OCCURRENCE: | 103266 chantier |
CONTEXTE: | Élevée par son père dans la religion chrétienne pour éviter la persécution, Josebeth a horreur des juifs, mais elle a aussi une horreur égale des chrétiens, qu'elle trouve trop ivrognes. |
NOTES: | [(Page) 150] |
SOURCE: | Anonyme, Belle Juive (La) [Histoires tragiques et galantes]. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 101046 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Donoalain qui voulait espionner Tristan est abattu d'un coup d'épée par celui-ci, tandis que Godoene est transpercé d'une flèche. |
COTEXTE ET CITATION: | Denoalain est tost alez ; Ainz n'en sout mot, quant Tristran saut. Fuïr s'en veut mais il i faut ; Tristran li fu devant trop pres. Morir le fist. Denoalain approche. Avant que celui-ci ne devine quelque chose Tristan bondit. L'autre voulut s'enfuir mais n'y parvint pas. Tristan se trouvait déjà trop près de lui. Il le tua. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 222-223, vv. 4382-4386. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105086 accreditee |
CONTEXTE: | L'amour violent amène Tanzaï à ne pas respecter ses engagements. |
COTEXTE ET CITATION: | Mon amour est trop violent pour s'assujettir aux lois qu'une prudence timide [...] m'avait fait croire nécessaires. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 118-9, IV] |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | TT101922 CHANTIER |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Sans être jalouse (elle est trop noble pour cela), Irmizène se doute qu'il se passe quelque chose d'anormal. L'attitude embarrassée de Montézume éveille ses soupçons (2, 202). A la suite de sa conversation avec son mari, Irmizène se doute que Zélinde est amoureuse de celui-ci. |
SOURCE: | Anonyme, Amitié singulière, nouvelle galante (L'). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104292 accreditee |
CONTEXTE: | L'Amant de Julie brave les menaces du Baron d'Etange, et lui reproche sa barbarie. |
COTEXTE ET CITATION: | Allez, père barbare et peu digne d'un nom si doux, méditez d'affreux parricides, tandis qu'une fille tendre et soumise immole son bonheur à vos préjugés. Vos regrets me vengeront un jour des maux que vous me faites, et vous sentirez trop tard que votre haine aveugle et dénaturée ne vous fut pas moins funeste qu'à moi. |
NOTES: | Tome I, page 392 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104176 accreditee |
CONTEXTE: | La fille du comte d'Anjou s'est réfugiée avec sa suivante chez une vieille femme où la beauté de la comtesse est remarquée par des jeunes bergers qui font des avances et offrent des présents. Après le refus indigné de la suivante, elles sont obligées de se remettre en route. |
COTEXTE ET CITATION: | La dame dit : "trop miex amasse, S'il vous pleüst, biau tres douz sire, Que vous souffrissiez de ce dire : Ne sommes pas de tel afaire. Par Jesu Crist le debonnaire, Je voudroie miex estre morte !" |
NOTES: | [(Page&vers) 54, 1768] |
SOURCE: | Maillart (Jehan), Roman du comte d'Anjou (Le). Mario Roques, Champion: Paris, 1964. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102714 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Comme on pourrait soupçonner cette histoire-ci d'avoir été faite exprès pour amuser le public, je crois devoir avertir que je la tiens moi-même d'un ami qui l'a réellement trouvée, comme il le dit ci-après, et que je n'y ai point d'autre part que d'en avoir retouché quelques endroits trop confus et trop négligés. [Garnier/Deloffre, 1957, p. 5] |
NOTES: | [(Page) Ch. I, p. 47] Page dans Garnier/Flammarion, Paris, 1978. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Cammas I. |
OCCURRENCE: | 100076 accreditee |
CONTEXTE: | Manon se déguise en homme pour s'enfuir de l'Hôpital. |
COTEXTE ET CITATION: | Nous résolûmes d'apporter des habits d'homme dans la vue de faciliter notre sortie. Il n'était pas aisé de les faire entrer, mais je ne manquai pas d'invention pour en trouver le moyen. [...] J'avais avec moi, pour Manon, du linge, des bas, etc., et par-dessus mon juste-au-corps, un surtout qui ne laissait rien voir de trop enflé dans mes poches. Nous ne fûmes qu'un moment dans sa chambre. M. de T... lui laissa une de ses deux vestes; je lui donnai mon juste-au-corps, le surtout me suffisant pour sortir. Il ne se trouva rien de manque à son ajustement, excepté la culotte que j'avais malheureusement oubliée. [....] Cependant, je pris mon parti, qui fut de sortir moi-même sans culotte. Je laissai la mienne à Manon. Mon surtout était long, et je me mis, à l'aide de quelques épingles, en état de passer décemment la porte. |
NOTES: | [(Partie Page) pp.105-6] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Vergnes S., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103682 accreditee |
CONTEXTE: | La dame de Fayel s'entend avec sa chambrière pour refuser d'ouvrir au châtelain afin de tester sa constance. |
COTEXTE ET CITATION: | Je ne le puis faire trop doloir ne souffrir trop grant mesaise ; s'il a ores grant paine et enduré malvaise nuit, bien luy sera guerredonné, car s'il avoit joye sanz paine, il averoit trop bon marchié de dame. |
NOTES: | [(Page) P. 81 ; p. 112 : malgré la pluie et le vent, la dame de Fayel maintient sa décision de ne pas ouvrir sa porte. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102170 accreditee |
CONTEXTE: | Description plaisante et parodique de Ragotin qui essaie de se tenir sur un cheval mal sanglé et trop grand pour lui. |
COTEXTE ET CITATION: | Après avoir évoqué à propos de Ragotin, "les deux parties de son corps qui étaient les plus charnues", Scarron évoque " les parties du derrière du citoyen du Parnasse" |
NOTES: | Chapitre 20, p. 181. Puis description d'une scène identique dont le héros malheureux est le poète ridicule Roquebrune. Tonalité burlesque. A rapprocher par exemple de Diderot, Jacques le Fataliste, lorsque la femme portée en croupe par le chirurgien tombe cotillons par dessus tête. |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305427 accreditee |
CONTEXTE: | L'inégalité des fortunes et la volonté paternelle conduisent deux personnages à renoncer à se marier. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [le père] résolut de s'en défaire pour un parti qui l''élevât. {...} Le marquis [...] mais, connaissant que le père ne se résoudrait à s'en priver que par un établissement considérable, il cacha sa passion par la crainte d'être banni [...] sans trop raisonner sur le peu d'apparence qu'il y avait qu'on le mit en concurrence avec quantités de partis avantageux qui se présentaient. |
NOTES: | P. 464. |
SOURCE: | Tatius Achille (Tatius), Roman de Leucippé et Clitophon (Le). Paris: J. P. Garnaud, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 105342 accreditee |
CONTEXTE: | Deux amants de la marquise de Banneville se battent. On apprendra à la fin du récit que le marquis de Bercour est une femme travestie. La marquise de Banneville, pour sa part, est un homme travesti. |
COTEXTE ET CITATION: | Le comte D... [...] résolut de lui [au marquis de Bercour] faire un querelle et par là le déshonorer, le croyant trop beau et trop effeminé pour oser mesurer son épée contre la sienne ; il fut bien surpris quand, au premier mot qu'il lui dit à la porte des Tuileries, il vit le marquis l'épée à la main qui le poussait avec vigueur. Ils se battirent fort bien et furent séparés par leurs amis communs. Cette aventure fit plaisir à la petite marquise. Elle donnait un air de guerre à son amant, pour qui cependant elle crut devoir trembler. |
NOTES: | [(Page) Pp. 982-983. Voir aussi femme_travestir_sexe. |
SOURCE: | Choisy (Abbé François de), Histoire de la marquise-marquis de Banneville. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Maher D. |
OCCURRENCE: | 305712 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval arrive à Cothoatre, dans la terre de Lac, où réside le roi Frolac. Au moment du coucher, la demoiselle propose de dormir avec lui, ce qui tente Perceval : « Li cors li fremist et li membre » (v. 631). Mais il se souvient de la quête du Graal. Il refuse donc de pécher et de porter atteinte à leur pucelage. La demoiselle fut honteuse et prétend avoir fait son offre pour le tester. |
COTEXTE ET CITATION: | Bele, dist il de tel mestier N’ai jou ore mie mestier, Ne je voir ne vous refus mie Se por che non, ma dolce amie, Que trop feroie grant pechié Se je avoie despechié Vo pucelage ne le mien. |
NOTES: | P. 21, v. 647-653. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102766 accreditee |
CONTEXTE: | Ignauré, l'amant de douze épouses est trahi par son assiduité auprès d'elles. |
COTEXTE ET CITATION: | Par le trop aler fu dechus Et engigniés et percheüs. (v. 371-72). |
NOTES: | [(Page) 55] Relié au thème du médisant. |
SOURCE: | Renault de Beaujeu?, Lai d'Ignauré ou du prisonnier (Le). Rita Lejeune: Bruxelles, 1936. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT103392 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il aimait à piquer avec une alène, et il perfectionne en enfermant une femme grosse dans un tonneau rempli de pointes, puis il fait rouler le tonneau fortement dans un jardin". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 292, 2, 4] Le 25 février, Passion 133. Sade poursuit: "Constance a eu autant de chagrin à ces récits de supplices de femmes grosses que Curval en a eu de plaisir. Elle ne voit que trop son sort. Comme il approche, on croit pouvoir commencer à la vexer." Tout l'intérêt de cette occurrence est donc d'enchaîner sur la mise en pratique des travaux d'aiguille sur Constance, la première femme (enceinte et pour l'instant plus ou moins épargnée) du duc de Blangis. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 105328 accreditee |
CONTEXTE: | Un gentil homme se meurt d'amour pour une demoiselle d'un rang trop élevée pour lui . |
COTEXTE ET CITATION: | " L'amour que je vous ay portée a esté si grande et honneste, [...] par faulte duquel et <CITATION> avecq lequel je rendray joyeusement mon esperit à Dieu, qui est parfaicte amour et charité CITATION>." "Il commencea à diminuer, et en peu de temps changea de telle sorte qu'il sembloit qu'il couvrist la beaulté de son visaige du masque de la mort, <CITATION>oû d'heure en heure il alloyt joyeusement CITATION>." |
NOTES: | [(Page & nouv.) 9e, p.52] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 306009 accreditee |
CONTEXTE: | Achille, amoureux de Polyxène, la fille de Priam et d'Hécube, veut l'épouser et pour cela a négocié avec sa mère. Priam est hostile à ce mariage pour cause de mésalliance. |
COTEXTE ET CITATION: | Dame, dist il, ne puis saveir Ne conoistre n’aperceveir En nul porpens ne a nul plet Coment ce poïst estre fet, Car s’Achillés iert mes amis Si cum il est emsd anemis, Si n’est il pas de mon parage : trop baissereie mon lignage. Dame, dit-il, sous quelque angle que j’examine la question, je ne vois vraiment pas comment trouver le moyen de régler ainsi les choses. En effet, même si Achille était mon ami, tout comme il est à l’heure actuelle mon ennemi, il n’est pas de si haute noblesse que moi. J’abaisserais donc par trop mon lignage par cette alliance. |
NOTES: | P. 434, v. 17934-40. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103712 accreditee |
CONTEXTE: | Les troupes pillent le pays conquis. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Tant firent et tracassèrent en pillant et larronnant qu'ils arrivèrent à Seuillé, et détroussèrent hommes et femmes, et prirent ce qu'ils purent: rien ne leur fut ni trop chaud, ni trop pesant CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & Li) 275, XXV, 1-4] |
SOURCE: | Rabelais, Gargantua. La vie inestimable du grand Gargantua.... [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Garand D. |
OCCURRENCE: | 104344 accreditee |
CONTEXTE: | Parce qu'il doit sa fortune à sa femme Halda, Méhémet reporte sa vengeance sur l'homme qu'elle aime. Merville est enchaîné et conduit au fond d'une mine. |
COTEXTE ET CITATION: | Une mort pareille est trop peu pour ce monstre, elle ne punit point son audace : s'il peut réchapper du coup que ton bras lui a porté, livre-moi ce malheureux ; je l'enverrai dans des lieux où le traître aura tout le temps de gémir de sa perfidie. |
NOTES: | [(Page) IV, 227] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 100020 accreditee |
CONTEXTE: | Au souper qu'offre le vieux de G...M..., des Grieux se fait passer pour le jeune frère un peu niais de Manon. Scène de comédie assez trouble où l'on se moque du vieil amant et où on l'escroque. Jeu sur l'ambiguïté de "nos deux chairs se touchent de bien proche". |
COTEXTE ET CITATION: | Il fut donc réglé que nous nous trouverions tous à souper avec M. de G... M..., et cela pour deux raisons : l'une , pour nous donner le plaisir d'une scène agréable en me faisant passer pour un écolier, frère de Manon ; l'autre, pour empêcher ce vieux libertin de s'émanciper trop avec ma maîtresse, par le droit qu'il croyait s'être acquis en payant si libéralement d'avance." (75-76) "Je lui trouve de l'air de Manon, reprit le vieillard en me haussant le menton avec la main. Je répondis d'un air niais : <CITATION>Monsieur, c'est que nos deux chairs se touchent de bien proche ; aussi, j'aime ma soeur Manon comme un autre moi-même.CITATION> [...] (77) |
NOTES: | [(Partie Page) 75-77] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105096 accreditee |
CONTEXTE: | Il se révèle plus tard que cette taupe est une fée qui a subi une métamorphose. C'est grâce à l'héroïne (Néadarné) qu'elle retrouvera sa première figure. |
COTEXTE ET CITATION: | Les femmes se prennent souvent des passions violentes, sans trop savoir pourquoi, et communément, plus les objets qui les frappent sont ridicules, plus elles s'y attachent avec fureur". Le narrateur raconte que l'héroïne est prise soudainement "d'un amour très vif" pour une taupe. |
NOTES: | [(Page & Chapitre) 186, 3] La quête de l'héroïne rejoint le thème de l'affection disproportionné pour un animal, fréquent dans le conte de fées, et surtout propre aux personnages féminins. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 100848 accreditee |
CONTEXTE: | La servante dénonce à sa maîtresse les assiduités du mari; l'épouse le confond au cours d'un rendez-vous truqué. (mais ce n'est pas une substitution nocturne). |
COTEXTE ET CITATION: | "Et arriva à si bonne heure, qu'elle entra par une aultre porte en la chambre où son mary ne faisoit que arriver, et, se cachant derriere l'huys, escoutant les beaulx et honnestes propos que son mary tenoit à sa chamberiere. Mais quand elle veid qu'il approchoit du criminel, le print par derriere, en luy disant : "Je suis trop près de vous, pour en prendre une aultre." Si le gentil homme fut courroucé jusques à l'extrémité, il ne le fault demander, tant pour la joye qu'il esperoit recepvoir et s'en veoir frustré, que de veoir sa femme le congnoistre plus qu'il ne le vouloit." |
NOTES: | [(Page) 363 59e journée] |
SOURCE: | Navarre (Marguerite de), Heptaméron. Paris: Classiques Garnier, 1950.Édition de Michel François |
CHERCHEUR/E: | Bideaux M. |
OCCURRENCE: | 104988 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | [Givry et Bellegarde] : "Je vais vous en rafraîchir la memoire, interrompit Givri, en mettant l'épée à la main, et c'est pour avoit été trop bons amis que nous devons être ennemis irreconciliables. Alors les deux Rivaux oubliant les ordres de Roi, se lancerent l'un sur l'autre avec une fureur sans égale. |
NOTES: | [(Page & Tome) 57, 1] Cie des Libraires p.201 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102612 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui sauta aux yeux, furieuse comme une lionne à qui on a ravi ses petits (j'ai peur que la comparaison ne soit ici trop magnifique). |
NOTES: | [(Partie & Page) II, chap. VII, 243] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
OCCURRENCE: | TT104800 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | 'Le cerf fut donné aux chiens dans un des plus beaux endroits de la forest, et couru d'abord avec autant d'ardeur par les Dames, que de vigueur par les Cavaliers; mais cet exercice devenant un peu trop violent pour quelques unes, Madame fille du Roy, et Mademoiselle de Vandôme mirent leurs chevaux au pas» |
NOTES: | [(Page & Tome) 238, III] Cie des Libraires p. 353 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Journal amoureux (Le). [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100970 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur cache sa jalousie de Théophé. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je résolus de combattre des sentiments auxquels j'avais laissé prendre trop d'empire et je quittai le sélictar avec cette pensée". "J'eus peine à cacher la rougeur qui se répandit malgré moi sur mon visage".(...) "<CITATION> me forcait de contenir des sentiments auxquels je confesse enfin qu'il était impossible de rien ajouter CITATION>". "<CITATION>Il ne put apprendre de moi-même les tendres soins qu'elle avait eus pour moi, sans marquer par son embarras et par sa rougeur une jalousie qu'il n'avait encore point sentieCITATION>". |
NOTES: | Voir aussi 213 GF. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102976 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je n'y tiens plus, mon cher Alphonse; l'ennui, le chagrin, l'indignation triomphent de mon obéissance. Je ne me suis soumise que trop longtemps, car mon père. |
NOTES: | [(Page& Tome& Lettre) 417, VIII, I] |
SOURCE: | Charrière (Isabelle de) , Lettres trouvées dans des portefeuilles d'émigrés. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Chabut M. |
OCCURRENCE: | TT103388 CHANTIER |
CONTEXTE: | "Il la gonfle d'eau, ensuite il lui coud le con et le cul, ainsi que la bouche, et la laisse ainsi jusqu'à ce que l'eau crève les conduits, ou qu'elle y périsse". |
NOTES: | [(Page & Tome & Partie) 250, 2, 3] le 31 janvier, passion 151. Sade ajoute entre parenthèses: "Vérifiez pourquoi une de trop, et s'il y en a une à supprimer que ce soit cette dernière que je coirs déjà faite". C'est en effet la passion 76, avec la mort éventuelle de la victime substituée à son évanouissement. La figure décrit donc une des rares passions que Sade redouble: sa récurrence, pourtant assujettie à une progression ordonnée, échappe au contrôle de l'écrivain. L'impératif et l'ordre totalisant du lecteur remédient aux écarts de la plume. |
SOURCE: | Sade (Marquis de), Cent vingt journées de Sodome (Les)ou l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Martin C. |
OCCURRENCE: | 305827 accreditee |
CONTEXTE: | Valéria, une jeune Sicilienne capturée par des Infidèles, a été violée par eux. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette belle & vertueuse fille qui ne vouloit pas survivre à la perte de son honneur, ny estre ainsi le jouët de l'impureté de ces barbares, se fust donnée cent fois la mort, si la crainte de la perte de son ame ne luy eust rompue ce funeste dessein. De prier aussi ces brutaux de la faire mourir, c'est ce qu'elle ne puvait esperer, de la trop ardante amour qu'ils lui témoignoient ; elle eut donc recours à une ruse pour obtenir cette triste grace d'augmenter le nombre des morts. |
NOTES: | Page 189. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 104596 accreditee |
CONTEXTE: | Dans "L'obeyssance filiale", un jeune homme doit partir du couvent à cause de sa santé fragile. Son frère adoptif prendra volontiers sa place. |
COTEXTE ET CITATION: | Anatole fut reçu entre les Augustins Reformés pour faire son an d'épreuve sous l'habit de novice. Son courage plus grand que ses forces, lui faisait trouver de la vigueur dans ses faiblesses. Mais en fin la nature trop débile succomba sous le poids de l'autorité, et après avoir été quelques mois dans l'infirmerie, il fut au regret des religieux [...] et contre son gré renvoyé chez lui et congédié du cloître . |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 326-327, 8, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 104096 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit ;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | [(Page) 518-9] Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102874 accreditee |
CONTEXTE: | La dame de Fayel se refuse au Châtelain de Couci. |
COTEXTE ET CITATION: | ... car ce seroit trop lais recors qu'on poroit de moi recorder" |
NOTES: | Page 23-24, v. 652-653. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101902 accreditee |
CONTEXTE: | Jalousie du Prince de Clèves. Au départ il n'est pas jaloux. Sa jalousie se confirme par étapes. Il n'est pas jaloux à tort. Elle n'est pas coupable du point de vue chrétien-mondain, mais elle se sent coupable, à raison. |
COTEXTE ET CITATION: | J'ai tout ensemble la jalousie d'un mari et celle d'un amant, mais il est impossible d'avoir celle d'un mari après un procédé comme le vôtre. Il m'est trop noble pour ne pas me donner une sûreté entière. |
NOTES: | Page 351-352 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Lasalle T., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102958 accreditee |
CONTEXTE: | Le personnage principal féminin rencontre un jeune marquis qui habite par hasard depuis un certain temps dans le voisinage. |
COTEXTE ET CITATION: | Son père était un vieux gentilhomme.[...] Cependant, comme il y a de la fatalité en toute chose et plus en amour qu'en aucune, un jeune marquis qui avait assez de naissance pour en prendre le titre et trop peu de bien pour en soutenir avantageusement la qualité, vint passer l'automne dans une terre qu'il avait, voisine de celle du vieux gentilhomme. [...] Il vit la belle, la belle le vit, et s'il fut charmé d'elle presque aussitôt qu'il lui eut parlé, elle sentit après quelques conversations que, si le choix de son père tombait sur lui, elle n'aurait pas besoin de faire violence à son coeur pour l'y soumettre. |
NOTES: | [(Page) P. 464, dans vertu malheureuse. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 100224 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur raconte comment l'amour est caché entre Mme de Lursay et lui-même. En fait il est non-avoué mais est-il caché? |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agissait de me mettre au-dessus de la défiance qu'elle m'avait donnée de moi-même et de la trop bonne opinion qu'elle m'avait fait prendre d'elle; deux choses extrêmement difficiles, et qu'il fallait ménager avec toute la finesse possible. <CITATION>Elle ne voyait point d'apparence que j'osasse lui déclarer que je l'aimais. [...] Nous soupirions tous deux en secret et, quoique d'accord, nous n'en étions pas plus heureux.CITATION>" p76 GF |
NOTES: | Edition de référence Folio. Dans Oeuvres complètes, coll. Le livre du divan, 1929-30, I, p76. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 104664 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | 'Vous sçavez donc aussi, poursuivit Evandre, que le Roi s'étant trop écarté à al poursuite de quelques fuyars, il se trouva presque seul dans un vallon, où un gros d'Eleens fit ferme contre lui, et l'avoit reduit dans la derniere extrêmité de sa vie, quand le ciel me conduisit à son secours....%...il est vrai que je ne fus pas malheureux dans cette occasion. Je parai un coup que le Roi étoit prêt à recevoir, et aprés avoir tué celui qui se preparoit à le donner; je me jettai sur ceux qui entouroient ce bon Prince, avec tant de bonheur, que je les écartai d'auprés de sa personne, et que je le délivrai de ce peril entierement.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 278, 1] Cie des Libraires p. 60-61 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102948 accreditee |
CONTEXTE: | Tout au long du texte, le narrateur annonce le dénouement tragique. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce fu grans deulz et grans anuis Que pasé furent a un sible, Et trop lor fu la mer paisible Et de grant mauvestié li vint. Quelle douleur et quel dommage qu'ils aient fait la traversée sans encombre ! La mer leur fut trop clémente et elle montra toute sa perfidie. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 162-163. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103952 chantier |
CONTEXTE: | Dans "La fondation", un don est fait pour fonder un couvent. Electe fait retraite auprès de quatre dévotes qui aimeraient fonder un couvent, mais qui sont trop pauvres pour réaliser ce rêve. Electe consacre la moitié de sa fortune pour fonder une telle maison. |
NOTES: | [(Page & Chapitre & To) 351-378, 11, II] |
SOURCE: | Camus (Jean-Pierre), Evénements singuliers (Les). J. Caffin et Fr. Pleignard: Lyon, 1628. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 101078 accreditee |
CONTEXTE: | La Fontaine se moque ici des précieuses trop fières pour trouver un mari digne d'elles. Le vieillissement est ici présenté comme sanction. |
COTEXTE ET CITATION: | " <CITATION> Elle sent chaque jour deloger quelques ris, quelques jeux, puis l'amour ; puis ses traits choquer et deplaire, puis cent sortes de fards. Ses soins ne purent faire qu'elle echappat au temps CITATION>". |
NOTES: | [(Page) La Fille] |
SOURCE: | La Fontaine, Fables. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Chazalon V., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105320 accreditee |
CONTEXTE: | Accompagné par le nain, Marc surprend Yseut et Tristan endormis dans les bras l'un de l'autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Entre ses bras Yseut la reïne. Bien cuidoient estre a seor. Sorvient i par estrange eor Li rois, que li nains i amene. Prendre les cuidoit a l'ovraine, Mes, merci Deu, demorerent Quant aus endormis les troverent. Entre ses bras Yseut la reine. Ils se croyaient en parfaite sûreté. Par un étrange malheur, arrive le roi conduit par son nain. Il pensait les prendre en flagrant délit, mais Dieu merci, le roi et le nain avaient trop tardés et trouvèrent les amants endormis. |
NOTES: | [(Page & Vers ) Pp. 338-337, vv. 1-7. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 306002 accreditee |
CONTEXTE: | L'enlèvement d'Hélène, la femme de Ménélas par Pâris et les Troyens, se fait avec son consentement car elle est tombée amoureuse de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | La bele e la preuz dame Heleine I pristrent tote premiereine. Ne se fist mie trop leidir, Bien fist semblant del consentir. Hélène, la belle, la noble dame, est capturée la première. Au reste, elle ne se fit pas trop prier et laissa bien voir qu’elle était consentante. |
NOTES: | P. 162, v. 4503-06. |
SOURCE: | BENOÎT DE SAINTE-MAURE, Le Roman de Troie. Paris: Lettres Gothiques, 1998. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100736 accreditee |
CONTEXTE: | Une fée a prédit que l'héroïne aimerait sans voir, ce qui sera le cas. |
COTEXTE ET CITATION: | La fée a jeté un petit billet dans la chambre de la Princesse: "Florinde est née avec beaucoup d'appas, Mais son malheur doit estre extrême, <CITATION> S'il faut qu'un jour elle aime L'Amant qu'elle ne verra pas CITATION>." Et nous apprenons que par rapport au rosier (prince métamorphosé), "[p]eu à peu elle souffrit qu'il luy parlast d'amour" (pp 25-6), puis elle "ne pensa plus à autre chose. [...] il luy échappoit mesme de dire des choses trop tendres au Prince..." (pp. 26-7). |
NOTES: | [(Page) 13] Ed. Piva p. 349, 353-3 Topos de base, c'est aussi le ressort de toute une thématique à travers ce conte. |
SOURCE: | Bernard Catherine, Inès de Cordoue. Chez Martin & Georges Jouvenal: Paris, 1696. |
CHERCHEUR/E: | , Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100370 accreditee |
CONTEXTE: | Jussy, pauvre bourgeois avocat, n'ose pas avouer son amour à Mlle Babet Fenouil, riche noble de robe. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est certain que si je ne suivais que mon coeur, je n'épouserais pas Mademoiselle Grandet. Elle est toute aimable : mais avant que de l'avoir vue, j'étais charmé par une autre que j'aime de toute ma tendresse : mais ma raison s'oppose aux voeux de mon coeur, elle est d'un rang trop au-dessus de moi pour y prétendre. L'amour que j'ai pour elle est parvenu à l'excès et ma raison me fait voir que n'ayant aucun bonheur à espérer de ce côté-là, je dois tâcher de l'oublier par toutes sortes de moyens. |
NOTES: | P. 191. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104286 accreditee |
CONTEXTE: | Julie avoue sa flamme et le regrette ensuite. Elle ne trouve plus de ressource que dans sa Cousine. |
COTEXTE ET CITATION: | Il faut donc l'avouer enfin, ce fatal secret trop mal déguisé ! Combien de fois j'ai juré qu'il ne sortirait de mon coeur qu'avec la vie ! La tienne en danger me l'arrache ; il m'échappe et l'honneur est perdu. Hélas ! j'ai trop tenu parole ; est-il une mort plus cruelle que de survivre à l'honneur ? |
NOTES: | Tome I, page 81 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
CHERCHEUR/E: | Dhifaoui. |
OCCURRENCE: | 104624 accreditee |
CONTEXTE: | Accompagné par le nain, Marc surprend Yseut et Tristan endormis dans les bras l'un de l'autre. |
COTEXTE ET CITATION: | Entre ses bras Yseut la reine. Bien cuidoient estre a seor. Sorvient i par estrange eor <CITATION>Li rois, que li nains i amene. Prendre les cuidoit a l'ovraineCITATION>, Mes, merci Deu, demorerent Quant aus endormis les troverent. Entre ses bras Yseut la reine. Ils se croyaient en parfaite sûreté. Par un étrange malheur, arrive le roi conduit par son nain. Il pensait les prendre en flagrant délit, mais Dieu merci, le roi et le nain avaient trop tardé et trouvèrent les amants endormis. |
NOTES: | [(Page & Vers ) Pp. 338-339, vv. 1-7. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Lettres Gothiques/Librairie Générale Fr.: 1989.ms Douce, Bibl. Bodléienne d\'Oxford |
CHERCHEUR/E: | , Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101720 chantier |
CONTEXTE: | Candide sauve deux femme mordues aux fesses par des singes. |
NOTES: | [(Page) ch.16] Le topos ici détoune, cependant, puisque les singes étaient en réalité les amants des deux dames. En d'autres termes, Candide a été vicitme d'un topos romanesque qui l'empêche de bien voir à quoi il avait affaire, trop pressé d'agir comme il le faut dans les romans! |
SOURCE: | Voltaire, Candide. Cramer: Genève, 1759. |
CHERCHEUR/E: | Lalonde N., Weil M. |
OCCURRENCE: | 102098 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Victoire effrayée et qui malgré elle, avait bu trop de mauvais vin, se trouva mal. Ce fut dans cet état que les misérables abusèrent[....]. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
OCCURRENCE: | 305405 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi a été grièvement blessé au cours d'un tournoi, et les courtisans s'empressent autour de lui. Pour ne pas avoir à paraître à la cour de crainte d'y rencontrer Nemours, Mme de Clèves feint d'être malade. |
COTEXTE ET CITATION: | Mme de Clèves, sachant qu'elle était obligée d'y être, qu'elle y verrait M. de Nemours, qu'elle ne pourrait cacher à son mari l'embarras que lui causait cette vue, connaissant aussi que la seule présence de ce prince le justifiait à ses yeux et détruisait toutes ses résolutions, elle prit le parti de feindre d'être malade. La Cour était trop occupée pour avoir de l'attention à sa conduite et pour démêler si son mal était faux ou véritable. |
NOTES: | Page 356. |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Princesse de Clèves (La). Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | 101284 accreditee |
CONTEXTE: | Le personnage de Quezinstra a été banni de chez son père à cause de sa belle-mère et est désormais hostile à l`amour. |
COTEXTE ET CITATION: | "Luy qui estoit jeune d`aage, & et antique de sens, me conseilloit toujours de me désister de telle solicitude & soing trop puérile, en m'exhortant d'exercer oeuvres viriles et de louenges dignes." |
NOTES: | f AA 7 et 8 r. Pagination Champion. |
SOURCE: | Hélisenne de Crenne, Angoysses douloureuses qui procèdent d. Denis Janot: Paris, 1538.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: |
OCCURRENCE: | SB202679 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Le premier toutefois ne fut fâcheux que parce qu'il estoit trop galant, et <citation>il merite bien que je vous le raconte dans toutes ses circonstances, puisque ce fut l'amour que j'avois donné qui me le causa, et que j'ai promis à Vôtre Altesse de m'étendre là-dessuscitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Il s'agit de la première aventure de Sylvie/le Prince de Salmes à Paris |
NOTES: | 93 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB202672 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais c'est trop m'arrêter dans cette digression, <citation>il faut revenir à mon sujetcitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Sylvie termine ainsi son récit des aventures de Mme de Séville et du Duc de Candale |
NOTES: | 54 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mmoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 200135 accreditee |
CONTEXTE: | Une religieuse séduite par un Cordelier tombe enceinte. |
COTEXTE ET CITATION: | [...]Quoy voiant, ce meschant moyne, en parlant tousjours de Dieu, paracheva avecq elle l'oeuvre que soubdain le diable leur mit au cueur [...] en sorte qu'elle devint grosse, dont elle print ung si grand regret, qu'elle suplia la prieure de faire chasser hors du monastere ce religieux, sçachant qu'il estoit si fin, qu'il ne fauldroit poinct à la seduire. L'abbesse et le prieur, qui s'accordoient fort bien ensemble, se mocquerent d'elle, disans qu'elle estoit assez grande pour se defendre d'un homme, et que celluy dont elle parloit estoit trop homme de bien. |
NOTES: | Classiques Garnier (Bordas), 1991, Nouvelle 72, p. 425-426. Voir aussi SEDUIRE PAR CASUISTIQUE. |
SOURCE: | Pure (Abbé Michel de), Pretieuse (La) ou le mystere des ruelles. Paris: Droz, 1938.Édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200116 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | sur le munt vint, <citation>tant se greva, iluec cheï, puis ne leva: li quers del ventre s'en particitation>. [...]parvient au sommet mais l'épreuve a été trop dure: il tombe pour ne pas se relever. Il a rendu l'âme. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi a annoncé l'épreuve qui est de porter sa fille jusqu'au sommet de la montagne avant de pouvoir l'épouser. Le jeune homme qui réussit l'épreuve meurt en la réalisant. La jeune femme meurt de chagrin (v. 237). |
NOTES: | Les Deux Amants, vv. 213-215. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200061 accreditee |
CONTEXTE: | Grâce à ses dons de divination, Eracle sait que l'impératrice a l'intention de tromper son mari et le révèle à l'empereur. Mais il est trop tard. |
COTEXTE ET CITATION: | Eracles qui est loing en l'ost le dist l'empereour molt tost que la dame pense a folie, et il ne le mescreï mie. Angoisseus fu, ce poés croire, et si destrava tot son oirre ; [...] Mais trop tard est li cose emprise, Car li maisons est trop esprise, et vous savés n'est mie jus des qu'en tous sens i est il fus. |
NOTES: | P. 146, v. 4723-4734. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200188 accreditee |
CONTEXTE: | Jehan qui avait été tiré du désespoir d’amour par la promesse de Blonde qu’elle serait son amie, vient d’apprendre qu’elle ne l’a faite que pour l’en guérir. Il rechute. |
COTEXTE ET CITATION: | Or n’i a plus fors que je voel Morir, car de vivre me duel, Car du tout sui en desespoir Je n’ai mais de nul bien espoir. Je ne souhaite désormais plus rien d’autre que la mort, je suis las de vivre, mon désespoir est trop grand, et rien ne peut plus me consoler. |
NOTES: | P. 52 ; trad. p. 43. Voir. p. 93. |
SOURCE: | Philippe de Rémi, Jehan et Blonde. Champion: Paris, 1984.Edition Sylvie Lécuyer |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200089 accreditee |
CONTEXTE: | Lord Chester révèle dans une de ses lettres concernant Mme de Pembrook son stratagème pour rendre la femme plus sensible et ainsi plus facile à manipuler. |
COTEXTE ET CITATION: | Je connais trop les femmes de cette espèce pour croire qu'il eût été prudent à moi de ne lui pas laisser l'idée d'une rivale. |
NOTES: | Édition avec Introduction de Jean DAGEN, Paris, Desjonquères, 1995, p. 168. Chester se sert de cette tactique systématiquement pour gagner trois femmes (Mme de Suffolk et Mme de Rindsey aussi). |
SOURCE: | Anonyme, Axiane. [édition inconnu].. |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | SB200078 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | "trop par est parans et aperte iceste perte que je fas." <citation>A tant se pasme entre les bras le senescal qui le reqeut,citation> qui mout tres durement s'en deut. "Et la perte que je subis n'est que trop flagrante !" Alors elle s'évanouit dans les bras du sénéchal qui la retient, saisi d'une peine immense. (91) |
COTEXTE ET CITATION: | Ille, qui va repartir en Bretagne avec Galeron, vient faire ses adieux à Ganor qui ne peut contrôler sa peine. |
NOTES: | P. 170, vv. 4771–4776 |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | WW305083 CHANTIER |
CONTEXTE: | Villedieu dit que l'histoire des Fraticelles est présente dans tant d'auteurs que les citer tous rendrait sa table trop longue |
NOTES: | [(Page & Tome) 9/np. Table, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305099 accreditee |
CONTEXTE: | Constance présente sa liaison avec le prince Henry comme un rapport innocent et l'Empereur feint de la croire. |
COTEXTE ET CITATION: | Il étoit trop rusé pour témoigner aucun soupçon d'un crime qui auroit mis un obstacle invincible à ses desirs. |
NOTES: | [(Page & Tome) 43/149-44/150, 3] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Annales galantes (Les). 1670. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103358 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi Marc ayant surpris Tristan et Iseut dans la forêt, ils doivent se cacher encore plus loin. |
COTEXTE ET CITATION: | Voiant le pueple, nos veut prendre, Faire ardoir et venter la cendre. Fuion, n'avon que demorer. Devant tout le monde, il veut nous capturer, nous brûler et disperser nos cendres au vent. Fuyons, nous n'avons que trop tardé. |
NOTES: | Page 120, vv. 2119-2121 ; trad. p. 121. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305426 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | Page 518-9 ; Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305455 accreditee |
CONTEXTE: | Le gardien du Gué Périlleux, vaincu par le Bel Inconnu, est épargné par ce dernier à condition qu’il aille se constituer prisonnier à la cour d’Arthur. L’épisode se répètera à plusieurs reprises au long du roman (p. 37, 45, 55, 155, 160). Test du respect de la parole donnée, il sert aussi à rendre compte devant les pairs de la prouesse du héros. |
COTEXTE ET CITATION: | trop fu navrés ; molt li escrie Que por Diu laist que ne l’ocie Et il fera tot son talent, Ja ne passera son comant. “Se tu vels, prison m’averos, Et de par moi pris averois. Ens en la cort Artus le roi, A lui irés de par moi”. Sa blessure est trop profonde, il le supplie, au nom de Dieu, de ne pas le tuer : il fera tout ce qu’il voudra, il n’enfreindra jamais ses ordres. “Si tu le voulais bien, je serai ton prisonnier et tu en serais un homme d’autant plus considéré. -- Bien, répondit le jeune homme, vous allez vous rendre à la cour du roi Arthur de ma part.” |
NOTES: | P. 15, v. 475-482 ; trad. p. 29. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305502 accreditee |
CONTEXTE: | Galeron vient de retrouver son mari Ille au moment où il va épouser Ganor, la fille de l’empereur. Galeron est prête à s’effacer et à entrer au couvent pour ne pas lui nuire. |
COTEXTE ET CITATION: | Sire, je voi benignement que je te tieng trop longement : espouser dois la fille au roi. Por Diu, soviegne vos de moi. Que l’apostoles tant me face, por Diu et por la soie grace, qu’il me mete en une abeïe. Seigneur, je vois bien que je te retiens trop longtemps : tu dois épouser la fille du roi. Au nom de Dieu, garde mon souvenir. Demande au pape d’avoir la bonté, au nom de Dieu et de sa Sainte Grâce de me placer en une abbaye. |
NOTES: | P. 151, v. 4145-4151 ; trad. p. 79. Il y a trois occurrences d’entrée au couvent dans ce roman, chacune dans un contexte différent (p. 72 et 185). |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305503 accreditee |
CONTEXTE: | Ille, qui va repartir en Bretagne avec Galeron, vient faire ses adieux à Ganor qui ne peut contrôler sa peine. |
COTEXTE ET CITATION: | “trop par est parans et aperte iceste perte que je fas.” A tant se pasme entre les bras le senescal qui le reqeut, qui mout tres durement s’en deut. “Et la perte que je subis n’est que trop flagrante !” Alors elle s’évanouit dans les bras du sénéchal qui la retient, saisi d’une peine immense. |
NOTES: | P. 170, v. 4771–4776 ; trad. p. 91. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305507 accreditee |
CONTEXTE: | La Fière a admiré le comportement d’Ipomédon à la chasse et serait presque prête à se laisser aller à l’aimer. Elle l’invite à s’asseoir auprès d’elle à table et leur échange de regards enflamme le jeune homme. |
COTEXTE ET CITATION: | Mult s’entregardent longement. Li vallet veit, qe doucement L’ad regardé & de bon oil, Qu’il ne pot rens noter d’orgoil : De li pensa, qe ne pot estre, K’ele fu trop de sun quer mestre ; Si n’est il mie, car amur L’ad ja saisi & mis al tur. |
NOTES: | P. 13, v. 777-784. |
SOURCE: | Hue de Rotelande, Ipomedon. Slatkine: Genève, 1975.Réimpression de l'édition de E. Kölbing, Breslau, 1889 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305588 accreditee |
CONTEXTE: | Beuve disperse et vainc les ennemis de la dame de Vaucadoce, tandis que celle-ci regarde la bataille du haut de son château. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme eureuse est la dame qui de ung tel corps d’homme est douee par bonne amour! Et par la foy de mon corps, j’enquerray aujourd’uy qui il est, si luy feray desservir la paine qu’il prent pour moy, car de l’honneur qu’il me fait ne pourroit estre trop recompensé. Et s’il est a marier, il aura tout l’amour de moy desservie. |
NOTES: | P. 198,lignes 50-53 et p.199 lignes 1-3. Voir aussi p. 202, lignes 35-45, où le bruit de ses exploits et la belle contenance de Beuve allument l’amour de la dame. |
SOURCE: | Anonyme, Roman en prose de Beufves de Hantonne. Aix-en-Provence: CUER MA, Université de Provence, 1984.Edition M.M.Ival |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305666 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la première histoire, sur un quiproquo Des Ronais pense que Mlle Dupuis avec qui il doit se marier, le trompe, aussi rompt-il le mariage. La rupture se fait sans explication ni entrevue. Le mariage aura lieu beaucoup plus tard une fois le quiproquo éclairci. |
COTEXTE ET CITATION: | « Elle vint pour me voir dès le lendemain que je fus revenu. Je fis dire que je n’y étais pas, et défendis qu’on la laissât jamais entrer, si elle revenait. Cet ordre a été exécuté. Elle m’a écrit, je lui ai renvoyé ses lettres cachetées […] comme la trahison est trop noire et trop visible, je n’ai point voulu entendre parler d’elle. Elle ne m’a rien renvoyé, je ne lui redemande rien, si ce n’est qu’elle me laisse en repos ». |
NOTES: | Page 127. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305672 accreditee |
CONTEXTE: | Des Frans pense que sa mère refusera qu’il épouse Silvie en raison de rumeurs négatives sur sa naissance et sa conduite ; et sur le fait qu’il serait un peu trop jeune. |
COTEXTE ET CITATION: | «[…] je lui dis que j’avais résolu de l’épouser, si elle voulait y consentir, sans en rien dire à mes parents […] ma mère ne consentirait jamais ». |
NOTES: | Page 441. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305678 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la seconde histoire, Angélique répond à la déclaration d’amour de Contamine et à ses propos, lui signifiant les raisons de l’impossibilité qu’il la demande en mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | « Vous êtes d’un ordre trop élevé […] je ne parle point de vous épouser, je n’y prétends pas […] Je ne suis point de fortune à vous épouser ; mais je suis de naissance ». |
NOTES: | Pages 144, 149, 162. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305848 accreditee |
CONTEXTE: | Sabel enseigne l'épinette auc filles de la maison et le latin aux garçons. |
COTEXTE ET CITATION: | Cantidiane prit feu, & arrestant trop souvent ses yeux sur le visage de ce beau maistre, elle y rencontra le brisant où elle fit naufrage de sa franchise, & en suitte de son honneur. |
NOTES: | Page 501. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305761 accreditee |
CONTEXTE: | Talasse constate l'infidélité de sa femme Julia. |
COTEXTE ET CITATION: | Il ne s'apperceut donc que trop certainement de l'infidélité de sa femme, descouvrant tous les jours quelque nouvelle trame, & recognoissant les mauvais tours qu'elle luy joüoit. |
NOTES: | Page 116. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305769 accreditee |
CONTEXTE: | Lucrèce qui a prêté foi aux rumeurs de mariage de Paulin, se venge d'une trahison qui n'a pas eu lieu. |
COTEXTE ET CITATION: | Aussitost qu'elle le sentit endormy (ô aveugleument brutal d'une jalousie desesperée !) elle luy enfonce par plusieurs fois un grand couteau qu'elle avoit preparé pour ceste horrible execution dans la gorge, dans l'estomac, dans le ventre, & à coups redoublez elle chasse l'ame du corps du deplorable & trop loyal Paulin. |
NOTES: | Page 292. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305800 accreditee |
CONTEXTE: | Le baron de Saint-Pancrace a tué en duel l'ancien prétendant de sa fiancée, Theodosia. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce fut au baron de sortir de la France, car la partie estoit trop forte contre lui. |
NOTES: | Page 89. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305804 accreditee |
CONTEXTE: | Gontran, jaloux de la préférence que Platonide accorde à Satur, provoque ce dernier en duel. |
COTEXTE ET CITATION: | Gontran furieux & enragé, sans craincte d'estre saisi par la justice, son procez estant tout jugé, & ses complices punis, fait appeler Satur, qui trop brave pour refuser ceste partie, se trouve au lieu assigné, où au lieu de chastier Gontran de ses insolences passées, le sort des armes lui fut contraire, & il tomba sous l'effort de celles de ce desesperé, qui vouloit mourir ou vaincre. |
NOTES: | Page 101. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305852 accreditee |
CONTEXTE: | Après avoir épousé Cantidiane puis une vieille matrone de Messine, il se marie à Savonne avec une vieille fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Les parens le trouverent de bonne mine, de belle deffaite, & quoy qu’estranger, eurent de l’inclination à leur donner leur fille, qui peut-estre les en avoit priez, parce qu’elle estoit devenuë amoureuse de ce beau musicien. Nostre homme, quoy que desja marié en deux endrois, comme nous avons fait voir, ne trouve rien de trop chaud, & entend volontiers à ce troisièsme parti. |
NOTES: | Page 508. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305893 accreditee |
CONTEXTE: | La débauche a réduit une femme à la mendicité avec ses deux enfants. Découragée, elle se suicide. |
COTEXTE ET CITATION: | Mes enfans, c’est trop prolonger une vie si miserable, puisque nous pouvons si promptement finir tous nos malheurs : cela dict, & chargeant ses deux innocens sur ses espaules, elle se lance avec eux du haut du pont dans la riviere, qui vaste, creuse & impetueuse les suffoqua incontinent tous trois. |
NOTES: | Page 386. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305939 accreditee |
CONTEXTE: | Dans l'épître dédicatoire aux dames, le narrateur se dit ironiquement leur serviteur. |
COTEXTE ET CITATION: | C’est à vous, mes Dames, qui estes bien sages et apprises à qui s’addresse ceste Epistre, car tant s’en faut que je vous voulusse taxer en rien, veu que je vous suis trop affectionné serviteur. |
NOTES: | Page 47. |
SOURCE: | HABANC Vérité, Nouvelles histoires tant tragiques que comiques. Paris: Mathieu Guillemot, 1585.Éd. Jean-Claude Arnould et Richard A. Carr, Genève, Droz, 1989 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |