OCCURRENCE: | 102330 accreditee |
CONTEXTE: | De la pièce du château où il est dissimulé, Yvain regarde les funérailles d'Esclados le Roux, le mari de Laudine dont il est en train de tomber amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Monseigneur Yvain est encore à la fenêtre d'où il la regarde ; Et plus il l'observe, plus il l'aime et plus elle lui plaît. |
NOTES: | Manuscrit B.N. 1433 . P. 163, vv. 1420-1423. Le voyeurisme d'Yvain est doublement souligné puisqu'Yvain est invisible grâce à l'anneau magique de Lunete. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104878 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Alcibiade] donna des marque de son courage dans plusieurs combats, entre autres, dans une rencontre où il fut blessé. Socrate se jetta audevant de lui, le secourut, le sauva avec ses armes, et l'empêcha de tomber entre les mains de l'ennemi. |
NOTES: | [(Page) 284-5] Slatkine tome 2, p. 77 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Amours des grands hommes (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101432 chantier |
CONTEXTE: | Peau d'âne, sans doute volontairement, laisse tomber sa bague dans le gâteau destiné au prince. |
NOTES: | Ironie. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Peau d. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104568 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Ovide] vit une belle et jeune personne, qui s'arrachant des bras d'un homme qui s'éforçoient de la retenir, couroit à la rencontre d'Ovide. Il se mit entre cette Dame, et l'homme qui la poursuivoit, et retenant cet homme par le bras; Qui que vous soïez, lui dit-il, qui voulez faire violence à cette jeune personne, vous choisissez mal vôtre lieu pour executer un si lâche dessein. Cette Isle est habitée par un nombre de braves gens passionnez pour ce beau sexe, qui périroient tous avant que de souffrir qu'on lui fit aucune injure. Cet homme me répondit pas au discours d'Ovide que par un profond soûpir, et se laissant tomber sur le sable, il fit juger au Romain par la pâleur dont il lui vit le visage couvert, et par des soüillures de sang qu'il appercût sur ses habits, qu'il étoit dangereusement blessé.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 435, 2] Cie des Libraires p. 127-28 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102262 accreditee |
CONTEXTE: | Le Petit Poucet et ses frères sont égarés dans la forêt par leurs parents. |
COTEXTE ET CITATION: | Le Petit Poucet les laissait crier sachant bien par où il reviendrait à la maison, car en marchant il avait laisser tomber le long du chemin les petits cailloux blancs qu'il avait dans sa poche. |
NOTES: | [(Page) P. 281. Garnier Flammarion 1991. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Petit Poucet (Le). Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104144 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de l'assassin engagé par Lindarache pour tuer Rustan. |
COTEXTE ET CITATION: | L'ennemi particulier de Rustan crut qu'il lui seroit facile de s'en défaire dans ce moment, sans qu'on pût discerner la main qui le frapperoit : il l'observa donc avec soin, et comme il tournoit la tête de son cheval, pour courir dans un endroit de la bataille où il croïoit sa presence necessaire ; il choisit le deffaut de ses armes, et lui enfonça son cimeterre jusqu'à la garde dans le corps. Rustan tomba de ce coup, et ceux qui le virent tomber le crurent mort. |
NOTES: | [(Page & Tome) 103] Slatkine p. 433, tome 1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102804 accreditee |
CONTEXTE: | Les Corsaires se comportent en bandits des mers. Ainsi le vaisseau de Polexandre est-il attaqué par des Corsaires. Seule sa prodigieuse valeur lui permet de leur échapper. |
COTEXTE ET CITATION: | Risque de tomber à la merci des Corsaires. |
NOTES: | Texte accessible par Google Plus. |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103954 chantier |
CONTEXTE: | Dans "La fondation", l'oncle de Quintil courtise Electe, sage et riche veuve, à laquelle il rend visite par ruse. Il finit par en tomber amoureux. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 351-378, 11, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 104430 accreditee |
CONTEXTE: | Il s'agit de l'assassin engagé par Lindarache pour tuer Rustan. |
COTEXTE ET CITATION: | L'ennemi particulier de Rustan crut qu'il lui seroit facile de s'en défaire dans ce moment, sans qu'on pût discerner la main qui le frapperoit : il l'observa donc avec soin, et comme il tournoit la tête de son cheval, pour courir dans un endroit de la bataille où il croïoit sa presence necessaire ; il choisit le deffaut de ses armes, et lui enfonça son cimeterre jusqu'à la garde dans le corps. Rustan tomba de ce coup, et ceux qui le virent tomber le crurent mort. |
NOTES: | [(Page & Tome) 433, 1] Cie des Libraires p. 103 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100680 accreditee |
CONTEXTE: | Oriane laisse tomber son gant. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>qui estoit le signal d'eulx deux, par lequel il cogneut son consentmentCITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 366] v. topoi contenant toposème "gant". |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100134 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la nouvelle 'Aronde', le Prince ne sachant encore à quel parti il devra se rallier et craignant de tomber entre les mains de ses ennemis, cache son identité. |
COTEXTE ET CITATION: | Il ne se découvrait pas non plus qu'elle [...]il se faisait seulement passer pour un gentilhomme de qualité. |
NOTES: | [(Tome & Page & Nouv.) Aronde, 385-386] |
SOURCE: | Segrais (Jean Regnault de), Nouvelles françaises (Les). STFM: Paris, 1990-92.1. Texte de l'édition originale. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100746 accreditee |
CONTEXTE: | Le héros secourt la femme dont il va ensuite tomber amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | Quand je fus près du cheval de bronze, je vis une femme enveloppée dans une écharpe [...] qui disait : "Ah! Je meurs! " <CITATION>A ces mots que j'entendis, je m'approchai d'elle pour savoir si elle n'avait pas besoin de secoursCITATION>. |
NOTES: | [(Page) 54 chap I GF ] Note : edition GF 1965 |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | 102596 accreditee |
CONTEXTE: | Un inconnu fait de son mieux pour porter secours à Ostiane. |
COTEXTE ET CITATION: | Une vaste forêt se présenta à nos yeux, de l'autre côté des montagnes ; et nous aperçûmes une troupe d'hommes presque nus, qui nous parurent des sauvages. Ils accoururent à nous quand ils nous virent. Ah ciel ! m'écriai-je, c'en est fait : périssons avant que de tomber entre les mains de ces barbares. |
NOTES: | [(Page& Partie) 246, IV] Variante: les brigands sont des sauvages primitifs, "des hommes presque nus". |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105196 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Artambare...se voyant trahi par ses gens qui protestoient de mourir mille fois plûtôt que de souffrir qu'on attentât à la vie de Celidor ; fut si transporté de rage, de voir naître tant d'obstacles à sa vengenace, que la fureur, la jalousie et la confusion acheverent de lui ravir le peu de raison qui lui restoit. Il tourna contre lui-même cette épée qu'il venoit de tourner contre le sein de son Rival, et se laissant tomber dessus avec tant de precipitation, qu'on ne pût s'opposer à sa frenesie, on la vit sortir presque entiere de l'autre côté de son corps. Son ame sortit par cette plaïe. |
NOTES: | [(Page & Tome) 142, I] Cie des Libraires p. 545-6 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de),Desjardins, Cléonice, ou le roman galant. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305331 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux raconte à Claire un rêve prémonitoire de la mort de Julie qu’il a fait lors de son voyage en Italie avec Milord Édouard. |
COTEXTE ET CITATION: | Un rêve surtout, le plus cruel de tous, s’obstinait à me poursuivre, et de fantôme en fantôme, toutes leurs apparitions confuses finissaient toujours par celui là. [… ] Je m’enfuis de ma chambre ; j’entre brusquement dans celle d’Édouard : J’ouvre son rideau et me laisse tomber sur son lit en m’écriant hors d’haleine : C’en est fait, je ne la verrai plus. |
NOTES: | T. II, p. 247-248. Voir jusqu’à la p. 252 pour le récit du rêve qui voit Julie couverte d’un voile qu’il ne peut lui ôter et p. 279 : St. Preux a confié ce rêve à Claire qui en ressent elle aussi de l’inquiétude. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 104366 accreditee |
CONTEXTE: | Ce meurtre est une vengeance d'un meurtre, lui-même une vengeance d'un meurtre qui lui n'a pas existé. Chaîne de la violence. |
COTEXTE ET CITATION: | "Les gens du marchand, qui l'avaient vu tomber de loin et qui avaient entendu sa voix, accoururent, les uns avec des épées, les autres avec des armes à feu, et le Turc et l'esclave furent assassinés." "[...] il tira son poignard et le plongea dans le coeur du marchand; l'esclave s'approcha qui le frappa du sien." (p. 233) |
NOTES: | [(Page& Partie) 233-4, IV] [ancien MEURTRE_ASSASSINAT_HOMOCIDE] Il est doublement gratuit: le résultat d'un meurtre qui n'a jamais eu lieu, et ne servant aucunement l'action. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 305425 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 104546 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le reste du Regne de Dom Pedre de Castille, est si remply de meurtres, et de cruautez de toutes especes, que je ne pourrois achever de le décrire sans tomber dans un Recit Tragique que j'ay toûjours soigneusement évité. |
NOTES: | [(Page & Tome) 180-1, 4] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100246 accreditee |
CONTEXTE: | La Rancune importune son compagnon de lit en lui demandant le pot, puis il le compisse et l'accuse d'avoir souillé le lit dont il profite seul ensuite. |
COTEXTE ET CITATION: | La Rancune faisant semblant de vouloir remettre le pot de chambre à terre, lui laissa tomber et le pot de chambre et tout ce qui était dedans sur le visage, sur la barbe et sur l'estomac. |
NOTES: | [(Partie & Page) I,VI,77-79] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103470 accreditee |
CONTEXTE: | Chairéas vient d'être frappé d'un coup de foudre pour Calirhoé. |
COTEXTE ET CITATION: | Héros blessé à mort, il a honte de tomber mais ne peut plus se tenir debout. |
NOTES: | [(Page) 51] page dans l'éd. Molinié |
SOURCE: | Chariton, Chairéas et Callirhoé. Romans grecs et latins: Paris, . |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104128 accreditee |
CONTEXTE: | Anténor, sur son lit de mort, à Ardélie. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais le Ciel qui a toûjours pris à tâche de renverser tous mes desseins, me fit tomber entre les mains des Pirates de la mer du Levant, qui sont ennemis jurez de ceux de la mer de Sicile, et qui m'ont retenu quinze ans durant à leur service, sans qu'il m'ait été possible d'obtenir ma liberté d'eux, avant le tems destiné pour cette longue servitude. |
NOTES: | [(Page & Tome) 364, 1] Cie des Libraires p. 403. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102936 accreditee |
CONTEXTE: | Frédélingue tente de délivrer une femme emprisonnée par Fermane. Un combat s'ensuit. L'échec est alors complet. Frédélingue est découvert, doit se défendre, et est gravement blessé. |
COTEXTE ET CITATION: | Il m'attaqua avec une intrépidité surprenante. Je voulus, pendant quelques moments, ménager sa vie, et ne faisais que parer ses coups. Je me sentis blessé ; mon sang qui coulait m'irrita ; je le pressai : je reçus encore une nouvelle blessure : je m'affaiblissais, et je le perçai d'un coup qui le fit tomber. Un moment après, je tombai moi-même. |
NOTES: | [(Page& Partie) 278, V] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 200086 accreditee |
CONTEXTE: | L'ingéniosité de Lucie qui sait discuter pour dissuader Rutland, son agresseur, la sauve de la situation menaçante. |
COTEXTE ET CITATION: | Là, transporté, et ne prenant plus de conseil que de ses désirs, il [Rutland] saisit Lucie avec une fureur qu'elle n'avait encore ni crainte ni éprouvée de sa part, et sans lui laisser le temps ni de s'alarmer ni de se défendre, il la couvrit de baisers si ardents, et si nouveaux pour elle [...] elle se servit de toutes les forces que son trouble et sa terreur lui laissaient pour échapper de ses bras et tomber à ses genoux. "Songez, lui dit-elle du ton le plus tendre et le plus pressant, que c'est une fille que vous avez jugée digne d'être votre femme que vous allez déshonorer." |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 67. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Heureux orphelin (Les). Vasse: Bruxelles, 1754.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 100940 accreditee |
CONTEXTE: | Le jour de sa prise d'habit, l'héroïne déclare qu'elle entre en religion contre son gré. On interrompt son discours et on l'enferme dans sa cellule. |
COTEXTE ET CITATION: | "Et me tournant ensuite vers les assistants, entre lesquels il s'était levé un assez grand murmure, je fis signe que je voulais parler; le murmure cessa et je dis : 'Messieurs, et vous surtout mon père et ma mère, je vous prends tous à témoin...' "A ces mots une des soeurs laissa tomber le voile de la grille, et je vis qu'il était inutile de continuer. Les religieuses m'entourèrent, m'accablèrent de reproches; je les écoutai sans mot dire. On me conduisit dans ma cellule, où l'on m'enferma sous la clef. Là, seule, livrée à mes réflexions, je commençai à rassurer mon âme ; je revins sur ma démarche, et je ne m'en repentis point. Je vis qu'après l'éclat que j'avais fait, il était impossible que je restasse ici longtemps..." |
NOTES: | CG/H.Bénac, 1959, pp. 246-7. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Librairie de Hondt: La Haye, 1713.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
OCCURRENCE: | 101546 accreditee |
CONTEXTE: | Jacques feint de perdre par deux fois son pucelage qu'il n'a plus. (Cf. p. 695)Avec Justine la première fois |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne sais pas si je la violai,mais je sais bien que je ne lui fit pas de mal, et qu'elle ne m'en fit point. d'abord en détournant sa bouche de mes baisers, elle l'approcha de mon oreille et me dit tout bas:"Non, non, Jacques, non...".A ce mot, je fais semblant de sortir du lit, et de m'avencer vers l'escalier. Elle me retint et me dit encore à l'oreille:" Je ne vous aurais jamais cru si méchant, je vois qu'il ne faut pas attendre de vous aucune pitié; mais du moins, permettez-moi, jurez-moi.../Quoi?/Que Bigre n'en saura rien."[...] Chemin faisant, Suzanne se laissait tomber la tete sur mon épaule, me prenait le menton,me tirait les oreilles,me pincait les cotés. Nous arrivons.L'endroit était en pente.Suzanne se couche à terre tout au long à la place la plus élevée, et les pieds eloignes l'un de l'autre et les bras passés par-dessus de la tete. J'étais au-dessous d'elle, jouant de la serpe sur les taillis, et Suzanne repliait ses jambes, approchant ses talons de ses fesses; ses genoux élevés rendaient ses jupons fort courts, et je jouais toujours de la serpe sur les taillis, ne regardant guère ou je frappais et frappant souvent à coté." |
NOTES: | [(Page) 230-238] Manque le co-texte. [Il le feint donc, il ne le perd pas ... (Elzb.)] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305469 accreditee |
CONTEXTE: | L’impératrice a organisé une ruse pour pouvoir passer un moment intime avec Paridès, avec la complicité de la vieille voisine de ce dernier. Elle lui a demandé d’arroser le devant de sa porte pour faire de la boue et s’y laisse tomber : il faudra entrer dans la maison se chauffer et y attendre des vêtements propres. |
COTEXTE ET CITATION: | Une goute ai qui mal me fait, je l’ai motl longement celee ; orendroit m’est renouvelee al caoir que je fis a terre ; l’os de me gambe me desserre. Mais ne vos en desconfortés, en cele maison me portés : un fu i voi, caufer m’i voel, sifaitement garir me suel. Si m’aporc on uns autres dras. |
NOTES: | P. 140-41, vv. 4548-4557. Ruse typique de fabliau. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305506 accreditee |
CONTEXTE: | Ipomédon vient de tomber amoureux de La Fière et en pert le boire et le manger. |
COTEXTE ET CITATION: | Sovent tresaut & et tut c’espert, Le manger et le beivre pert. |
NOTES: | P. 13, v. 785-786. |
SOURCE: | Hue de Rotelande, Ipomedon. Slatkine: Genève, 1975.Réimpression de l'édition de E. Kölbing, Breslau, 1889 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305591 accreditee |
CONTEXTE: | Lancelot voit arriver une troupe avec un chevalier de grande taille qui conduisait une dame. Il comprend qu'il s'agit de la reine. Désespéré à cause de son enlèvement, il tente de se tuer, mais Gauvain l'en empêche : il est déjà à moitié passé par la fenêtre quand il le tire en arrière. |
COTEXTE ET CITATION: | Et quant il ne la pot veoir, Si se vost jus lessier cheoir Et trebuchier aval son cors, Et ja estoit demis defors Quant mes sires Gauvains le vit, Sel trait arrieres, se li dit : "Merci, sire, soiez en pes ! Por Deu, nel vos pansez ja mes Que vos faciez tel desverie !" Et quand il ne put la voir, il eut le désir de se laisser tomber, de laisser son corps basculer dans le vide. Il était déjà à moitié dehors, quand monseigneur Gauvain l'aperçut. Il le tire en arrière et lui dit : "De grâce, monseigneur, retrouvez le calme ! Au nom du ciel, chassez de vos pensées pour toujours l'idée d'une pareille folie. |
NOTES: | P. 80, v. 565-573. |
SOURCE: | CHRÉTIEN DE TROYES, Le chevalier de la charrette. Paris: Livre de Poche. Lettres gothiques, 1992.Édition et traduction Charles Méla |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305686 accreditee |
CONTEXTE: | Oriante, qui vient de tomber amoureuse de Milon en entendant vanter ses mérites, lui offre une riche étoffe de soie. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle cort .I. escrin deffermer maintenant, Milon ait anvoié .I. pale esclariant. |
NOTES: | Page 109, v. 1341-1342. Le fait que Milon porterait cette étoffe de soie en l'honneur d'Oriante reste sous-entendu. |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. Paris: Honoré Champion, 2002.Édition de Jean-Pierre Martin |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305703 accreditee |
CONTEXTE: | Lucresse, mariée au vieux Menelaüs, va cependant tomber amoureuse de Eurialus. |
COTEXTE ET CITATION: | Encor vingt ans Lucresse pas n’avoit,/ Marïee lors a Menelaüs./ Riche, puissant de grant lignee estoit,/ D’amourettes moins garni que d’escus,/ Digne n’estoit, ains fut ung vray abus,/ Qu’on luy donnast si plaisant damoiselle./ Tel a des biens et assés de quibus,/ Qui n’est pas digne d’avoir jeune pucelle. |
NOTES: | Page 89. |
SOURCE: | Piccolomini Eneas Silvius, L’ystoire de Eurialus et Lucresse. Turnhout: Brepols, 2003.Trad. Octovien de Saint-Gelais, in Eneas Silvius Piccolomini, Œuvres érotiques, éd. Frédéric Duval. |
CHERCHEUR/E: | Duché, Véronique |
OCCURRENCE: | 305950 accreditee |
CONTEXTE: | Cette remarque du narrateur se situe dans le sommaire introductif de la nouvelle 34. |
COTEXTE ET CITATION: | Encore qu’il me fache fort de dire chose qui soit au desavantage des femmes, pour l’honneur que je desire porter aux sages sçachant qu’il y a des hommes tant malicieux qui font tousjours si grande consequence de la faute d’une seule, pour s’efforcer à la faire tomber sur toutes, afin de les blasmer egallement : toutefois ceste crainte ne me fera oublier de descouvrir l’apparence folie d’une pour rendre les autres plus advisees et prudentes. |
NOTES: | Tome II, p. 1. |
SOURCE: | SAINT-DENIS Antoine de, Les comptes du monde adventureux. Paris: Estienne Groulleau, 1555.Réimpression Genève, Slatkine, 1969 de l\'édition de Paris 1878 par Félix Frank. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |