OCCURRENCE: | 305421 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur vient à l'aide d'une femme victime d'une agression. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai une jeune personne échevelée, en larmes, à genoux - "Je viens à votre secours", lui dis-je. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 57, 11. |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104342 accreditee |
CONTEXTE: | Clorante raconte à Caliste comment il est tombé dans une rivière alors qu'il était à la recherche de son aimée pendant la nuit. |
COTEXTE ET CITATION: | "Je partis en désespéré pour la suivre, et j'avais marché une partie de la nuit, quand traversant une rivière je me trouvai si faible que je tombai de mon cheval." |
NOTES: | [(Page& Partie) 37, I] Le personnage utilise le mot "naufrage" (p. 38) pour décrire son accident, une presque noyade. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 101302 accreditee |
CONTEXTE: | Madame de Ferval laisse voir ses charmes lors de la visite du narrateur chez elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Une de ses femmes, qui se présenta d'abord, me dit qu'elle allait avertir sa maîtresse; elle revint un moment après, et me fit entrer dans la chambre de cette dame. Je la trouvai qui lisait couchée sur un sopha, la tête appuyée sur une main, et dans un deshabillé très propre, mais assez négligemment arrangé. Figurez-vous une jupe qui n'est pas tout à fait rabattue jusqu'aux pieds et qui laisse voir un peu de la plus belle jambe du monde; [...] De ces deux pieds mignons, il y en avait un dont la mule était tombée, et qui, dans cette espèce de nudité, avait fort bonne grâce. Je ne perdis rien de cette touchante posture. |
NOTES: | [(Page) 161, liv 4] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Prault: Paris, 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103354 accreditee |
CONTEXTE: | Babet Fenouil, riche orpheline noble de robe, oblige son amant Jussy, pauvre et bourgeois, à s'enfuir avec elle, enceinte. Ils sont immédiatement rattrapés et il est exilé après procès. |
COTEXTE ET CITATION: | Dès le lendemain, je la trouvai dans l'endroit qu'elle m'avait indiqué. Elle n'avait pour tout train que sa seule fille de chambre à qui elle s'était confiée. N'ayant rien de prêt, nous fûmes obligés de prendre la première commodité que nous trouvâmes ; et nous allâmes avec assez de bonheur jusques à dix-sept lieues de Paris où nous fûmes arrêtés le matin du troisième jour de notre départ. |
NOTES: | P. 201. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104888 accreditee |
CONTEXTE: | Les Syracusains ont réussi à construite une sorte de pont pour entrer dans la basse ville où se trouve Timoléon et ses troupes. C'est Timoléon qui parle. |
COTEXTE ET CITATION: | Comme tous ceux qui combattoient pour moi, étoient animez par la crainte des tourmens auxquels ils auroient été exposez s'ils fussent tombez vivans entre les mains des Senateurs trahis, et que le desir de conserver Ardelie, et de lui mettre une couronne sur la tête, augmentoit mon courage et mes forces ordinaires de la moitié ; je fis prendre les armes en diligence, et sortant de nos retranchemens à la tête des plus détermininez de mes soldats, je m'opposai à la descente des ennemis avec toute la vigueur dont je me trouvai capable. |
NOTES: | [(Page & Tome) 354, I] Cie des Libraires p. 364-5 La description continue encore quelques phrases avant d'aboutir au récit du combat singulier] Edition : OC,1 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 101382 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Ses larmes continuelles l'ayant un peu défigurée, les marchands de Constantinople ne distinguèrent pas tout d'un coup ce qu'ils avaient à espérer de sa beauté. Mais sa beauté s'est ressentit d'un si long accablement [...]. Je trouvai beaucoup de diminution dans la beauté de son teint et dans la vivacité de ses yeux. |
NOTES: | [(Page) 191,266 GF] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire d'une grecque moderne. Desbordes/Didot: Amsterdam / Paris, 1740.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Marsal H., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100802 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux voit Manon à l'arrivée du coche. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me trouvai tout d'un coup enflammé jusqu'au transport. |
NOTES: | [( Page & Partie) 1e Partie] p.22 Booking International, Paris, 1994. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 102138 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. Elle étoit presque nue, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit negligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïot quelques fois, la moitié d'une gorge incomparable ; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en desordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû resister à sa langueur. |
NOTES: | [(Page & Tome) 233-322] Slatkine vol.1, p.321 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104758 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | "En m'en revenant, je trouvai le lapiniste, qui m'apprit un trait singulier, dont il avait été le témoin oculaire." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 124] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. 1691.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 305994 accreditee |
CONTEXTE: | Des Grieux s'enfuit de Saint-Lazare. Il contraint un Père à lui ouvrir la porte, le menaçant de son pistolet, et tue un domestique qui tente de s'interposer. |
COTEXTE ET CITATION: | Je sortis heureusement et je trouvai, à quatre pas, Lescaut qui m'attendait avec deux amis. |
NOTES: | Page 97. |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Marsal H. |
OCCURRENCE: | 100008 accreditee |
CONTEXTE: | Quand il court à l'aide d'Iphise, Simas la voit en déshabillé, sur le point d'être arrêtée. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Je trouvai cette charmante personne dans un état qui augmenta mon amour, de la moitié. CITATION>Elle étoit presque nu, et n'aïant eu le tems que de jetter une simare sur ses épaules qui retomboit négligemment tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, on lui voïoit quelques-fois, la moitié d'une gorge incomparable; d'autrefois un bras et une main que rien ne pouvoir [sic] égaler, et souvent même le hazard découvroit une jambe la plus blanche, et la mieux taillée que j'eusse jamais vu. Ses cheveux en désordre, et dont une partie échapant au linge qui les retenoit et lui flotoit à gros boüillons sur les épaules, relevoient par leur noirceur l'éclat de la peau qu'ils ombrageoient. Son air qui étoit doux naturellement, avait alors je ne sçai quoi de si touchant et de si amoureux, que le coeur d'un Barbare n'auroit pû résister à sa langueur. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D., Sadiki T. |
OCCURRENCE: | 100604 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur aide une jeune fille bousculée par un Auvergnat. De plus, comme elle est pauvre, il la recommande à la Marquise. |
COTEXTE ET CITATION: | "Comme je traversais la rue Saint-Honoré, par celles des poulines et d'Orléans, je vis une pauvre jeune fille qui passait sur la planche d'un Auvergnat.Requise de payer, elle n'avait pas de quoi. Il la repoussa brutalement dans la fange et la mare de neige fondue, dont il avait augmenté l'amas par une digue, afin de rendre sa plenche nécessaire.[...]je courus à la jeune fille; je la conduisit chez elle; je lui achetai une foularde, car je trouvai sa mère sans feu; je la fis sécher; puis je courus les recommender à l'efficace bonté de l'incomparable marquise, qui voulut bien leur etre utile". |
NOTES: | [(Page & Nuit)p. 228, 200e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 100942 accreditee |
CONTEXTE: | Comme l'héroïne refuse de révéler le contenu ou la cachette des papiers qu'elle a écrits, la supérieure la fait enfermer dans une sorte de cachot pendant trois jours. |
COTEXTE ET CITATION: | "On me jeta une chemise, on m'ôta mes bas, l'on me couvrit d'un sac, et l'on me conduisit, la tête et les pieds nus, à travers les corridors. Je criais, j'appelais à mon secours; mais on avait sonné la cloche pour avertir que personne ne parût. J'invoquais le ciel, j'étais à terre, et l'on me traînait les pieds ensanglantés et les jambes meurtries ; j'étais dans un état à toucher des âmes de bronze. Cependant l'on ouvrit avec de grosses clefs la porte d'un petit lieu souterrain, obscur, où l'on me jeta sur une natte que l'humidité avait à demi pourrie. Là, je trouvai un morceau de pain noir et une cruche d'eau avec quelques vaisseaux nécessaires et grossiers........C'est là que j'ai passé trois jours." |
NOTES: | [(Page) 276] |
SOURCE: | Diderot (Denis), Religieuse (La). Oeuvres romanesq/Class.Garnier/Bénac: Paris, 1959. |
OCCURRENCE: | 100166 accreditee |
CONTEXTE: | La scène se passe chez Mme de Lursay, avec qui le narrateur avait un entretien fort tendre juste avant (d'où l'ironie de cette interruption). |
COTEXTE ET CITATION: | Madame et Mademoiselle de Théville entrèrent, et ma surprise fut sans égale quand je trouvai dans Mademoiselle de Méville cette inconnue que j'adorais. |
NOTES: | [(Page) 142 GF] Une autre rencontre surprise fait l'objet du topos surprendre_conversation_jardin. Le narrateur rencontre son inconnue dans le jardin des Tuileries :"ma surprise et ma joie furent sans égales, en reconnaissant mon inconnue." (p105) |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 100564 accreditee |
CONTEXTE: | Le narrateur sauve une femme du viol. |
COTEXTE ET CITATION: | Je trouvai une jeune personne échevelée, en larmes, à genoux. -Je viens à votre secours (lui dis-je).Quel est ce furieux?- AH! sauvez-moi la vie!- A ce mot, avoué par la jeune personne, je ne craignis plus rien. |
NOTES: | [(Page & Nuit) 57, 11e nuit] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 102488 accreditee |
CONTEXTE: | Informé par la médisance de Frosie, le mari d'Halila voit celle-ci en compagnie de Frédelingue. Fou de jalousie, il blesse Frédelingue d'un coup de sabre. |
COTEXTE ET CITATION: | L'époux de Halila poussa la porte avec fureur et entra le sabre à la main. Halila fit un cri effrayant et se déroba à la fureur de son mari en passant avec précipîtation dans l'autre chambre. Je n'eus pas la même précaution ; la surprise où je me trouvai glaça mes sens et je songeai à me retirer aussi, quand il me déchargea un coup de sabre sur la tête. |
NOTES: | [(Page& Partie) 225, IV] La jalousie est mal fondée. |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Effets surprenants de la Sympathie (Les). Paris: Gallimard, La Pléiade, 1972.Dans Oeuvres de jeunesse, éd. F. Deloffre et C. Rigault. |
CHERCHEUR/E: | Gallouet C. |
OCCURRENCE: | 103472 chantier |
CONTEXTE: | Lorsque Des Frans rencontre Silvie, le "coeur" lui manque, sa "pâleur" témoigne de son "altération" et fait craindre pour sa santé. Blessé encore par la trahison de Silvie, il est d'abord paralysé par ses émotions. |
COTEXTE ET CITATION: | Je me trouvai dans un état si pitoyable, et si faible, que je fus obligé de frapper à deux portes de [???] où je vis de la lumière, d'où j'envoyai chercher une chaise pour me rapporter au logis." |
NOTES: | [(Page & Partie) H 6] |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Genève: Droz, 1991.Edition Frédéric Deloffre et Jacques Cormier |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 305347 accreditee |
CONTEXTE: | Pris d’angoisse à la suite d’un rêve prémonitoire de la mort de Julie, St. Preux interrompt son voyage en Italie avec Milord Édouard pour faire un saut à Clarens. Il est apaisé par une conversation qu’il surprend entre Julie et Claire dans le jardin secret qu’elles appellent l’Élysée. |
COTEXTE ET CITATION: | Alors prêtant l’oreille, je vous entendis parler toutes deux, et, sans qu’il me fût passible de distinguer un seul mot, je trouvai dans el son de votre voix je ne sais quoi de languissant et de tendre qui me donna de l’émotion, et dans la sienne un accent affectueux et doux à son ordinaire, mais paisible et serein, qui me remit à l’instant, et qui fit le vrai réveil de mon rêve. |
NOTES: | T. II, p. 249. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305370 accreditee |
CONTEXTE: | Claire réagit de façon extrême à la mort de son amie Julie. |
COTEXTE ET CITATION: | En entrant, je la trouvai tout à fait hors de sens, ne voyant rien, n’entendant rien, ne connaissant personne, se roulant par la chambre en se tordant les mains et mordant les pieds des chaises, murmurant d’une voix sourde quelques paroles extravagantes, puis poussant par longs intervalles des cris aigus qui faisaient tressaillir. |
NOTES: | T. II, p. 378 |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305374 accreditee |
CONTEXTE: | Bernardin de Saint-Pierre relate que faisant un tour de l’île à pied durant plusieurs jours en compagnie d’un esclave, il va loin dans les montagnes et se perd. |
COTEXTE ET CITATION: | « Je ne saurais vous dire ce que je souffris de la soif et de la fatigue. [...] Ayant senti de l’herbe sous ma main, je trouvai, pour surcroît de bonheur, que c’était du cresson, dont je dévorai plusieurs poignées. » |
NOTES: | P. 205-206. |
SOURCE: | Bernardin de Saint Pierre, Voyage à l’Ile de France. Paris: 1818.Éd. Méquignon-Marvis |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |