OCCURRENCE: | 103668 chantier |
CONTEXTE: | Le gentillhomme a promis le secret à la dame du Voyier, mais il le trahit pour obéir à son maître. Le duc, à son tour, révèle à sa femme, le secret qui n'est pas le sien. S'ensuivent trois morts, qui est coupable: le gentilhomme, loyal à son supérieur, ou le duc, dupe de son amour? |
NOTES: | [(Page & nouv.) 405-417, 70] L'histoire inspire de la compassion, apparemment pour les amants infortunés. |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Flammarion: Paris, 1982. |
CHERCHEUR/E: | Rietrak W. |
OCCURRENCE: | 105020 chantier |
CONTEXTE: | La Rancune prétend avoir simultanément joué trois rôles: de roi, de reine, et d'ambassadeur. |
NOTES: | [(Partie & Page) 68] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103218 chantier |
CONTEXTE: | Gésimond retrouve Polixène naufragée en compagnie d'un homme mort, dans un canot échoué sur le rivage. Ils mettent deux ou trois jours à se reconnaître sûrement. |
NOTES: | [(Page) 99-101] |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | TT104616 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | L'enchanteur Eliavres seduit l'épouse du roi le jour même de ses noces et passe avec elle les trois premières nuits. Son mari victime d'un triple enchantement pensant coucher avec sa femme étreignait successivement une levrette, une truie, une jument. |
SOURCE: | Anonyme, Première Continuation ( Gauvain). Roach: Philadelphie, 1952. |
CHERCHEUR/E: | Dubost F. |
OCCURRENCE: | 103110 accreditee |
CONTEXTE: | Comme dans la première histoire du recueil (qui en compte trois) le duel représente ici la punition finale de la passion, et des actions qu'elle a inspirées --Ici pourtant le personnage puni n'est pas la femme (une courtisane), mais son amant passionné et naïf. |
COTEXTE ET CITATION: | Après plusieurs delais ils se rencontrent finalement hors la ville, où sans autre deffy, ils mettent la main à l'espée, et monstrent par leur coups le peu de bien qu'ils se veulent -- quelques estocades tirees, ils tomberent tous deux d'un coup entrefourré, qui ouvre le passage de la mort à leurs vies, et les renvoyé par devant Pluton, pour les accorder de leurs differents. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 144, III. |
SOURCE: | Du Pont (Jean-Baptiste), Enfer d'amour (L') ou par trois histoires est monstré .... Thibaut Ancelin: Lyon, 1603.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Poli S. |
OCCURRENCE: | 102030 accreditee |
CONTEXTE: | La cellule de Soeur Suzanne est vidée de tout. Elle est dépouillée de ses biens. |
COTEXTE ET CITATION: | On me condamne à être privée de récréation, à entendre pendant un mois l'office à la porte du choeur, à manger à terre au milieu du refectoire, a faire amende honorable trois jours de suite, à retarder ma prise d'habit et mes voeux, à prendre le silice, à jeûner de deux jours l'un...après l'office du soir tous les vendredis". "Comme ma cellule ne fermait plus, on entrait pendant la nuit en tumulte, on criait, on tirait mon lit, on cassait mes fenêtres, on me faisait toutes sortes de terreur...". |
NOTES: | [(Page) Pp. 210, 317-318, 294-295. Ces persécutions reprennent après que Soeur Suzanne a perdu son procès. |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
CHERCHEUR/E: | Dubost J., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103928 accreditee |
CONTEXTE: | Pontis, engagé près de Verdun dans un bois peu sûr avec un chanoine, est attaqué par six ou sept voleurs. |
COTEXTE ET CITATION: | [...] Nous lachâmes nos chevaux, et me serrant dos à dos avec le chanoine, je [lui] dis de ne point me quitter, et de se défendre ave son épée du mieux qu'il le pourroit [...] Ils nous tirèrent d'abord quelques coups de fusil dont le chanoine seul fut blessé à la cuisine ; mais la chaleur du combat l'empêcha de le sentir : car il se défendait de son côté avec une ardeur incroyable, ayant sur lui une ceintrure de trois cents pistoles, qui lui fournissait un merveilleux courage. |
NOTES: | [(Page& Tome) 83, XXXI] Dans Mémoires de Gaston, duc d`Orléans, collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, M. Petitot, Paris, 1824, XXXI, p. 83. |
SOURCE: | Gaston, duc d'Orléans?, Mémoires de Gaston, duc d'Orléans. M. Petitot: Paris, 1824. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103500 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Elle allait être maîtresse de son coeur et de sa fortune, et, pour gage de ses bienfaits, il était prêt à lui donner un carrosse, un hôtel meublé, une femme de chambre, trois laquais et un cuisinier. |
NOTES: | [( Page & Partie) ?] manquent la page et le résumé |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100400 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie commence ses mémoires en rapportant les circonstances de sa naissance. |
COTEXTE ET CITATION: | ".. on m'a assuré que je vis le jour dans un hameau situé à l'entrée d'un bois, à deux ou trois lieues de Montpellier, sur le bord de la mer. Quatre hommes et deux femmes y amenèrent celle qui m'a mise au monde, au mois de juillet de l'année mil six cent quarante sept. Ils abordèrent dans une chaloupe qu'on brûla sur le rivage après avoir pris terre. On choisit la première maison qui se trouva ; c'était celle d'une pauvre femme qui nourrissait son enfant. Ma mère, qui qu'elle soit, n'y fut pas une heure qu'elle accoucha. On fit nourrir l'enfant de la paysanne par une autre, et on me mit entre ses mains avec une somme d'argent, puis la nuit venue, on disparut... |
NOTES: | [(Page) 9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
OCCURRENCE: | TT102710 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | La Duchesse, tutrice de Germaine, intercepte une lettre d'Alphonse, son amant, et l'envoie sans l'ouvrir au père, qui s'oppose à leur mariage. |
NOTES: | [(Page& Tome& Lettre) 440, 444, 446, 8, ch. IX,XII,XIII] Manque le co-texte. Les trois pages citées ici, concernent-elles le même événement? [EG] |
SOURCE: | Charrière (Isabelle de) , Lettres trouvées dans des portefeuilles d'émigrés. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Chabut M. |
OCCURRENCE: | 100288 chantier |
CONTEXTE: | Naissance de Caradoc, fils d'un enchanteur (Eliavrée ou Eliavrès) lequel, le soir même des noces séduit l'épouse du roi et passe avec elle les trois premières nuits tandis que le mari, victime d'un triple enchantement, pensant coucher avec sa femme, étreignait successivement une levrette, une truie et une jument. |
NOTES: | [(Page) III,1,130] Interférence avec un autre topos, connu sous le nom du "jeu du décapité". |
SOURCE: | Anonyme, Première Continuation ( Gauvain). Roach: Philadelphie, 1952. |
CHERCHEUR/E: | Dubost F., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 102564 accreditee |
CONTEXTE: | Parménie est séquestrée par le pêre de la princesse. Frédelingue l'enlève pour la délivrer, après avoir blessé son rival dans un combat provoqué par les excès de ce dernier. |
COTEXTE ET CITATION: | Je vous conduirai près d'ici dans une maison où vous serez la maîtresse ; vous n'y serez qu'autant que vous le voudrez. Suivez-moi, madame, tout est prêt pour votre fuite. |
NOTES: | [(Page) Tome II, 126] trois topoi se fondent ici: enlèvement, duel, tentative de viol. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102592 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante se dirige vers Londres pour venger son père lorsqu'il est attaqué en traversant un bois. |
COTEXTE ET CITATION: | "Il était en chemin depuis deux jours, quand, traversant un bois, il se vit tout d'un coup attaqué par trois hommes." [Clorante] |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [s'il s'agit de Clorante, voir aussi : RECEVOIR_BLESSURE_AU_COMBAT] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100482 chantier |
CONTEXTE: | trois amis, savants, rencontrent au bois de Boulogne trois dames, dont le carrosse vient de verser. |
NOTES: | Voir aussi: Les Avantures du mont Griffon, Anonyme, p.12 La cousine du jeune marié, belle et sage, se perd en voulant descendre toute seule le mont Griffon. Elle s'endort après avoir pleuré et est réveillé par un jeune et beau chasseur : Assaf F. - Weil M. |
SOURCE: | Anonyme, Eclipse (L'). Pierre Garnier: Troyes, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104904 accreditee |
CONTEXTE: | Résistance d'Evandre après le suicide de Nicostrate. |
COTEXTE ET CITATION: | Evandre] s'efforça d'arrêter la fureur des soldats victorieux. Mais sa pitié fut inutile, car soit par les derniers ordres de Nicostrate, ou par quelqu'autre malheur imprevû, le feu prit dans la Ville soûmise, et la consuma avec tant de promptitude, malgré les soins qu'on prit pour l'éteindre, qu'en moins de trois jours elle fur réduite en cendres. |
NOTES: | [(Page & Tome) 404, I] Cie des Libraires p. 564-5 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104398 accreditee |
CONTEXTE: | En route vers Londres pour venger son père, Clorante est attaqué par trois hommes alors qu'il traversait un bois. |
COTEXTE ET CITATION: | [Clorante] perdait lui-même tant de sang, qu'il allait être la victime des deux autres, si quatre cavaliers, qui escortaient une chaise, n'étaient venus à son secours. |
NOTES: | [(Page& Partie) 24, I] [ancien AIDE_DU_FAIBLE_AGRESSE] Voir aussi: HOMME_AIDER_HOMME |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 105186 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | La Ville de Laon fut prise, et le desesperé Givri chercha tant d'occasions de s'y faire tüer, qu'il reüssit dans son dessein, il fut blessé sur la brêche, et mourut trois ou quatre jours aprés. |
NOTES: | [(Page & Tome) 59, I] Cie des Libraires p. 210-11 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102444 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "Je viens dit Jupiter, touché de ta complainte... Ecoute donc. Je te promets Moi qui du monde entier suis le souverain maître D'exaucer pleinement les trois premiers souhaits". |
NOTES: | [(Page) 238] |
SOURCE: | Perrault (Charles), Souhaits ridicules. Mercure Galant: France, 1693.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103738 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune marié champenois, donc benêt, ne sait pas comment se comporter avec sa jeune femme. La santé de celle-ci s'en ressent. Le médecin consulté avec la complicité de la mère de la mariée, lui donne le conseil qui lui permettra d'être un mari compétent. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il faut,] dit le medicin, qu'elle ayt compaignie d'homme, ou elle est morte. Compaignie d'homme! dit l'aultre, et qu'est ce a dire cela ? C'est a dire, dit le medecin, qu'il fault que vous montiez sur elle et que vous la roncynez tresbien trois ou quatre foiz tout a haste. Et le plus que vous pourrez a ce premier faire sera le meilleur. Aultrement ne sera point estaincte la grant ardeur qui la seche et tire a fin. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) 136, 20] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103752 accreditee |
CONTEXTE: | En temps d'épidémie de peste, une jeune fille affectée par la maladie, décide de connaître le plaisir avant de mourir. Elle aura donc trois amants dont deux mourront de contagion. Elle guérira. |
COTEXTE ET CITATION: | On me fait entendre que la façon du faire est tant plaisante que je plains et complains mon gent et jeune corps qu'il fault pourrir sans avoir eu ce desiré plaisir. Et a la verité dire, ma bonne voisine, <CITATION> il me semble si je peusse quelque pou sentir avant ma mort, ma fin en seroit plus aisee et plus legiere a passer, et a mains de regret. ... Et disent les maistres qu'elle eschappa de mort a cause d'avoir senty des biens de ce monde CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) 138-151, 55] |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102672 chantier |
CONTEXTE: | trois jours après la découverte du billet à chiffre (et d'une lettre inachevée mais compromettante), Mme de Villequier est trouvée morte, poignardée dans sa chambre. Le coupable n'est jamais identifié, mais il y a de fortes présomptions en faveur d'une connivence entre le roi et M. de Villequier (qui serait l'assassin). |
NOTES: | [(Page) 3.185-6] |
SOURCE: | Anonyme, duc de Guise (Le), nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104458 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Turnus] 'je découvrois déja cette pointe de la Poüille qui borne le Latium du côté de Siracuse, lorsque nôtre vaisseau fut attaqué par trois navires de Pirates, qui l'aïant entouré de toutes parts, l'acrocherent en moins de deux heures, et nous vainquirent malgré toute nôtre resistance.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 339, 1] Cie des Libraires p. 303-304 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101434 accreditee |
CONTEXTE: | Sa mère met l'épée et la bague de Perion avec le bébé Amadis quand elle l'abandonne et une lettre enveloppée de cire. |
COTEXTE ET CITATION: | Et puis attachée à unz cordon l'anneau que le Roy Perion envoya à Elisene quand il voulut partir. Il luy souvint que l'ung des deux estoit celluy qu'il avoit autresfois donné à la Royne. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) Livre 1, chap. 2, p. 19 ; chap. 11, p. 110. Les trois objets serviront à la reconnaissance d'Amadis et à la confirmation de son identité, aux chapitres IX et XI. La cire sera cassée par hasard par Oriane qui serre "l'objet" très fort par émotion. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104656 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Dom Pèdre] "C'étoit Alphonse que cinq ou six hommes armez attaquoient, et alloient bien-tôt reduit à la derniere extrêmité de sa vie, si ne je fusse arrivé à son secours. Son courage augmenta quand il se vit secouru ; nous tuâmes trois de ces Assassins, et les autres prirent la fuite. Mais Alphonse fut si blessé, qu'il demeura évanoüi entre mes bras. Quand je le vis en cet état, je ne me souvins de rien, que de ce qu'il étoit frere d'Isabelle ; je courus à une fontaine qui étoit proche de nous, je lui jettaï de l'eau sur le visage, je banday deux playes qu'il avoit receue ; et le faisant porter à la maison d'un paysan, je le fis revenir à lui. |
NOTES: | [(Page & Tome) 260\, 2] Cie des Libraires p. 529 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | TT103410 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il aimait à faire des piqûres d'épingles, et, pour seconde, décharge en donnant trois coups de poignard dans le coeur". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 264-5, 2, 4] Le 9 février, Passion 43 Première transformation explicite de la figure: l'instrument servant traditionnellement à assembler des corps séparés s'inverse en instrument propre à lacérer un corps intègre. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 103210 accreditee |
CONTEXTE: | Une réflexion qui interrompt le récit d'une bastonnade appliquée à Jacques par son maître porte sur le pouvoir du narrateur de différer la relation des amours de celui-là. |
COTEXTE ET CITATION: | "Vous voyez, lecteur, que je suis en beau chemin, et qu'il ne tiendrait qu'à moi de vous faire attendre un an, deux ans, trois ans, le récit des amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu'il me plairait." |
NOTES: | [(Page) 495] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Jacques le Fataliste et son Maître. Paris: Garnier-Flammarion, 1970. |
CHERCHEUR/E: | Grodek E. |
OCCURRENCE: | 100770 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie a blessé à mort d'un coup de pistolet son père adoptif, M. de Molière, qui voulait la violer. Il est sur le point de mourir. |
COTEXTE ET CITATION: | On tacha de luy faire nommer l'auteur de sa blessure. Mais en vain on le luy demanda plusieurs fois, il repondit que c'estoit trois hommes masquez qui m'avoient voulu enlever ;[...] <CITATION>Cependant, Madame, la discretion de ce malheureux, soit qu'elle fut un effet de honte, ou de quelque reste d'amour, me sauvoit dans l'opinion de tous ceux a qui je n'avois rien confesse,CITATION> si j'avois eu assez de force pour oser paroitre apres le coup. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N., Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 103104 chantier |
CONTEXTE: | Clorizande est secrètement épris de Fleurie, la fiancée de Lucidamor. Son meilleur ami, pour empêcher le mariage, fait tuer Lucidamor par un valet caché dans la forêt la nuit. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 326-8, XIV] Ce topos apparaît trois fois (sur 23 histoires) dans ce recueil, et toujours avec des caractéristiques semblables. Histoires XIV, XIX, XXIII |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Poli S. |
OCCURRENCE: | 105262 chantier |
CONTEXTE: | Aylnès obligée d'épouser Da Silva demande à la Reine d'intervenir. La Reine fait en sorte qu'on remette le mariage de trois mois. |
NOTES: | [(Page) 369] |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. Chez Martin & Georges Jouvenal: Paris, 1696. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 104894 accreditee |
CONTEXTE: | Evandre parle. |
COTEXTE ET CITATION: | [La bataille] se donna la plus sanglante que peut-être ait jamais été donnée. De quarante mille hommes dont nôtre armée étoit composée, il en demeura quinze mille sur la place, et plus de douze mille furent mis hors de combat. Il est vrai que le champ de bataille nous demeura, et que le carnage des ennemis fut si grand, qu'on peut dire qu'ils furent tous taillez en pieces. Il fut horrible en effet, interrompit Simas. Je sçai toutes ces choses comme si j'en avois été le témoin, et j'ai appris que de quinze mille Arcadiens qui étoient en cette occasion, il n'en resta pas trois mille en état de combattre. |
NOTES: | [(Page & Tome) 278, I] Cie des Libraires p. 60 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104466 accreditee |
CONTEXTE: | Le dauphin trouve un homme blessé, soigné par des ermites. |
COTEXTE ET CITATION: | Je leur ai demandé par quel accident cet homme étoit en cet état. Il y a de l'apparence que ce sont des voleurs qui 'y ont mis, a reparti l'un de ces Peres, car nous avons entendu tirer plusieurs coups: Nous sommes sortis pour voir ce qui causoit ce bruit, et nous avons apperceu deux ou trois hommes qui se sauvant entre les arbres, nous ont laissé celuy cy blessé comme vous le voyez. |
NOTES: | [(Page & Tome) 267, 3] Cie des Libraires p. 469-70 |
SOURCE: | Retif de la Bretonne, Le paysan parvenu. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102476 accreditee |
CONTEXTE: | Le Loup contrefait sa voix en frappant à la porte pour pouvoir entrer et manger la grand-mère. Il s'habille ensuite en grand-mère pour manger le Petit Chaperon Rouge. |
COTEXTE ET CITATION: | Toc, toc. 'Qui est là?---C'est votre fille le petit chaperon rouge (dit le Loup en contrefaisant sa voix) qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre que ma Mère vous envoie.' [...] Le Loup tira la chevillette, et la porte s'ouvrit. Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien; car il y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé. |
NOTES: | p.113 J.P. Collinet Folio, Gallimard, 1981 p.196-7 Livre de Poche, 1990. Vérifier l'édition. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Contes. Librairie Générale Fr. (Poche): 1990. |
CHERCHEUR/E: | Henry A., Souche V. |
OCCURRENCE: | 103106 accreditee |
CONTEXTE: | Dans ce recueil ce topos apparaît trois fois (sur 23 histoires) et toujours avec des caractéristiques semblables (nuit, lieu écarté, présence de mandataires, etc.) |
COTEXTE ET CITATION: | Calamite et Cilandre, pour pouvoir continuer leur relation amoureuse, décident d'éliminer Corneille, mari de Calamite. Cilandre paye deux soldats, qui tuent Corneille dans un lieu écarté. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 489-491, XXIII] Edition: Librairie Gén. Française, Paris, 1994. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Poli S. |
OCCURRENCE: | 102518 chantier |
CONTEXTE: | trois jours après la découverte du billet à chiffre (et d'une lettre inachevée mais compromettante), Mme de Villequier est trouvée morte, poignardée dans sa chambre. |
NOTES: | [(Page) 3.185-6] Le coupable n'est jamais identifié, mais il y a de fortes presomptions en faveur d'une connivence entre le roi et M. de Villequier (qui serait l'assassin). |
SOURCE: | Anonyme, duc de Guise (Le), nouvelle. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101596 accreditee |
CONTEXTE: | Le mari soupçonneux fait semblant de partir pour dévoiler l'infidélité de sa femme, par ruse. |
COTEXTE ET CITATION: | Et pour ce faire, faignist s'en aller en quelque lieu auprès de là pour deux ou trois jours. Et, incontinent qu'il fust party, sa femme envoya querir son homme, lequel ne fust pas demie heure avecq elle que voicy venir le mari, qui frappa bien fort à la porte. |
NOTES: | [(Page) nouv.6, p.39] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Balogh A., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104496 accreditee |
CONTEXTE: | Tormez, accompagné de "trois ou quatre hommes" masqués contraint une femme de chambre à lui montrer la chambre de Parménie, et emmène celle-ci toujours inconsciente. |
COTEXTE ET CITATION: | Ils effrayèrent quelques femmes quils rencontrèrent ; d'abord elles s'enfuirent. Tormez en arrêta une qu'il força de le conduire dans la chambre où j'étais. |
NOTES: | [(Page& Partie) 173, III] Entrée forcée, suivie d'aide à personne en danger, suivi de l'enlèvement de Parménie inconsciente = coïncidences/concentration des topoi. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103506 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux rend visite à Manon à la Salpetrière. M. de T... fils qui a introduit des Grieux dans la prison est témoin de la scène de rencontre des amoureux. |
COTEXTE ET CITATION: | J'entrai, lorsqu'elle y accourait avec précipitation. Nous nous embrassâmes avec cette effusion de tendresse qu'une absence de trois mois fait trouver si charmante à de parfaits amants. Nos soupirs, nos exclamations interrompues, mille noms d'amour répétés languissamment de part et d'autre, formèrent, pendant un quart d'heure, une scène qui attendrissait M. de T... . |
NOTES: | [( Page & Partie) 106 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102938 accreditee |
CONTEXTE: | Emmander porte secours à une femme qu'on enlève sous ses yeux. Les agresseurs le blessent et il ne sait pas ce qu'il advient de celle qu'il voulait sauver. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces mots et la compassion qu'elle m'a faite m'ont engagé à la défendre. J'ai couru sur ses ravisseurs ; trois d'entre eux se sont détachés, pendant que l'autre retenait la jeune fille. Nous nous sommes battus, je les ai blessés : mais enfin je suis tombé dans mon sang, et j'ai perdu connaissance. |
NOTES: | [(Page& Partie) 296, V] Dans ce roman la plupart des occurrences de l'aide au faible sont des échecs. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 102142 accreditee |
CONTEXTE: | Muly raconte l'histoire de Haly Joseph. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous fûmes surpris d'une tempête si furieuse, que nôtre vaisseau aprés avoit flotté trois jours entiers au gré du vent, sans mâts et sans gouvernal, et avoit été mille fois precipité du Ciel dans les abîmes, échoüa contre la pointe d'une petite Isle de la Mer atlantique. Sitôt que j'avois veu la tempête, j'avois pris le soin d'attacher Fatime à des planches qui étoient dans nôtre vaisseau... Comme tous mes soins étoient pour mon Prince, et que nôtre naufrage se fit le jour, je ne le perdis point de vûe, et l'aïant remarqué sur l'eau où ces planches le soutenoient avec sa nourrice ; je poussai en nageant vers le rivage, et je fus si heureux, qu'il aborda sans aucun accident. |
NOTES: | [(Page & Tome) 416, 1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Alcidamie. 16.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100942 accreditee |
CONTEXTE: | Comme l'héroïne refuse de révéler le contenu ou la cachette des papiers qu'elle a écrits, la supérieure la fait enfermer dans une sorte de cachot pendant trois jours. |
COTEXTE ET CITATION: | "On me jeta une chemise, on m'ôta mes bas, l'on me couvrit d'un sac, et l'on me conduisit, la tête et les pieds nus, à travers les corridors. Je criais, j'appelais à mon secours; mais on avait sonné la cloche pour avertir que personne ne parût. J'invoquais le ciel, j'étais à terre, et l'on me traînait les pieds ensanglantés et les jambes meurtries ; j'étais dans un état à toucher des âmes de bronze. Cependant l'on ouvrit avec de grosses clefs la porte d'un petit lieu souterrain, obscur, où l'on me jeta sur une natte que l'humidité avait à demi pourrie. Là, je trouvai un morceau de pain noir et une cruche d'eau avec quelques vaisseaux nécessaires et grossiers........C'est là que j'ai passé trois jours." |
NOTES: | [(Page) 276] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
OCCURRENCE: | 104080 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le Prince [de Léon] les exhorta à vivre bons amis, et à reserver leur courage pour la défense de leur Patrie. Les Combats particuliers, leur disoit-il, sont des saillies de colère, qui mettent de braves gens dans un grand peril, et qui ne leur promettent guere de gloire. Totues les occasions où on ne se cherche soi-même, n'apportent à mon gré, qu'une reputation douteuse, et j'estime autant un simple Soldat qui s'est trouvé dans deux ou trois batailles, et autant de siéges, que le plus noble des Chevaliers, qui n'auroit éprouvé sa bravoure, que contre son Compatriote. |
NOTES: | [(Page& Tome) 554-5] Slatkine vol. 1, p. 546. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103574 accreditee |
CONTEXTE: | Katherine veut tester la fidélité de son amant Gérard ; déguisee en homme, elle partage son lit et le fait parler pour découvrir la vérité. |
COTEXTE ET CITATION: | Et comme il boutoit son bras dedans l'une des manches, il en saillit une lettre, dont il fut assez esbahy, car il ne luy souvenoit pas que nulles y en eust bouté. ... Et avoit au doz escript : "Au desloyal Gerard." Si par avant fut esbahy, encores le fut il beaucop plus. A chief de piece, il les ouvrit et voit la soubzcription qui disoit : "Katherine, surnommee Conrad." ... <CITATION> Il a couché trois nuiz avec elle sans l'avoir guerdonnee de la peine qu'elle avoit prinse de si loing le venir esprouver CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) Pp. 180-181. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100816 accreditee |
CONTEXTE: | Le père de Théophé refuse de reconnaître sa fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Il me fit dire par le domestique qui m'avait reçu, qu'après l'explication qu'il avait eue avec moi, il s'étonnait que je prétendisse le forcer de recevoir une fille qu'il ne reconnaissait point. […]Il avait défendu à ses trois fils de former la moindre liaison avec elle. […]Je perdis la seconde de mes espérances lorsque cet obstiné vieillard m'eut déclaré nettement que sa religion et son honneur lui défendaient de reconnaître une fille qui avait été élevée au sérail. |
NOTES: | P. 110, 116. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Garnier Flammarion/Alan J. Singerman: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100530 chantier |
CONTEXTE: | Une machine, combinaison de mécanique et de feux d'artifice, exécutée à la commande de Coucy, terrorise du Fayel, qui croit voir des fantômes et autres monstres. I l perd connaissance et il est malade pendant trois semaines. |
NOTES: | [(Page) 3.63-9] Consulter également les topoi ayant trait à la jalousie et à la feinte. |
SOURCE: | Anonyme, Esprits (Les), ou le mari fourbe, nouvelle galante. Claude Jordan: Paris, 1723.Le texte est accessible par Google Plus, sous le titre \"Histoires tragiques et galantes\". |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101376 accreditee |
CONTEXTE: | trois animaux : un corbeau, un chien et un chat, s'opposent à la levée du corps de leur maître mort au cours de la nuit. |
COTEXTE ET CITATION: | Le corbeau se jeta sur eux [les prêtres chargés de la levée du corps] croassant de toute sa force, en leur donnant des coups de bec et de pattes. Le chien et le chat en firent de même [...]". |
NOTES: | [(Page) 146] Un lecteur contemporain aurait sujet de s'amuser d'une apparente maladresse de style (voir le co-texte). |
SOURCE: | Anonyme, Désespoir amoureux (Le). Josué Steenhouwer, et al.: Amsterdam, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104498 accreditee |
CONTEXTE: | La princesse a ordonné qu'on emmène Parménie. Quatre hommes se saisissent d'elle. |
COTEXTE ET CITATION: | trois heures après, sans que je sache quelles mesures prit la princesse, quatre hommes masqués, accompagnés d'une dame que je n'avais point encore vue, m'ordonnèrent, de la part de la princesse, de les suivre. |
NOTES: | [(Page& Partie) 161, III] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103108 accreditee |
CONTEXTE: | Salustre et Flaminie continuent de se voir et de s'aimer après le mariage de Flaminie avec Altomont. Le mari s'en aperçoit et tâche de mettre fin à leur relation. Salustre alors, avec un valet, l'attire dans un guet-apens et le tue. |
COTEXTE ET CITATION: | Ces homicides, sans rien dire l'assaillent [le mari] et lui donnent deux ou trois coups d'épée au travers du corps. |
NOTES: | [(Page & Histoire) 412, XIX] Edition: Librairie Gén. Française, Paris, 1994. Dans ce recueil ce topos apparaît trois fois (sur 23 histoires) et toujours avec des caractéristiques semblables (nuit, lieu écarté, présence de mandataires, etc. |
SOURCE: | Rosset (François de), Histoires mémorables et tragiques de ce temps...(Les). 1614 (aucun ex. connu): .(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | De Vauchet A., Poli S. |
OCCURRENCE: | 104556 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le galant Rapporteur 'crût que je le l'aimerois jamais assez, si je n'étois persuadée qu'il fût brave, et dans cette imagination, un soir que nous devions courir le Bal, il aposta trois hommes pour attaquer nôtre Carosse, et pour fuïr aussi-tôt qu'il se mettroit en défense. La bravoure avoit réüssi, et même au-delà de ce qu'il esperoit; car avant que ces voleurs apostez fussent venu exorcer son courage, trois autres qui n'avoient pas promis de fuïr, nous avoient effectivement volez, et il s'étoit lancé sur eux avec toute l'audace d'un homme qui se méprenoit; c'étoit à la verité pour s'en faire battre, et même d'une maniere pitoyable, comme il arriva; mais n'importe, au moins sa hardiesse que je crus sans artifice m'avoit dupée, et un si bon effet consoloit des coups receus. |
NOTES: | [(Page) 150-1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101416 chantier |
CONTEXTE: | Sa mère met l'épée et la bague de Perion avec le bébé Amadis quand elle l'abandonne, et une lettre enveloppée de cire. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 15] Les trois objets serviront à la reconnaissance d'Amadis et à la confirmation de son identité, aux chapitres 9 et XI. La cire sera cassée par hasard par Oriane qui serre 'l'objet' très fort par émotion. |
SOURCE: | Vaganay (Hugues), Premier livre d. trad. Herberay des Essarts: inconnu, ca. 1559. |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 200089 accreditee |
CONTEXTE: | Lord Chester révèle dans une de ses lettres concernant Mme de Pembrook son stratagème pour rendre la femme plus sensible et ainsi plus facile à manipuler. |
COTEXTE ET CITATION: | Je connais trop les femmes de cette espèce pour croire qu'il eût été prudent à moi de ne lui pas laisser l'idée d'une rivale. |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 168. Chester se sert de cette tactique systématiquement pour gagner trois femmes (Mme de Suffolk et Mme de Rindsey aussi). |
SOURCE: | Anonyme, Axiane. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 305934 accreditee |
CONTEXTE: | Le duc de Metz est tombé amoureux d'Euriaut à la vue de sa beauté. Il lui offre de l’emmener chez lui et de l’épouser. Pour le dissuader, elle invente une histoire : qu’elle s’est prostituée, fille d’un charretier, qu’elle a vécu avec un brigand qui l’habillait des étoffes fines qu’il volait. |
COTEXTE ET CITATION: | Il ot trois ans en cest esté Que je devinc femme legiere, Et sui apielee ligiere, Et sui fille a un caretier ; Encor servi d'autre mestier, Car un larron fossier sivoie, Qui de vair, de gris et de soie Me vestoit, k'il aloit enblant. |
NOTES: | Page 51, v. 1198-1205. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305091 accreditee |
CONTEXTE: | Au début des Mémoires, Sylvie explique qu'elle ne connaît pas ses origines. Elle laisse entendre ensuite qu'elle pourrait être la fille du Duc de Candale (qui l'a fait élever) et de la Marquise de Séville (qui lui a légué ses biens). Mais le doute subsistera. |
COTEXTE ET CITATION: | Quoy qu'il en soit, on m'a assuré que je vis le jour dans un hameau situé à l'entrée d'un bois, à deux ou trois lieus de Montpelier, sur le bord de la mer. Quatre hommes et deux femmes y amenèrent celle qui m'a mise au monde, au mois de Juillet de l'année mil six cens quarante-sept. Ils abordèrent dans une chaloupe qu'on brûla sur le rivage après avoir pris terre: La raison? je ne la sçay pas. On choisit la premiere maison qui se trouva; c'étoit celle d'une pauvre femme qui nourrissoit son enfant. Ma mère, qui qu'elle soit, n'y fut pas une heure, qu'elle accoucha. On fit nourrir l'enfant de la Païsanne par une autre, & on me mit entre ses mains avec une somme d'argent, puis, la nuit venue, on disparut; la païsanne, qu'on avoit logée ailleurs pour cette nuit, trouva le lendemain qu'on avoit emporté ma mère à la faveur des ténèbres. |
NOTES: | [(Page) 9] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
OCCURRENCE: | 305318 accreditee |
CONTEXTE: | Givry, dont Mademoiselle de Guise a rejeté l'amour de façon méprisante, va chercher la mort à la guerre. |
COTEXTE ET CITATION: | La ville de Laon fut prise, & <CITATION>le désespéré Givry chercha tant d'occasions de s'y faire tuer, qu'il reüssit dans son dessein : il fut blessé sur la brêche & mourut trois ou quatre jours après. Comme il sçavoit que cette occasion seroit chaude, & avoit un sincere dessein de mourir, CITATION> il écrivit avant d'y aller une lettre à Mademmoiselle de Guise. |
NOTES: | [(Page & Tome) 205-6] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 305447 accreditee |
CONTEXTE: | A la suite d’un malaise soudain, Ydoine est aux portes de la mort. Par amour pour Amadas et pour qu’il se console de sa perte sans vouloir se tuer ou sombrer dans la folie, elle s’accuse faussement. Pour agraver son cas, elle ajoute qu’elle a tué les enfants qu’elle a eus de ses cousins et ne s’en est jamais confessée. |
COTEXTE ET CITATION: | Biaus tresdousamis, Amadas, Pour voir vous di que ne sui pas Pucele si com dit vous ai, Que par mon grant peciet amai, Ains de vous, s’en soiiés certains Lonc tans trois miens cosins germains. Si m’en devés mult plus assés Haïr, se raison entendés, Et conforter, amis, de moi, Car il a assés pour choi. Sire, bien les amai set ans Et si oi d’aus trois biaus enfans. Mon très cher et tendre ami, Amadas, je vous avoue qu’en vérité je ne suis pas vierge ainsi que je vous l’ai dit, car par grand péché j’ai aimé, avant de vous connaître -et cela soyez-en certain- trois de mes cousins germains. Aussi, si vous voulez bien prendre ce fait en considération, ami, m’en devez-vous d’autant plus haïr fortement et vous consoler de ma mort, car il y a bien de quoi. Je les ai bien aimés sept ans et j’ai aussi eu d’eux trois beaux enfants. |
NOTES: | P. 195, v. 5027-5038 ; trad. p. 77. |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305464 accreditee |
CONTEXTE: | Eracle a reçu trois dons divins à la naissance : connaître les femmes vertueuses, les chevaux de qualité et les pierres précieuses. |
COTEXTE ET CITATION: | Dius lui a fait assavoir qu’il ert de femes connissieres et canque valt cevaus ne pieres savra, tels sera se merite, Par Diu et par saint Esperite. |
NOTES: | P. 9, v. 264-268. . Toute la première partie du roman sera un développement et une mise en récit de ce topos. Voir p. 89. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305502 accreditee |
CONTEXTE: | Galeron vient de retrouver son mari Ille au moment où il va épouser Ganor, la fille de l’empereur. Galeron est prête à s’effacer et à entrer au couvent pour ne pas lui nuire. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, je voi benignement que je te tieng trop longement : espouser dois la fille au roi. Por Diu, soviegne vos de moi. Que l’apostoles tant me face, por Diu et por la soie grace, qu’il me mete en une abeïe. Seigneur, je vois bien que je te retiens trop longtemps : tu dois épouser la fille du roi. Au nom de Dieu, garde mon souvenir. Demande au pape d’avoir la bonté, au nom de Dieu et de sa Sainte Grâce de me placer en une abbaye. |
NOTES: | P. 151, v. 4145-4151 ; trad. p. 79. Il y a trois occurrences d’entrée au couvent dans ce roman, chacune dans un contexte différent (p. 72 et 185). |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305631 accreditee |
CONTEXTE: | Floriant, une fois marié, ne pense plus qu’à rester près de Florete. Mais un jour, il entend une femme l’accuser d’avoir perdu son prix et sa chevalerie. Il partira avec Florete pour prouver le contraire. |
COTEXTE ET CITATION: | […]car du tout avoit mis en oubly l’estat de chevalerie et aymoit mieulx soy
esbatre de cousté la bele Flourette, si demena bien l’espace de trois ans celle vie. […] «Je voy la mon seigneur le roy qui est ung des meilleurs chevaliers du monde et le plus a priser mais il est si surprins de la royne qu’elle lui fait oublier tout son los et sa chevalerie car elle est en lui perie et morte et n’a plus en lui bonté ni prouesse fors d’estre tousjours auprés de ma dame». Car il avait oublié son état de chevalier et préférait s’ébattre aux côtés de la belle Florette. Cette douce vie dura bien trois ans. […]«Je vois là mon seigneur le roi, qui est un des meilleurs chevaliers du monde et le plus à louer, mais il est si amouraché de la reine qu’elle lui fait oublier tout son prix et sa chevalerie, qui est en lui morte et périe. Il ne pense plus ni à grandeur ni à prouesse si ce n’est d’être toujours auprès de sa dame». |
NOTES: | v°100 |
SOURCE: | Anonyme, Roman de Floriant et Florete ou Le Chevalier qui la nef maine. Ottawa: Université d, 1983.Claude M. Levy éditeur |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305650 accreditee |
CONTEXTE: | Parise a été exilée par son mari et se retrouve dans la forêt accompagnée par les fils de son fidèle Clarembaut. Elle accouche d’un fils et on lui fait un abri de feuillage. trois brigands ont repéré la petite suite et décident de voler ce qu’ils peuvent. |
COTEXTE ET CITATION: | Lez lo lit la duchese ont li larron pasé; Si fu la nuit oscure, n’i ot point de clarté. Le mantel de son lit an cuiderent porter; Ne le pue[n]t avoir, tant sont il plus iré. Lai troverent l’anfant trestot anmaloté. Quant la dame s’esvielle, si a entor li taté; Dit à ses compaignos: «Seignor, avant venez! «Par la foi que vo doi, mes fiz nos est amblez!» Les voleurs sont passés à côté du lit de la duchesse; la nuit était obscure, il n’y avait point de lumière. Ils pensèrent emporter la couverture de son lit mais ils ne purent pas l’avoir, ce qui les rend d’autant plus fâchés. Là ils trouvèrent l’enfant tout enmailloté. Quand la dame s’éveille, elle a tâté l’espace tout autour d’elle. Elle a dit à ses compagnons: «Seigneurs, venez-ici! Par la foi que je vous dois, on a volé mon fils!» (ma trad.) |
NOTES: | p. 26, vers 860-864. |
SOURCE: | Anonyme, Parise la duchesse. Paris: Vieweg, 1860.Edition F. Guessard & L. Larchey |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305786 accreditee |
CONTEXTE: | Une épouse victime de sévices physique de la part de son mari s'enfuit. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette femme desesperée s'enfuit durant la nuict & estant sortie de la ville en habit desguisé demeura deux ou trois mois en une ville proche de Basle cachée chez un de ses parents. |
NOTES: | Page 371. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305798 accreditee |
CONTEXTE: | Deux rivaux se battent en duel pour la main de Theodosia. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous jugez bien qu'à la mode de la France de semblables differents se decident par les couteaux. Il en fallut venir là, & le Comtin avec toute son addresse & sa valeur n'eut pas du bon. Sainct Pancrace le vainquant, lui ostant ses armes, & le laissant sur le champ percé de blessures, dont il mourut trois jours apres. |
NOTES: | Page 89. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305856 accreditee |
CONTEXTE: | Aristée, qui était restée quatorze ans mariée sans avoir d'enfant, avait prétendu donner naissance au fils d'une femme du village qu'elle avait adopté comme le sien. |
COTEXTE ET CITATION: | trois ans aprés cet artifice joué, Aristée se sentit véritablement enceinte, & d'effect au bout des neuf mois elle accoucha d'une fille. |
NOTES: | Page 528. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305893 accreditee |
CONTEXTE: | La débauche a réduit une femme à la mendicité avec ses deux enfants. Découragée, elle se suicide. |
COTEXTE ET CITATION: | Mes enfans, c’est trop prolonger une vie si miserable, puisque nous pouvons si promptement finir tous nos malheurs : cela dict, & chargeant ses deux innocens sur ses espaules, elle se lance avec eux du haut du pont dans la riviere, qui vaste, creuse & impetueuse les suffoqua incontinent tous trois. |
NOTES: | Page 386. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305904 accreditee |
CONTEXTE: | Au château des Pucelles, Perceval est accueilli par la dame et les jeunes filles vêtues de blanc. La dame lui donne un onguent destiné à guérir ses éventuelles blessures. |
COTEXTE ET CITATION: | Mais en tel liu est assenez
Que dusque a poi sera sanez, Car la dame ot un oignement Dont elle l'oint molt dolcement, Lués furent ses plaies garies : C'est l'onguement as trois Maries Qui porterent Nostre Seignor. |
NOTES: | Tome I, page 98, v. 3159-3165. On peut voir dans cette occurrence une variante christianisée de l'onguent magique de la fée. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305926 accreditee |
CONTEXTE: | Meliatir, un chevalier traître à cause de qui Euriaut eut bien des malheurs, lui fait des avances. Elle le repousse et il tente de la violer. Mais elle se défend, le frappe à la bouche et lui brise plusieurs dents. Elle parvient à s’enfuir de la chambre. |
COTEXTE ET CITATION: | Cil la prist par la main senestre, Porter le volt desour un lit, Que faire en cuide son delit ; Mais la puciele s'esforcha, Le pié encontremont haucha, Si la feru en mi les dens, Que en la bouche la dedens L'en abati ou trois ou quatre. Des puins le commenche a debatre ; Donné li a molt grant souspape. Tant a fait qu'ele li eschape. |
NOTES: | Page 159, vers 3974-3984. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305949 accreditee |
CONTEXTE: | Cette remarque se situe dans une épître adressée aux dames par un ami du narrateur, dans le paratexte du recueil. |
COTEXTE ET CITATION: | Vous estes si sottes et outrecuidées que vous estimez que les graves Dames ne soient rien à vostre respect, ou à tout le moins vous estimez-vous autant qu’elles. Et à tant, mes dames, je vous supplieray moymesme, si je me suis tant formalisé contre vous, et vous prie croire que, n’estoit le respect que je porte à de mes plus proches –qui ne sont de vostre cathegorie- j’eusse par ceste ici desploié toutes mes forces contre le sexe foeminin à cause des meschancetez que j’ay congneu en iceluy depuis trois ou quatre ans en çà. |
NOTES: | P. 50. |
SOURCE: | HABANC Vérité, Nouvelles histoires tant tragiques que comiques. Paris: Mathieu Guillemot, 1585.Éd. Jean-Claude Arnould et Richard A. Carr, Genève, Droz, 1989 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |