OCCURRENCE: | TT101318 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | vers 538-542 "Sur la tumbe cheï pasmee, En la pameisun devia; Unc puis a humme ne parla. Quant sis fiz veit que el morte fu, sun parastre ad le chief tolu; vers 551-554 "Cil que ceste aventure oïrent Lunc tens aprés un lai en firent, De la pitié, de la dolur que cil suffrirent pur amur." |
COTEXTE ET CITATION: | Dans le lai deYonec, la dame s'évanouit de douleur en apprenant la mort de son amant. Cette scène constitue le dénouement |
NOTES: | Edition : Blackwell's French texts, Oxford, 1952 |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Weil M., Bosson I. |
OCCURRENCE: | 104630 accreditee |
CONTEXTE: | La vue de l'anneau donné par Yseut bouleverse Tristan qui regrette son mariage. |
COTEXTE ET CITATION: | Tristan regarde, veit l'anel E entre en sun penser novel : Le penser est grant anguisse Qu'il ne set que faire poîsse. ... En sun corage se retrait Par l'anel qu'il en sun dei veit, En sun penser est molt destreit. Tristan regarda par terre et vit la bague. Il devint nouvellement pensif. Son penser le plongea dans une telle angoisse qu'il ne savait plus que faire. ... Il se replie en son for intérieur à cause de l'anneau qu'il voit à son doigt ; ses pensées le font beaucoup souffrir. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 358-359, vv. 396-407. |
SOURCE: | Thomas, Roman de Tristan. Paris: Le livre de poche, 1989.no. 4521 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305507 accreditee |
CONTEXTE: | La Fière a admiré le comportement d’Ipomédon à la chasse et serait presque prête à se laisser aller à l’aimer. Elle l’invite à s’asseoir auprès d’elle à table et leur échange de regards enflamme le jeune homme. |
COTEXTE ET CITATION: | Mult s’entregardent longement. Li vallet veit, qe doucement L’ad regardé & de bon oil, Qu’il ne pot rens noter d’orgoil : De li pensa, qe ne pot estre, K’ele fu trop de sun quer mestre ; Si n’est il mie, car amur L’ad ja saisi & mis al tur. |
NOTES: | P. 13, v. 777-784. |
SOURCE: | Hue de Rotelande, Ipomedon. Slatkine: Genève, 1975.Réimpression de l'édition de E. Kölbing, Breslau, 1889 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305529 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort d'Alexis, sa veuve décide d'entrer en religion. |
COTEXTE ET CITATION: | Ore sui vedve, sire, dist la pulcela, Ja mais ledece n’avrai, quar ne pot estra, Ne charnel hume n’avrai en tute terre : Deu servirei, le rei ki tot guvernet, Il nem faldrat s’il veit que jo lui serve. |
NOTES: | P. 186, v. 491-495. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305617 accreditee |
CONTEXTE: | La reine offre son amour à Lanval. Quoique celui-ci refuse d’abord, en prétextant de la fidélité à son seigneur, il est certain qu'il veut surtout rester fidèle à son amie, la fée, qui lui a demandé de ne pas dévoiler son existence. C’est seulement quand la reine accuse Lanval d’homosexualité que, piqué, il parle de son amie. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant la reïne sul le veit, al chevalier en va tut dreit. Lez lui s’asist, si l’apela, Tut sun curage li mustra. «Lanval, mult vus ai honuré «e mult cheri e mult amé. «Tute m’amur poëz aveir : «Kar me dites vostre voleir! «Ma druërie vus otrei ; «Mult devez estre liez de mei»! «Dame», fet il,«laissiez m’ester! «Jeo n’ai cure de vus amer. «Lungement ai servi le rei «Ne li vueil pas mentir ma fei» […] «Mes jo aim e si sui amis «Cele ki deit aveir le pris «Sur tutes cels que jeo sai». Quand la reine le voit seul, elle va droit vers lui, s’assied à ses côtés, lui parle pour lui révéler le secret de son coeur: «Lanval, depuis longtemps je vous honore, je vous chéris et je vous aime; vous pouvez avoir tout mon amour : dites-moi donc votre sentiment! Je me donne à vous: vous devez être content de moi»! - «Dame», répond Lanval, «laissez-moi en paix! Je ne songe guère à vous aimer. Je sers le roi depuis longtemps et je ne veux pas lui être déloyal» […]. «Mais j’aime et je suis aimé d’une femme qui doit l’emporter sur toutes celles que je connais.» |
NOTES: | P. 146-148, vers 261-274 ; 295-297. |
SOURCE: | Marie de France, Lanval. Paris: Lettres gothiques, 1990.Texte édité par Karl Warnke. Trad.: Laurence Harf-Lancner,Paris, Lettres Gothiques,1990. |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |