OCCURRENCE: | 101086 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi qui ne dormait jamais, réclame une explication à sa mère. Celle-ci lui révèle qu'il est le fils d'un chevalier féerique (d'un autre monde), qui lui prédit que leur fils sera beau, vaillant et fort mais qu'il ne dormira jamais. Il ajoute aussi que lui-même devra disparaître, le jour où ils seront surpris. |
COTEXTE ET CITATION: | Ele respont : "ce que j'en sai volentiers, biaus fiz, vos dirai Tu es mes filz, je sui ta mere, li rois ne fu pas vostre pere. […] Qant tot m'ot dit e enseignié, si m'amena desq'au vergié. Biau fiz, ce est la verité: ce jor fustes vos engendré. Je vous dirai volontiers, répondit-elle, cher fils, ce que j'en sai. Vous êtes mon fils, je suis votre mère. Le roi n'était pas votre père. […] Quand il eut fait toutes ces révélations, il m'emmena jusqu'au verger. Cher fils, c'est la vérité : ce jour là vous fûtes engendré. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 172179, vv. 357-361 et 465-468. En effet, tout le monde est au courant de l'anomalie subie par le jeune roi et qui consiste à ne pas pouvoir dormir. Il est déjà roi, donc sa condition sociale ne va pas s'améliorer. Ce que le texte présente, c'est une révélation d'identité- de bâtardise- à l'intéressé par sa mère. Cette révélation d'identité va changer le cours des choses puisque le roi va rejoindre son père dans son monde féerique en disparaissant dans le lac qui est la porte de l'autre monde. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 104092 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre se bat contre un inconnu (le prince Tessandre). |
COTEXTE ET CITATION: | Cet homme étant entré dans la Lice, il courut à moi avec une impétuosité qui fit juger à tout le monde, qu'un autre motif que celui de la gloire, l'avoit amené dans cet endroit. Il cherchoit le defaut de mes armes plûtôt que le fort de ma lance, et nôtre course ressembloit à un combat for acharné, plûtôt qu'à une partie de galanterie. Au commencement je fus surpris de ce procedé : mais enfin la colere succedant à cette surprise, je commençai à le traiter comme il me traitoit ; et aprés l'avoir mis en quelque désordre, je profitai si bien du trouble que je remarquai en lui, que l'aïant atteint à demi ébranlé, je l'envoïai à dix pas de moi sur la poussiere. Il fit un cri furieux en tombant, et les courroyes de son casque s'étant rompues par le choc de sa chutte, il fut reconnu pour le Prince Tessandre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 274, 1] Cie des Libraires p. 44-5 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103980 accreditee |
CONTEXTE: | Un génie amoureux (Concombre) mais éconduit se venge de son rival heureux (Cormoran) qu'il a surpris dans les bras de sa bien-aimée en le condamnant. |
COTEXTE ET CITATION: | Cormoran est condamné "à faire éternellement la roue et la culbute" dans les jardins. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 205, VI] motif de la danse effrénée involontaire et incessante que l'on retrouve dans certains textes merveilleux folkloriques. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 105342 accreditee |
CONTEXTE: | Deux amants de la marquise de Banneville se battent. On apprendra à la fin du récit que le marquis de Bercour est une femme travestie. La marquise de Banneville, pour sa part, est un homme travesti. |
COTEXTE ET CITATION: | Le comte D... [...] résolut de lui [au marquis de Bercour] faire un querelle et par là le déshonorer, le croyant trop beau et trop effeminé pour oser mesurer son épée contre la sienne ; il fut bien surpris quand, au premier mot qu'il lui dit à la porte des Tuileries, il vit le marquis l'épée à la main qui le poussait avec vigueur. Ils se battirent fort bien et furent séparés par leurs amis communs. Cette aventure fit plaisir à la petite marquise. Elle donnait un air de guerre à son amant, pour qui cependant elle crut devoir trembler. |
NOTES: | [(Page) Pp. 982-983. Voir aussi femme_travestir_sexe. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | TT102070 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Absorbée dans ses pensées, la reine était appuyée à une autre fenêtre, et avait surpris toute la conversation du roi et de messire Gauvain". |
COTEXTE ET CITATION: | La reine surprend une conversation entre le roi et Gauvain. |
NOTES: | [(Page & Paragraph) 76, 36] Le personnage se trouve dans la même pièce que ceux qui discutent; aucun désir de dissimulation. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. XIIe s..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 103160 accreditee |
CONTEXTE: | La comtesse de Tende se trouve dans une crise de pleurs après avoir appris la mort du prince de Navarre, son amant et père de l'enfant qu'elle porte. |
COTEXTE ET CITATION: | Un reste de honte l'obligea à dire qu'elle sentait des douleurs excessives, <CITATION>pour donner prétexte à ses cris et à ses larmes.CITATION>" Celle [l'affliction] de <CITATION>Mme de Tende ne put résister à ce discours; ses larmes redoublèrent d'une telle sorte que le comte de Tende en fut surpris et presque éclairéCITATION>; il sortit de la chambre plein de trouble et d'agitation; il lui sembla que sa femme n'était pas dans l'état que causent les douleurs du corps; ce redoublement de larmes, lorsqu'il lui avait parlé de la mort du prince de Navarre, l'avait frappé et, d'un coup, l'aventure de l'avoir trouvé à genoux devant son lit se présenta à son esprit. |
NOTES: | La comtesse de Tende, pages 428-429 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 104754 provisoire |
CONTEXTE: | Ces deux rencontres se produisent à deux années d'intervalle. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je fus surpris en entrant dans ce bourg d'y voir tous les habitants en alarme" (p.33) "En marchant l'après-midi dans les rues, je crus apercevoir ce même jeune homme dont j'avais fait la rencontre à Passy" (p. 37). |
NOTES: | [( Page & Partie) 33, 37 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104476 accreditee |
CONTEXTE: | Ovide suit le jeune homme, vainqueur du combat, qui était parti à la poursuite de la belle dame inconnue qu'Ovide avait protégée. |
COTEXTE ET CITATION: | Le jeune Etranger, dont la bonne mine avoit si fort surpris Ovide, étoit à genoux auprès d'elle, et fit conjecturer au Romain par les signes qu'il lui voïoit faire de loin; qu'il tâchoit à la retenir. Elle ne paroissoit émue ni des charmes de l'Inconnu, ni de ses prieres, et de démêlant de ses bras, elle prit sa course le long de l'allée. |
NOTES: | [(Page & Tome) 436, 2] Cie des Libraires p.130 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104606 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la première histoire, Manon Dupuis a l'audace de faire comprendre son amour à des Ronais. |
COTEXTE ET CITATION: | Quoique cette déclaration si peu attendue fût épineuse pour une fille, et qu'elle ne pût pas en dire plus, il est certain que sa manière fut accompagnée de tant de pudeur, que j'en restai en même temps surpris et charmé. |
NOTES: | P. 27. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103814 accreditee |
CONTEXTE: | Ce travestissement a pour but de s'amuser. |
COTEXTE ET CITATION: | C'était une sorte de jeune fille d'environ seize ans dont on admirait la gentillesse. Je fus surpris de sa beauté douce et naïve [...] Je compris alors que c'était un petit garçon qui s'amusait d'une manière peu convenable. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 74, 34] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | TT101594 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Montézume est surpris, indigné, blessé de la proposition d'Irmizène, puis il se reconcilie à l'idée que lui propose sa femme de devenir bigame. |
NOTES: | [(Page) ?] Manquent la page et le co-texte. |
SOURCE: | Anonyme, Amitié singulière, nouvelle galante (L'). Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104354 accreditee |
CONTEXTE: | Pour se venger de Clorante qui a permi à Caliste de s'enfuir, Périandre le fait poursuivre et enlever. |
COTEXTE ET CITATION: | Entre ces hommes qui m'ont surpris, je n'ai reconnu qu'un domestique que j'avais vu une ou deux fois chez Périandre. J'ai cependant fait quelque résistance pour arracher mon épée des mains de ceux qui me l'avaient ôtée : mais enfin il a fallu céder. |
NOTES: | [(Page& Partie) 295, V] Variante de l'enlèvement de la femme. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100870 accreditee |
CONTEXTE: | Ildegerte, répudiée par son époux, mène néanmoins son armée amazone pour sauver le royaume et la couronne de son époux quand il est menacé par l'ennemi. Mais elle refuse d'évincer la nouvelle reine, ou de reprendre le trône, demandant seulement que son fils soit reconnu comme le vrai prince héritier. |
COTEXTE ET CITATION: | "Quel Triomphe pour une Reyne Répudiée, <CITATION>elle avoit remis une seconde fois la Couronne sur la tête de son Infidèle EpouxCITATION>& elle tenoit en son pouvoir une Rivale qui l'avoit fait descendre du Thrône. [...] Le Roy luy témoignoit plus d'amour qu'il n'en avoit jamais eû, les Troupes l'adoraient, la Cour suivoit les mouvemens du Roy, tous les coeurs des Sujets étoient à elle .... [...] Qui que ce soit ne doutoit donc qu'elle ne dût demander la cassation de ce Divorce & son rétablissement sur un Thrône dont on ne l'avoit dépoüillée que par des vues politiques, & des interêts d'Etat qui cessoient. On fut même confirmé dans cette pensée, lors qu'elle demanda une Assemblée générale des Etats, où elle voulut que le Roy assistât sur son Thrône & dans toute sa Maijesté [...]." (pp. 111-112) "...le silence & l'atention de l'Assemblée ayant donné lieu à Ildegerte de parler on fut fort surpris qu'elle le fit en ces Termes. 'Seigneur, Et vous Reyne, & vous Etats: Je n'ay point demandé cette Assemblée pour faire décendre du Thrône une Princesse qui mérite de le remplir. [...] Mais ce que je demande, c'est que le Prince mon fils n'ait point part à une disgrace que je soufre sans peine, qu'il n'ait point lieu de se souvenir jamais qu'il est le fils d'une Répudiée....'" (112-114) |
NOTES: | [(Page) 111-114] |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 101260 accreditee |
CONTEXTE: | Yseut chante le lai de Guiron, tué par le mari de sa dame, qui donne à celle-ci le coeur de son amant à manger. |
COTEXTE ET CITATION: | En la chambre se set un jor E fait un lai pitus d'amur : Coment dan Guirun fu supris, Pur l'amur de la dame ocis Qu'il sur tute rïen ama, E coment li cuns puis li dona Le cuer Guirun a sa moillier Par engin un jor a mangier, E la dolur que la dame out Quant la mort de sun ami sout. Un jour, la reine était assise dans sa chambre et chantait un lai d'amour émouvant : il racontait comment le seigneur Guiron fut surpris et mis à mort pour avoir aimé une dame à la folie et comment ensuite le comte donna perfidement le coeur de Guiron à manger à sa femme ; le lai évoquait aussi la douleur qu'éprouva cette dame quand elle apprit la mort de son ami. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 376-377, vv. 782-791. Le Tristan de Thomas résume le thème du Lai de Guiron le Courtois, dont le texte a été perdu. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104082 accreditee |
CONTEXTE: | La Reine a surpris une lettre de Diane au duc de Parme qui confirme sa liaison et donc son infidéliité au roi. Un des officiers du roi est chargé de faire voir cette lettre au roi. |
COTEXTE ET CITATION: | L'officier qui devoit être le Ministre de cette vengeance, expiroit a la porte du Château. Il avoit un différent avec un de ses camarades, qui n'avoit pû se terminer que par les armes. Le sort étoit tombé sur l'Agent de la Reine, et comme depuis le combat du Marquis de Jarnac, les duels avoient été séverement défendus, les amis du mort l'avoient porté en diligence à une lieue d'Anet, où ils avoient jetté dans une fosse pleine de chaux, et avec lui les lettres qui causoient tant d'agitation, et qui devoient produire tant de miracles. |
NOTES: | [(Page & Tome) 165, 3] Cie des Libraires p. 64 |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102142 accreditee |
CONTEXTE: | Muly raconte l'histoire de Haly Joseph. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous fûmes surpris d'une tempête si furieuse, que nôtre vaisseau aprés avoit flotté trois jours entiers au gré du vent, sans mâts et sans gouvernal, et avoit été mille fois precipité du Ciel dans les abîmes, échoüa contre la pointe d'une petite Isle de la Mer atlantique. Sitôt que j'avois veu la tempête, j'avois pris le soin d'attacher Fatime à des planches qui étoient dans nôtre vaisseau... Comme tous mes soins étoient pour mon Prince, et que nôtre naufrage se fit le jour, je ne le perdis point de vûe, et l'aïant remarqué sur l'eau où ces planches le soutenoient avec sa nourrice ; je poussai en nageant vers le rivage, et je fus si heureux, qu'il aborda sans aucun accident. |
NOTES: | [(Page & Tome) 416, 1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT101952 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "Absorbée dans ses pensées, la reine était appuyée à une autre fenêtre, et avait surpris toute la conversation du roi et de messire Gauvain". |
COTEXTE ET CITATION: | La reine surprend la conversation du roi et de Gauvain. |
NOTES: | [(Page & Paragraph) 76, 36] A verifier si la conversation a lieu dans un jardin. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. XIIe s..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 100164 accreditee |
CONTEXTE: | Des amants (Manon et Des Grieux) sont surpris prêts à se mettre au lit. Cependant, ce n'est pas le hasard qui a fait venir le vieux G...M... : il veut savoir ce qu'est devenu son fils. |
COTEXTE ET CITATION: | J'allais me mettre au lit, lorsqu'il arriva. La porte de la chambre étant ferméee, je n'entendis point frapper à celle de la rue; mais il entra suivi de deux archers, et s'étant informé de ce qu'était devenu son fils, il lui prit envie de voir sa maîtresse, pour tirer d'elle quelque lumière. Il monte à l'appartement, toujours accompagné de ses archers. Nous étions prêts à nous mettre au lit. Il ouvre la porte et il nous glace le sang par sa vue. " Oh! Dieu c'est le vieux G...M..., dis-je à Manon." |
NOTES: | [( Page & Partie) II, 152] Cette arrestation a été précédée d'une autre, dans la première partie (p. 78). G...M... avait alors pris la résolution de faire arrêter Manon et Des Grieux et de les traiter "moins comme des criminels que comme des fieffés libertins." (p. 78 GF) |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Baider F., Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100024 accreditee |
CONTEXTE: | Pour tromper le vieux serviteur qui la mène au couvent, Manon fait passer des Grieux pour son cousin. |
COTEXTE ET CITATION: | Son vieil Argus étant venu nous rejoindre, mes espérances allaient échouer si elle n'eût eu assez d'esprit pour suppléer à la stérilité du mien. Je fus surpris, à l'arrivée de son conducteur, qu'elle m'appelât son cousin et que, sans paraître déconcertée le moins du monde, elle me dît que, puisqu'elle était assez heureuse pour me rencontrer à Amiens, elle remettait au lendemain son entrée dans le couvent, afin de se procurer le plaisir de souper avec moi. J'entrai fort bien dans le sens de cette ruse. |
NOTES: | [(Partie Page) 21] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102502 accreditee |
CONTEXTE: | Le prince Marcel intervient pour mettre fin au combat de Crassus et Ovide. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince Marcel survint comme nous commençions à tirer du sang de nos veines. Il nous separa, nous dit obligeamment qu'il étoit surpris que deux aussi honnêtes gens que nous l'étions l'un et l'autre, eussent quelque chose à démêler ensemble. |
NOTES: | [(Page & Tome) 412, 2] Cie des Libraires p. 34 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104390 accreditee |
CONTEXTE: | Frédélingue, déguisé en paysan, tente d'empêcher l'enlèvement de Misrie. Intervention est vouée à l'échec car Frédélingue, en paysan, n'a pas d'armes. |
COTEXTE ET CITATION: | Cet homme, surpris de l'audace que montrait un simple paysan, tire son épée et m'en porte un coup qui arrête mon transport et me renverse de mon cheval. |
NOTES: | [(Page& Partie) 212, IV] [Voir aussi: AIDE_EVITER_ENLEVEMENT PERDRE_SANG] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 202675 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie, mariée au comte de Menèze, réussit à parler à Englesac, qui est entré chez elle déguisé en maître d'hôtel. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Marquis de Menéze, par un effet de bonne fortune, estoit pour lors engagé au jeu avec le Marquis de Castel-Rodrigue ; car sans cela, je ne sçai comment nous aurions pû faire pour n'estre point surpris, ce vieux mari ne pouvant vivre un moment sans me voir ; et le Comte ayant été évanoüi à son tour plus d'une heure auprés de mon lit, depuis que je lui avois fait connoître mes intentions. |
NOTES: | P. 71-72 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305409 accreditee |
CONTEXTE: | Tristan et Yseut fuient dans la forêt du Morois la colère du roi Marc qui les a surpris en flagrant délit d'adultère. |
COTEXTE ET CITATION: | Tristran s'en voit a la roïne ; Lasent le plain et la gaudine S'en vet Tristran et Governal. Yseut s'esjot, or ne sent mal. En la forest de Morrois sont. Tristan part avec la reine ; ils quittent la plaine et se dirigent vers la forêt en compagnie de Gouvernal. Yseut se réjouit ; elle ne souffre pas à présent. Ils sont dans la forêt de Morrois. |
NOTES: | Pp. 80-81, vv. 1271-1275. |
SOURCE: | Livre de Poche, Lettres gothiques: Paris, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202686 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais le meilleur de l'avanture fut, quand ce Marquis tout rassuré par-là, de la fidelité de sa femme, et se croyant obligé de lui aller aussi demander pardon, et de rire avec elle de son extravagance, la pauvre Dame ne sçeut comment interpreter l'histoire qu'il lui fit, et crût qu'il l'avoit inventée, pour mettre son honneur à couvert de l'éclat qu'il venoit de faire mal à propos. <citation>Car enfin elle sçavoit bien que ce n'étoit pas une fille qui l'avoit charmée toutes les nuitscitation>....ils furent tous deux sur le point d'en perdre l'esprit. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Marquis, ayant surpris Sylvie/Salmes, découvre que l'amant est une femme. Or la Marquise sait qu'elle a passé des nuits avec un homme (Englesac). |
NOTES: | 110-111 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200153 accreditee |
CONTEXTE: | À Gauvain qui est surpris de la haine de Greorreas qu’il vient de sauver de la mort, ce dernier rappelle les circonstances de leur première rencontre. |
COTEXTE ET CITATION: | Ne te sovient il de celui Cui tu feïs si grant henui Que li feïs contre son pois Avec les chiens mangier un mois, Les mains liées tres le dos ? Saiches que tu feïs que fox, Car orendroit grant honte i as. –Iés tu donc ce Greorreas, Qui la damoisele preïs Par force et ton bon en feïs ? As-tu oublié celui contre lequel tu t’acharnas et que tu contraignis, tout un mois, à manger avec les chiens, les mains liées derrière le dos ? Sache-le, tu as agi en sot, car maintenant te voilà dans la honte ! – Est-ce donc toi, Greorreas, toi qui avais pris de force la demoiselle, pour en faire ton plaisir ? (496) |
NOTES: | P. 496, vv. 7025-7034 |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Paris: Lettres Gothiques, 1990.Edition et trad. Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202685 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Enfin l'intrigue dura jusqu'à ce que <citation>le Mari de la Dame ayant surpris, je ne sçai comment de ses Lettres avec les réponses que je lui faisois de ma propre maincitation>, il entra en une extréme jalousie, et donna ordre de nous épier. |
COTEXTE ET CITATION: | Le mari de la Marquise, trompée par Englesac et Sylvie, intercepte des lettres compromettantes. |
NOTES: | 107 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103358 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Marc ayant surpris Tristan et Iseut dans la forêt, ils doivent se cacher encore plus loin. |
COTEXTE ET CITATION: | Voiant le pueple, nos veut prendre, Faire ardoir et venter la cendre. Fuion, n'avon que demorer. Devant tout le monde, il veut nous capturer, nous brûler et disperser nos cendres au vent. Fuyons, nous n'avons que trop tardé. |
NOTES: | Page 120, vv. 2119-2121 ; trad. p. 121. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305719 accreditee |
CONTEXTE: | Rigobert prend sur le fait sa femme avec son amant Adalbéron dont la relation lui a été révélée par un serviteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce capitaine qui était en embuscade en lieu où il pouvait apercevoir tout ce ménage, ayant heurté en maître à sa maison comme revenant à l'imprévu, il ne faut pas demander si les malfaiteurs furent surpris de cette nouvelle. Sans consulter davantage, Adalbéron qui était tout nu voulut sortir, ses habits à la main par la même fenêtre par où il était entré. |
NOTES: | Page 66. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |