<table class='results'>
OCCURRENCE: |
TT101768 PROVISOIRE
|
CONTEXTE: |
"Mme de Clèves aperçut par un des rideaux, qui n'était qu'à demi fermé, M. de Nemours, le dos contre la table, qui était au pied du lit, et elle vit que, sans tourner la tête, il prenait adroitement quelque chose sur cette table. Elle n'eut pas de peine à deviner que c'était son portrait." |
NOTES: |
[(Vol/Tome & Page) 302] Manque le résumé. |
SOURCE: |
La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: |
Balogh A. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
104234 chantier
|
CONTEXTE: |
|
COTEXTE ET CITATION: |
J'aperçus, dans celui de Manon, une lettre cachetée qui était sur sa table. L'adresse était à moi et l'écriture de sa main. Je l'ouvris avec un frisson mortel." |
NOTES: |
[( Page & Partie) 66-67, I] Livre de poche 1972 |
SOURCE: |
Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: |
Landry L., Planes S. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
104454 accreditee
|
CONTEXTE: |
L'incident a lieu dans une histoire, traduite de l'italien, que Mme d'Etampes fait lire à l'Amiral. Lesbie veut quitter son mari pour le moine qu'elle aime. |
COTEXTE ET CITATION: |
Elle laisse une lettre sur une table, par laquelle, apres plusieurs reproches du mauvais traitement qu'elle avoit reçu, elle proteste, qu'elle va se précipiter dans le Tybre. Elle laisse sa robe au rivage de Fleuve, afin de donner couleur à ce faux desespoir; en endossant le nouvel accoûtrement [un habit d'ermite], elle suit le Frere à sa Cellule. |
NOTES: |
[(Page & Tome) P. 259, 3 ; Cie des Libraires p. 439 |
SOURCE: |
Charrière, Isabelle de, Oeuvres complètes. Amsterdam/Genève: G.A. Van Oorschot/Slatkine, 1979-1980.Éds. Simone et Pierre H. Dubois |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
101084 accreditee
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CONTEXTE: |
Déterville et sa soeur organisent une petite fête pour présenter à l'héroïne, Zilia, la maison et la propriété qu'ils lui ont achetée. |
COTEXTE ET CITATION: |
Nous y trouvâmes une table servie avec autant de propreté que de magnificence; à peine étions-nous assis, qu'une musique charmante se fit entendre dans la chambre voisine; rien ne manquait de tout ce qui peut rendre un repas agréable [...] nous vimes venir à nous d'un côté une troupe de paysans vêtus proprement à leur manière, précédés de quelques instruments de musique, et de l'autre, une troupe de jeunes filles vêtues de blanc, la tête ornée de fleurs champêtres, qui chantaient d'une façon rustique, mais mélodieuse, des chansons où j'entendis avec surprise que mon nom était souvent répété. Mon étonnement fut bien plus fort lorsque, les deux troupes nous ayant joints, je vis l'homme le plus apparent quitter la sienne, mettre un genou en terre, et me présenter dans un grand bassin plusieurs clefs avec un compliment que mon trouble m'empêcha de bien entendre; je compris seulement qu'étant le chef des villageois de la contrée, il venait me rendre hommage en qualité de leur souveraine, et me présenter les clefs de la maison, dont j'étais aussi la maîtresse. Dès qu'il eut fini sa harangue, il se leva pour faire place à la plus jolie d'entre les jeunes filles. Elle vint me présenter une gerbe de fleurs, ornée de rubans, qu'elle accompagna aussi d'un petit discours à ma louange, dont elle s'acquitta de bonne grâce. |
NOTES: |
GF/1983, p. 348 |
SOURCE: |
Graffigny (Françoise de), Lettres d. [édition inconnu].. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
103262 accreditee
|
CONTEXTE: |
Le duc de Nemours vole le portrait de la princesse de Clèves. |
COTEXTE ET CITATION: |
Mme de Clèves aperçut par un des rideaux, qui n'était qu'à demi fermé, M. de Nemours, le dos contre la table, qui était au pied du lit, et elle vit que, sans tourner la tête, il prenait adroitement quelque chose sur cette table. Elle n'eut pas de peine à deviner que c'était son portrait. |
NOTES: |
Page 317. |
SOURCE: |
La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Bordas, 1990.dans Roman et Nouvelles, édition Alain Niderst |
CHERCHEUR/E: |
Monteil, Pauvert, Weil M. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
102408 chantier
|
CONTEXTE: |
Le chevalier Gaheris de Karaheu accepte un fruit empoisonné qui lui est offert par la reine et tombe mort tout de suite après l'avoir mangé. |
COTEXTE ET CITATION: |
Dans une pièce voisine se trouvait un chevalier du nom d'Avarlan qui, haïssant mortellement messire Gauvain, avait empoisonné des fruits grâce auxquels il espérait bien provoquer sa mort. Il pensa que s'il en faisait remettre à la reine, elle en offrirait à Gauvain avant tout le monde et que, s'il en mangeait, sa mort serait immédiate. Sans se douter de la trahison, la reine prit les fruits; elle en donna à un chevalier, compagnon de la table Ronde, du nom de Gaheris de Karaheu; lui, par amour pour la reine qui le lui offrait, accepta le fruit avec empressement et en mangea. À peine en eut-il avalé une bouchée, qu'aussitôt il tomba mort sous les yeux de la reine et de tous les convives. |
NOTES: |
[(Page & Paragraph) 114, 62] |
SOURCE: |
Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: |
Michel B., Weil M. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
102738 accreditee
|
CONTEXTE: |
Villeneuve ayant repris ses habits d'homme, renvoie à Josebeth les siens, mais non sans avoir inscrit sur la chemise des vers d'amour. |
COTEXTE ET CITATION: |
Car ayant étendu sur la table cette chemise de Josebeth, il y écrivit sur le devant, à l'endroit du coeur, ces vers en caractères moulés: D'un amant sans égal et de sa souveraine J'ai senti palpiter les coeurs. Et je puis assuré de science certaine A bien juger de leurs ardeurs, Que celui de Daphnis était fait pour Climène. Dans cette pensée il fit partir Salomonne et la chargea de faire remarquer cette plaisanterie (chose plaisante) à sa maîtresse, avec ordre surtout de lui dire adroitement qu'il ne se voyait pas de galanterie pareille dans toutes les histoires du temps passé. Car il savait que la singularité était un agrément infaillible pour la dame, et dès-là il ne douta point qu'une gaieté qui de soi n'était pas fort fine ne la réjouit avec un tel assaisonnement. |
NOTES: |
[(Page) 186-7] |
SOURCE: |
Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
Assaf F., Weil M. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
100054 accreditee
|
CONTEXTE: |
Candide a été élevé dans le château de son oncle, le père de Cunégonde. Ce dernier trouve les deux jeunes gens en train de s'embrasser derrière un paravent et il chasse Candide. |
COTEXTE ET CITATION: |
Chapitre premier : "Comment Candide fut élévé dans un beau château, et comment il fut chassé d'icelui." Le lendemain, après le dîner, comme on sortait de table, Cunégonde et Candide se trouvèrent derrière un paravent ; Cunégonde laissa tomber son mouchoir, Candide le ramassa ; elle lui prit innocemment la main; le jeune homme baisa innocemment la main de la jeune demoiselle avec une vivacité, une sensibilité, une grâce toute particulière ; leurs bouches se rencontrèrent, leurs yeux s'enflammèrent, leurs genoux tremblèrent, leurs mains s'égarèrent. Monsieur le baron de Thunder-ten-tronckh passa auprès du paravent, et, en voyant cette cause et cet effet, chassa Candide du château à grands coups de pied dans le derrière ; Cunégonde s'évanouit : elle fut souffletée par madame la baronne dès qu'elle fut revenue à elle-même ; et tout fut consterné dans le plus beau et le plus agréable des châteaux possibles. |
NOTES: |
[(Page) Chap. premier] |
SOURCE: |
Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: |
Boursier N. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
100846 accreditee
|
CONTEXTE: |
Un religieux ruse pour se venger d'une communauté. Il abuse d'une jeune mariée en se substituant au mari pendant qu'un autre cordelier fait le guet. Cette occurrence est aussi reliée au topos de la substitution. |
COTEXTE ET CITATION: |
»Le plus viel et malicieux de deux Cordeliers, logez en une hostellerye oû l'on faisoit les noces de la fille de leans, voyans derober la maryée, alla tenir la place du nouveau maryé, pendant qu'il s'amusoit à danser avec la compaignie [...] Mais le principal des deux, qui avoit plus d'auctorité et de malice, pensa, puisque on le separoit de la table, qu'il auroit part au lict, et qu'il leur joueroit un tour de son mestier. Et, quant le soir fut venu et que les dances commencerent, le Cordelier, par une fenestre, regarda long temps la maryée, qu'il trouvoit fort belle et à son gré. Et, s'enquerant soingneusement aux chamberieres de la chambre oû elle debvoit coucher, trouva que c'estoit auprès de la syenne: dont il fut fort aise, faisant si bien le guet pour parvenir à son intention, qu'il veit desrober la mariée, que les vielles amenerent, comme ilz ont de coustume. Et, pource qu'il estoit de fort bonne heure, le marié ne voulut laisser la dance, mais y estoit tant affectionné, qu'il sembloit qu'il eut oblyé sa femme; ce que n'avoit pas faict le Cordelier, car, incontinant qu'il entendit que la maryée fut couchée, se despouilla de son habit gris, et s'en alla tenir la place de son mary; mais, de paour d'y estre trouvé, n'y arresta que bien peu ; et s'en alla jusques au bout d'une allée oû estoit son compaignon qui faisoit le guet pour luy, lequel luy feit signe que le marié dansoit encores. Le Cordelier, qui n avoit pas achevé sa meschante concupiscence, s'en retourna encores coucher avecq la maryée jusques ad ce que son compaignon luy feit signe qu'il estoit temps de s'en aller. |
NOTES: |
[(Page) 31 48e] Classique Garnier ARTFL p1006 |
SOURCE: |
Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: |
Baider F., Bideaux M. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
100494 provisoire
|
CONTEXTE: |
|
COTEXTE ET CITATION: |
"Quoi qu'il n'y eût pas un seul de nous qui ne portât la trahison dans le coeur, nous nous mîmes à table avec un air de confiance et d'amitié. G...M... trouva aisément l'occasion de déclarer ses sentiments à Manon. Je ne dus pas lui paraître gênant, car je m'absentai exprès pendant quelques minutes. Je m'aperçus, à mon retour, qu'on ne l'avait pas désespéré par un excès de rigueur. Il était de la meilleure humeur du monde. J'affectai de le paraître aussi. Il riait intérieurement de ma simplicité et moi de la sienne. Pendant tout l'après-midi, nous fûmes l'un pour l'autre une scène fort agréable". |
NOTES: |
[(Partie Page) 130 GF] p.129 Classiques Garnier Voir topoi voisins contenant "mensonge". |
SOURCE: |
Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: |
Marsal H., Weil M. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
SB200093 ACCREDITEE
|
CONTEXTE: |
Je me bornerai aux effets de votre lettre. Elle est arrivée un moment avant diner, [...] <citation> je n'ai jamais pu m'empecher de pleurer comme un enfant, sans façon dis-je j'ai pleuré a table au lieu de manger, citation> et au lieu d'entretenir le monde, je vous ai entretenu j'ai medité ma reponse; vous etes heureux que le frisson qui me glaçoit et mon accablement m'ayent empeché de sortir de table comme on le vouloit vous auriez receu une terrible lettre, mais j'ai tout mis sur le compte des vapeurs, <citation>en cachant seulement mon visage pour essuyer mes larmes citation> je suis restée et j'ai oublié entre le diner et le souper une partie de ce que je voulois vous dire. |
COTEXTE ET CITATION: |
Venant de prendre connaissance de la dernière lettre du baron Constant d'Hermenches, Belle ne parvient guère à contenir les mouvements de son âme, à maîtriser son corps. Elle pleure. |
NOTES: |
T. 1, lettre 240, p. 475. |
ANNOTATION: |
ACCREDITATION |
SOURCE: |
Charrière, Isabelle de, Oeuvres complètes. Amsterdam/Genève: G.A. Van Oorschot/Slatkine, 1979-1980.Éds. Simone et Pierre H. Dubois |
CHERCHEUR/E: |
Dutton, D. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
200141 accreditee
|
CONTEXTE: |
Le valet d'un muletier tente de violer la femme de son maître mais elle se défend jusqu'à la mort, ce qui n'empêche pas le méchant d'outrager le cadavre. |
COTEXTE ET CITATION: |
Ainsi que la pauvre femme était à son premier sommeil, entra le valet par l'ais qu'il avait rompu dedans son lit, tout en chemise, l'épée nue en sa main. Mais, aussitôt qu'elle le sentit près d'elle, saillit dehors du lit, en lui faisant toutes les remontrances qu'il fut possible à femme de bien. Et lui, [...] en voyant qu'elle courait si tôt à l'entour d'une table et qu'il ne la pouvait prendre, et qu'elle était si forte que, par deux fois, elle s'était défaite de lui, désespéré de jamais ne la pouvoir ravoir vive, lui donna si grand coup d'épée par les reins, pensant que, si la peur et la force ne l'avait pu faire rendre, la douleur le ferait. |
NOTES: |
Nouvelle 2, pp. 57-58. |
SOURCE: |
Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: |
Dutton, D. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
WW305083 CHANTIER
|
CONTEXTE: |
Villedieu dit que l'histoire des Fraticelles est présente dans tant d'auteurs que les citer tous rendrait sa table trop longue |
NOTES: |
[(Page & Tome) 9/np. table, 3] |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
305081 chantier
|
CONTEXTE: |
|
COTEXTE ET CITATION: |
Je lui déclare donc, que les Annales Galantes sont des véritez Historiques, dont je marque la source dans la table que j'ai inserée exprés au commencement de ce Tome. |
NOTES: |
[(Page ) 7/np. Avant-pr, 3] |
SOURCE: |
Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.OEuvres complètes. 12 tomes. Paris: Compagnie des |
CHERCHEUR/E: |
Kuizenga D. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
101266 accreditee
|
CONTEXTE: |
Le lion, qui a été délivré d'un serpent par Yvain, met à son service ses talents de dépisteur et l'aide à trouver à manger. Il tue pour lui un chevreuil et le ramène à son bienfaiteur. |
COTEXTE ET CITATION: |
Et li lÿons maintenant mist le nes au vant qu'il ot santi; ne ne li ot de rien manti, qu'il n'ot pas une archiee alee quant il vit en une valee tot seul pasturer un chevrel. Celui penra il ja son vuel, si fist il au premier asaut, et si an but le sanc tot chaut. Qant ocis l'ot, si le gita sor son dos, et si l'en porta tant que devant son seignor vint, et puis an grant chierté le tint por la grant amor qu'an lui ot." Traduction moderne: "Le lion remis le nez au vent et il ne s'était pas trompé car à moins d'une archée de là il vit pâturer un chevreuil tout seul dans un vallon. Il le prit au premier assaut et il en but le sang tout chaud. Quand il l'eût occis, il le gîta sur son dos, l'emporta devant son seigneur qui l'en chérit davantage pour l'affection qu'il lui montrait." |
NOTES: |
Jean-Pierre Foucher, Romans de la table Ronde. Paris, Gallimard, 1970, pp. 302-303.) |
SOURCE: |
Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
305443 accreditee
|
CONTEXTE: |
Les trois sorcières qui ont pris l’apparence de trois fées utilisent le topos de la colère de la fée qui a été mal servie à table pour justiifer pourquoi elles vont lancer au comte de Nevers le sort qu’il mourra dans l’année s’il fait l’amour avec sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: |
Dont ne doi estre bien marie
Et avoir ire vers le conte
Et destiner sa vie a honte,
Que quant a sa naisance fui,
Li cotiax, dont je taillier dui,
Me failli que je n’en euc mie ;
Si cum vous fustes messervie
De la cuillier a la naissance
Ydoine, dont avés pesance,
Tout autresi a la le conte
Vilainement servi a honte.
Ne doi-je donc pas être courroucée et éprouver du ressentiment à l’égard du comte et le vouer à mener une vie honteuse car lorsque j’assistai à sa naissance, le couteau avec lequel je devais couper mes aliments me manquait : on ne m’en avait pas donné. De la même manière que vous avez été privée de cuiller lors de la naissance d’Ydoine ce dont vous êtes encore dépitée, j’ai été moi-même outrageusement oubliée à celle du comte. |
NOTES: |
P. 110, vv. 2210-2220 ; trad. p. 44. Voir aussi p. 260 (103). |
SOURCE: |
Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
305507 accreditee
|
CONTEXTE: |
La Fière a admiré le comportement d’Ipomédon à la chasse et serait presque prête à se laisser aller à l’aimer. Elle l’invite à s’asseoir auprès d’elle à table et leur échange de regards enflamme le jeune homme. |
COTEXTE ET CITATION: |
Mult s’entregardent longement.
Li vallet veit, qe doucement
L’ad regardé & de bon oil,
Qu’il ne pot rens noter d’orgoil :
De li pensa, qe ne pot estre,
K’ele fu trop de sun quer mestre ;
Si n’est il mie, car amur
L’ad ja saisi & mis al tur.
|
NOTES: |
P. 13, v. 777-784. |
SOURCE: |
Hue de Rotelande, Ipomedon. Slatkine: Genève, 1975.Réimpression de l'édition de E. Kölbing, Breslau, 1889 |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
305527 accreditee
|
CONTEXTE: |
Alexis réfugié sous les escaliers de la maison familiale sous l'apparence d'un pauvre mendiant, se nourrit des reliefs de la table, dont il donne une partie aux plus pauvres. |
COTEXTE ET CITATION: |
De la viande kid el herberc li vint,
Tant en retint dunt sun cors an sustint ;
Se lui en remaint, sil rent as poverins :
N'en fait musgode pur sun cors engraisser,
Mais as plus povres le redone a mainger.
|
NOTES: |
P. 176, v. 251-260. |
SOURCE: |
Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
305614 accreditee
|
CONTEXTE: |
Abandonné par le roi et sans appui, Lanval, désoeuvré, part à l’aventure en-dehors de la ville. C’est là qu’il va rencontrer la jeune fille de l’autre monde, qui va devenir son amie et lui donner la richesse. |
COTEXTE ET CITATION: |
i aveit li reis sujurné.
Asez i duna riches duns
E as cuntes e as baruns,
A cels de la table roünde […]
femmes et terres departi,
fors a un sul ki l’ot servi,
Ceo fu Lanval; nel’en sovint,
Ne nuls des soens bien ne li tint.
Li chevaliers dunt jeo vus di,
Ki tant aveit le rei servi,
Un jur munta sur sun destrier,
si s’est alez esbaneier
Fors de la vile en est eissuz ;
Le roi séjournait donc dans la ville, il a distribué de riches présents à ses comtes, à ses barons, aux chevaliers de la table Ronde […]. Il a donné à tous femmes et terres, sauf à un seul de ceux qui l’avaient servi, Lanval : il l’a oublié et personne, dans l’entourage du roi, n’a cherché à la défendre,
Le chevalier dont je vous parle, qui a si bien servi le roi, monte un jour à cheval pour se promener. Il quitte la ville.
|
NOTES: |
P. 134, 12-20; p. 136, vers 39-43. |
SOURCE: |
Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke.
Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: |
Denis, Françoise |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
305658 accreditee
|
CONTEXTE: |
Incapable de séduire le vaillant chevalier qui est aimé en secret par la châtelaine de Vergy, la duchesse l’accuse auprès de son mari d’avoir voulu la séduire. Le duc, apprenant la vérité des amours cachées du chevalier, le traite encore mieux qu’avant au grand dam de sa femme, qui veut lui soutirer le fin mot de l’affaire en se proclamant malade. |
COTEXTE ET CITATION: |
en ot la duchesse sanz fable,
que ele se leva de table,
et fet samblant tot par faintise,
que maladie li soit prise.
En sa chambre s’ala gésir,
et se fist autresi couvrir
com se forment malade fust.
Et bien voult que li dus seüst
que prise li fust maladie.
La duchesse en éprouva [un tel déplaisir et une telle contrariété] que, sans vous mentir, elle en quitta la table et feignit d’être prise de malaise. Elle alla se coucher dans sa chambre et se fit envelopper de couvertures comme si elle était gravement souffrante; elle souhaitait vivement que le duc sache qu’elle était tombée malade.
|
NOTES: |
P. 478, vers 513-521. |
SOURCE: |
Anonyme, Châtelaine de Vergy. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1997.dans Nouvelles courtoises. Edition de René E.V. Stuip
Traduction Suzanne Méjean-Thiolier et Marie-Françoise Notz-Grob. |
CHERCHEUR/E: |
Denis, Françoise |
table>
<table class='results'>
OCCURRENCE: |
305737 accreditee
|
CONTEXTE: |
Gondène est portée à bout par les sévices que lui infligent son mari et sa maîtresse. Ils vont jusqu'à l'obliger à partager leur lit et assister à leurs ébats. |
COTEXTE ET CITATION: |
Cette amazone rendue courageuse par le désespoir se saisit de son pistolet qu'il avait laissé sur la table, et le lâchant contre ces infâmes adultères, elle tua son mari sur le champ et blessa du même coup Silvane de telle sorte qu'elle en mourut de là à quelques heures. |
NOTES: |
Page 134. |
SOURCE: |
Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
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OCCURRENCE: |
305911 accreditee
|
CONTEXTE: |
Quoique disent les médisants jaloux de son savoir-faire, le narrateur ne racontera pas une histoire de la table Ronde. |
COTEXTE ET CITATION: |
Que je dirai, mais bien lor poist,
Tant com jou puis et il me loist,
Un conte biel et delitable.
N’est pas de la Reonde table,
Dou roi Artu ne de ses gens ;
Et s’est li contes biaus et gens,
Que je vous voel dire et conter,
Car on i puet lire et chanter ;
Et si est si bien acordans
Li cans au dit, les entendans
En trai a garant que di voir.
|
NOTES: |
Page 4, v. 31-41. |
SOURCE: |
Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: |
Jeay M. |
table>