OCCURRENCE: | 103160 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende se trouve dans une crise de pleurs après avoir appris la mort du prince de Navarre, son amant et père de l'enfant qu'elle porte. |
COTEXTE ET CITATION: | Un reste de honte l'obligea à dire qu'elle sentait des douleurs excessives, <CITATION>pour donner prétexte à ses cris et à ses larmes.CITATION>" Celle [l'affliction] de <CITATION>Mme de Tende ne put résister à ce discours; ses larmes redoublèrent d'une telle sorte que le comte de Tende en fut surpris et presque éclairéCITATION>; il sortit de la chambre plein de trouble et d'agitation; il lui sembla que sa femme n'était pas dans l'état que causent les douleurs du corps; ce redoublement de larmes, lorsqu'il lui avait parlé de la mort du prince de Navarre, l'avait frappé et, d'un coup, l'aventure de l'avoir trouvé à genoux devant son lit se présenta à son esprit. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428-429 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 104490 accreditee |
CONTEXTE: | Devant le refus de Parménie d'épouser Tormez, et après les menaces de vengeance, la princesse enferme Parménie. |
COTEXTE ET CITATION: | "Là-dessus la princesse sortit de la chambre et m'y enferma." |
NOTES: | [(Page& Partie) 161, III] Notons que la princesse agit directement sans déléguer son pouvoir, ce qui est généralement le cas. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102246 accreditee |
CONTEXTE: | Une mauvaise fée (Concombre) enlève sa filleule (Roussa Blafarda). Elles disparaissent toutes deux dans les airs. |
COTEXTE ET CITATION: | On sortit du temple. Le premier soin du prince fut d'envoyer à l'appartement de Roussa pour sçavoir si la vieille n'y seroit pas retournée: il apprit que d'abord qu'elle avoit disparu dans le temple on l'avoit vue arriver chez Roussa dans un char traîné par deux limaçons; que cet équipage, qui avoit fendu les airs avec une rapidité surprenante, s'étant abattu sur le logement de cette princesse, la vieille l'avoit enlevée, et qu'elles avoient disparu toutes deux. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 132, 8] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 105196 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Artambare...se voyant trahi par ses gens qui protestoient de mourir mille fois plûtôt que de souffrir qu'on attentât à la vie de Celidor ; fut si transporté de rage, de voir naître tant d'obstacles à sa vengenace, que la fureur, la jalousie et la confusion acheverent de lui ravir le peu de raison qui lui restoit. Il tourna contre lui-même cette épée qu'il venoit de tourner contre le sein de son Rival, et se laissant tomber dessus avec tant de precipitation, qu'on ne pût s'opposer à sa frenesie, on la vit sortir presque entiere de l'autre côté de son corps. Son ame sortit par cette plaïe. |
NOTES: | [(Page & Tome) 142, I] Cie des Libraires p. 545-6 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100580 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme habille un homme en guenilles et lui donne à manger parce qu'il lui a exposé sa misère. Cette femme, limonadière, a souvent aidé des jeunes gens dans cette situation. |
COTEXTE ET CITATION: | "La limonadière l'appercut: elle se leva lestement, et vint à lui. J'entendit qu'elle lui disait.- Que demandez-vous? Il répondit probablemnt , en exposant sa misère. La limonadière sortit, en faisant signe à un garcon de la suivre.[...]Environ un demi-quart d'heure après, la limonadière rentra, suivie d'un jeune homme d'assez bonne mine, habillé décemment. C'était le meme que je venais de voir, je le reconnus. On lui servit une jatte de lait , et un pain d'une demie-livre." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 250-51 (232e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 103122 accreditee |
CONTEXTE: | À deux reprises un bélier change Ragotin et le blesse d'abord au visage et aux yeux puis aux genoux. Cette scène clôt la deuxième partie du Roman comique inachevé. |
COTEXTE ET CITATION: | L'action du Belier surprit tellement aux qui la virent qu'ils en demeurent comme en extase, sans toutefois oublier d'en rire. À la seconde attaque du bélier, Ragotin enragea beaucoup et encore plus d'ouïr toute l'assistance qu'il querella en général, et sortit de chambre en furie. |
NOTES: | [(Partie & Page) 2, 795-6] Chapitre 20 |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Riou D. |
OCCURRENCE: | TT105044 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | [ ici la violence est écartée du récit] 'Caton frémit à ce nom de sa Soeur; et disant une injure au Préteur, que l'Histoire marque en termes exprés, il sortit du Senat si transporté de colere, qu'il en avoit le visage tout changé.» |
NOTES: | [(Page) 81] Slatkine tome II, p. 26 ["parole écartée du discours" = il n'y a donc pas de discours violent (voir la phrase), un autre topos? EG] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102146 accreditee |
CONTEXTE: | Description de ce que chacun des personnages fait pour se protéger des dangers posés par ce tremblement de terre. |
COTEXTE ET CITATION: | [Le Roi Agis] "par l'impatience qu'il avoit, il se retira dans la Chambre de la Reine ; à peine eût-il été un moment seul avec elle, qu'il s'aperçut que la Chambre s'ébranloit, et effrayé du tremblement de terre qui devenoit perilleux par sa violence, il sortit promptement de sa Chambre et du Palais.[...] La Reine se laissa mener dans une assez grande Campagne hors de la Ville, où presque tout le monde s'étoit refugié. |
NOTES: | [(Page & Tome) 112, 2] Cie des Libraires p.423-24 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102102 accreditee |
CONTEXTE: | Le génie Jonquille a profité de l'assoupissement de Néadarne pour "prendre les plus grands libertés" Elle supplie le génie d'interrompre mais il poursuit. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'a tenu qu'au lecteur de remarquer qu'à mesure que Jonquille parloit, il s'avançoit sur le siege de Neadarné, si bien et avec si peu de ménagement, qu'il en étoit enfin venu au point de le partager avec elle, et qu'il avoit profité de sa distraction pour prendre les plus grandes libertés. Elle sortit enfin de son assoupissement, à la derniere ; mais le génie avoit si bien pris ses mesures, que quels que fussent les efforts de Neadarné, ils ne lui servirent à rien. |
NOTES: | [(Page) chap 4 p. 258 ; ARTFL 281-282. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | SB200107 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | <citation>Il prit avec précipitation un volume de l'Emile qu'il trouva sous sa main, et sortit du salon et du château.citation> |
COTEXTE ET CITATION: | Théobald, à l'issue de sa première différence d'opinion avec Emilie, est ainsi décrit. L'influence de Rousseau sur Charrière est bien connue. |
NOTES: | Dans Oeuvres complètes, vol. 9, Amsterdam, G.A. van Oorschot/Genève, Slatkine, 1981, p. 57. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Charrière (Isabelle de), Trois femmes. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200231 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin, en quête de Nicolette, la cherche dans la forêt où elle s'est réfugiée et arrive à la hutte de feuilles qu'elle a construite. |
COTEXTE ET CITATION: | Il mist le pié fors de l'estrier por descendre, et li cevaus fu grans et haus ; il pensa tant a Nicolete se tresdouce amie qu'il caï si durement sor une piere que l'espaulle li vola hors du liu. Il sortit le pied de l'étrier pour descendre, mais son cheval était grand et haut, et Aucassin pensait tant à Nicolette sa très douce amie, qu'il tomba lourdement sur une pierre au point de se démettre l'épaule. |
NOTES: | P. 118-119. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305561 accreditee |
CONTEXTE: | M. de Nemours fuit la cour et prétexte la convalescence pour s'enfermer dans la chambre de M. de Clèves et y voir la princesse. |
COTEXTE ET CITATION: | M. de Clèves fut malade à peu près dans le même temps. Mme de Clèves ne sortit point de sa chambre pendant son mal; mais, quand il se porta mieux, qu'il vit du monde, et entre autres M. de Nemours qui, sur le prétexte d'être encore faible, y passait la plus grande partie du jour, .... |
NOTES: | p. 295 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Bordas, 1990.dans Roman et Nouvelles, édition Alain Niderst |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305544 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc d'Anjou fuit la présence de la princesse de Montpensier dont il a détecté l'amour pour le duc de Guise. |
COTEXTE ET CITATION: | ...il s'attendrit, en considérant la beauté de la princesse et la perte qu'il faisait en perdant l'espérance d'en être aimé, de sorte que, sans attendre sa réponse, il sortit du bal, feignant de se trouver mal, et s'en alla chez lui rêver à son malheur. |
NOTES: | P. 20 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Montpensier. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305749 accreditee |
CONTEXTE: | Alors que Diomède a pardonné une tentative de viol sur sa femme, elle se venge cruellement. Les mutilations décrites dans la citation se poursuivent et entraîneront la mort de leur victime. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle fit donc saisir ce misérable par des valets ; et après lui avoir fait lier les pieds et les mains, elle se met avec ses femmes et filles à le fouetter si démesurément qu'il n'y avait partie de son corps dont le sang ne sortît. Après cela, elle lui crevèrent les yeux avec leurs aiguilles et, avec leurs ciseaux et autres ferrements de leurs étuis, lui firent tant d'incisions et de balafres au visage et par tout le corps qu'il n'était plus reconnaissable. |
NOTES: | Page 222. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |