OCCURRENCE: | 101308 chantier |
CONTEXTE: | Poitiers raconte sa visite à la "belle veuve". |
COTEXTE ET CITATION: | Poitiers vint me rapporter cette réponse avec leur conversation. [...] Il avoit dit qu'il avoit trouvé ma belle veuve en négligé mais qu'il ne doutoit pas qu'elle ne changeât de figure & ne se mît sous les armes. |
NOTES: | dans édition des belles Lettres |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Les Belles Lettres, 1967.Edition Fr. Deloffre |
CHERCHEUR/E: | Baider F. |
OCCURRENCE: | 100688 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | On était à l'entrée de l'hiver, et nous nous promenions un jour, ma mère et moi, le long d'une forêt avec ces deux messieurs; je m'étais un peu écartée, je ne sais pour quelle bagatelle à laquelle je m'amusais dans cette compagne, quand un loup furieux, sorti de la forêt, vint à moi en me poursuivant. Jugez de ma frayeur; je me sauvai vers ma compagnie en jetant de hauts cris. Ma mère, épouvantée, voulut se sauver aussi, et tomba de précipitation; le bourgeois s'enfuit, quoiqu'il eût une épée à son côté. Le gentilhomme seul, tirant la sienne, resta, accourut à moi, fit face au loup et l'attaqua dans le moment qu'il allait se jeter sur moi et me dévorer. Il le tua, non sans courir risque de la vie, car il fut blessé en plusieurs endroits, et même renversé par le loup, avec qui il se roula longtemps sur la terre sans quitter son épée, dont enfin il acheva ce furieux animal. |
NOTES: | [(Page) 214] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Paysan parvenu (Le) ou les Mémoires de M***. Garnier/Deloffre: Paris, 1969. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 105250 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Lisandre étoit donc auprés du char de Lisidore, et il lui sembloit qu'elle l'écoutoit avec plus de tendresse qu'à son ordinaire ; lorsqu'en traversant un petit bois qui étoit sur leur passage, ils trouverent deux Cavaliers qui se battoient avec une fureur inconcevable, tout le monde courut à eux pour les separer ; mais à peine Lisidore eût-elle tourné les yeux sur l'un de ces inconnus, qu'elle se jetta brusquement de son char en bas, et courant elle-même vers l'endroit de leur combat, elle lui cria de s'arrêter ; il demeura comme immobile à cette voix, et aïant tourné sa tête du costé qu'il l'avoit entendu, il descendit brusquement de cheval, et il vint se jetter aux pieds de Lisidore. |
NOTES: | [(Page & Tome) 120, 2] Cie des Libraires p.455-56 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Lisandre, nouvelle. Slatkine Reprints: Genève, .Vol. 2 |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104562 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Un party de la Garnison de Lorsque, avoit enlevé à quelques Chevaliers Mauresques, une trés-belle fille qu'ils conduisoient, et vint passer assez proche des Abencerrages, pour leur donner occasion d'empêcher cette violence. Ils n'étoient que deux...mais la veritable bravoure ne raisonne pas sur le nombre, et ils se virent bien-tôt secondez par un inconnu, et par deux passans qui seroient facilement venus à bout d'une entreprise plus perilleuse. Les Cavaliers de Ferdinand ployerent, et la Dame étant delivrée. |
NOTES: | [(Page) 577-8] Slatkine: 1,551-52 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Galanteries grenadines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-1. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104684 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | 'Il me sembloit aux mouvemens du visage de Citheris qu'elle alloit satisfaire ma curiosité, quand sa compagne vint l'avertir qu'Ambiorix, c'étoit le nom du vieillard, venoit d'être picqué d'un animal veneneux: Et que suivant la connoissance qu'il avoit de ces sortes de piqueures, il assuroit qu'il n'avoit pas deux heures à vivre.» |
NOTES: | [(Page & Tome) 465, 2] Cie des Libraires p.246 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100980 accreditee |
CONTEXTE: | Mathilde, fille de la mère tutélaire d'Eléonor, devient amoureuse, elle aussi, de Misnie à force de le voir souvent. |
COTEXTE ET CITATION: | [Mathilde] vit la difference de leur estat et du sien; elle conceut le plaisir qu'il y avoit d'estre aimée (...). Elle souhaitoit de trouver un Amant comme luy (Misnie), & elle sentoit, que s'il ne luy avoit pas precisément ressemblé, il ne luy auroit pas plû. Ce sentiment ne luy donna d'abord qu'une mélancolie qui ne laissoit pas d'avoir sa douceur, mais lors qu'elle vint à en connoistre la nature, elle en eut une douleur tres-vive". |
NOTES: | Edition Piva p. 184, Edition Pléiade p. 932. Misnie aime cependant Eléonor. Cette rivale mourra d'une maladie provoquée par le chagrin d'amour. |
SOURCE: | Pure (Abbé Michel de), Pretieuse (La) ou le mystere des ruelles. Paris: Droz, 1938.Édition d\'Émile Magne |
CHERCHEUR/E: | Godwin D. |
OCCURRENCE: | 100304 accreditee |
CONTEXTE: | La scène se passe dans le Labyrinthe du jardin des Simples. |
COTEXTE ET CITATION: | Le comte d'Englesac, qui au travers d'une palissade entendait ces paroles, en fut si attendri, qu'il ne put se cacher plus longtemps. Il vint se jeter à mes pieds |
NOTES: | [(Page) 184-187] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Boursier N. |
OCCURRENCE: | 104154 accreditee |
CONTEXTE: | Lentulus n'est que blessé, c'est Ovide qu'on avait voulu assassiner. |
COTEXTE ET CITATION: | Un des domestiques d'Hortensius vint lui dire tout effraïé, que Lentulus venoit d'être assassiné dans une des routes de Labirinthe. |
NOTES: | [(Page & Tome) 444, 2] Cie des Libraires p. 162. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 104140 chantier |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Englesac resolu à se perdre ou à me remettre en liberté, ayant amassé nombre de jeunes Gentilshommes, vint fondre masqué et comme un lion, sur les Cavaliers qui me conduisoient, les obligeant à s'écarter et à me laisser libre; ce qu'ils firent heureusement. Ce pauvre Comte m'ayant ensuite prise en croupe pour m'éloigner plus viste de mes ennemis, me conduisit dans le Château d'un de ces Gentilshommes. |
NOTES: | [(Page) 115] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103250 accreditee |
CONTEXTE: | Un comte, un ami d'un marquis, déstabilise la relation entre ce dernier et une belle fille. |
COTEXTE ET CITATION: | Les choses étaient en cet état <CITATION> quand un ami d'importance que le marquis avait à la Cour le vint surprendre inopinément. [...] Il [le marquis] fut témoin de ce mariage avec une douleur CITATION> [...] |
NOTES: | [(Page) 465] Situation fortement récurrente. Le toposème "ami" nous semble obligatoire. C'est le type affinité élective (voire Goethe, Wahlverwandtschaften) |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 104056 accreditee |
CONTEXTE: | Le traître Andret est abattu au cours du tournoi préalable au serment judiciaire de Tristan. |
COTEXTE ET CITATION: | Et Andrez vint Sor son destrier, ses armes tint ; Lance levee, l'escu pris, A Tristran saut en mié le vis. Nu connoisoit de nule rien, Et Tristran le connoissoit bien. Fiert l'en l'escu, en mié la voie L'abat et le braz li peçoie. Devant les piez a la roïne Cil jut sanz lever sus l'eschine. Andret arrive sur son destrier en tenant ses armes. La lance levée et l'écu en main, il assaille Tristan de face. Il ne le reconnaît pas, mais Tristan, lui, l'a dévisagé. Il le frappe sur l'écu et l'abat au milieu de la piste en lui brisant le bras. L'homme s'écroule aux pieds de la reine sans relever l'échine. |
NOTES: | [(Vers & Page) Pp. 206-207, vv. 4035-4044. |
SOURCE: | Béroul, Le Roman de Tristan. Paris: Livre de Poche, Lettres gothiques, 1989.Édition D. Lacroix et Ph. Walter. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102630 accreditee |
CONTEXTE: | Ici le rival, c'est Sylvie déguisée. |
COTEXTE ET CITATION: | La Marquise qui l'entendit [le mari] la premiere comme il traversoit la salle, fit un grand cri, et passant au plus viste dans le jardin... me laissa seule exposée à toute la rage de son mari... Je me crus à la fin de mes jours ; cet homme d'autant plus furieux que sa femme lui étoit échappée, vint à moi l'épée haute, et me dit Ah traître! il faut mourir Tout ce que je pûs faire, fut de parer de mon mieux, autant de temps qu'il lui en falloit, pour changer le dessein de me tuer sur la place, en celui de me faire souffrir une mort plus longue et plus cruelle. Il me desarma, et appelant ensuite ses valets, pour me traiter plus indignement, il leur commanda de me dépoüiller. L'ordre étoit bizarre, chacun en peut penser ce qu'il voudra. Un mari qui ne tue point d'abord, se vange quelquefois d'une étrange sorte. |
NOTES: | [(Page) Pp.108-109. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. Paris: 1671-72. |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103818 accreditee |
CONTEXTE: | Pour séduire une jeune fille, un ermite fait semblant d'être un ange qui apparaît à la mère pour la convaincre que sa fille a été désignée pour enfanter avec lui un garçon qui deviendra le futur pape. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>Quand damp hermite se treuve a part avec la belle fille, comme s'il la voulsist rebaptiser toute nue la fist despoiller ; et creez qu'il ne demoura pas vestu. ... Il la tint tant et si longuement avec luy, en lieu d'aultre clerc CITATION>, tant alla aussi et vint a l'ostel d'elle, pour la doubte des gens, que le ventre luy commença a bourser. |
NOTES: | [(Page & Nouvelle) P. 103. |
SOURCE: | Anonyme, Cent nouvelles nouvelles (Les). Droz, éd. Sweetser: Genève, 1966. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | TT102350 PROVISOIRE |
CONTEXTE: | "[...]J'en suis navrée, seigneur; sachez que l'heure de ma mort a sonné, et c'est par la mort que mon coeur se défera de l'amour que j'ai pour vous". [...]Sur ces mots la demoiselle s'éloigna; elle vint à son lit et s'y coucha. Elle ne devait plus le quitter que morte, comme l'histoire le contera clairement[...]". |
NOTES: | [(Page & Paragraphe) 107, 57] L'amour n'est pas partagé par les deux jeunes gens, Lancelot étant épris d'une autre femme. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Conte du Graal. Lecoy/Champion: Paris, 1975. |
CHERCHEUR/E: | Michel B., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100776 accreditee |
CONTEXTE: | La noblesse de Destin ne sera pas prouvée mais elle est toujours insinuée. |
COTEXTE ET CITATION: | Un jeune homme aussi pauvre d'habit que riche de mine, marchait à côté de la charrette. (...) Un vieillard vêtu plus régulièrement, quoique très mal, marchait à côté de lui. (...) Un lieutenant de prévôt, entre autres, nommé La Rappinière, les vint accoster et leur demanda avec une autorité de magistrat quelles gens ils étaient. Le jeune home dont je vous viens de parler prit la parole et (...) lui dit qu'ils étaient Français de naissance, comédiens de profession; que son nom de théâtre était Le Destin, celui de son vieil camarade, La Rancune, et celui de la demoiselle qui était juchée comme une poule au haut de leur bagage, La Caverne. |
NOTES: | [(Partie & Page) P.1, Ch. 1, 65-66] |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P. |
OCCURRENCE: | 104918 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Cet exploit du Duc de Parme aïant assuré aux Parisiens la liberté de la riviere de Marne, dégaga entierement leur ville ; mais ce soulagement leur vint si tard, qu'ils ne la sentirent que mediocrement, la disette avoit si fort desseiché les corps, qu'ils n'estoient plus capables de soutenir l'abondance des vivres, ils mouroient du changement de nourriture, somme ils seroient morts d'en manquer, et l'Armée du Roi n'estoit gueres moins necessiteuse. |
NOTES: | [(Page & Tome) 47, I] Cie des Libraires p. 161 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 100178 accreditee |
CONTEXTE: | Confession de Doguin, le valet de la Rappinière, qui demande à parler à Destin avant de mourir. |
COTEXTE ET CITATION: | Il [Destin] se leva pourtant plus matin qu'il ne pensait, parce que la servante de Rappinière le vint quérir à la hâte pour venir voir Doguin qui se mourait et qui demandait à le voir devant que de mourir. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, IV, 81]; P 19 Classiques Garnier |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Weil M. |
OCCURRENCE: | 103688 accreditee |
CONTEXTE: | Nephize, prince marocain, ambitieux et débauché, tente d'assassiner son père pour s'emparer d'une jeune fille, sa captive. |
COTEXTE ET CITATION: | Il "vint le cimeterre à la main, jusqu'au lit de ce déplorable Prince". |
NOTES: | [(Tome& Lettre& Page) II, I, 163] |
SOURCE: | Gomberville (Marin le Roy), Polexandre. Augustin Courbé: Paris, 1637.Le texte est accessible par Google Plus. |
CHERCHEUR/E: | Bertaud M. |
OCCURRENCE: | 100582 accreditee |
CONTEXTE: | Grâce au narrateur, un voleur ayant une grande famille à charge et recherché par la police, est caché à celle-ci . On lui donne du travail pour n'avoir plus à voler. |
COTEXTE ET CITATION: | "Nous envoyames avertir son mari, par la cuisinière d'une voisine. Il vint. Je vit son desespoir. Son grain n'était pas suffisant; il volait, mais peu...Que faire? Sans les enfants...On le deguisa en servante, et il alla dans un couvent qui lui fut indiqué.Là, exactement renfermé, il travaille du matin au soir, et fait le double ouvrage d'un autre homme...". |
NOTES: | [(Page & Nuit) 110 (63e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104096 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit ;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | [(Page) 518-9] Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21.12 tomes? |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103872 accreditee |
CONTEXTE: | Après son évasion, Nicolette se réfugie dans la forêt. Elle s'arrangera pour qu'Aucassin vienne l'y retrouver. |
COTEXTE ET CITATION: | Nicolete se dementa fort, si con vos avés oï. Ele se conmanda a Diu, si erra tant qu'ele vint en le forest. Ele n'osa mie parfont entrer por les bestes sauvaces et por le serpentine, si se quatist en un espés buisson. |
NOTES: | Page 96. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102958 accreditee |
CONTEXTE: | Le personnage principal féminin rencontre un jeune marquis qui habite par hasard depuis un certain temps dans le voisinage. |
COTEXTE ET CITATION: | Son père était un vieux gentilhomme.[...] Cependant, comme il y a de la fatalité en toute chose et plus en amour qu'en aucune, un jeune marquis qui avait assez de naissance pour en prendre le titre et trop peu de bien pour en soutenir avantageusement la qualité, vint passer l'automne dans une terre qu'il avait, voisine de celle du vieux gentilhomme. [...] Il vit la belle, la belle le vit, et s'il fut charmé d'elle presque aussitôt qu'il lui eut parlé, elle sentit après quelques conversations que, si le choix de son père tombait sur lui, elle n'aurait pas besoin de faire violence à son coeur pour l'y soumettre. |
NOTES: | [(Page) P. 464, dans vertu malheureuse. |
SOURCE: | Achille Tatius, Leucippé et Clitophon. Belles Lettres,J.P. Garnaud: Paris, 2001. |
CHERCHEUR/E: | Haun N., Ramsthaler S. |
OCCURRENCE: | 104440 accreditee |
CONTEXTE: | C'est Ovide qu'on avait voulu assassiner. |
COTEXTE ET CITATION: | Un des domestiques d'Hortensius vint lui dire tout effraïé, que Lentulus venoit d'être assassiné dans une des routes de labirinthe. |
NOTES: | [(Page & Tome) 444, 2] Cie des Libraires p. 162. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Exilez de la cour d'Auguste. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305741 accreditee |
CONTEXTE: | Emilio fait enlever Pantène pour la violer. |
COTEXTE ET CITATION: | L'exécution se fit de la sorte qu'Emilio l'avait projetée ; et la pudique Pantène vint en sa puissance, enlevée par des braves qui la menèrent à ce château, où Emilio l'attendait avec des impatiences incomparables. |
NOTES: | Page 158. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101926 accreditee |
CONTEXTE: | Meilcour identifie le marquis de Germeuil comme son rival pour l'amour d'Hortense de Théville lorsqu'il voit Germeuil dans la loge d'Hortense à l'Opéra. |
COTEXTE ET CITATION: | Le marquis de Giverneuil [...] vint dans la loge de mon inconnue. Nous étions amis, mais je ne sais quel mouvement à sa vue s'éleva dans mon âme. |
NOTES: | [(Partie & Page) P. 91 ; p. 77, éd. Folio. |
SOURCE: | Crébillon (Claude P.-J.), Egarements du coeur et de l. Prault,Gosse et Néaulme: Paris, La Haye, 1736-38.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Gusto K., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100670 accreditee |
CONTEXTE: | Au début du récit, pour appuyer sa théorie sur les relations entre la beauté et l`éloquence, la narratrice cite l'exemple d'une femme défigurée par la petite vérole. |
COTEXTE ET CITATION: | <CITATION>J'ai vu une jolie femme dont la conversation passait pour un enchantement (...). La petite vérole lui vint, elle en resta extrêmement marquée: quand la pauvre femme reparut, ce n'était plus qu'une babillarde incommode.CITATION> |
NOTES: | [(Page) 8] |
SOURCE: | Marivaux (Pierre Carlet de), Vie de Marianne (La) ou les aventures de Madame la Comtesse. Paris: Garnier-Flammarion, 1978.Voir aussi l\'édition de Paris, Prault, 1731. |
CHERCHEUR/E: | Servientis, Weil M., Wong |
OCCURRENCE: | 103800 accreditee |
CONTEXTE: | Aucassin est à plusieurs reprises séparé de Nicolette à cause de l'opposition de ses parents à son mariage avec elle. Chaque fois, il réagit en se lamentant. |
COTEXTE ET CITATION: | Qant or voit li quens Garins de son enfant Aucassin Qu'il ne pora departir de Nicolete au cler vis, en une prison l'a mis en un celier sosterin qui fu fais de marbre bis. Quant or i vint Aucassins, dolans fu, ainc ne fu si ; a dementer si se prist si con vos porrés oïr. |
NOTES: | [(Page) 74] On retrouve la même situation à plusieurs reprises dans le texte, aux pages 80, 82, 116, 154. |
SOURCE: | Anonyme, Aucassin et Nicolette. Paris: Garnier-Flammarion, 1984.éd. J. Dufournet |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305808 accreditee |
CONTEXTE: | L'actrice Lavivia explique à son gendre, un Napolitain de bonne famile, comment elle a échangé sa fille contre celle du seigneur Dom Antonio Fiori. |
COTEXTE ET CITATION: | Il me vint lors une fantaisie bien estrange en la teste, m'en voyant l'occasion en main, qui fut, de mettre ma fille en la place de celle de ce Seigneur, qui dormoit dans un berceau, sa nourrisse estant empeschée à ces nopces, & de prendre la sienne, qui n'est autre que la Lisabetta que j'ay depuis eslevée comme ma fille, & qui est maintenant vostre femme. |
NOTES: | Page 142. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Divertissement historique. Tübingen: Gunter Narr, 2002.Édition de Constant Venesoen |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 102948 accreditee |
CONTEXTE: | Tout au long du texte, le narrateur annonce le dénouement tragique. |
COTEXTE ET CITATION: | Ce fu grans deulz et grans anuis Que pasé furent a un sible, Et trop lor fu la mer paisible Et de grant mauvestié li vint. Quelle douleur et quel dommage qu'ils aient fait la traversée sans encombre ! La mer leur fut trop clémente et elle montra toute sa perfidie. |
NOTES: | [(Page & Vers) Pp. 162-163. |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Philoména. Paris: Gallimard, 2000.Édition et traduction par Emmanuèle Baumgartner |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 100580 accreditee |
CONTEXTE: | Une femme habille un homme en guenilles et lui donne à manger parce qu'il lui a exposé sa misère. Cette femme, limonadière, a souvent aidé des jeunes gens dans cette situation. |
COTEXTE ET CITATION: | "La limonadière l'appercut: elle se leva lestement, et vint à lui. J'entendit qu'elle lui disait.- Que demandez-vous? Il répondit probablemnt , en exposant sa misère. La limonadière sortit, en faisant signe à un garcon de la suivre.[...]Environ un demi-quart d'heure après, la limonadière rentra, suivie d'un jeune homme d'assez bonne mine, habillé décemment. C'était le meme que je venais de voir, je le reconnus. On lui servit une jatte de lait , et un pain d'une demie-livre." |
NOTES: | [(Page & Nuit) 250-51 (232e)] |
SOURCE: | Rétif de la Bretonne, Nuits de Paris (Les) ou le spectateur nocturne. Paris: Gallimard, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Meljac S. |
OCCURRENCE: | 104812 accreditee |
CONTEXTE: | La marquise de Termes explique à son époux qui est très amoureux d'elle, pourquoi elle ne peut pas répondre à cet amour : depuis son enfance, elle est amoureuse du baron de Bellegarde. |
COTEXTE ET CITATION: | La marquise de Termes au marquis] Je fis ce qu'il me fut possible pour ne vous épouser pas, poursuivit la Marquise. Je refusai d'obeïr, je voulus me jetter dans un convent, et cent fois il me vint en pensée de me faire mourir plûtôt que de consentir à ce funeste mariage ; mais j'étois jeune et timide, mon pere étoit absolu sur fa famille, et d'ailleurs je ne croyois point mon amour aussi violent qu'il l'étoit. |
NOTES: | Page 73 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). Micheline Cuénin, Droz: Genève, 1995. (seconde éd. augmentée) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102144 accreditee |
CONTEXTE: | Perselide/Ardélie raconte la suite de son histoire à Théocrite. |
COTEXTE ET CITATION: | La tempête produisoit ses effets ordinaires : A chaque moment il me sembloit que nous étions précipitez du ciel dans les abîmes, et après avoir demeuré vint-quatre heures à lutter contre l'impétuosité des vents et des vagues, nous fûmes enfin portez contre un Cap, où nôtre vaisseau se brisa en mille pieces. |
NOTES: | [(Page & Tome) 427-28] Slatkine vol.1, p. 370 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. 1974, . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 103932 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune gentillhomme se conduit de manière indigne de son rang. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il a pour]<CITATION> inclination malheureuse et tout-à-fait indigne de sa naissance CITATION> d'aller le soir au coin d'une rue attendre quelqu'un qui passât, prenant un singulier plaisir à lui allonger un coup d'épée et à le blesser par pure malice [...] l'on vint me dire qu'il avoit blessé un avocat, une femme et un autre homme. |
NOTES: | [(Page& Tome) 256, XXXI] Dans Mémoires de Gaston, duc d`Orléans, collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, M. Petitot, Paris, 1824, XXXI |
SOURCE: | Gaston, duc d'Orléans?, Mémoires de Gaston, duc d'Orléans. M. Petitot: Paris, 1824. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103930 accreditee |
CONTEXTE: | Un jeune gentilhomme, cadet dans le régiment des Gardes s'amuse à embusquer des innocents. |
COTEXTE ET CITATION: | [Il a pour] inclination malheureuse et tout-à-fait indigne de sa naissance d'aller le soir au coin d'une rue attendre quelqu'un qui passât, prenant un singulier plaisir à lui allonger un coup d'épée et à le blesser par pure malice [...] l'on vint me dire qu'il avoit blessé un avocat, une femme et un autre homme. |
NOTES: | Dans Mémoires de Gaston, duc d`Orléans, collection des mémoires relatifs à l'Histoire de France, M. Petitot, Paris, 1824, XXXI p 83 |
SOURCE: | Gaston, duc d'Orléans?, Mémoires de Gaston, duc d'Orléans. M. Petitot: Paris, 1824. |
CHERCHEUR/E: | Vernet M. |
OCCURRENCE: | 103054 accreditee |
CONTEXTE: | Le roi fait enterrer les amants devant l'église de Perpignan, dans un tombeau commun où il fait graver la façon dont ils moururent. Jaloux de l'amour de sa femme et du troubadour, Raimon de Castel Roussillon les a fait tuer. |
COTEXTE ET CITATION: | ET le roi vint à Perpignan, dans le Roussillon, et fit venir Raimon de Castel Roussillon devant lui. Quand il fut venu, il le fit saisir et lui enleva tous ses châteaux et le ruina : il lui enleva tout ce qu'il avait et le mit en prison. puis le roi fit prendre les corps de Guillem de Cabestaing et de la dame et les fit apporter à Perpignan et les mettre dans un tombeau devant la porte de l'église. Il fit dessiner sur le tombeau une scène qui décrivait la façon dont ils moururent. |
NOTES: | Pages 106-107. |
SOURCE: | Anonyme, Les Vies des troubadours. Paris: Union générale d'éditions, 1985.Textes réunis et traduits par Margarita Egan |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 105062 provisoire |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | La Reine...entendit plusieurs voix confuses qui lui firent juger qu'il se passoit quelque desordre dans la forest. Elle envoïa sçavoir la cause de ce tumulte, et on vint lui dire que c'étoit un differend qui venoit de naître entre les Bergers, Licoris et Timante, qui s'étant querellez pour Cyparisse, se fussent enfoncez le fer de leur houlette dans le corps, sans l'empêchement qu'on y avoit apporté. |
NOTES: | [(Page & Tome) 314, I] Cie des Libraires p. 205 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Carmante. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 102756 accreditee |
CONTEXTE: | Le cuisinier de la Reine-Mère ogresse ne peut se résoudre à tuer Aurore et le petit jour. Il les cache. |
COTEXTE ET CITATION: | Je veux manger demain à mon dîner la petite Aurore. Ah! Madame, dit le Maître d'Hôtel.--Je le veux, dit la Reine [...] Ce pauvre homme voyant bien qu'il ne fallait pas se jouer à une Ogresse, prit son grand couteau, et monta à la chambre de la petite Aurore: elle avait alors quatre ans, et vint en sautant et en riant se jeter à son col, et lui demander du bonbon. Il se mit à pleurer, le couteau lui tomba des mains, et il alla dans la basse-cour couper la gorge à un petit agneau, et lui fit une si bonne sauce que sa Maîtresse l'assura qu'elle n'avait jamais rien mangé de si bon. |
NOTES: | [(Page) 104-5] p.183 Livre de poche, 1990. |
SOURCE: | Perrault (Charles), Belle au Bois dormant. Histoires ou Contes du Temps p: Paris, 1697.(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Dezaly F., Weil M. |
OCCURRENCE: | 100230 accreditee |
CONTEXTE: | La Rappinière croit surprendre et saisir sa femme qu'il soupçonne à tort d'infidélité. Il se bat en fait avec une chèvre. |
COTEXTE ET CITATION: | Il appela sa femme et on ne lui répondit point. Avoir quelque soupçon, se mettre en colère, se lever de furie, ne fût qu'une même chose. A la sortie de sa chambre, il entendit marcher devant lui [...] Il se trouva si près de celui qu'il suivait qu'il crut lui marcher sur les talons. Il pensa se jeter sur sa femme et la saisir en s'écriant "Ah ! putain!" Ses mains ne trouvèrent rien [...] Il cria effroyablement au meurtre [...] toute la maison vint à son aide en même temps, [...] et mademoiselle de la Rappinière vint la dernière et fut bien étonnée, aussi bien que les autres, de trouver son mari tout furieux, luttant contre une chèvre. |
NOTES: | [(Partie & Page) I, 4, 73] Référence dans les Editions Classiques Garnier[1973] 11-12. Voir aussi topos quiproquo_nocturne |
SOURCE: | Scarron, Roman comique (Le). Toussainct Quinet: Paris, 1651. |
CHERCHEUR/E: | Rodriguez P., Weil M. |
OCCURRENCE: | 200150 accreditee |
CONTEXTE: | Perceval interprète de travers les recommandations de sa mère de ne pas profiter d’un baiser accordé par une dame et prend les baisers de force. |
COTEXTE ET CITATION: | Li vallez avoit les bras fors, Si l’enbraça molt nicemant, Qu’il ne le sot faire autremant, Mist la soz lui tote estandue Et cele s’et bien desfandue Et gandilla quant qu’ele pot, Mais desfanse mestier n’i ot, Que li vallez tot de randon La baissa, vosist ele o non, vint foiz, si com li contes dit. Le jeune homme avait les bras solides, il l’a prise dans ses bras non sans gaucherie, car il ne savait pas s’y prendre autrement. Il l’a renversée sous lui, elle s’est bien défendue, elle s’est dégagée tant qu’elle a pu, mais c’était peine perdue ! Le jeune homme lui prit d’affilée, bon gré, mal gré, vingt fois des baisers, suivant l’histoire. (71) |
NOTES: | P. 70, vv. 664-673 |
SOURCE: | Anonyme, Orson de Beauvais. . |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | SB202691 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | Mais des malheurs assez considerables aïant privé nos maisons d'une partie de l'éclat qu'elles recevoient autrefois de la fortune, mon Pere se retira aux extremitez de la Prinvice Argienne, sur la frontiere de ce Roïaume, et <citation>quelques années aprés cette rettraite, la chûte de la maison de Lidoris le bannissant de la Cour, il vint vivre sur des terres qu'il avoit proches de celles de mon Perecitation>. |
COTEXTE ET CITATION: | Cyparisse explique pourquoi sa famille et ensuite Licoris s'étaient exilés. |
NOTES: | Slatkine Reprints, 1971. Carmente 1,289/104 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Oeuvres complètes de Mme de Villedieu. Oeuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 202671 accreditee |
CONTEXTE: | Sylvie et la religieuse se sont évadées du couvent et ont besoin de protection. |
COTEXTE ET CITATION: | La Presidente de....je me sçai plus son nom, bonne et vieille veuve, qui estoit cousine de la Religieuse, et qui n'avoit jamais approuvé qu'on lui eût fait faire profession de force....<citation>prenant aussi-tost le parti de sa parente, commença à l'appuïer dans le Parlementcitation>...Elle en vint à bout avec le temps. |
NOTES: | P. 50 |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Mémoires de la Vie de Henriette Sylvie de Molière. . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | SB200116 ACCREDITEE |
CONTEXTE: | sur le munt vint, <citation>tant se greva, iluec cheï, puis ne leva: li quers del ventre s'en particitation>. [...]parvient au sommet mais l'épreuve a été trop dure: il tombe pour ne pas se relever. Il a rendu l'âme. |
COTEXTE ET CITATION: | Le roi a annoncé l'épreuve qui est de porter sa fille jusqu'au sommet de la montagne avant de pouvoir l'épouser. Le jeune homme qui réussit l'épreuve meurt en la réalisant. La jeune femme meurt de chagrin (v. 237). |
NOTES: | Les Deux Amants, vv. 213-215. |
ANNOTATION: | ACCREDITATION |
SOURCE: | Le Livre de Poche/Harf-Lancner: Paris, 1990.Lais de Marie de France, Paris, le Livre de Poche, 1990. Traduits et présentés par Laurence Harf-Lancner, qui reprend l'édition de Karl |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200217 accreditee |
CONTEXTE: | Nemours se cache dans le jardin de Coulommiers et regarde Mme de Clèves qui est seule dans son cabinet à faire des noeuds à une canne des Indes avec des rubans aux mêmes couleurs que Nemours avait portées au tournoi. |
COTEXTE ET CITATION: | Les palissades étaient forts hautes, et il y en avait encore derrière, pour empêcher qu'on ne pût entrer; en sorte qu'il était assez difficile de se faire passage. M. de Nemours en vint à bout néanmoins; sitôt qu'il fut dans ce jardin, il n'eut pas de peine à démêler où était Mme de Clèves. Il vit beacucoup de lumières dans le cabinet; toutes les fenêtres en étaient ouvertes et, en se glissant le long des palissades, il s'en approcha avec un trouble et une émotion qu'il est aisé de se représenter. <CITATION>Il se rangea derrière une des fenêtres, qui servaient de porte, pour voir ce que faisait Mme de Clèves. Il vit qu'elle était seule.CITATION> |
NOTES: | Page 386. |
SOURCE: | . |
CHERCHEUR/E: | Dutton, D. |
OCCURRENCE: | 200180 accreditee |
CONTEXTE: | Ille qui a fui le duché de Bretagne à cause de l’infirmité, la perte de son oeil qui, pense-t-il le rend indigne de la femme Galeron, dissimule son identité à la cour de Rome où il a été engagé comme soldat. |
COTEXTE ET CITATION: | A Ille vint et se li dist : “Amis, se Dix vos beneïe, qui estes vous ? Nel celez mie ! -- Sire, je sui uns povres hom ; c’est mes drois nons, issi me nom. Des l’autre soir remés a vous et fu convenant entre nous que pain et vesteüre avroie itant com jo vos serviroie.” Il s’approche d’Ille et lui dit : “Mon ami, que Dieu vous bénisse. Qui êtes-vous ? Dites-nous la vérité. -- Seigneur, je suis un pauvre homme ; c’est le nom que je mérite et celui que je me donne. Vous m’avez engagé l’autre soir et nous sommes convenus que je recevrais pain et vêtement aussi longtemps que je vous servirai.” |
NOTES: | P. 94. v. 2164-2172 ; trad. p. 41. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200060 accreditee |
CONTEXTE: | Après la mort de son mari, Cassine qui a vendu ses biens pour les donner aux pauvres afin d'obtenir le salut du défunt, veut aussi vendre son fils pour y consacrer l'argent de la vente. En somme rendre à Dieu ce qu'il lui a donné en la faisant mère. |
COTEXTE ET CITATION: | Coustume estoit en icel tens Qui enfant avoit sel vendist ; ja il enfes nel desfendist por que il pleüst a son pere u que il sesist a sa mere. Voirs fu et celi en ouvint, en cuer et en pensé li vint de vendre Eracle son enfant et de donner l'avoir avant por Diu qui le forma et fist. |
NOTES: | P. 12-13, vv. 374-383 Variante intéressante de l'abandon d'enfant. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 200058 accreditee |
CONTEXTE: | L'empereur qui doit s'éloigner pour défendre ses terres contre des ennemis décide d'enfermer sa femme dans une tour malgré les avis contraires d'Eracle. Sa femme parviendra à le tromper mais sera pardonnée, car c'est lui qui s'est mal comporté envers elle. |
COTEXTE ET CITATION: | Et je le metrai en tel leu, par cele foi que je doi Deu, qu'al mius i ert de tot le monde, qu'en cele tor fort et reonde l'enfremerai, biaus amis chiers, a vint et quatre chevaliers qui a me volenté seront. |
NOTES: | P. 97, vv. 3131-3197 La variante apportée par ce texte au topos, c'est que la dame est gardée non par une vieille femme, mais par 24 chevaliers avec leurs épouses. Comme la première partie du roman, qui est une mise en récit du topos des dons reçus par Eracle, la deuxième est un développement de ce topos. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Eracle. Paris: H. Champion, 1976. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 101266 accreditee |
CONTEXTE: | Le lion, qui a été délivré d'un serpent par Yvain, met à son service ses talents de dépisteur et l'aide à trouver à manger. Il tue pour lui un chevreuil et le ramène à son bienfaiteur. |
COTEXTE ET CITATION: | Et li lÿons maintenant mist le nes au vant qu'il ot santi; ne ne li ot de rien manti, qu'il n'ot pas une archiee alee quant il vit en une valee tot seul pasturer un chevrel. Celui penra il ja son vuel, si fist il au premier asaut, et si an but le sanc tot chaut. Qant ocis l'ot, si le gita sor son dos, et si l'en porta tant que devant son seignor vint, et puis an grant chierté le tint por la grant amor qu'an lui ot." Traduction moderne: "Le lion remis le nez au vent et il ne s'était pas trompé car à moins d'une archée de là il vit pâturer un chevreuil tout seul dans un vallon. Il le prit au premier assaut et il en but le sang tout chaud. Quand il l'eût occis, il le gîta sur son dos, l'emporta devant son seigneur qui l'en chérit davantage pour l'affection qu'il lui montrait." |
NOTES: | Jean-Pierre Foucher, Romans de la Table Ronde. Paris, Gallimard, 1970, pp. 302-303.) |
SOURCE: | Chrétien de Troyes, Le Chevalier au lion. Livre de poche, Lettres gothiques: Paris, 1994.Edition et traduction de David Hult |
OCCURRENCE: | 105188 accreditee |
CONTEXTE: | La marquise de Termes s'adresse au marquis. |
COTEXTE ET CITATION: | Je fis ce qu'il me fût possible pour ne vous épouser pas, poursuivit la Marquise. Je refusai d'obeïr je voulus me jetter dans un Couvent, et cent fois il me vint en pensée de me faire mourir plutôt que de consentir à ce funeste mariage ; mais j'étois jeune et timide, mon pere étoit absolu sur fa famille, et d'ailleurs je ne croïois point mon amour aussi violent qu'il l'étoit. |
NOTES: | [(Page & Tome) 24, I] Cie des Libraires p. 69-70 [cf. mariage forcé] |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Désordres de l'Amour (Les). . |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305426 proposee |
CONTEXTE: | |
COTEXTE ET CITATION: | Je [Dom Pèdre] rendois à Isabelle son gand et ma Lettre, quand le Marquis dont la jalousie étoit clairvoyante, tendit la main pour le sentir a son tour. Vous êtes trop entreprenant sur les choses qu'on ne vous abandonne pas dit Isabelle, pour être reservé sur celles qu'on vous abandonneroit;...je ne vous donnerai point mon gand. Le Marquis prenant ce refus pour une preference, en conçut un tel dépit, qu'il ne pût en être le maître. Il se jetta brusquement sur le gand, et l'auroit arraché des mains d'Isabelle, si je ne me fusse point à elle pour l'en empêcher. Tu en fais trop, me dit le Marquis à l'oreille. Je ferai plus si tu ne t'arrête, repartis-je tous bas. Si tu ne me laisse prendre ce gand, il te coûtera la vie, ajoûta-t'il. Si tu t'opiniastre à vouloir l'arracher, je vais te donner la mort, continuai-je. Alphonse qui ne sçavoit rien de mes sentiments, crut au moment que cela n'étoit qu'un jeu, mais remarquant sur nos visages des mouvemens de colere, il vint nous separer. |
NOTES: | Page 518-9 ; Slatkine vol 2, p. 258. |
SOURCE: | Villedieu (Mme de), Desjardins, Nouvelles afriquaines (Les). Îuvres,Compagnie des Libraires: Paris, 1720-21..(Édition ajoutée par SatorBase.) |
CHERCHEUR/E: | Kuizenga D. |
OCCURRENCE: | 305440 accreditee |
CONTEXTE: | Amadas vient d’apprendre qu’Ydoine doit être mariée malgré elle avec le comte de Nevers. Sous le choc, il est pris d’un accès de folie. |
COTEXTE ET CITATION: | Amadas l’ot, si a troublé Le cuer et escaufé d’ardeur, D’une fine fole caleur, Dont vint la droite derverie, Et la fine foursenerie Li saut et li cerviaus li tourble. En poi d’eure a corage double, En toute raison li escape Qu’il n’a si fol jusqu’a Halape. Tout maintenant esrage et derve, En haut s’escrie et rit et resve ; Sens ne raison en lui n’a mie. Amadas l’entend ; le sang afflue à son coeur qui se met à battre furieusement sous l’effet d’une fièvre violente qui l’entraîne dans une démence totale ; une folie brutale l’envahit et son cerveau se trouble. En peu de temps son délire intérieur s’enfle et toute sa raison lui échappe de sorte qu’il n’y a pas aussi fou que lui jusqu’à Alep. Sur l’heure, il est pris d’une folie furieuse ; il parle tout haut, éclate de rire et divague. Il n’a plus en lui la moindre lueur de conscience et de raison. |
NOTES: | P. 93, v. 1792-1803 ; trad. p. 39. . Voir pages 118-119 (47-48), 125 (51), 136 (55). |
SOURCE: | Anonyme, Amadas et Ydoine. Champion, éd. John R. Reinhard: Paris, 1974.Les traductions sont celles de Jean-Claude Aubailly, Paris, Champion, 1986. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305504 accreditee |
CONTEXTE: | A la suite d’un voeu fait lors de l’accouchement difficile de sa fille, Galeron entre au couvent, ce qui laissera le champ libre pour le mariage d’Ille et de Ganor. |
COTEXTE ET CITATION: | Cele conçut puis une fille : quant vint que de delivrer en dut, confessa soi, ce li estut. Morir cuida, none devint ; les dras vesti, ce li convint. Tes fu ses veus et sa promesse, ains que d’enfant alast a messe. Enfin Galeron conçut une fille, mais quand vint le jour de la délivrance, elle crut mourir ; il lui fallut se confesser, elle se fit nonne. Elle dut prendre l’habit et prononça ses voeux avant même la messe des relevailles. |
NOTES: | P. 185, v. 5303-5310 ; trad. p. 101. |
SOURCE: | Gautier d"Arras, Ille et Galeron. Paris: H.Champion, 1988.Edition Yves Lefèvre. Traduction Delclos et Quereuil, Paris, Champion, 1993 |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305519 accreditee |
CONTEXTE: | Marié par ses parents à la fille d'un noble franc, Alexis qui s’est voué à Dieu, refuse de consommer son mariage avec sa femme. |
COTEXTE ET CITATION: | Quant vint al fare, dunc le funt gentement : Danz Alexis l’espuset belament, Mais de cel plait ne volsist il nïent : De tut an tut ad a Deu sun talent. |
NOTES: | P. 168. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
OCCURRENCE: | 305527 accreditee |
CONTEXTE: | Alexis réfugié sous les escaliers de la maison familiale sous l'apparence d'un pauvre mendiant, se nourrit des reliefs de la table, dont il donne une partie aux plus pauvres. |
COTEXTE ET CITATION: | De la viande kid el herberc li vint, Tant en retint dunt sun cors an sustint ; Se lui en remaint, sil rent as pov N'en fait musgode pur sun cors engraisser, Mais as plus povres le redone a mainger. |
NOTES: | P. 176, v. 251-260. |
SOURCE: | Anonyme, Vie de saint Alexis. Genève: Droz, 2000.Édition de Maurizio Perugi. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305571 accreditee |
CONTEXTE: | Naria fuit la présence de son amant infidèle et met sur pied un plan qui lui permettra de s'assurer de son malheur. |
COTEXTE ET CITATION: | Elle lui manda qu'elle était malade et qu'elle ne pourrait aller, pendant la fête, à aucun des divertissements publics. Alamir la vint voir; il l'assura qu'il abandonnerait aussi tous ces divertissements, puisqu'elle ne s'y trouverait pas...........Néanmoins, sitôt qu'il fut sorti, elle se leva et se déguisa d'une sorte qu'il ne pouvait la reconnaître. Elle alla dans les lieux où elle crut le pouvoir trouver et le premier objet qui s'offrit à sa vue fut Alamir déguisé......elle le reconnut qui suivait Zoromade..... |
NOTES: | P.179 |
SOURCE: | La Fayette (Mme de), Zaide. Paris: Garnier, 1961.dans Romans et Nouvelles, édition Emile Magne |
CHERCHEUR/E: | Denis, Françoise |
OCCURRENCE: | 305666 accreditee |
CONTEXTE: | Dans la première histoire, sur un quiproquo Des Ronais pense que Mlle Dupuis avec qui il doit se marier, le trompe, aussi rompt-il le mariage. La rupture se fait sans explication ni entrevue. Le mariage aura lieu beaucoup plus tard une fois le quiproquo éclairci. |
COTEXTE ET CITATION: | « Elle vint pour me voir dès le lendemain que je fus revenu. Je fis dire que je n’y étais pas, et défendis qu’on la laissât jamais entrer, si elle revenait. Cet ordre a été exécuté. Elle m’a écrit, je lui ai renvoyé ses lettres cachetées […] comme la trahison est trop noire et trop visible, je n’ai point voulu entendre parler d’elle. Elle ne m’a rien renvoyé, je ne lui redemande rien, si ce n’est qu’elle me laisse en repos ». |
NOTES: | Page 127. |
SOURCE: | Challe Robert, Illustres Françaises (Les). Paris: Le Livre de Poche, 1996.Éd. Fr. Deloffre et J. Cormier |
CHERCHEUR/E: | CUSSAC, Hélène |
OCCURRENCE: | 305735 accreditee |
CONTEXTE: | Début de la nouvelle "L'Impudent adutère" qui présente Macrobe et les indignités qu'il fait subir à sa femme Gondène. |
COTEXTE ET CITATION: | Résolue donc de souffrir toute sorte d'extrémités plutôt que de perdre la qualité qu le faisait marcher sans rougir et la tête levée devant le monde, elle en vint jusque-là de fermer des yeux à toutes les échappées de son mari. |
NOTES: | Page 131. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305744 accreditee |
CONTEXTE: | Hermas est un riche paysan qui se méfie des gentilshommes qui font la cour à ses filles. |
COTEXTE ET CITATION: | Il y en eut un plus fin que les autres qui étant d'un quartier de la Guyenne assez éloigné, se déguisa en paysan et vint au village de la demeure d'Hermas, feignant de chercher maître. |
NOTES: | Page 163. |
SOURCE: | Camus Jean-Pierre, Trente nouvelles. Paris: Vrin, 1977.Il s\'agit d\'une sélection tirée de plusieurs recueils et présentée par René Favret. |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305910 accreditee |
CONTEXTE: | Une jeune fille rencontrée par Perceval lui fait le récit de la mésaventure qui lui est arrivée. en fait, il s'agit d'une traîtresse qui ment |
COTEXTE ET CITATION: | Atant vinrent doi chevalier qui maintenant entr'ax me prisent et desor le cheval me misent, si m'en porterent les galos tant qu'a l'entree de cest bos vinrent, si me misent a terre ; et li uns d'ax me vint requerre que je ses volentez feïsse ; et, si m'aït Dix, mix volsisse estre detraite piece a piece. ne demora mie grant piece quant doi autre chevalier vinrent ... |
NOTES: | Tome III, page 43, v. 15332-44. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, La continuation de Perceval. Paris: Champion, 1922.Édition de Mary Williams |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |
OCCURRENCE: | 305921 accreditee |
CONTEXTE: | Gérard combat les Saxons qui ont dévasté la région de Cologne. Aiglente, la fille du duc Mile, et sa suivante Flourentine admirent ses exploits depuis les murs de la ville et tombent amoureuses de lui. |
COTEXTE ET CITATION: | "Or di, biele, foi que me dois, Veïs tu or cel chevalier, Qui chaiens vint a cheval ier ? Com il set bien armes porter ! Le veïstes vous or jouster A cel Saisne k'il abati ? Pleüst a Diu, ki ne menti, K'il m'amast ! que je l'ameroie." Dist Flourentine : "Je volroie K'il m'eüst un des dois consté De mon pié, mais les son costé Me leüst une nuit jesir, S'eüsse de lui mon desir." |
NOTES: | Pages 111-112, vers 2723-2735. |
SOURCE: | Gerbert de Montreuil, Roman de la Violette. Paris: H.Champion, 1928.Edition Douglas Labaree Buffum |
CHERCHEUR/E: | Jeay M. |