu tirer plusieurs coups: Nous sommes sortis pour voir ce qui causoit ce bruit, et nous avons apperceu deux ou trois hommes qui se sauvant entre les arbres, nous ont laissé celuy cy blessé comme vous le voyez. |
NOTES: | [(Page & Tome) 267, 3] Cie des Libraires p. 469-70 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104318 accreditee |
CONTEXTE: | L'auteur feint d'ignorer l'origine des lettres qu'il publie. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais, lecteur, de qui sont les lettres que vous allez voir ... |
NOTES: | [(Page) 47] |
SOURCE: | Boursault (Edme), Treize lettres amoureuses d'une dame à un cavalier. Bernard Bray/ Desjonquères: Paris, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104276 accreditee |
CONTEXTE: | Julie est incertaine quant à la proposition de Milord Edouard. Elle demande conseil à son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Ah ! Chère et tendre amie, toi qui fus toujours mon unique ressource et qui m'as tant de fois sauvée de la mort et du désespoir, considère aujourd'hui l'horrible état de mon âme, et vois si jamais tes secourables soins me furent plus nécessaitres ! Tu sais si tes avis sont écoutés, tu sais si tes conseils sont suivis, tu viens de voir au prix du bonheur de ma vie si je sais différer aux leçons de l'amitié. Prends donc pitié de l'accablement où tu m'as réduite ; achève, puisque tu as commencé ; supplée à mon courage abattu, pense pour celle qui ne pense plus que par toi ... Choisis à ma place, quand je n'ai plus la force de vouloir, ni la raison de choisir. |
NOTES: | Tome I, page 256 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 102396 accreditee |
CONTEXTE: | Un seigneur se débarrasse de sa compagne (de naissance inconnue) à l'instigation de ses vassaux. Le lai montre le dévouement de la jeune femme qui prépare la chambre pour les noces du seigneur. C'est ce dévouement meme qui débouchera sur un happy end. |
COTEXTE ET CITATION: | "Fresne reste dans les appartements; <CITATION> à tout ce qu'elle voit, elle n'oppose pas la moindre marque de chagrin, ni de colère. Ellle sert la jeune épousée avec grâce et bonté CITATION>, à l'admiration de tous les spectateurs." |
NOTES: | [(Vers & Page) 385-92, 106-107 p115] Deux topoi sont corrélés ici : 1) origine_révélée 2) topos de pression de vassaux ou courtisans sur leur seigneur ou leur roi pour qu'il se marie. |
SOURCE: | Voir les manuscrits dans les notes.: 1160.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102584 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie résiste à Mériante. |
COTEXTE ET CITATION: | "Eh bien! perdez vous donc [...], entraînez-moi dans votre chute; rendez-moi la victime d'un emportement de passion haïssable, puisque ni la raison ni l'intérêt de cette malheureuse que vous aimez ne peuvent la modérer: mais [...] ne me parlez plus d'un amour plus à craindre pour moi que tous les malheurs ensemble, d'un amour plus barbare que tendre ..." |
NOTES: | [(Page) Tome III, 155] Les avances masculines ne sont pas gestuelles mais verbales. Elles procèdent cependant du même lieu que ce qui conduit à la contrainte. C'est à cette contrainte que la femme résiste. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101480 accreditee |
CONTEXTE: | Calypso et Eucharys aiment Télémaque et essaient de se nuire. |
COTEXTE ET CITATION: | "Calypso, plus furieuse qu'une lionne a qui on a enlevé ses petits [...]" (p.237). "Toutes ces nymphes jalouses sont prêtes à s'entredéchirer" (p.239). |
NOTES: | [(Page& Livre) 237-9, IV] |
SOURCE: | Fénelon, Aventures de Télémaque (Les). Claude Barbin: Paris, 1699 avril.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100830 chantier |
CONTEXTE: | Le roi Guillaume se présente toujours comme un marchand quand il aborde dans une autre contrée où sa femme, dont il avait été séparé par les circonstances, est devenue la maîtresse. Au sergent du château qui s'enquiert de son identité à leur arrivée, il répond qu'ils sont marchands. La suite de l'histoire donne lieu à une reconnaissance entre les deux époux. |
COTEXTE ET CITATION: | Li rois meïsmes li respont" "Marceant somes de Galvaide." Le roi lui-même lui répond: "Nous sommes des marchands de Galvoie". |
NOTES: | [(Partie & Page) |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Paris: Champion, 1927.Édition Maurice Wilmotte. |
OCCURRENCE: | 103764 accreditee |
CONTEXTE: | La scène quand le théologicien emporta le drap et quand il dénonce la justice divine. |
COTEXTE ET CITATION: | "Raison? [dit Janotus] nous n'en usons point céans. Traîtres malheureux, vous ne valez rien. La terre ne porte gens plus méchants que vous êtes. Je le sais bien: ne clochez pas devant les boîteux. J'ai exercé la méchanceté avecques vous. Par la rate dieux, j'avertirai le Roi des énormes abus que sont forgés céans, et par vos mains et menées. Et que je sois ladre, s'il ne vous fait tous vifs brûler, comme bougres, traîtres, hérétiques et séducteurs, ennemis de Dieu et de vertus. A ces mots prirent article contre lui". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 103, XIX, 42-50] Le passage est suivi de la description du conflit entre Janotus et les sorbonnards. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | TT102426 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "bref, une créature si laide qu'on ne saurait l'exprimer en paroles [...]" "je vis qu'il avait la tête la plus grosse que celle d'un cheval de somme, ou de n'importe quelle autre bête [...]" |
NOTES: | [(Vers & Page) 288-9, 293-311, 71-3] La description par comparaisons avec des animaux suit la citation. Coll. Lettres gothiques, éd. Le Livre de poche (trad. D. H. Hult) no 4539, 1994, Paris. La description et le commentiare sont dits par Calogrenant, narrateur-relais. Au Moyen-Age, la laideur est synonyme de diabolique. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Copie de Guiot: .Bibliothèque Nationale 794 |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | TT103394 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Ce même soir, on présente Narcisse aux orgies [...] on lui enfonce une aiguille brûlante dans le canal de l'urêtre[...] Pendant la nuit, le duc et Curval[...] descendent Augustine au caveau[...] On l'ouvrit, on lui brûla les entrailles dans le ventre même, et on passa une main armée d'un scalpel qui fut lui piquer le coeur en dedans, à différentes places. Ce fut là qu'elle rendit l'âme. Ainsi périt à quinze ans et huit mois une des plus célestes créatures qu'ait formée la nature, etc. Son éloge". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 289-91, 2, 4] Le 24 février. Permier assassinat détaillé des Cent vingt journées: il commence donc par une orgie où le premier sujet subit le travail de l'aiguille, et se termine avec une figure précédemment dérivée de la première (cf. passion 43, quatrième partie). Quatre victimes sont torturées avant le massacre d'Augustine, dont le catalogue des mutilations semble avoir remplacé la liste de ses qualités. Son éloge, quoiqu'annoncé, n'est pas fait. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 306016 accreditee |
CONTEXTE: | Les serfs à qui le roi de Thèbes a ordonné de tuer son fils OEdipe à la suite de la prédiction de l'oracle d'Apollon, l'abandonnent dans la forêt au lieu d'exécuter l'ordre. |
COTEXTE ET CITATION: | Sez mains tendist, et si lor rist come a sa norice feïst. Enz por le reis qu’il ad geté, commeü sont de pitié et dient tout : « Pecchié ferron, quant il nous rit, se l’ocïon ». Par les deux piez l’ont porfendu, a un haut chesne l’ont pendu ; por cel firent nel devorassent ors ne lëons, ne nel mangeassent. Il leur tendit les mains et leur sourit, comme il l’aurait fait à sa nourrice. Devant ce sourire qu’il leur a adressé, les serfs sont saisis de pitié et disent tous : « Ce serait un péché de le mettre à mort alors qu’il nous sourit ». Ils lui ont fendu les deux pieds et l’ont suspendu à un chêne élevé ; ils ont fait cela pour l’empêcher d’être dévoré par un ours ou un lion, pour l’empêcher d’être dévoré. |
NOTES: | P. 50, v. 115-124. |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Thèbes. Paris: Le Livre de Poche, 1995.Éd. Francine Mora-Lebrun, ms. Londres, Brit. Libr. Add. 34114. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103952 chantier |
CONTEXTE: | Dans "La fondation", un don est fait pour fonder un couvent. Electe fait retraite auprès de quatre dévotes qui aimeraient fonder un couvent, mais qui sont trop pauvres pour réaliser ce rêve. Electe consacre la moitié de sa fortune pour fonder une telle maison. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 351-378, 11, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | TT103414 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il aime en première passion la bestialité, et, pour la seconde, il coud la fille dans une peau d'âne toute fraiche, la tête en dehors, il la nourrit, et on la laisse là dedans jusqu'à ce que la peau de l'animal l'étouffe en se rétrécissant". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 260, 2, 4] Le 5 février, Passion 21 Première mention du topos en quatrième partie, réservée aux "passions meurtrières". Celles-ci sont souvent dérivées de passions simples--dérivation qui donne au texte un semblant de continuité, alors que les différents "dérèglements" se multiplient à Silling. Deux types de mouvements sont dès lors en jeu: l'un est axial, l'autre accentue la dispersion. On retrouve désormais fréquemment deux opérations contraires appliquées au corps de la victime (elle est ici à la fois dilatée et comprimée). |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 100336 accreditee |
CONTEXTE: | Un exemple parmi d'autres nombreux dans ce livre. |
COTEXTE ET CITATION: | Quelques réflexions qui ne sont pas hors de propos. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, XIX, 177] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Barjon B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102938 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander porte secours à une femme qu'on enlève sous ses yeux. Les agresseurs le blessent et il ne sait pas ce qu'il advient de celle qu'il voulait sauver. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces mots et la compassion qu'elle m'a faite m'ont engagé à la défendre. J'ai couru sur ses ravisseurs ; trois d'entre eux se sont détachés, pendant que l'autre retenait la jeune fille. Nous nous sommes battus, je les ai blessés : mais enfin je suis tombé dans mon sang, et j'ai perdu connaissance. |
NOTES: | [(Page& Partie) 296, V] Dans ce roman la plupart des occurrences de l'aide au faible sont des échecs. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103820 accreditee |
CONTEXTE: | Des frères mineurs d'un couvent de Catalogne réussissent à obtenir les faveurs des épouses des environs grâce à un type de substitution. Leurs partenaires ne sont pas les frères eux-mêmes, mais ce qu'ils représentent de divin. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils feirent entendre a toutes les femmes generalement de la ville qu'elles estoient tenues a Dieu de rendre la disme de tous leurs biens, " <CITATION>comme au seigneur de telle chose et telle ; et a nous vous devez rendre le disme du nombre des foiz que vous couchez charnellement avecques voz maris. ... Les pouvres simples femmes, qui mieulx cuidoient ces bons freres estre anges que hommes terriens, ne refuserent pas ce disme a paier CITATION>." |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) P. 216. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103316 chantier |
CONTEXTE: | Dionysios trouve une admirable formule : il existe entre Callirhoé et lui "tropou suggeneia", une parenté des manières et/ou une affinités des sentiments. Sensibilité et mérite communs aux deux sont perçus par les deux. |
NOTES: | [(Page) 82] page dans l'éd. Molinié |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103180 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | J'ose assurer qu'ils (les faits que j'ai à raconter) sont vrais. |
NOTES: | [(Page) 26] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Bille F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101938 accreditee |
CONTEXTE: | Des pantoufles magiques aident Cormoran à échapper à Jonquille pour aller retrouver son amante. |
COTEXTE ET CITATION: | Pour cette pantoufle, prenez- la: quand vous verrez le génie assoupi, faites- la lui baiser, elle redoublera son sommeil. Quoi! Cette pantoufle le fera dormir? S'écria Neadarné, quel conte! Ce sont choses qui sautent par- dessus la conception humaine, répondit la fée: oui, cette pantoufle le fera dormir. Quand vous le verrez dans cet état, allez dans les jardins chercher Cormoran, montrez- la lui: c'est une de celles que je portois le jour que nous fûmes séparés. |
NOTES: | [(Page) 214 ARTFL] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K. |
OCCURRENCE: | 100982 accreditee |
CONTEXTE: | Le héros mène son ami chez Mathilde; l'ami s'étant épris de celle-ci, projette de l'enlever. |
COTEXTE ET CITATION: | Le prince vit sa maîtresse [Mathilde, aimée par Montafilant] (...). L'amitié qu'il avait pour l'amant ne put empêcher qu'il ne ressentit la puissance des charmes de l'amante. (...) L'amour que le prince Henri conçut devint bientôt si violent qu'il fut le maître de toutes ses actions (...) Il résolut bientôt de lui sacrifier [à son amour] tout ce qu'il devait à la considération de son amitié. |
NOTES: | Edition Guichemerre pp. 305-6. Les deux amants sont obligés de fuir; c'est le ressort des aventures. |
SOURCE: | Pure (Abbé Michel de), Pretieuse (La) ou le mystere des ruelles. Paris: Droz, 1938.Édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 101520 chantier |
CONTEXTE: | Le texte commence par le récit d'un combat où la bravoure et l'héroïsme sont le fait exclusif des chrétiens. |
NOTES: | [(Page) 3-5] |
SOURCE: | Anonyme, Hattigé, ou la belle Turque. Claude Jordan: Amsterdam, 1723. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104314 chantier |
CONTEXTE: | Dans la lettre dédicatoire, Villedieu dit avoir trouvé des lettres qu'elle publie, que les noms sont supposés, qu'il lui a été impossible de deviner de qui il s'agissait. |
NOTES: | [VARIANTE A (2 occ.). Phrase: L'auteur feint d'avoir reçu ou trouvé les lettres qu'il publie.] |
SOURCE: | Boursault (Edme), Treize lettres amoureuses d'une dame à un cavalier. Bernard Bray/ Desjonquères: Paris, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100056 accreditee |
CONTEXTE: | Claudia propose une aide à Sophie pour qu'elle s'évade du Maroc où elle est esclave. En réalité, c'est un piège. |
COTEXTE ET CITATION: | 1. C'est Claudia qui parle à Sophie: "'... J'ai gagné cinquante esclaves chrétiens, la plupart Espagnols, et tous gens capables d'une grande entreprise. Avec l'argent que je leur ai secrètement donné, ils se sont assurés d'une barque capable de nous porter en Espagne, si Dieu favorise un si bon dessein. Il ne tiendra qu'à vous de suivre ma fortune, ...(...)» Je (Sophie) me jetai aux pieds de Claudia et, jugeant d'elle par moi-même, je ne doutai point de la sincérité de ses paroles." |
NOTES: | [(Partie & Page) P.2, Ch. 15, 285] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105310 chantier |
CONTEXTE: | Tout au long de ce tome, Don Quichotte et Sancho sont présentés comme deux matamores ridicules, |
NOTES: | [(Chapitre & Page& His) tome IV] |
SOURCE: | Challe Robert, Continuation du Don Quichotte. David: Paris, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100164 accreditee |
CONTEXTE: | Des amants (Manon et Des Grieux) sont surpris prêts à se mettre au lit. Cependant, ce n'est pas le hasard qui a fait venir le vieux G...M... : il veut savoir ce qu'est devenu son fils. |
COTEXTE ET CITATION: | J'allais me mettre au lit, lorsqu'il arriva. La porte de la chambre étant ferméee, je n'entendis point frapper à celle de la rue; mais il entra suivi de deux archers, et s'étant informé de ce qu'était devenu son fils, il lui prit envie de voir sa maîtresse, pour tirer d'elle quelque lumière. Il monte à l'appartement, toujours accompagné de ses archers. Nous étions prêts à nous mettre au lit. Il ouvre la porte et il nous glace le sang par sa vue. " Oh! Dieu c'est le vieux G...M..., dis-je à Manon." |
NOTES: | [( Page & Partie) II, 152] Cette arrestation a été précédée d'une autre, dans la première partie (p. 78). G...M... avait alors pris la résolution de faire arrêter Manon et Des Grieux et de les traiter "moins comme des criminels que comme des fieffés libertins." (p. 78 GF) |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100152 chantier |
CONTEXTE: | Les bébés jumeaux de Rodolphe sont enlevés dès leur enfance. Rodolphe les retrouve : Dorilée sa fille, grâce à ses six doigts de pied, et Philèbe, son fils, grâce à son bouclier et à l'action de ramasser de l'herbe, action qui avait été prédite par l'oracle. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 39 et 319/320] Voir les deux autres topoi retrouver_parent/fille retrouver_parent/fils Les occurrences parents_enfants_retrouver sont dans les nouvelles "Ëglée" p 39 et "Thalie"p 319-320 Voir aussi topoi sur les signes et les oracles. |
SOURCE: | Caseneuve (Pierre de), Caritée (La) ou la Cyprienne amoureuse. D. & P. Bosc: Toulouse, 1621.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 101950 accreditee |
CONTEXTE: | Les enfants sont abandonné à cause de la pauvreté. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le père et la mère les voyant occupés à travailler, s'éloginèrent d'eux insensiblement, et puis s'enfuirent tout à coup par un sentier détourné". |
NOTES: | [(Page) 291] L'abandon d'enfants est présent dans plusieurs contes. C'est le thème qu'utilisent les frères Grimm pour narrer l'histoire de "Hansel et Gretel" qui connaissent presque le même parcours que celui du Petit poucet. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Petit Poucet (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 105016 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes de Zélide se sont saisis de Rustan pour l'empêcher de tuer son rival, Gomelle; Rustan menace Zélide d'une vengeance ultérieure. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés cela ne trouvez pas étrange, que je sorte des bornes que je m'étois prescrites, et que je cherche un défenseur qui puisse troubler vos desseins, pour en faire réüissir de plus justes, et qui se fasse lui-même l'artisan de son bonheur, et de ma vengeance. |
NOTES: | [(Page & Tome) 125] Slatkine p. 1,438 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104080 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince [de Léon] les exhorta à vivre bons amis, et à reserver leur courage pour la défense de leur Patrie. Les Combats particuliers, leur disoit-il, sont des saillies de colère, qui mettent de braves gens dans un grand peril, et qui ne leur promettent guere de gloire. Totues les occasions où on ne se cherche soi-même, n'apportent à mon gré, qu'une reputation douteuse, et j'estime autant un simple Soldat qui s'est trouvé dans deux ou trois batailles, et autant de siéges, que le plus noble des Chevaliers, qui n'auroit éprouvé sa bravoure, que contre son Compatriote. |
NOTES: | [(Page& Tome) 554-5] Slatkine vol. 1, p. 546. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104550 accreditee |
CONTEXTE: | Présentation des aventures d'Anaxandre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ses Avantures [celles d'Anaxandre] sont plus Galantes qu'Heroïques; et quoy qu'il se tirast peut-estre assez bien d'une Bataille s'il l'avoit entrepris, il sçait que l'Art Militaire n'est pas à l'usage des Dames, et que vous prendrez plus de plaisir à luy entendre raconter le Siege d'un Coeur, que celuy d'une Ville. |
NOTES: | Page[s]: 'Aux Dames de la Cour de Bruxelles», n.p. [v-vi]. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Anaxandre, nouvelle. Jean Ribou: Paris, 1667.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100122 chantier |
CONTEXTE: | Dans la nouvelle 'Aronde', quand les deux protagonistes se voient pour la première fois dans une hôtellerie, ils sont tous les deux déguisées en personnes de médiocre condition. |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) II, 384] |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). STFM: Paris, 1990-92.1. Texte de l'édition originale. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 102358 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le Dit de la Pastoure, la Bergère, (la pastoure) raconte sa peur lorsqu'elle voit arriver à la lisière de la forêt où elle garde ses moutons, une troupe de chevalier. |
COTEXTE ET CITATION: | Vv 490-496 Mais moy qui fus seule en crainte Des chevaulx ouy la frainte Qui par le bois se hastoient Et ja pres de moy estoient, Tout neme veissent ilz mie. Adonc la char me fremie De paour, si me tins coye Et du tout mon chant acoye. Le passage suivant précise que les craintes de la bergère sont celles d'être violée (honnie). vv 835-37 Quand je les vi m'esbahy, car cuiday estre honnie Et de toute honneur bannie. |
NOTES: | [(Partie & Page) Pp. 239 et 249, vv 490-496. |
SOURCE: | Pizan (Christine de), Cité des Dames (La). Stock Moyen-Age: Paris, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105010 accreditee |
CONTEXTE: | Parmi les morts Théocrite reconnaît Hermocrate et Tessandre, roi d'Argos. |
COTEXTE ET CITATION: | Deux matelots accourant à lui [Théocrite], Seigneur, lui dirent-ils, nous avons trouvé la cause du silence qui regne dans cette Isle. C'est que ceux qui le troubloient par leurs cris, se sont tous tuez les uns les autres, et à vingt pas d'ici, il y a dix ou douze corps étendus sur le sable qui sont tous privez de vie. Theocrite voulut voir ce que ces matelots lui rapportoient, et les suivant vers l'endroit où ils avoient trouvé les marques sanglantes du combat qui s'étoit fait ; il trouva en effet des corps étendus sur la poussiere que cinq ou six de ces matelots desarmoient, pour voir s'il n'y en avoit point quelqu'un qui fût en état de recevoir encore quelque secours. |
NOTES: | [(Page & Tome) 360, 1] Cie des Libraires p.387-88 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100902 accreditee |
CONTEXTE: | Dans les "Annales galantes" une femme se venge en faisant tuer les enfants de sa rivale. |
COTEXTE ET CITATION: | La belle Alfrede y fut placée [sur le trône] malgré les Artifices, qui sembloient devoir lui en interdire le chemin ; <CITATION>les fureurs que son Ambition exerça dans ce rang éminent, sont les traits les plus tragiques de l`Histoire d'Angleterre. Vilfrede empoisonnéee, les Enfans qu'elles avoit eus du Roy égorgezCITATION>. |
NOTES: | [(Page & Tome) 107, 1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 104666 accreditee |
CONTEXTE: | Tisienus est jaloux de sa femme Sulpicie et d'Ovide. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'est pas extraordinaire qu'un Epoux naturellement bizarre et soupçonneux, et qui trouve ses soupçons bien fondez, entre en fureur contre son Rival et contre son Epouse. Tisienus n'avoit pû moins faire aprés la Lettre qu'il avoit leue, que de tâcher à poignarder Ovide, et d'ensevelir s'il lui avoit été possible, Sulpicie sous le même tombeau. Tous ces mouvemens sont naturels ; et ceux de Tisienus avoient eu quelque chose de singulier, c'étoit sa méprise. |
NOTES: | [(Page & Tome) P. 505, t. 2. Cie des Libraires pp.406-407. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102118 accreditee |
CONTEXTE: | Philoména accuse le violeur, Tésérus, de trahison à l'égard de son père. Elle incite le violeur à se repentir. |
COTEXTE ET CITATION: | Traïtres, mes peres te crut, Qui ta traïson n'aperût, Pour ce que devant lui ploroies Et pour ce que tu li juroies Sor tous les dieux en cui tu crois. Ou sont les dieux ? Ou est la fois ? As les ja tu mis en oubli ? Traître, mon père a eu confiance en toi, il n'a pas soupçonné ta trahison, parce que en sa présence tu pleurais et parce que tu lui faisais des serments par tous les dieux en qui tu crois. Mais ces dieux, où sont-ils ? Où est la foi jurée ? Les as-tu oubliés ? |
NOTES: | Dans Philomena v 817-8823 Dans la version d'Ovide, Philomène menace Tésérus de le dénoncer. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104128 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, à Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais le Ciel qui a toûjours pris à tâche de renverser tous mes desseins, me fit tomber entre les mains des Pirates de la mer du Levant, qui sont ennemis jurez de ceux de la mer de Sicile, et qui m'ont retenu quinze ans durant à leur service, sans qu'il m'ait été possible d'obtenir ma liberté d'eux, avant le tems destiné pour cette longue servitude. |
NOTES: | [(Page & Tome) 364, 1] Cie des Libraires p. 403. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103804 accreditee |
CONTEXTE: | Enlevés par des Sarrasins, Aucassin et Nicolette sont séparés. Sur le navire qui emporte Nicolette, et qui appartient à son pére, ses douze frères lui font honneur car ils reconnaissent qu'elle est de noble origine. |
COTEXTE ET CITATION: | "La nes u Nicolete estoit [estoit] le roi de Cartage, et cil estoit ses peres, et si avoit dose frere[s], tox princes u rois. Quant il virent Nicolete si bele, se li porterent molt grant honor et fisent feste de li, et molt li demanderent qui ele estoit, car molt sanbloit bien gentix fenme et de haut [lignage." |
NOTES: | [(Page) P. 147. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100274 accreditee |
CONTEXTE: | Un couple de jeunes serviteurs vole les deux amants pendant la nuit alors qu'ils sont partis souper. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils avaient à faire à des maîtres jeunes et faciles. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Larroucau E., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 101712 chantier |
CONTEXTE: | Une femme déguisée en homme (Cléone sous le nom d'Alcibiade) sauve son amant Lisandre (qui ne la reconnaît pas) poursuivi par un sanglier monstrueux. |
NOTES: | En général ce sont les hommes qui affrontent les bêtes. |
SOURCE: | Quinault, Feint Alcibiade (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Brooks B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102880 accreditee |
CONTEXTE: | Le châtelain de Couci implore la dame de Fayel et en appelle à sa pitié en la persuadant que la douleur d'amour va le conduire à la mort. |
COTEXTE ET CITATION: | Car tous les biens du monde sont en vous et quant plus en avés, tant suys je plus mat et angoisseux : je suys venus jusques au morir ; mon corps plus souffrir ne peult ne porter le mal que je sens pour vous. |
NOTES: | [(Page) P. 45. Topos de la douleur d'amour récurrent depuis les troubadours. Dans la poésie féminine, chez Christine de Pizan en particulier, la douleur mortelle se manifeste après et non avant l'accomplissement de la rencontre amoureuse. Répété a maintes reprises dans la mise en prose du roman réalisée au XVe siècle: éd. Aimé Petit et François Suard, _Le Livre des amours du Chastellain de Coucy et de la dame de Fayel_, Presses Universitaires de Lille, 1994 p.41, 59, 71, 112. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104486 accreditee |
CONTEXTE: | Misrie est séquestrée par Guirlane qui veut la réunir à Merville dont elle est elle-même amoureuse (ses motifs ne sont pas clairs). |
COTEXTE ET CITATION: | "Je vous fis enfermer hier, Misrie, chargée de chaînes, dans les chambres destinées à la punition des esclaves." "Je ne parus si cruelle, que pour augmenter le plaisir de votre surprise en vous rendant Merville." |
NOTES: | [(Page& Partie) 251, IV] Ici, l'emprisonnement est une ruse. La séquestration est tentation de violence et manipulation. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100382 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | A mesure qu'elle s'avançait vers moi, je sentais mon trouble augmenter et ma timidité renaître. |
NOTES: | [(Page) 101 Folio] Voir aussi: amour rend femme timide muet, Les Egarements (En parlant de Mme de Lursay) "Les conquêtes les plus méprisables sont quelquefois celles qui coûtent le plus de soin; et l'hypocrisie montre souvent plus de scrupules que la vertu même". Cette sentence du narrateur vient juste après l'aveu d'amour que vient de faire Mme de Lursay: "le premier de cette nature que j'aie fait de ma vie". Folio p. 111 (Weil M.) |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104174 accreditee |
CONTEXTE: | La tante du comte de Bourges a échangé une lettre adressée au comte d'Anjou et sa réponse, concernant sa femme qui vient de mettre au monde un fils, par des lettres qu'elle a écrites elle-même. Dans la première, elle accuse faussement la comtesse, dans la deuxième, elle donne l'ordre qu'elle soir mise à mort, ainsi que l'enfant. |
COTEXTE ET CITATION: | A Loriz quatre hommes avez Qui sont mes sers, bien le savez, Et hault et bas mi justissable ; Fectes leur tel marchié estable Qu'a toujours mes aront franchise, Mez qu'il facent un tel servise Que ma fame, qui si guilé M'a et honni et avilé, Et sa portee geteront En un viez puiz qu'il trouveront En la forest que vous gardez. |
NOTES: | [(Page&vers) P. 112, v. 3689. L'épisode de la condamnation à mort de l'innocente comtesse sera développé aux p. 117-130. |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105082 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que la plupart des affects violents sont liés à l'amour, celui-ci est une émotion esthétique. |
COTEXTE ET CITATION: | Les tragiques, qui nous troublent et nous agitent avec tant de violence. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 291, 137] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | 103686 chantier |
CONTEXTE: | La reine coupe oreille et nez de son amant mort, puis lui arrache le coeur avec l'épée, puis dévore une partie du coeur. Ce sont les ultimes exploits de la mégère Tisiphane, qui meurt sitôt après (sans doute de cet "excès de fureur"). |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) IV, II, 421-22] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 200051 accreditee |
CONTEXTE: | La mère de Perceval lui explique pourquoi elle l'a tenu à l'écart de la chevalerie. Outre que ses deux frères sont morts dans des combats, son père est resté infirme de sa blessure à la cuisse. La stérilité de la terre qui est une conséquence de la blessure en explicite la connotation sexuelle, reliée à la fécondité. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Vostres peres, si nou savez, Fu par mi les anches navrez Si que il mehaigna do cors. Ses granz avoirs, ses grands tressors, Que il avoit come prodom, Ala toz a perdetiom.citation> Votre père, vous ne le savez pas, fut blessé entre les hanches, son corps en resta infirme. Ses larges terres, ses grands trésors, qu'il devait à sa valeur, tout partit en ruine. |
NOTES: | Vv. 407-412 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200229 accreditee |
CONTEXTE: | De nombreux exemples dans cette oeuvre. |
COTEXTE ET CITATION: | Puisque le maître et Jacques sont séparés, "qui voulez-vous suivre?" demande le narrateur. |
NOTES: | Page 515 LIENS: http://cedric.cnam.fr/cgi-bin/ABU/donner_html?jacques1 HyperPo |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305409 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan et Yseut fuient dans la forêt du Morois la colère du roi Marc qui les a surpris en flagrant délit d'adultère. |
COTEXTE ET CITATION: | Tristran s'en voit a la roïne ; Lasent le plain et la gaudine S'en vet Tristran et Governal. Yseut s'esjot, or ne sent mal. En la forest de Morrois sont. Tristan part avec la reine ; ils quittent la plaine et se dirigent vers la forêt en compagnie de Gouvernal. Yseut se réjouit ; elle ne souffre pas à présent. Ils sont dans la forêt de Morrois. |
NOTES: | Pp. 80-81, vv. 1271-1275. |
SOURCE: | Livre de Poche, Lettres gothiques: Paris, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200179 accreditee |
CONTEXTE: | Le seigneur du château de la Pire Aventure offre à Yvain sa fille et sa terre si ce dernier est vainqueur des démons qui lèvent un lourd tribut annuel. Offre qu’Yvain refusera puisqu’il est marié (vv. 5475-5480 ; 5695-5766). |
COTEXTE ET CITATION: | S'encontr'els vous poés deffendre Et aus andous vaintre et occire, Ma fille a seignour vous desire Et de chest castel vous atent L’onnours et quanqu’il y apent. Si vous arrivez à vous défendre contre eux, et à les vaincre et les tuer, tous les deux, ma fille vous souhaite pour mari, et le fief auquel ce château est rattaché, ainsi que tout ce qui en dépend, sont pour vous. (389) |
NOTES: | P. 388, vv. 5472-5474 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200113 accreditee |
CONTEXTE: | La reine réconforte les infirmes par sa simple présence. |
COTEXTE ET CITATION: | Et la raïne devant moi Esoit ci venue seoir <citation>Por conforter et por veoir Ces chevaliers qui sont blecié.citation> [...] et la reine, en face de moi, était ici venue s'asseoir pour apporter le réconfort de sa présence aux chevaliers qui sont là, blessés [...] |
NOTES: | Éd. et trad. Charles Méla, Paris, Le Livre de poche, 1990. Vv. 910-913. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200224 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur refuse de décrire l'enlèvement de Javotte par Pancrace. Il critique la répétition excessive d'autres romanciers. |
COTEXTE ET CITATION: | Car vous n'êtes guères versez dans la lecture des romans, ou vous devez sçavoir 20 ou 30 de ces entretiens par coeur, pour peu que vous ayez de mémoire. Ils sont si communs, que j'ay veu des gens qui, pour marquer l'endroit ou ils en estoient d'une histoire, disoient : J'en suis au huitiesme enlevement, au lieu de dire : J'en suis au huitiesme tome. |
NOTES: | Dans Romanciers du XVIIe siècle, édition d'Antoine Adam, Pléiade, Paris, Gallimard, 1958, p. 1017. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200048 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Quant Piramus ne trouva de s'amye si non la guymple tachée de sang et cuida qu'elle fust devorée de la lyonne, il se print à desconforter et lamenter piteusement. [...] <citation>Lors tira Piramus son espée, dont par my le corps se frappacitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | L'auteur de l'Ovide moralisé reprend le récit des Métamorphoses de Pirame et Tisbé d'Ovide puis donne une interprétation allégorique du récit. Les deux jeunes gens, Pirame et Tisbé, se sont enfuis dans la forêt pour vivre leur amour interdit. Tisbé, partie la première, se cache à la vue d'une lionne, mais l'animal tache la guimpe de la jeune fille de sa gueule encore ensanglantée des bêtes qu'elle a tuées. |
NOTES: | p. 136. Il s'agit d'une occurrence double : lorsque Tisbé voit son ami mort, elle s'empare de son épée et se tue à son tour (p. 136-137). |
SOURCE: | Anonyme, Ovide moralisé en prose. North Holland: Amsterdam, XVe siècle.Edition critique par C. de Boer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 202671 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie et la religieuse se sont évadées du couvent et ont besoin de protection. |
COTEXTE ET CITATION: | La Presidente de....je me sçai plus son nom, bonne et vieille veuve, qui estoit cousine de la Religieuse, et qui n'avoit jamais approuvé qu'on lui eût fait faire profession de force....<citation>prenant aussi-tost le parti de sa parente, commença à l'appuïer dans le Parlementcitation>...Elle en vint à bout avec le temps. |
NOTES: | P. 50 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200163 accreditee |
CONTEXTE: | Dans l'"Avis", Boursault s'adresse au lecteur. |
COTEXTE ET CITATION: | <citation>Quelques-uns fâchés de ne pouvoir deviner de qui elles [les lettres] sont, ont voulu se persuader qu'elles étaient de moi: plût au Ciel!citation> |
NOTES: | Treize lettres amoureuses d'une dame à un cavalier, Ed. Bernard Bray. Paris, Desjonquères, 1994, p. 48. |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305470 accreditee |
CONTEXTE: | Eracle est vainqueur du combat singulier contre le fils de l’empereur de Perse Chosroès et par conséquent la plupart des soldats de ce dernier se convertissent. Les autres sont massacrés. |
COTEXTE ET CITATION: | As paiens vienent ses baptisent ; as autres le vie apetisent qui bonement ne voelent croire. |
NOTES: | P. 180, v. 5838-5840. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB200081 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Avis au lecteur: <citation>Ce manuscrit a été trouvé dans les papiers d'un homme mort.citation> On voit bien qu'il a donné des noms faux à ses personnages et que ces noms sont mal choisis: mais on a donné le manuscrit tel qu'il était et sans y avoir rien changé. Du reste, on a lieu de croire que les événements sont vrais, parce qu'on a d'ailleurs quelque connaissance de la façon dont le manuscrit est venu entre les mains de celui chez qui on l'a trouvé. [Incipit du roman:] Je n'ai d'autre dessein en écrivant les Mémoires de ma vie que de [...] |
COTEXTE ET CITATION: | Le texte du roman est présenté comme l'écrit autobiographique d'un homme, retrouvé après sa mort et publié par un anonyme. |
NOTES: | Ed. Michel Delon, Paris, Desjonquères, 1996, p. 19 et 21. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | van Dijk S. |
OCCURRENCE: | 200125 accreditee |
CONTEXTE: | Le jeune soupirant Franville, déguisé en fille afin de séduire la tribade Augustine, elle-même déguisée en homme, fait semblant de s'intéresser aux hommes et d'être insensible à Augustine, et de se faire ainsi désirer davantage. |
COTEXTE ET CITATION: | Et ces mots ne sont pas plus tôt dits qu'Augustine fait tout ce qu'elle peut pour lier conversation avec la fausse demoiselle de Franville <citation>qui d'abord fuit, tourne, évite, échappe, et tout cela pour se faire plus chaudement désirer.citation> |
NOTES: | Augustine de Villebranche, p. 1347. Cette nouvelle aurait dû paraître dans "Le Boccace français" avec le titre "La Tribade convertie". |
SOURCE: | Sade, Marquis de, Romanciers du XVIIIe siècle. Gallimard, Pléaide: Paris, 1965.t. II. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200053 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Marc caché dans un arbre, espionne Tristan et Yseut, celle-ci rappelle dans quelles circonstances ils se sont connus et sont devenus amis. |
COTEXTE ET CITATION: | Molt vos estut mal endurer De la plaie que vos preïstes En la bataille que feïstes O mon oncle. <citation> Je vos gari.citation> Se vos m'en erïez ami, N'ert pas mervelle, par ma foi ! Elle vous a fait terriblement souffrir, la blessure que vous avez reçue dans le combat contre mon oncle. Je vous ai guéri. Si vous êtes devenu mon ami, par ma foi, ce n'est guère étonnant. |
NOTES: | v. 50-55, p. 26. Plus tard, Marc avoue qu'il a entendu leur conversation et rappelle cet événement précis de la guérison de Tristan grâce aux soins d'Yseut (p. 46, v. 486) |
SOURCE: | Livre de Poche, Lettres gothiques: Paris, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202695 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais, Madame, reprit Timante, toutes ces qualitez dont vous parlez, sont des qualitez étrangeres, que le seul usage autorise, et qui ne font point l'essentiel d'un honnête homme. Mais dans le fond, la vertu est de tout païs, et <citation>s'il manque aux gens de province ce certain air du monde, que la Cour seule peut donner; c'est un charme qui ne consiste que dans l'imagination, et qui n'a rien de commun avec les qualitez qui servent de fondement à l'estime solidecitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Timante qui avait accompagné Licoris chez Cyparisse répond aux critiques que celle-ci fait des provinciaux. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,291/110 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305325 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis de Bercour et la marquise de Banneville en sont à leur nuit de noces. |
COTEXTE ET CITATION: | Il lui prit la main en même temps et la mit sur la plus belle gorge du monde. "Vous voyez, ajouta-t-il en fondant en larmes, "vous voyez que je ne puis rien pour vous, puisque je suis femme aussi bien que vous". Qui pourrait exprimer ici la surprise et la joie de la petite marquise? Elle ne douta plus dans ce moment qu'elle ne fût un garçon et, se jetant entre les bras de son cher marquis, elle lui causa la même surprise et la même joie. |
NOTES: | [(Page) P. 988. Bien que le double travestissement soit révélé à l'intérieur du couple, chacun gardera le sexe présumé en public. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 305111 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Belle jeune fille, j'aimerais beaucoup vous poser des questions sur votre pays, si vous me le permettez : j'aimerais savoir d'où vous venez et qui sont vos parents. ... ...-- Que personne ne me pose plus jamais de question. Plutôt que de raconter le malheur qui m'a frappée, je préfèrerais être sous terre ; je mourrais plutôt que d'en dire un seul mot". |
NOTES: | [(Page ) 62] |
SOURCE: | Remi (Philippe de), Manekine (La). trad. Christiane Marchello-Nizia, Stock: 1980. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 305081 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je lui déclare donc, que les Annales Galantes sont des véritez Historiques, dont je marque la source dans la Table que j'ai inserée exprés au commencement de ce Tome. |
NOTES: | [(Page ) 7/np. Avant-pr, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.OEuvres complètes. 12 tomes. Paris: Compagnie des |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104358 accreditee |
CONTEXTE: | Clarice a failli se noyer. Evanouie sur la berge, elle est remarquée par un vieux corsaire, Turcamène, qui l'emmène. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils sont sans connaisance étendus sur le rivage : on leur ôte leurs habits, on les suspend après, pour leur faire rendree l'eau qu'ils ont bue. Celui qui déshabilla Clarice vit avec étonnement que c'était une femme ; il en avertit ses compagnons qui la mnontrèrent à Turcamène. |
NOTES: | [(Page& Partie) 35, I] Il y a deux topoi opposés qui coïncident ici: aide/asile à personne en danger et enlèvement, rendu possible par l'évanouissement de la victime. Voir aussi: FAILLIR_SE_NOYER FEMME_AIDER_HOMME HOMME_AIDER_F_POUR_PROFITER |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103616 accreditee |
CONTEXTE: | L'armée de Gargantua prend d'assaut le château de La Roche Clermaud où sont postés Picroehole et son armée. |
COTEXTE ET CITATION: | "Adoncque produit toute son armée en plein camp, mettant les subsides du coté de la montée. Le moyne prit avec soi six enseignes de gens de pied, et deux cents hommes d'armes, et en grande diligence traversa le marrais, et gagna au dessus le Puy jusques au grand chemin de Loudun." |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 237, XLVI, 11-16] Cette scène constitue le passage central de la guerre picrocholine ("grande et horrible bataille"). Selon Defaux, elle présente un écart par rapport au modèle épique: le héros s'estompe et c'est la stratégie qui prend le devant. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 104230 accreditee |
CONTEXTE: | Tout le bonheur de Prandrion est sa fille, son seul soutien dans sa viellesse. Nuit et jour, elle prend soin de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | En ma fille sont tuit mi aise, Pour lui vif je tant seulement, Quar n'ai autre soustenement. Ma seule source de bonheur, c'est ma fille. C'est elle qui me maintient en vie, je n'ai pas d'autre soutien. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 184-185, vv. 364-366. Peut se rattacher à ces textes du folklore ou de la littérature où cet attachement prend une dimension incestueuse ainsi dans la Mannekine de Philippe de Rémi. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102238 accreditee |
CONTEXTE: | Babet Fenouil, enceinte, exige d'être enlevée par son amant Jussy. Il y consent à grand peine. Ils sont arrêtés dès le lendemain. |
COTEXTE ET CITATION: | ... il fallait que je l'enlevasse ; qu'elle était prête à me suivre partout où je voudrais la mener ; et qu'enfin, puisque la faute nous était commune, il était juste que nous en courussions les risques. |
NOTES: | P. 198. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104254 accreditee |
CONTEXTE: | Julie tranquillise son Amant sur ses inquiétudes par rapport au retard des réponses à ses lettres. |
COTEXTE ET CITATION: | Je reçois vos deux lettres, et je vois par l'inquiétude que vous marquez dans la seconde sur le sort de l'autre que quand l'imagination prend les devants, la raison ne se hâte pas comme elle, et souvent la laisse aller seule ... Vos deux lettres me sont parvenues à la fois, parce que le courrier, qui ne passe qu'une fois la semaine, n'est parti qu'avec la seconde. |
NOTES: | Tome I, page 116 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 100392 accreditee |
CONTEXTE: | En dépit de l'amour qui unit Julie, une jeune fille de petite noblesse, et son précepteur Saint-Preux, les jeunes gens sont séparés et Julie est mariée à Monsieur de Wolmar. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Baron d'Étange consentir à donner sa fille, son enfant unique, à un petit bourgeois sans fortune ? L'espères-tu ?..... qu'espères-tu donc ?..... que veux-tu ?.....pauvre, pauvre cousine!..... |
NOTES: | Tome I, page 89. Voir aussi PERE_REFUSER_GENDRE et CONTRAINDRE_MARIAGE_SANS_AMOUR |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 305361 accreditee |
CONTEXTE: | Julie a souffert d’une attaque de petite vérole, mais n’est pas restée vraiment défigurée. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils ne sont plus, ces agréments de mon visage que mon cœur a payés si cher : La maladie m’en a délivrée. Cette heureuse perte ralentira l’ardeur grossière d’un homme assez dépourvu de délicatesse pour m’oser épouser sans mon aveu. |
NOTES: | T. II, p. 40 : par contre St. Preux est resté lui « fort marqué ». |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305373 accreditee |
CONTEXTE: | Virginie et Paul ont ramené une esclave marronne à son maître et au retour se sont perdus dans les montagnes de l’île. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils s’assirent sous un arbre, accablés de lassitude, de faim et de soif. [...] «Dieu aura pitié de nous, repartit Virginie ; il exauce la voix des petits oiseaux qui lui demandent de la nourriture. » A peine avait-elle dit ces mots, qu’ils entendirent le bruit d’une source qui tombait d’un rocher voisin. [...] Ils cueillirent et mangèrent un peu de cresson qui croisait sur ses bords [...], ils regardaient de côté et d’autre s’ils ne trouveraient pas quelque nourriture plus solide. |
NOTES: | P. 127. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305386 accreditee |
CONTEXTE: | Dans son observation des mœurs de l’île lors de son voyage, l’auteur consacre une page aux maladies auxquels en sont sujets les habitants. |
COTEXTE ET CITATION: | Les enfants et les noirs sont très sujets aux vers. Les maladies vénériennes produisent des ‘crabes’ dans ceux-ci : ce sont des crevasses douloureuses qui viennent sous la plante des pieds. |
NOTES: | P. 139. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305463 accreditee |
CONTEXTE: | Miriados, sénateur romain, et sa femme Cassine sont mariés depuis deux ans mais n’ont pas d’enfant. Ils prient Dieu de leur en accorder un. |
COTEXTE ET CITATION: | Il orent bien ensanle esté deus yvers plains et un esté c’onques la dame enfant n’en ot. Grans ert il deus qu’ele en menot et grignor duel en ot il sire que nus ne pot conter ne dire. Dieu en reclamoit doucement. |
NOTES: | P. 5, v. 129-135. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305466 accreditee |
CONTEXTE: | Eracle doit mettre son don de connaître la vertu des femmes au service de l’empereur. Celui-ci lui a demandé de lui choisir une épouse : toutes les nobles jeunes filles sont rassemblées dans un pré et il doit en désigner une. |
COTEXTE ET CITATION: | Or ont paour les damoisielles, celes qui ne sont pas pucieles. |
NOTES: | P. 65-66, v. 2109-2110. Voir le "Mantel mautaillé" et le "Lai du cor". |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305473 accreditee |
CONTEXTE: | Floire et Blanchefleur, élevés ensemble sont amoureux et aiment passer du temps dans le verger du père de Floire. Après l’école ils vont y écrire sur des tablettes de cire des vers d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Un vergier a li peres Floire u plantee est li mandegloire, toutes les herbes et les flours qui sont de diverses coulours. Flouri i sont li arbrissel, d’amors i cantent li oisel. La vont li enfant deporter cascun matin et por disner. |
NOTES: | P. 25, v. 243-250. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305493 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui vient de récupérer ses terres dont il avait été dépouillé, se rend en Bretagne où il tombe amoureux de la soeur du duc, Galeron, et celle-ci de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Por celi est en grant bataille qui por s’amor paine et travalle : andoi en sont a cier escot, mais l’uns de l’autre ne set mot ; ne Illes nel set de celi, ne Galerons que cil aint il ; car cele est si tres haute cose Que cil descouvrir ne il ose, n’ele ne li descoverroit Un combat se livre en lui à la pensée de celle qui paie de mille tourments l’amour qu’elle lui porte. Tous deux sont mis à lourde contribution, mais chacun ignore les sentiments de l’autre. Ille ne sait pas qu’elle l’aime et Galeron ne sait pas qu’il l’aime : elle est d’un rang si élevé qu’il n’ose lui déclarer son amour et, pour rien au monde, elle ne se déclarerait la première, car elle ne juge pas convenable qu’une femme dise : “Je veux devenir votre amie” à qui ne l’a d’abord sollicitée et ne s’est astreint à une cour assidue. premierement por rien qui soit, qu’il n’afiert pas que feme die : “Je voel devenir vostre amie”, por c’on ne l’ait ançois requise et mout esté en son service”. |
NOTES: | P. 66, v. 1213-1226 ; trad. p. 23. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305500 accreditee |
CONTEXTE: | Ille, devenu sénéchal à la cour de Rome après sa victoire contre l’empereur de Constantinople, fait oeuvre de charité auprès des nécessiteux. |
COTEXTE ET CITATION: | Savés que fait li senescax ? Les nus conselle et les descax, les povres et les orfenins ; ainc mais ne fu si bons voisins. Tandis que les messagers sont en route pour la Bretagne, savez-vous ce que fait le sénéchal ? Il secourt les orphelins et les pauvres qui vont sans vêtements ni chaussures ; jamais ils n’eurent si bon voisin. |
NOTES: | P. 141, v. 3784-3787 ; trad. p. 72. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305532 accreditee |
CONTEXTE: | Le vacher qui a trouvé Guillaume abandonné dans la forêt par le loup-garou qui l'a enlevé pour lui sauver la vie, l'emmène chez lui. Sa femme et lui décident de l'élever. |
COTEXTE ET CITATION: | La preude femme et li preudom En sont molt lié, molt le conjoent, Molt forment le prisent et loent La biauté dont il avoit tant. N’orent onques eü enfant, Dient c’or en feront lor oir, S’avra lor terre et lor manoir. |
NOTES: | P. 45, v. 220-226. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305536 accreditee |
CONTEXTE: | Monologue de Melior qui analyse ses sentiments pour Guillaume. |
COTEXTE ET CITATION: | Dont ai-je tort qui en blasmoie Mon cuer de rien, ce m’est avis. Cui dont ? Mes iex qui l’i ont mis En cele voie et mené la, Dont cis plains me vient a moi ça Et ceste error que je demaing, Et s’ai-je tort qui d’iaus me plaing. Por coi ? Por ce : coupes n’i ont. Qui dont ? Li cuers a cui il sont. |
NOTES: | P. 64, v. 862-870. |
SOURCE: | Anonyme, Guillaume de Palerne. Genève: Droz, 1990.Édition Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305636 accreditee |
CONTEXTE: | Pour obéir aux ordres d’une vois divine, le roi et la reine d’Angleterre se sont dépouillés de tous leurs biens et vivent en sauvages dans la nature. |
COTEXTE ET CITATION: | Et vivent come sauvagine De la glan et de la faÿne, De tel fruit com porte boschaiges, De poires, de pomes sauvaiges, Meures meinjuent et cenelles, Boutons, alies et grosselles Et des cormes, quant il les treuvent ; De l’eive que les nues pleuvent Por souffreite de melieur boivent |
NOTES: | Page 63, v. 427-435. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305652 accreditee |
CONTEXTE: | Le comte Richard vient d’épouser la dame de Gènes. On vient de les conduire dans le lit nuptial que l’évêque bénit devant l’empereur et l’assistance |
COTEXTE ET CITATION: | Cele nuit sont couchié ensamble, Si com raisons et lois assamble Les gens cele premiere nuit […] Si com il son afaire dut, S’i joua tant qu’ele conçut .i. fil qui puis fu emperere. Cette nuit ils dormirent ensemble, comme la loi permettait leur union. Remplissant son devoir, le comte joua tant avec son épouse qu’elle conçut un fils qui plus tard fut empereur. |
NOTES: | p. 53, vers 1747-1753. |
SOURCE: | Renart (Jean), Escoufle (L. Paris: F. Didot, 1894.Edition J. Michelant et P.Meyer. Traduction, A. Micha, Paris, Champion, 1992. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305638 accreditee |
CONTEXTE: | Des marchands sauvent le premier jumeau du roi Guillaume de la gueule d'un loup. L'un d'entre eux l'adopte comme son fils. Ils passent près du bateau, où le roi avait déposé le second jumeau pendant qu'il allait rechercher le premier dans l'intention de partir avec eux. Les marchands s'emparent du deuxième enfant et, de nouveau, l'un d'eux décide de l'adopter. Ils s'en vont avec les deux enfants sans se rendre compte qu'ils n'ont pas été abandonnés. |
COTEXTE ET CITATION: | «-Seignor, et je an feré mon fil.» A tant li marcheans l'a pris. Au batel, ou li rois ot mis L'autre anfant, sont venu tout droit. Li prumiers, qui lou treuve et voit, A touz les autres quiert et prie Que nus n'i demant ja partie, Que mont buen gré leur an savra;[...] Tuit li dient:«Vostre soit dons [...]». Seigneurs, et j'en ferai mon fils». Alors, le marchand l'a pris. Ils sont allés tout droit au bateau où le roi avait mis l'autre enfant. Le premier qui le trouve et le voit demande à tous les autres et les prie qu'aucun ne le demande en partage. Il leur en sera reconnaissant [...]. Tous lui disent: «qu'il soit donc vôtre [..]» |
NOTES: | P. 81, vers 818-825; 829. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305650 accreditee |
CONTEXTE: | Parise a été exilée par son mari et se retrouve dans la forêt accompagnée par les fils de son fidèle Clarembaut. Elle accouche d’un fils et on lui fait un abri de feuillage. Trois brigands ont repéré la petite suite et décident de voler ce qu’ils peuvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Lez lo lit la duchese ont li larron pasé; Si fu la nuit oscure, n’i ot point de clarté. Le mantel de son lit an cuiderent porter; Ne le pue[n]t avoir, tant sont il plus iré. Lai troverent l’anfant trestot anmaloté. Quant la dame s’esvielle, si a entor li taté; Dit à ses compaignos: «Seignor, avant venez! «Par la foi que vo doi, mes fiz nos est amblez!» Les voleurs sont passés à côté du lit de la duchesse; la nuit était obscure, il n’y avait point de lumière. Ils pensèrent emporter la couverture de son lit mais ils ne purent pas l’avoir, ce qui les rend d’autant plus fâchés. Là ils trouvèrent l’enfant tout enmailloté. Quand la dame s’éveille, elle a tâté l’espace tout autour d’elle. Elle a dit à ses compagnons: «Seigneurs, venez-ici! Par la foi que je vous dois, on a volé mon fils!» (ma trad.) |
NOTES: | p. 26, vers 860-864. |
SOURCE: | Anonyme, Parise la duchesse. Paris: Vieweg, 1860.Edition F. Guessard & L. Larchey |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305661 accreditee |
CONTEXTE: | Au cours de son périple en quête du Graal et de la Lance qui saigne, Perceval est parvenu au château de Beaurepaire où il avait laissé Blanchefleur dans le "Conte du Graal" de Chrétien de Troyes dont Gerbert de Montreuil compose la continuation. Leur désir et leur amour mutuel les conduit au mariage, ce qui est incompatible avec la pureté que doit préserver Perceval s'il veut réussir sa quête. À la demande de Blanchefleur, ils se voueront donc à un mariage chaste. |
COTEXTE ET CITATION: | Chascuns a a Jesus requis Que il en tel estat le tiegne Que il a bone fin parviegne, Et si les gart en chasteé Sanz brisier lor virginité. A tant se sont andoi couchié, Mais l’uns n’a a l’autre tochié Dont il aient carnel amour. |
NOTES: | Tome I, page 210-211, v.6868-6875. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305675 accreditee |
CONTEXTE: | Des Ronais et Manon Dupuis désirent se marier : le père de Manon refuse. Les raisons invoquées en sont le fait qu’il ne veut pas se défaire d’une partie de son bien et qu’il a retiré sa fille du couvent afin qu’elle s’occupe de lui (il acceptera et même souhaitera ce mariage la veille de sa mort). |
COTEXTE ET CITATION: | « Il répondit […] qu’il m’était fort obligé de l’honneur que je voulais lui faire, mais qu’il ne pouvait l’accepter ». |
NOTES: | Page 83. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305677 accreditee |
CONTEXTE: | La mère de Mlle de l’Epine répond au père de Des Prez pour lui montrer son accord à l’impossibilité d’un mariage entre leurs enfants. |
COTEXTE ET CITATION: | « Je sais bien que mes filles ne sont pas pour lui, dans un pays où le seul intérêt règle les alliances ». |
NOTES: | Page 296. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305683 accreditee |
CONTEXTE: | Milon doit fuir le duché de Beauvais usurpé par Hugues le traître qui a vendu son père et veut le tuer. Avec son gouverneur Guinemant, ils s'échappent déguisés en pèlerins. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils achatent eschaples et agusiez bordons -Bien sanblent pelerins qui a Saint Jacque vont- Et ont tant chevauchié que a Berhorges sont. |
NOTES: | Page 95, v. 876-878. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305684 accreditee |
CONTEXTE: | Milon et son gouverneur Guinemant, en fuite déguisés en pèlerins, sont hébergés chez un bourgeois de la ville de Vierzon en se faisant passer pour père et fils. Milon ne peut cacher sa noblesse, ce qui éveille la méfiance de leur hôte qui fait part de ses soupçons à sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | "Dame, dit li prevoz, escoutez que je di : Veez vous cel valet que ci a cler le vix ? Bien samble jantil home que de bon leu issi, Fil a conte ou a duc, ou a .I. haut marchis ; Onques icil villars qui l'a amenei ci Ne li apartint onques, par foi le vous afi." |
NOTES: | Page 96, v. 907-912. À leur retour en France, le roi devine leur noblesse sous leur habit de pèlerins (p. 160). |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305689 accreditee |
CONTEXTE: | Milon et ses alliés sont victorieux du roi sarrasin Ysoré. De nombreuses sarrasines se convertissent, grâce à quoi elles ont la vie sauve. |
COTEXTE ET CITATION: | Tantes belles païennes i veïsiés marriez, Qui se font baptizier, si nes ocient mies. Tervagant ont gitié de la mahonmerie, Autreci Mahonmet, cui Damedex maldie ! |
NOTES: | Page 120, v. 1732-1735. Ce topos typique de la chanson de geste est généralement accompagné du topos connexe, le meurtre de tous ceux qui ne se convertissent pas. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305691 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Hugues prétend qu'Orson, qu'il a vendu à un roi sarrasin, se sentant malade lui aurait révélé qu’il avait comploté la mort du roi prévue pour la Pentecôte. Pour faire pénitence, il serait devenu moine dans l’abbaye du saint Sépulcre. |
COTEXTE ET CITATION: | Conpains, molt sui malades, je n'an garirai mie ; Mais .I. pichié ai fait don li cuers m'atandrie : Je ai la mort Kalon et juree et plevie, Et je ai .XII. contes qui sont an ma balie : A ceste Pentecoste le devonmes ociere, Et je dui estre rois au moustier Saint Denise ... Au moustier saint Sepulcre serai an l'abaïe, Prendrai l'ordre et le frot, la coule et l'estamine. |
NOTES: | Page 163, v. 3147-3154. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305724 accreditee |
CONTEXTE: | Les signes de la familiarité entre sa femme et Marcion font croire à tort à Alcuin qu'elle le trompe avec lui. |
COTEXTE ET CITATION: | À la fin il apprit par le même rapport que des lettres, des poésies et des portraits marchaient, qui sont les signes de la prochaine ruine de la chasteté. C'est alors qu'Alcuin croit comme l'Évangile, que sa femme est perdue et qu'elle a fait banqueroute à son honneur et à la loyauté qu'elle lui doit. |
NOTES: | Page 81. Voir page 83 où les soupçons sont entretenus par des lettres envoyées par Marcion qui a dû s'absenter, ainsi que 85 où le mari jaloux a trouvé, outre les lettres, les poèmes et le portrait envoyés par Marcion. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305730 accreditee |
CONTEXTE: | Flodoard et Artaban sont rivaux car Cédrine a rompu son engagement avec le premier pour se fiancer avec le second. Flodoard s'est vengé en la mutilant au visage. |
COTEXTE ET CITATION: | Il dépêche soudain un gentilhomme vers Flodoard avec un billet par où il le sommait de lui faire raison de l'épée à la main du tort qu'il vait fait à Cédrine. |
NOTES: | Page 125. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305745 accreditee |
CONTEXTE: | Un riche paysan rejette le sprétendants de ses filles qui sont de noble extraction mais de petite fortune. |
COTEXTE ET CITATION: | Le milord, dont nous voulons parler et que nous nommerons Hermas, se faisant sage aux dépends de l'exemple de son voisin, écartait un tas de cadets et de pêtits gentilhommeaux qui venaient mugueter ses filles à cause qu'ils sentaient la graisse de sa cuisine et qu'ils savaient que ce père aux écus leur donnerait un gros mariage. |
NOTES: | Page 162. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305756 accreditee |
CONTEXTE: | Charles de Téméraire est l'objet de trahisons et de tentatives d'empoisonnement. Le Dine se méfiera des promesses qui lui sont faites et préviendra le duc. |
COTEXTE ET CITATION: | Un nommé La Coste de la Franche-Comté, qui s'estoit laissé gaigner à quelqu'un des ennemis de son prince, tascha de solliciter un nommé Le Dine, qui estoit des domestiques du duc pour l'empoisonner, luy promettant de la part d'un prince, que je ne veux pas declarer, des recompenses au dessus de ce qu'il eust jamais pû esperer. |
NOTES: | Page 47. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305782 accreditee |
CONTEXTE: | Flocel et Eubule sont tous deux amoureux de Lutgarde qui a choisi le premier : il va tuer son rival. |
COTEXTE ET CITATION: | Surquoy Eubule prenant son avantage luy pousse un grand poignard qu'il tenoit caché sous son manteau, dans le corps, & le coucha sur le carreau roide mort. |
NOTES: | Page 352. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305854 accreditee |
CONTEXTE: | Un couple se désole de ne pas avoir d'enfants pour hériter de leurs richesses. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés avoir esté quatorze ans ensemble sans avoir des enfans, non sans des regrets & des desplaisirs extremes, parce qu'ils avoient de quoy, non seulement en mettre à leur aise, mais de les eslever à de grands honneurs par le moyen de l'or qui peut toutes choses en un état où les dignitez sont venales, & les charges à l'encan. |
NOTES: | Page 525. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305855 accreditee |
CONTEXTE: | Aristée et son mari, qui sont restés quatorze ans sans avoir d'enfants élaborent un stratagème pour obtenir un héritier. |
COTEXTE ET CITATION: | Aristée se feint grosse, & conduit sa menee si dextrement par le consentement de son mary, qui estoit le principal autheur de ce stratagème, qu'elle feignit d'accoucher justement au temps qu'une femme de village, gaignee pour cela, fit un beau fils, qui porta le nom de Diomede. |
NOTES: | Page 527. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305891 accreditee |
CONTEXTE: | Deux jeunes romains, Lucrèce et Paulin s’aiment alors que leurs parents sont ennemis. |
COTEXTE ET CITATION: | Une fille romaine, nomée Lucrece, mais beaucoup moins chaste que l’ancienne, encor que sa fin soit aucunement semblable, fut aimee d’un jeune romain, nommé Paulin. Leurs parens se meslans de mesme traffic avoient de longue main conceu une haine l’un contre l’autre procedante de ceste envie qui s’engendre ordinairement parmy ceux de mesme condition. […] Cette inclination devint complaisance, cette complaisance bienveillance, cette bienveillance amour. |
NOTES: | Page 277. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305899 accreditee |
CONTEXTE: | Au moment où Métrodore et Volcace qui ont fui pour vivre leur amour, sont rattrapés, elle prétend qu’ils sont mariés. |
COTEXTE ET CITATION: | Metrodore ne laissa pas de declarer tout haut que Volcace estoit son mary, & que nul autre que lui ne le pouvoit estre. |
NOTES: | Page 407. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305949 accreditee |
CONTEXTE: | Cette remarque se situe dans une épître adressée aux dames par un ami du narrateur, dans le paratexte du recueil. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous estes si sottes et outrecuidées que vous estimez que les graves Dames ne soient rien à vostre respect, ou à tout le moins vous estimez-vous autant qu’elles. Et à tant, mes dames, je vous supplieray moymesme, si je me suis tant formalisé contre vous, et vous prie croire que, n’estoit le respect que je porte à de mes plus proches –qui ne sont de vostre cathegorie- j’eusse par ceste ici desploié toutes mes forces contre le sexe foeminin à cause des meschancetez que j’ay congneu en iceluy depuis trois ou quatre ans en çà. |
NOTES: | P. 50. |
SOURCE: | HABANC Vérité, Nouvelles histoires tant tragiques que comiques. Paris: Mathieu Guillemot, 1585.Éd. Jean-Claude Arnould et Richard A. Carr, Genève, Droz, 1989 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |