OCCURRENCE: | 100976 accreditee |
CONTEXTE: | Une enfance partagée fait naître l'amour d'Oriane et d'Amadis. |
COTEXTE ET CITATION: | "Or ainsi que cy devant vous a esté récité, ceste jeune princesse Oriane fille du Roy Lisuart, estoit demeurée avec la royne d'Escoce pour se rafraischir, attendant que le Roy son pere la renvoyast querir : et luy faisant la royne toutes les gratieusetez dont elle se povoit adviser luy dit : <CITATION>M'Amye, je veulx desormais que le Damoysel de la mer vous serve (...). Ce que l'infante Oriane accepta voluntiers, et de faict de cette acceptation s'imprima en l'esperit du Damoysel, de telle sorte que jour de sa vie il n'eut envie d'en servir ou aymer aultre, et à elle depuis eut tousjours le cueur.CITATION>" |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 44, 5] |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 103060 accreditee |
CONTEXTE: | On dresse partout des potences et des échafauds pour tenir le peuple par la crainte. |
COTEXTE ET CITATION: | On leur mettait un écriteau [aux condamnés] ... où ces paroles étaient insérées : Pour avoir témérairement jasé de l'État. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 54, I] La violence "légitime" est représentée et ritualisee. Il y a une sorte de liturgie des exécutions capitales dans les textes et les arts du XVIe et XVIIe siècles. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 105272 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cette fermeté de Cinthie, desespera si fort le repentant Iphile, que si je ne l'eusse soigneusement observé, il fût allé se poignarder sur la porte du lieu où sa Maîtresse étoit renfermée ; mais je le quittois si peu, et je lui disois tant de choses pour le consoler, qu'il lui fut aisé de juger qu'il lui seroit impossible d'executer son dessein tant qu'il seroit auprés de moi; de sorte que pour faciliter les moyens d'en sortir, il feignit d'être entierement gueri; et lors qu'il s'apperçut que je ne l'observois plus tant, il se déroba de moi, et s'enfuit secrettement dans l'Isle de Cerigo, où...il s'est empoisonné. |
NOTES: | [(Page) 307] Slatkine tome 1, p. 484 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100010 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On pare ordinairement les victimes, et on n'avoit pas manqué à suivre cette coûtume en la personne de Déodamie. Elle avoit une robe blanche d'une forme particuliere, ratachée en quelques endroits avec des noeuds de perles, en sorte qu'on lui voïoit les bras, la gorge, et une partie des jambes, ses cheveux qu'elle a d'un blond cendré admirable, étoient épars sur les épaules, et la couvroient presque entiere. Sa tête étoit couronnée de fleurs, et enfin elle étoit si belle en cet état, que non seulement le peuple versoit des pleurs en la voïant, mais que le Sacrificateur qui aïant fait plusieurs sacrifices semblables, devoit s'être acquis de la dureté, ne pouvoit retenir ses larmes. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 103160 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende se trouve dans une crise de pleurs après avoir appris la mort du prince de Navarre, son amant et père de l'enfant qu'elle porte. |
COTEXTE ET CITATION: | Un reste de honte l'obligea à dire qu'elle sentait des douleurs excessives, <CITATION>pour donner prétexte à ses cris et à ses larmes.CITATION>" Celle [l'affliction] de <CITATION>Mme de Tende ne put résister à ce discours; ses larmes redoublèrent d'une telle sorte que le comte de Tende en fut surpris et presque éclairéCITATION>; il sortit de la chambre plein de trouble et d'agitation; il lui sembla que sa femme n'était pas dans l'état que causent les douleurs du corps; ce redoublement de larmes, lorsqu'il lui avait parlé de la mort du prince de Navarre, l'avait frappé et, d'un coup, l'aventure de l'avoir trouvé à genoux devant son lit se présenta à son esprit. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428-429 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 105328 accreditee |
CONTEXTE: | Un gentil homme se meurt d'amour pour une demoiselle d'un rang trop élevée pour lui . |
COTEXTE ET CITATION: | " L'amour que je vous ay portée a esté si grande et honneste, [...] par faulte duquel et <CITATION> avecq lequel je rendray joyeusement mon esperit à Dieu, qui est parfaicte amour et charité CITATION>." "Il commencea à diminuer, et en peu de temps changea de telle sorte qu'il sembloit qu'il couvrist la beaulté de son visaige du masque de la mort, <CITATION>oû d'heure en heure il alloyt joyeusement CITATION>." |
NOTES: | [(Page & nouv.) 9e, p.52] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 102136 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On pare ordinairement les victimes, et on n'avoit pas manqué à suivre cette coûtume en la personne de Déodamie. Elle avoit une robe blanche d'une forme particuliere, ratachée en quelques endroits avec des noeuds de perles, en sorte qu'on lui voïot les bras, la gorge, et une partie des jambes, ses cheveux qu'elle a d'un blond cendré admirable, étoient épars sur les épaules, et la couvroient presque entiere. Sa tête étoit couronnée de fleurs, et enfin elle étoit si belle et en état, que non seulement le peuple versoit des pleurs en la voïant, mais que le Sacrificateur qui aïant fait plusieurs sacrifices semblables, devoit s'être acquis de la dureté, ne pouvoit retenir ses larmes. |
NOTES: | [(Page & Tome) 399-400, 2] Cie des Libraires p.497-98. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes de Grèce (Les). Godenne/Oeuvres complètes de Slatkine: 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102708 accreditee |
CONTEXTE: | Un accident de cheval révèle l'amour de la Princesse de Clèves pour M. de Nemours. |
COTEXTE ET CITATION: | "Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux ; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher ; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves ; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>." |
NOTES: | [(Page) 321-22] |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 104888 accreditee |
CONTEXTE: | Les Syracusains ont réussi à construite une sorte de pont pour entrer dans la basse ville où se trouve Timoléon et ses troupes. C'est Timoléon qui parle. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme tous ceux qui combattoient pour moi, étoient animez par la crainte des tourmens auxquels ils auroient été exposez s'ils fussent tombez vivans entre les mains des Senateurs trahis, et que le desir de conserver Ardelie, et de lui mettre une couronne sur la tête, augmentoit mon courage et mes forces ordinaires de la moitié ; je fis prendre les armes en diligence, et sortant de nos retranchemens à la tête des plus détermininez de mes soldats, je m'opposai à la descente des ennemis avec toute la vigueur dont je me trouvai capable. |
NOTES: | [(Page & Tome) 354, I] Cie des Libraires p. 364-5 La description continue encore quelques phrases avant d'aboutir au récit du combat singulier] Edition : OC,1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102706 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours est blessé sous les yeux de Mme de Clèves qui ne peut cacher son émoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi et M. de Nemours se trouvèrent sur les plus fougueux; ces chevaux se voulurent jeter l'un à l'autre. M. de Nemours, par la crainte de blesser le roi, recula brusquement et porta son cheval contre un pilier de manège, avec tant de violence que la secousse le fit chanceler. On courut à lui, et on le crut considérablement blessé. Mme de Clèves le crut encore plus blessé que les autres. L'intérêt qu'elle y prenait lui donna une appréhension et un trouble qu'elle ne songea pas à cacher; elle s'approcha de lui avec les reines et, avec un visage si changé qu'un homme moins intéressé que le chevalier de Guise s'en fut aperçu... Quand il la [sa tête] releva, il vit d'abord Mme de Clèves; <CITATION> il connut sur son visage la pitié qu'elle avait de lui, et il regarda d'une sorte qui put lui faire juger combien il en était touché CITATION>. |
NOTES: | Page 321-322 |
SOURCE: | . |
OCCURRENCE: | 102630 accreditee |
CONTEXTE: | Ici le rival, c'est Sylvie déguisée. |
COTEXTE ET CITATION: | La Marquise qui l'entendit [le mari] la premiere comme il traversoit la salle, fit un grand cri, et passant au plus viste dans le jardin... me laissa seule exposée à toute la rage de son mari... Je me crus à la fin de mes jours ; cet homme d'autant plus furieux que sa femme lui étoit échappée, vint à moi l'épée haute, et me dit Ah traître! il faut mourir Tout ce que je pûs faire, fut de parer de mon mieux, autant de temps qu'il lui en falloit, pour changer le dessein de me tuer sur la place, en celui de me faire souffrir une mort plus longue et plus cruelle. Il me desarma, et appelant ensuite ses valets, pour me traiter plus indignement, il leur commanda de me dépoüiller. L'ordre étoit bizarre, chacun en peut penser ce qu'il voudra. Un mari qui ne tue point d'abord, se vange quelquefois d'une étrange sorte. |
NOTES: | [(Page) Pp.108-109. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102240 accreditee |
CONTEXTE: | Sophie sort la nuit pour retrouver son amant, dom Carlos. Le père de Sophie veut la forcer à épouser un napolitain, plus riche que dom Carlos. Pour éviter ce mariage sans amour, Sophie va se laisser enlever par dom Carlos et ils vont s'enfuir ensemble. Mais Amet, un esclave de dom Carlos, leur tend un piège. Il fait venir Sophie dans la chaloupe, la rassurant de l'arrivée prochaine de dom Carlos. Mais aussitôt entrée dans la chaloupe, Sophie comprend qu'on les a dupés. |
COTEXTE ET CITATION: | "Figurez-vous quel dût être mon désespoir, me voyant sans dom Carlos et avec des ennemis de ma loi, car je reconnus que j'étais au pouvoir des Maures, que l'esclave Amet avait toute sorte d'autorité sur eux et que son frère Zaïde était le maître du vaisseau. Cet insolent ne me vit pas plutôt en état d'entendre ce qu'il me dirait qu'il me déclara en peu de paroles qu'il y avait longtemps qu'il était amoureux de moi et que je ne fusse aussi heureuse que j'aurais été en Espagne, comme il ne tiendrait pas à lui que je n'eusse point à y regretter dom Carlos." |
NOTES: | CG, P.II, Ch. 14, pp. 227-31 (p. 230) |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Wood A. |
OCCURRENCE: | 103814 accreditee |
CONTEXTE: | Ce travestissement a pour but de s'amuser. |
COTEXTE ET CITATION: | C'était une sorte de jeune fille d'environ seize ans dont on admirait la gentillesse. Je fus surpris de sa beauté douce et naïve [...] Je compris alors que c'était un petit garçon qui s'amusait d'une manière peu convenable. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 74, 34] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 305998 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux et ses amis aident Manon à s'enfuir de l'Hôpital. D'abord ils achètent un valet puis portent à Manon des vêtements d'homme pour qu'elle se déguise et sorte sans être remarquée. |
COTEXTE ET CITATION: | Enfin la nuit étant venue nous nous rendîmes un peu au-dessous de la porte de l'Hôpital, dans un carrosse. Nous n'y fûmes pas longtemps sans voir Manon paraître avec son conducteur. |
NOTES: | Page 106. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S. |
OCCURRENCE: | 105262 chantier |
CONTEXTE: | Aylnès obligée d'épouser Da Silva demande à la Reine d'intervenir. La Reine fait en sorte qu'on remette le mariage de trois mois. |
NOTES: | [(Page) 369] |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. Chez Martin & Georges Jouvenal: Paris, 1696. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 105190 accreditee |
CONTEXTE: | Conversation entendue par Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne vous hâtez point de vous immoler à la rage du destin, Madame, disoit une femme à une autre, et esperez avec moi que les Dieux ne vous abandonneront point à la cruauté de la destinée.... Que veux-tu que j'attende ? reprit celle à qui on parloit, n'ai-je pas veu le Roi d'Argos dans cet Isle ? ne m'a-t-il pas poursuivie ; et sans la rencontre d'Hermocrate, ne serois-je pas en sa puissance au moment que je te parle? S'il est vainqueur d'Hermocrate, tu ne dois pas douter, qu'il ne me cherche jusques à ce qu'il m'ait trouvée, puis qu'il sçait que je suis ici. S'il est vaincu par mon premier ravisseur, je puis toûjours éviter de devenir la proïe d'un homme que j'abhorre, et dont je dois craindre toute sorte de violence : et s'ils se tuent tous deux, qui est la plus grand faveur que je puisse esperer du Ciel, il faut toûjours me resoudre à mourir de faim dans cette Isle, puis qu'elle est inhabitée, et que le peu de vivres que nous avons est fini. |
NOTES: | [(Page & Tome) 361, I] Cie des Libraires p. 392 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105014 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Eurillas, et Dorimont se jetterent au devant d'Artambare, et lui representerent le tort qu'il se faisoit de violer le droit des gens, dans la personne d'un Homme tel que Celidor. Cette reflexion calma en quelque sorte l'impetuosité de son premier mouvement. Mais si elle arrêta les effets de sa fureur, elle ne put arrêter les mouvemens de sa langue, il exhala sa jalousie par un torrent de reproches contre l'ingratitude de Cleonice. |
NOTES: | [(Page & Tome) 137, 1] Cie des Libraires p.524 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 105178 accreditee |
CONTEXTE: | Dans le lai de Guiguemar, Guiguemar est blessé à la cuisse. |
COTEXTE ET CITATION: | Il vit dans l'épaisseur d'un grand buisson une biche et un faon, une bête toute blanche avec des bois de cerf sur la tête. Aux aboiements des chiens, elle bondit, Guiguemar tendit son arc, tira sur elle et l'atteignit en plein front Elle s'écroula sur le champ, mais la flèche rebondit jusqu'au cheval et frappa Guiguemar à la cuisse, de sorte qu'il lui fallut mettre pied à terre; il tomba sur l'herbe drue près de la biche qu'il avait atteinte. |
NOTES: | [(Page) 40-41] GF 194, vers 89-102. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305741 accreditee |
CONTEXTE: | Emilio fait enlever Pantène pour la violer. |
COTEXTE ET CITATION: | L'exécution se fit de la sorte qu'Emilio l'avait projetée ; et la pudique Pantène vint en sa puissance, enlevée par des braves qui la menèrent à ce château, où Emilio l'attendait avec des impatiences incomparables. |
NOTES: | Page 158. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305715 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieux mari de Crisele, jaloux de l’intérêt que sa femme porte au tombeau où elle a fait enterrer le cœur de Memnon, son ancien fiancé qu’elle aime encore, le fait déterrer et le lui donne à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | Il gaigne un homme par argent, qui arrachant secretement ce cœur de Memnon de son sepulchre le luy remit entre les mains. Il le fit hacher & mettre en pasté par son cuisinier avec d’autre viande, & de cette sorte le fit manger à Crisele sans qu’elle y pensast. |
NOTES: | Page 40. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101280 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Celle qui a le plus envie de se rendre, montre, dans le premier entretien, quelque sorte de vertu. ... Elle semblait avoir oublié ce que je lui avais dit. |
NOTES: | [(Page) 66 & 67 Folio] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104660 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Le jeune Haly] se faisant un passage avec la pointe de son épée. Il parvint jusques auprés de la personne de Gomelle, qu'il trouva dans une trés-grande extrêmité : son cheval avoit été tué sous lui, et les courrois de son casque avoient été coupées; de sorte que lors que mon Prince arriva dans cet endroit, Gomelle combattoit à pied et sans casque contre un grand nombre des ennemis qui l'entouroient, et dont il auroit été sans doute pris ou tué. Mon illustre Maître écarta d'abord ceux qui le pressoit le plus, et le couvrant et de son corps et de son bouclier, il lui donna le temps de remonter sur un cheval qu'un des siens lui presenta, et sauva par cette action l'homme du monde dont la mort lui étoit la plus avantageuse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 447, 1] Cie des Libraires p.161 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103760 accreditee |
CONTEXTE: | Les guerre entre Gargantua et les fouaciers de Lerné. |
COTEXTE ET CITATION: | "Puis voulut gagner à la fuite, mais forgier s'écria: Au meurtre, et à la force, tant qu'il put; ensemble lui jeta un gros tribard qu'il portait sous son aisselle, et le atteignit par la jointure coronale de la tête, sus l'artère crotaphique, du côté dextre, en sorte que Marquet tomba de dessus sa jument, mieux semblant un homme mort que vif". |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 131, XXIII, 38-42] Au paragraphe suivant, Forgier est appuyé par toute sa bande qui chasse à grands coups les fouaciers. |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... Paris: Classique Modernes- Le Livre de poche, 1994. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 102746 accreditee |
CONTEXTE: | Cendrillon oublie les avertissements et recommandations de sa Marraine. Elle se trouve toujours au bal lorsque sonne le premier coup de minuit. |
COTEXTE ET CITATION: | [...Cendrillon,] la jeune Demoiselle ne s'ennuyait point, et oublia ce que sa Marraine lui avait recommandé; de sorte qu'elle entendit sonner le premier coup de minuit, lorsqu'elle ne croyait pas qu'il fût encore onze heures. |
NOTES: | [(Page) 162] |
SOURCE: | Perrault (Charles), Cendrillon. Histoires ou Contes du Temps passé: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100942 accreditee |
CONTEXTE: | Comme l'héroïne refuse de révéler le contenu ou la cachette des papiers qu'elle a écrits, la supérieure la fait enfermer dans une sorte de cachot pendant trois jours. |
COTEXTE ET CITATION: | "On me jeta une chemise, on m'ôta mes bas, l'on me couvrit d'un sac, et l'on me conduisit, la tête et les pieds nus, à travers les corridors. Je criais, j'appelais à mon secours; mais on avait sonné la cloche pour avertir que personne ne parût. J'invoquais le ciel, j'étais à terre, et l'on me traînait les pieds ensanglantés et les jambes meurtries ; j'étais dans un état à toucher des âmes de bronze. Cependant l'on ouvrit avec de grosses clefs la porte d'un petit lieu souterrain, obscur, où l'on me jeta sur une natte que l'humidité avait à demi pourrie. Là, je trouvai un morceau de pain noir et une cruche d'eau avec quelques vaisseaux nécessaires et grossiers........C'est là que j'ai passé trois jours." |
NOTES: | [(Page) 276] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
OCCURRENCE: | 104136 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes veulent se saisir d'Artambert, près du lieu où Almanzayde se cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Il tira son épée, et la faisant d'abord sentir à ceux qui étoient le plus avancez : Ah! lâches, s'écria-t-il, ce ne sera pas par des mains aussi viles que les vôtres, et par les ordres de vôtre injuste Reine qu'Artambert répandra son sang, il le doit à deux grandes Princesses, mais il sera seul le ministre de leur vangeance, puis que seul il a été l'instrument de leur peine, et c'est mon bras qui doit satisfaire la Reine des Canaries et vôtre Princesse, et non pas vôtre barbare fureur. En proferant ces mots, il avoit déja fait grand, et qu'il s'augmentoit à tous momens de quelques amis ou de quelques parents de deux qu'il avoit tuez, il fut si fort accablé d'ennemis qu'il jugea bien que tout ce qu'il pouvoit, c'étoit de vendre cherement sa vie, de sorte que ne voulant pas être attaqué par derriere, il s'appuya contre la porte du lieu, où j'étois, et se croyant à sa dernière extrêmité, il eut apparemment un remors de l'infidelité qu'il m'avoit faite, et s'écria : "Il est juste, Almanzaïde, il est juste que mon sang vous satisfasse". Comme il disoit ces mots, j'ouvrois le lieu où j'étois, et tirant brusquement le Prince de Thulé à moy, j'en refermay precipatimment la porte, et lui ouvrant celle, qui donnoint sur le bord de la mer : "Sauve-toy, Artambert, lui dis-je, et sçache que ce n'est pas ton sang qu'Almanzaïde demande". |
NOTES: | [(Page & Tome) 517, 1] Cie des Libraires p. 439-440 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103238 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur emploie une sorte de périphrase pour décrire, de façon allusive, la période historique du règne d'Henri III et des complots de son frère le duc d'Alençon. |
COTEXTE ET CITATION: | Après que nos fureurs lassées, mais non pas assouvies, d'exercer les armes civiles eurent donné quelque répit à la plus florissante monarchie de l'Europe. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 444, XXI] |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A. |
OCCURRENCE: | 105016 accreditee |
CONTEXTE: | Les gardes de Zélide se sont saisis de Rustan pour l'empêcher de tuer son rival, Gomelle; Rustan menace Zélide d'une vengeance ultérieure. |
COTEXTE ET CITATION: | Aprés cela ne trouvez pas étrange, que je sorte des bornes que je m'étois prescrites, et que je cherche un défenseur qui puisse troubler vos desseins, pour en faire réüissir de plus justes, et qui se fasse lui-même l'artisan de son bonheur, et de ma vengeance. |
NOTES: | [(Page & Tome) 125] Slatkine p. 1,438 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102482 accreditee |
CONTEXTE: | Les frères de la jeune femme de Barbe Bleue la sauvent du courroux de son mari dû au fait qu'elle lui a désobéi. |
COTEXTE ET CITATION: | Aussitôt on vit entrer deux Cavaliers, qui mettant l'épée à la main, coururent droit à la Barbe bleue. Il reconnut que c'était les frères de sa femme, l'un Dragon et l'autre Mousquetaire, de sorte qu'il s'enfuit aussitôt pour se sauver ; mais les deux frères le poursuivirent de si près, qu'ils l'attrapèrent avant qu'il pût gagner le perron. Ils lui passèrent leur épée au travers du corps, et le laissèrent mort. |
NOTES: | p. 212 Livre de poche 1990 p. 128 Folio Gallimard, 1981 |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Henry A., Souche V. |
OCCURRENCE: | 103046 chantier |
CONTEXTE: | Victoria et Philopiste s'embarquent à Ancona pour pouvoir se marier à Marseille, contre la volonté des parents de Victoria. Après une terrible tempête, les pirates attaquent leur bâteau et tuent Philopiste. Victoria est emportée par les pirates, mais elle sera délivrée par Zanobis, capitaine de la République de Venise. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 62-3, Ic] Topos très rare dans l'histoire tragique. Il apparaît ici parce que cette histoire constitue une sorte de parodie et de critique du roman d'aventures. |
SOURCE: | Du Pont (Jean-Baptiste), Enfer d'amour (L') ou par trois histoires est monstré .... Thibaut Ancelin: Lyon, 1603.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Poli S. |
OCCURRENCE: | 305410 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | La secourable Ariante qui s'étoit attachée à moi d'une telle sorte qu'on avoit été contraint de l'enlever en m'enlevant. |
NOTES: | P. 368, 1 ; Cie des Libraires p. 412 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202698 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | «Je lui dis [à Nicostrate] que je venois de la [Arcaste] voir passer, et aprés avoir satisfait à sa demande de cette sorte, je lui fis une reverence, et je voulus me retirer <citation>mais lui me retenant par ma jupe; Vous croïez toûjours être Sirinx...car vous fuïez toûjours ceux qui vous cherchent....»citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Cyparisse raconte à Licoris la déclaration d'amour que Nicostrate l'a forcé à entendre. Cette déclaration précède de peu l'enlèvement de Cyparisse par Nicostrate. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,400-401/549-50 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200135 accreditee |
CONTEXTE: | Une religieuse séduite par un Cordelier tombe enceinte. |
COTEXTE ET CITATION: | [...]Quoy voiant, ce meschant moyne, en parlant tousjours de Dieu, paracheva avecq elle l'oeuvre que soubdain le diable leur mit au cueur [...] en sorte qu'elle devint grosse, dont elle print ung si grand regret, qu'elle suplia la prieure de faire chasser hors du monastere ce religieux, sçachant qu'il estoit si fin, qu'il ne fauldroit poinct à la seduire. L'abbesse et le prieur, qui s'accordoient fort bien ensemble, se mocquerent d'elle, disans qu'elle estoit assez grande pour se defendre d'un homme, et que celluy dont elle parloit estoit trop homme de bien. |
NOTES: | Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 72, p. 425-426. Voir aussi SEDUIRE PAR CASUISTIQUE. |
SOURCE: | Pure (Abbé Michel de), Pretieuse (La) ou le mystere des ruelles. Paris: Droz, 1938.Édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200140 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Et longuement écouta si en la chambre de la princesse qui était dessus y avait aucun bruit. Et quand il se put assurer que tout était en repos, il voulut commencer son doux travail. Et peu à peu abattit la trappe, qui était si bien faite et accoutrée de drap qu'il ne fit un seul bruit. Et par là monta à la chambre et ruelle du lit de sa dame, qui commençait à dormir. <citation>A l'heure, sans avoir regard à l'obligation qu'il avait à sa maîtresse, ni à la maison d'où était la dame, sans lui demanger congé ni faire la révérence, se coucha auprès d'elle, qui le sentit plus tôt entre ses bras qu'elle n'aperçut sa venue. Mais elle, qui était forte, se défit de ses mains en lui demandant qui il était, se mit à le frapper, mordre et égratigner, de sorte qu'il fut contraint, pour la peur qu'il eut qu'elle appelât, lui fermer la bouche de la couverture; ce qui lui fut impossible de faire car, quand elle vit qu'il n'épargnait rien de toutes ses forces pour lui faire une honte, elle n'épargna rien des siennes pour l'en engarder, et appela tant qu'elle put sa dame d'honneur qui couchait en sa chambre, ancienne et sage femme autant qu'il en était point, laquelle tout en chemise courut à sa maîtresse.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Un ami d'une princesse abuse de son hospitalité et pénètre dans la chambre de celle-ci par un stratagème avec le but de la "séduire". |
NOTES: | Flammarion, Paris, 1982, Nouvelle 4, pp. 68-69. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305408 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Clèves a eu entre les mains une lettre attribuée à Nemours et adressée à une femme. Persuadée que Nemours a une maîtresse et vivement affectée à cette idée, elle feint d'être malade pour ne voir personne. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle ne pensa guère à l'ordre que Mme la Dauphine lui avait donné de se trouver à son coucher, elle se mit au lit et feignit de se trouver mal ; en sorte que, quand M. de Clèvres revint de chez le roi, on lui dit qu'elle était endormie. |
NOTES: | Page 311. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 200217 accreditee |
CONTEXTE: | Nemours se cache dans le jardin de Coulommiers et regarde Mme de Clèves qui est seule dans son cabinet à faire des noeuds à une canne des Indes avec des rubans aux mêmes couleurs que Nemours avait portées au tournoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Les palissades étaient forts hautes, et il y en avait encore derrière, pour empêcher qu'on ne pût entrer; en sorte qu'il était assez difficile de se faire passage. M. de Nemours en vint à bout néanmoins; sitôt qu'il fut dans ce jardin, il n'eut pas de peine à démêler où était Mme de Clèves. Il vit beacucoup de lumières dans le cabinet; toutes les fenêtres en étaient ouvertes et, en se glissant le long des palissades, il s'en approcha avec un trouble et une émotion qu'il est aisé de se représenter. <CITATION>Il se rangea derrière une des fenêtres, qui servaient de porte, pour voir ce que faisait Mme de Clèves. Il vit qu'elle était seule.CITATION> |
NOTES: | Page 386. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305381 accreditee |
CONTEXTE: | Cette phrase fait partie des mots que Paul adresse (oralement dans une sorte de poème en prose) à Virginie, lui faisant ses louanges et lui chantant son admiration et son amour (inconscient) pour elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Je n’oublierai jamais que tu as marché nu-pieds jusqu’à la Rivière-Noire, pour demander la grâce d’un pauvre esclave fugitive. |
NOTES: | P. 164. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Paul et Virginie. Paris: Imprimerie Nationale, 1984.Édition E. Guitton |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305440 accreditee |
CONTEXTE: | Amadas vient d’apprendre qu’Ydoine doit être mariée malgré elle avec le comte de Nevers. Sous le choc, il est pris d’un accès de folie. |
COTEXTE ET CITATION: | Amadas l’ot, si a troublé Le cuer et escaufé d’ardeur, D’une fine fole caleur, Dont vint la droite derverie, Et la fine foursenerie Li saut et li cerviaus li tourble. En poi d’eure a corage double, En toute raison li escape Qu’il n’a si fol jusqu’a Halape. Tout maintenant esrage et derve, En haut s’escrie et rit et resve ; Sens ne raison en lui n’a mie. Amadas l’entend ; le sang afflue à son coeur qui se met à battre furieusement sous l’effet d’une fièvre violente qui l’entraîne dans une démence totale ; une folie brutale l’envahit et son cerveau se trouble. En peu de temps son délire intérieur s’enfle et toute sa raison lui échappe de sorte qu’il n’y a pas aussi fou que lui jusqu’à Alep. Sur l’heure, il est pris d’une folie furieuse ; il parle tout haut, éclate de rire et divague. Il n’a plus en lui la moindre lueur de conscience et de raison. |
NOTES: | P. 93, v. 1792-1803 ; trad. p. 39. . Voir pages 118-119 (47-48), 125 (51), 136 (55). |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305517 accreditee |
CONTEXTE: | Yvain se trouve prisonnier dans le château d’Esclados le Roux qu’il vient de tuer en combat singulier. Lunette, envers qui il s’est montré courtois par le passé va l’aider par reconnaissance en lui donnant un anneau qui rend invisible. |
COTEXTE ET CITATION: | “Ja n’i serés pris n’afolés. Mais chest mien anel prenderés, Et, s’il vous plaist, sil me rendrés Quant je vous arai delivré.” Lors li a l’anel tost livré, Si li a dit qu’il a tel forche Comme a li fus desous l’escorche Qui le keuvre, c’on n’en voit point. Mais il couvient quë on l’enpoint, Si qu’el poing soit la pierre enclose, Puis n’a garde de nule chose, Tant soit entre ses anemis. Ja par eux ne sera maumis Chil qui l’anel en son doit a, Que ja veoir ne le porra Nuz hom, tant ait les iex ouvers. Jamais, si vous voulez avoir confiance en moi, vous ne serez ni capturé ni blessé. En revanche vous prendrez cet anneau qui m’appartient, et, s’il vous plaît, vous me le rendrez quand je vous aurai délivré.” Alors elle lui a vite remis l’anneau en lui disant qu’il a le même pouvoir que le bois qui est sous l’écorce qui le recouvre, de telle sorte qu’on ne le voit point. Seulement il faut qu’on le prenne en sa main de manière à enfermer la pierre dans son poing ; alors on n’a plus rien à craindre, même si on se trouve entre ses ennemis. Jamais ils ne pourront faire du mal à celui qui porte l’anneau à son doigt, car nul homme, même les yeux grands ouverts, ne pourra le voir. |
NOTES: | P. 112, v. 1020-1035 ; trad. p. 113. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305544 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc d'Anjou fuit la présence de la princesse de Montpensier dont il a détecté l'amour pour le duc de Guise. |
COTEXTE ET CITATION: | ...il s'attendrit, en considérant la beauté de la princesse et la perte qu'il faisait en perdant l'espérance d'en être aimé, de sorte que, sans attendre sa réponse, il sortit du bal, feignant de se trouver mal, et s'en alla chez lui rêver à son malheur. |
NOTES: | P. 20 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Montpensier. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305569 accreditee |
CONTEXTE: | Lettre de Mme de Thémines au Vidame. Elle fuit son amant infidèle pour trouver une punition à la mesure de la faute. |
COTEXTE ET CITATION: | Je feignis d'être malade pour cacher le désordre de mon esprit; mais je le devins en effet et mon corps ne put supporter une si violente agitation. Quand je commençai à me porter mieux, je feignis encore d'être fort mal, afin d'avoir un prétexte de ne vous point voir et de ne vous point écrire. Je voulus avoir du temps pour résoudre de quelle sorte j'en devais user avec vous. |
NOTES: | p.309 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305571 accreditee |
CONTEXTE: | Naria fuit la présence de son amant infidèle et met sur pied un plan qui lui permettra de s'assurer de son malheur. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui manda qu'elle était malade et qu'elle ne pourrait aller, pendant la fête, à aucun des divertissements publics. Alamir la vint voir; il l'assura qu'il abandonnerait aussi tous ces divertissements, puisqu'elle ne s'y trouverait pas...........Néanmoins, sitôt qu'il fut sorti, elle se leva et se déguisa d'une sorte qu'il ne pouvait la reconnaître. Elle alla dans les lieux où elle crut le pouvoir trouver et le premier objet qui s'offrit à sa vue fut Alamir déguisé......elle le reconnut qui suivait Zoromade..... |
NOTES: | P.179 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Zaide. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305623 accreditee |
CONTEXTE: | Eliduc, suivant sa promesse à Guilliadon, revient au jour fixé pour l'enlever. |
COTEXTE ET CITATION: | Sun chamberlenc apareilla e a s’amie l’enveia, si li manda que venuz fu, bien a son cuvenant tenu; la nuit quant tut fu avespré, s’en eissist fors de la cité; li chamberlens od li ira, e il encuntre li sera. Sur un cheval la fist munter, e il munta, sa resne prent, od li s’en vet hastivement Il donne ses instructions à son chambellan, qu’il envoie à son amie pour lui dire qu’il est arrivé, fidèle à sa promesse: cette nuit quand il fera sombre, qu’elle sorte de la ville avec le chambellan: lui-même viendra à sa rencontre. Il la fait monter à cheval, monte lui-même en selle, saisit les rênes et part au galop avec elle. |
NOTES: | P.306-308, vers 767-774; 806-808. |
SOURCE: | Marie de France, Eliduc. Paris: Lettres Gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke Traduction par Laurence Harf-Lancner |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305693 accreditee |
CONTEXTE: | L’incident se situe dans l’histoire d’Iphis. Ligde redoute que sa femme Telethuse qui est enceinte, ne donne naissance à une fille car ils ont peu de biens ; il craint que la dot qu’il faudra verser pour la marier ne contribue encore plus à les appauvrir. Il ordonne à sa femme de faire en sorte que « cet enfant, s’il est de vostre sexe, ne paroisse jamais au jour ». |
COTEXTE ET CITATION: | Telethuse ne laisse pas de desobeïr et déguise à son mari le sexe de son enfant, et le fait passer pour masle, et l’éleve sous le nom d’Iphis qui estoit aussi bien un nom d’homme que de fille. |
NOTES: | Tome II, p. 95 ; la séquence va des p. 94 à 98. |
SOURCE: | Pure (Abbé Michel de), Pretieuse (La) ou le mystere des ruelles. Paris: Droz, 1938.Édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 305717 accreditee |
CONTEXTE: | Un parent de Memnon, l’ancien fiancé de Crisele a tué en duel son vieux mari jaloux, Rogat, qui lui a fait manger en pâté le cœur de Memnon. Libérée, elle entre au couvent où elle entretient le souvenir de l’aimé. |
COTEXTE ET CITATION: | Les liens de Crisele brisez de la sorte, elle se jetta dans un cloistre où elle acheva sa vie en pleurant ses fautes & en nourrissant toujours en son ame le souvenir de la cruauté de ses parens & de l’amitié de Memnon. |
NOTES: | Page 42. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305735 accreditee |
CONTEXTE: | Début de la nouvelle "L'Impudent adutère" qui présente Macrobe et les indignités qu'il fait subir à sa femme Gondène. |
COTEXTE ET CITATION: | Résolue donc de souffrir toute sorte d'extrémités plutôt que de perdre la qualité qu le faisait marcher sans rougir et la tête levée devant le monde, elle en vint jusque-là de fermer des yeux à toutes les échappées de son mari. |
NOTES: | Page 131. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305737 accreditee |
CONTEXTE: | Gondène est portée à bout par les sévices que lui infligent son mari et sa maîtresse. Ils vont jusqu'à l'obliger à partager leur lit et assister à leurs ébats. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette amazone rendue courageuse par le désespoir se saisit de son pistolet qu'il avait laissé sur la table, et le lâchant contre ces infâmes adultères, elle tua son mari sur le champ et blessa du même coup Silvane de telle sorte qu'elle en mourut de là à quelques heures. |
NOTES: | Page 134. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305760 accreditee |
CONTEXTE: | Talasse ayant appris l'infidélité de sa femme Julia, paie un gondolier pour la noyer grâce à un accident de gondole provoqué. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle avoit accoustumé, selon la façon de Venise, de se jetter dans la premiere gondole qu'elle rencontroit : s'estant mise dans celle de Gorgonio, il la mène de telle sorte qu'à la rencontre d'une gondole il fait tourner la sienne comme par malheur, & la miserable Julia finit ainsi ses ardeurs & sa vie. |
NOTES: | Page 120. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305788 accreditee |
CONTEXTE: | Une épouse infidèle fuit avec son jeune amant. |
COTEXTE ET CITATION: | Oubliant toute sorte de devoir elle quitta son espoux pour s'enfuyr avecque cet adultere, qui las de traisner ceste femme par le pays, l'abandonna aussi laschement qu'injustement il l'avoit enmmenee. |
NOTES: | Page 380. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305822 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme qui est séparée de son mari, veut se débarrasser de l'enfant qu'elle vient d'avoir de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'y a sorte d'efforts ny de breuvages qu'elle n'employast pour en avorter : mais la bonté du ciel combattant contre sa malice fit venir à terme ce pauvre enfant, que cette vraye Medée eust estouffé de ses propres mains si les douleurs de l'accouchement, qui la mirent à l'extremité, ne lui en eussent osté la force. Elle commanda ce cruel meurtre à l'une de ses femmes. |
NOTES: | Page 174. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305826 accreditee |
CONTEXTE: | Gildarde attend un enfant de Clodulphe qui est marié. Les parents de l'épouse de son amant l'ont faite emprisonner. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se trouva grosse de quelques mois par mal-heur ; de sorte que de ses efforts, de l'incommodité de la prison, & du deplaisir qui lui saisit le coeur, elle fit une mauvaise couche, dont elle mourut. |
NOTES: | Page 186. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305836 accreditee |
CONTEXTE: | Le vieil Aemilian est excessivement jaloux de sa jeune femme. |
COTEXTE ET CITATION: | L'impuissance & le chagrin de ce vieillard le rendirent jaloux, & de telle sorte qu'il se fust despité contre le soleil, si avecque ses rayons il eust baisé sa femme au visage. Aussi la tenoist-il tousjours close & à l'ombre. Tout la mettoit en cervelle, prisonniere solitaire elle n'osoit parler à personne, ny voir ne estre veuë. |
NOTES: | Page 419. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305875 accreditee |
CONTEXTE: | Irece et Arteme s’aiment mais ce dernier n’est pas un parti suffisant pour les parents de la jeune fille. Pour sauvegarder sa réputation, elle accepte qu’il l’enlève pour contracter un mariage clandestin ailleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle se laissa aller aux persuasions d’Arteme qui luy promit de l’enlever. Ce rapt. Comme celuy de la Grecque Helene, fut suivy du consentement d’Irece, qui se jetta de cette sorte entre les bras d’Arteme. |
NOTES: | Page 74. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305882 accreditee |
CONTEXTE: | Fredoard amoureux sans espoir de la femme de Didime convainc ce dernier par des calomnies qu’elle entretient une relation adultère avec son cousin Geminian. |
COTEXTE ET CITATION: | Il presta sa creance a cette calomnie, & de telle sorte que sans aucune plus particulière enqueste il se resolut de traitter sa femme comme si elle eus testé veritablement coulpable. |
NOTES: | Page 179. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |