OCCURRENCE: | 102960 accreditee |
CONTEXTE: | Le marquis, amoureux d'une comtesse mariée, entend par hasard, d'une pièce à côté, que son amour est partagé. |
COTEXTE ET CITATION: | "Après s'être lassé à se promener longtemps seul dans un bois voisin, [le marquis] s'était venu enfermer dans un cabinet où il y avait un lit de repos, le comte entra dans la chambre de sa femme qu'une seule cloison séparait [...]. <CITATION>Elle lui [le mari] avoue qu'avant qu'il l'eût jamais vue, ni qu'elle pût croire qu'il dût être un jour son mari, elle avait senti pour le marquis un penchant qui lui avait fait souhaiter que son père se voulût déclarer pour lui. [...]Qu'elle fut la joie du marquis d'entender une déclaration si favorable CITATION>. |
NOTES: | [(Page) 467-68] |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N. |
OCCURRENCE: | 101218 accreditee |
CONTEXTE: | Le chef des eunuques noirs raconte à Usbek ce que lui a dit le premier eunuque lorsqu'il est venu au sérail d'un autre maître. |
COTEXTE ET CITATION: | J'use du pouvoir qu'il [notre maître] m'a donné sur vous: c'est lui qui vous châtie, et non pas moi, qui ne fais que prêter ma main. |
NOTES: | [(Page & Lettre) 133, 64] |
SOURCE: | Montesquieu, Lettres persanes (Les). Garnier: Paris, 1960. |
OCCURRENCE: | 103308 chantier |
CONTEXTE: | Floriac se lève durant le nuit et détache le bateau par lequel il est venu, pour lui [se donner? -eg] donner un prétexte de rester plus longtemps au château, ce qui lui facilitera la séduction de Mlle de Benonville. |
NOTES: | [(Page) II, 314-16] |
SOURCE: | Anonyme, Mademoiselle de Benonville nouvelle galante. Pierre Witte: Paris, 1715.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Assaf F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 103570 accreditee |
CONTEXTE: | Une dame envoie sa servante dans le lit de son mari pour jouir d'un moment d'intimité avec son ami, un chevalier de retour de guerre et venu en visite. Se retournant dans son sommeil, le mari tête le sein de la personne qui dort auprès de lui et se rend compte qu'il ne s'agit pas de sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Monseigneur, comme il avoit de coutume, une heure environ devant le jour, se réveilla, et vers sa chambrière se vira, cuidant estre sa femme, et <CITATION>au taster qu'il fist hurta sa main d'aventure à son tétin, qu'il sentit très dur et poignant ; et tantost cogneut que ce n'estoit point celuy de sa femme, car il n'estoit pas si bien troussé CITATION>. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) p. 250. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103826 accreditee |
CONTEXTE: | Une jeune veuve inconsolable se laisse séduire. |
COTEXTE ET CITATION: | Cette partie même du corps de la belle ne sut garder l'abstinence et notre heureux guerrier la persuada sur l'un et l'autre chapitre. Ils dormirent onc ensemble [...] si bien que quiconque ami ou inconnu, fut venu jusqu'à la tombe eut pensé que la très chaste épouse avait rendu l'âme sur le corps de son mari. |
NOTES: | [(Page) 684]. Cette brève histoire racontée par Eumolpe se deroule à Ephèse mais les personnages ne sont pas nommés ; nous ne savons pas si le guerrier a épousé la jeune veuve après l'avoir séduite |
SOURCE: | Pétrone (Petronius Arbiter), Satiricon (Le). 100 ?.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Balogh A. |
OCCURRENCE: | 305976 accreditee |
CONTEXTE: | Au moment de mourir à la suite de son suicide provoqué par la trahison d'Énéas qui l'a quittée pour aller fonder son lignage en Lombardie, Didon lui pardonne. |
COTEXTE ET CITATION: | Tant fui ainçois et preus et saige que me donnast Amor la raige, et moult fuisse bonne eüree se ne venist en ma contree li Troÿens qui m’a traÿe, por qui amor je perc la vie. Il m’a occise a grant tort, je li pardoins yci ma mort : par fin acordement de pays, ces garnemens yci en bais ; je vous pardoins, sire Eneas. J’étais pleine de vertu et de sagesse avant qu’Amour ne m’inspire cette rage, et j’aurais été très heureuse si n’était venu dans ma contrée ce Troyen qui m’a trahie, et dont l’amour me fait perdre la vie. Il a causé très injustement ma mort que je lui pardonne à présent : en signe de parfaite réconciliation, j’embrasse ici ces vêtements ; je vous pardonne, seigneur Énéas. |
NOTES: | P. 168, v. 2142-2150. |
SOURCE: | Anonyme, Roman d Énéas. Paris: Lettres Gothiques, 1997. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 103054 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi fait enterrer les amants devant l'église de Perpignan, dans un tombeau commun où il fait graver la façon dont ils moururent. Jaloux de l'amour de sa femme et du troubadour, Raimon de Castel Roussillon les a fait tuer. |
COTEXTE ET CITATION: | ET le roi vint à Perpignan, dans le Roussillon, et fit venir Raimon de Castel Roussillon devant lui. Quand il fut venu, il le fit saisir et lui enleva tous ses châteaux et le ruina : il lui enleva tout ce qu'il avait et le mit en prison. puis le roi fit prendre les corps de Guillem de Cabestaing et de la dame et les fit apporter à Perpignan et les mettre dans un tombeau devant la porte de l'église. Il fit dessiner sur le tombeau une scène qui décrivait la façon dont ils moururent. |
NOTES: | Pages 106-107. |
SOURCE: | Anonyme, Les Vies des troubadours. Paris: Union générale d'éditions, 1985.Textes réunis et traduits par Margarita Egan |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102102 accreditee |
CONTEXTE: | Le génie Jonquille a profité de l'assoupissement de Néadarne pour "prendre les plus grands libertés" Elle supplie le génie d'interrompre mais il poursuit. |
COTEXTE ET CITATION: | Il n'a tenu qu'au lecteur de remarquer qu'à mesure que Jonquille parloit, il s'avançoit sur le siege de Neadarné, si bien et avec si peu de ménagement, qu'il en étoit enfin venu au point de le partager avec elle, et qu'il avoit profité de sa distraction pour prendre les plus grandes libertés. Elle sortit enfin de son assoupissement, à la derniere ; mais le génie avoit si bien pris ses mesures, que quels que fussent les efforts de Neadarné, ils ne lui servirent à rien. |
NOTES: | [(Page) chap 4 p. 258 ; ARTFL 281-282. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Ecumoire (L') ou Tanzaï et Néadarné, Histoire japonaise. Lou-chou-chu-la: Pékin (Paris), 1734.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Defrance A. |
OCCURRENCE: | 100024 accreditee |
CONTEXTE: | Pour tromper le vieux serviteur qui la mène au couvent, Manon fait passer des Grieux pour son cousin. |
COTEXTE ET CITATION: | Son vieil Argus étant venu nous rejoindre, mes espérances allaient échouer si elle n'eût eu assez d'esprit pour suppléer à la stérilité du mien. Je fus surpris, à l'arrivée de son conducteur, qu'elle m'appelât son cousin et que, sans paraître déconcertée le moins du monde, elle me dît que, puisqu'elle était assez heureuse pour me rencontrer à Amiens, elle remettait au lendemain son entrée dans le couvent, afin de se procurer le plaisir de souper avec moi. J'entrai fort bien dans le sens de cette ruse. |
NOTES: | [(Partie Page) 21] |
SOURCE: | Prévost (abbé), Histoire du Chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Garnier/Deloffre-Picard: Paris, 1990. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 104556 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Le galant Rapporteur 'crût que je le l'aimerois jamais assez, si je n'étois persuadée qu'il fût brave, et dans cette imagination, un soir que nous devions courir le Bal, il aposta trois hommes pour attaquer nôtre Carosse, et pour fuïr aussi-tôt qu'il se mettroit en défense. La bravoure avoit réüssi, et même au-delà de ce qu'il esperoit; car avant que ces voleurs apostez fussent venu exorcer son courage, trois autres qui n'avoient pas promis de fuïr, nous avoient effectivement volez, et il s'étoit lancé sur eux avec toute l'audace d'un homme qui se méprenoit; c'étoit à la verité pour s'en faire battre, et même d'une maniere pitoyable, comme il arriva; mais n'importe, au moins sa hardiesse que je crus sans artifice m'avoit dupée, et un si bon effet consoloit des coups receus. |
NOTES: | [(Page) 150-1] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB200081 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Avis au lecteur: <citation>Ce manuscrit a été trouvé dans les papiers d'un homme mort.citation> On voit bien qu'il a donné des noms faux à ses personnages et que ces noms sont mal choisis: mais on a donné le manuscrit tel qu'il était et sans y avoir rien changé. Du reste, on a lieu de croire que les événements sont vrais, parce qu'on a d'ailleurs quelque connaissance de la façon dont le manuscrit est venu entre les mains de celui chez qui on l'a trouvé. [Incipit du roman:] Je n'ai d'autre dessein en écrivant les Mémoires de ma vie que de [...] |
COTEXTE ET CITATION: | Le texte du roman est présenté comme l'écrit autobiographique d'un homme, retrouvé après sa mort et publié par un anonyme. |
NOTES: | Ed. Michel Delon, Paris, Desjonquères, 1996, p. 19 et 21. |
SOURCE: | Tencin (Mme de ), Mémoires du Comte de Comminge. 1735.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | van Dijk S. |
OCCURRENCE: | 305451 accreditee |
CONTEXTE: | Le chevalier qui vient d’arriver demande au roi Arthur de lui accorder un don, ce que ce dernier fait aussitôt. |
COTEXTE ET CITATION: | Hartu, venus sui a ta cort ; Car n’i faura, coment qu’il tort, Del premier don que je querrai : Avrai le je, u je i faurai ? Donne le moi, et n’i penser ; Tant es preudon, nel dois veer. Je le vos doins, ce dist li rois. Cil l’en merchie con cortois. “Arthur, je suis venu à ta cour pour te prier de m’accorder sans faute le premier don que je te demanderai, quelles qu’en soient les conséquences. L’aurai-je ou ne l’aurai-je pas ? Accorde-le moi sans hésiter : tu es un homme si digne d’estime que tu ne dois pas me le refuser. --Je vous l’accorde, répondit le roi.” Le jeune homme le remercia poliment. |
NOTES: | P. 3, v. 83-90 ; trad. p. 24. |
SOURCE: | Renaud de Beaujeu, Le Bel Inconnu. Champion: Paris, 1983.Edition G. Perrie Williams ; traduction par Michelle Perret et Isabelle Weill, Paris, Champion, 1991. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305638 accreditee |
CONTEXTE: | Des marchands sauvent le premier jumeau du roi Guillaume de la gueule d'un loup. L'un d'entre eux l'adopte comme son fils. Ils passent près du bateau, où le roi avait déposé le second jumeau pendant qu'il allait rechercher le premier dans l'intention de partir avec eux. Les marchands s'emparent du deuxième enfant et, de nouveau, l'un d'eux décide de l'adopter. Ils s'en vont avec les deux enfants sans se rendre compte qu'ils n'ont pas été abandonnés. |
COTEXTE ET CITATION: | «-Seignor, et je an feré mon fil.» A tant li marcheans l'a pris. Au batel, ou li rois ot mis L'autre anfant, sont venu tout droit. Li prumiers, qui lou treuve et voit, A touz les autres quiert et prie Que nus n'i demant ja partie, Que mont buen gré leur an savra;[...] Tuit li dient:«Vostre soit dons [...]». Seigneurs, et j'en ferai mon fils». Alors, le marchand l'a pris. Ils sont allés tout droit au bateau où le roi avait mis l'autre enfant. Le premier qui le trouve et le voit demande à tous les autres et les prie qu'aucun ne le demande en partage. Il leur en sera reconnaissant [...]. Tous lui disent: «qu'il soit donc vôtre [..]» |
NOTES: | P. 81, vers 818-825; 829. |
SOURCE: | Chrétien (de Troyes), Guillaume d Angleterre. Genève: Droz, 1988.Édition de A.J. Holden |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305779 accreditee |
CONTEXTE: | Un voleur a dérobé un gobelet d'argent lors d'une réception. De peur d'être pris, il met l'objet dans le sac d'un convive qui dormait et qui est accusé à tort. |
COTEXTE ET CITATION: | Il est mis entre les mains de la justice, qui ne pouvant turer aucune confession volontaire d'un homme qui en effect n'estoit pas coupable, & qui ne sçavoit comme ce gobelet estoit venu en sa puissance, il fut appliqué à la gehenne, où la violence de la douleur tira de sa bouche tout ce que l'on voulut, & sur ceste confession il fut condamné à estre pendu. |
NOTES: | Page 341. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Les spectacles d'horreur. Genève: Slatkine Reprints, 1973.Réimpression de l\'édition de Paris, 1630. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |