OCCURRENCE: | 101086 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi qui ne dormait jamais, réclame une explication à sa mère. Celle-ci lui révèle qu'il est le fils d'un chevalier féerique (d'un autre monde), qui lui prédit que leur fils sera beau, vaillant et fort mais qu'il ne dormira jamais. Il ajoute aussi que lui-même devra disparaître, le jour où ils seront surpris. |
COTEXTE ET CITATION: | Ele respont : "ce que j'en sai volentiers, biaus fiz, vos dirai Tu es mes filz, je sui ta mere, li rois ne fu pas vostre pere. […] Qant tot m'ot dit e enseignié, si m'amena desq'au vergié. Biau fiz, ce est la verité: ce jor fustes vos engendré. Je vous dirai volontiers, répondit-elle, cher fils, ce que j'en sai. Vous êtes mon fils, je suis votre mère. Le roi n'était pas votre père. […] Quand il eut fait toutes ces révélations, il m'emmena jusqu'au verger. Cher fils, c'est la vérité : ce jour là vous fûtes engendré. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 172179, vv. 357-361 et 465-468. En effet, tout le monde est au courant de l'anomalie subie par le jeune roi et qui consiste à ne pas pouvoir dormir. Il est déjà roi, donc sa condition sociale ne va pas s'améliorer. Ce que le texte présente, c'est une révélation d'identité- de bâtardise- à l'intéressé par sa mère. Cette révélation d'identité va changer le cours des choses puisque le roi va rejoindre son père dans son monde féerique en disparaissant dans le lac qui est la porte de l'autre monde. |
SOURCE: | Paris: Garnier-Flammarion, 1992.Édition et traduction par Alexandre Micha |
CHERCHEUR/E: | , Dubost F. |
OCCURRENCE: | 305363 accreditee |
CONTEXTE: | St. Preux invité par Julie et M. de Wolmar à partager leur vie à Clarens, découvre le verger mystérieux qu’ils appellent l’Élysée, avatar évident du locus amoenus. Il s’agit en fait du bosquet où Julie et St. Preux ont eu leur premier baiser (cf. t. I, p. 107 et 109), réaménagé pour en faire un lieu où la nature est maîtrisée. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce lieu, quoique tout proche de la maison est tellement caché par l’allée couverte qui l’en sépare qu’on ne l’aperçoit de nulle part. […] Je me mis à parcourir avec extase ce verger ainsi métamorphosé. |
NOTES: | T. II, p. 87-89. La description se poursuit jusqu’à la page 96. P. 104-105, St. Preux retourne au verger pour y faire une promenade solitaire et p. 108-109 où M. de Wolmar de son projet d’inviter St. Preux à vivre avec eux. |
SOURCE: | Rousseau (Jean-Jacques), La Nouvelle Héloïse. Paris: Gallimard, 1993.Édition d\'Henri Coulet |
OCCURRENCE: | 305473 accreditee |
CONTEXTE: | Floire et Blanchefleur, élevés ensemble sont amoureux et aiment passer du temps dans le verger du père de Floire. Après l’école ils vont y écrire sur des tablettes de cire des vers d’amour. |
COTEXTE ET CITATION: | Un vergier a li peres Floire u plantee est li mandegloire, toutes les herbes et les flours qui sont de diverses coulours. Flouri i sont li arbrissel, d’amors i cantent li oisel. La vont li enfant deporter cascun matin et por disner. |
NOTES: | P. 25, v. 243-250. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305487 accreditee |
CONTEXTE: | L’hôte de Floire à Babylone lui raconte comment chaque année le sultan fait trancher la tête de sa favorite et fait venir les autres jeunes filles dans le verger pour faire son choix pour l’année à venir. |
COTEXTE ET CITATION: | Or devés del vergier oïr, por coi les fait illuec venir. Li vergiers est et biax et grans, nus n’est si biax ne si vaillans. De l’une part est clos de mur Tot paint a or et a asur, et desus, encontre un cretel, par devers destre a un oisel. |
NOTES: | P. 70, v. 1979-1986. La très longue description qui suit du verger reprend fidèlement les motifs caractéristiques de la description du locus amoenus. L’épisode constitue une inversion du topos de la rencontre des amants dans un verger. |
SOURCE: | Anonyme, Floire et Blanchefleur. Jean-Luc Leclanche, Champion: Paris, 1980. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305628 accreditee |
CONTEXTE: | Fénice, que tout le monde croit morte, vit avec Cligès dans leur retraite cachée. Ils s’endorment dans le verger après avoir fait l’amour. Un chasseur les surprend et va aller raconter ce qu’il a vu au mari de Fénice. |
COTEXTE ET CITATION: | Soz l’ente voit dormir a masse Fenice et Cligés nu à nu. «Dex! fait il, que m’est avenu? Quel merveille est ce que je voi? N’est ce Cligés? Oïl, par foi! N’est ce l’empereriz ensemble?» Sous l’ente, il voit dormir ensemble Fénice et Cliès, nue à nu. «Mon Dieu, fait-il, que m’est-il arrivé? Quelle est la merveille que je vois? N’est-ce pas Cligès? Oui, pour sûr. N’est-ce pas l’impératrice avec lui?» |
NOTES: | P. 430, vers 6368-6373. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Cligès. Paris: Livre de poche, Lettres gothiques, 1994.Édition et traduction de Charles Méla, Olivier Collet et Marie-Claire Gérard-Zai |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |